Combien de temps aujourd'hui nous sépare d'hier ? J'avais finis de vous raconter mon histoire assis sur une chaise de bois, dans cette maison perchée le haut d'une falaise face à un couché de soleil, n'est-ce pas ? Et vous vous êtes donc mis à penser que je coulais des jours paisibles à manger mon pain noir en attendant que, la bonne occasion se présente pour réapparaître comme par magie et souffler le vent qu'ils devaient récolter ? Laissez moi me permettre, de vous dire que vous n'aviez pas tord mais pas vraiment raison non plus ! Cette maison, enfin cette chose qu'ils appellent maison est une énorme battisse de pierre froide, cloîtrée par des fils barbelés, une centaine de garde tout au moins y fais sièges guettant la moindre sortis frauduleuses... Oui on définit généralement cette chose là comme une prison. Pourquoi j'y suis ? Et bien laissez moi, une nouvelle fois, éclairer vos lanterne qui décidément, ont bien du mal à être allumées... Une fois avoir abattu cette famille qui devait par nécessité disparaître de ce monde, je me suis fais coffré par des agents de sécurités, en tout bon homme je me suis donc laissé prendre par cette foutu justice qu'ils improvisaient aussi mal qu'un acteur pré-pubère. Et j'ai finis dans ce trous à rat. Comme chaque matin à l'aube mes compagnons et moi sommes conviés à venir, pioche en main et boulet à la cheville, miner ces pierres en amonts au centre de la cour. La chaleur très pesante des les premiers instants de la journée rend la tâche insupportable, néanmoins elle à le dont de me maintenir en forme. J'ai oublié de mentionner le fait que nos boulet possèdent des sceaux qui nous empêches d'user de chakra, sinon vous vous doutez bien que je me serai fais la belle il y a bien longtemps. Après trois bonnes heures à travailler tels de véritables esclaves, nous avons l'ordre de retourner en cellule. C'est toujours le même gardes, gras, transpirant à la mort avec ces petits yeux de goret en rûte ,qui vient me postillonner à la gueule avec son allène putride en prime :
- Toi là bas, fais pas ta grognasse et monte vite dans ta cage...
Et blablabla, oui d'accord pauvre con, montres ton air supérieur tant que tu le peux encore, je te ferais maigrir de peur le jour où je serai libre. La suite prend place au deuxième étage de cet endroit maléfique, ici sont enfermés violeurs et assassins on l'appelle : « la dernière ligne droite avant l'enfer ». J'y entend les rires des plus fous, les larmes chaudes des repentis, les sarcasmes des geôliers et couler la chaude pisse qui stagne sur les murs de pierre et finis par sentir l'odeur nauséabonde de la pourriture. Séjourner ici, c'est comme vivre à l'intérieur d'un cadavre, l'été il y fait une chaleur insoutenable quand l'hiver est aussi glaciale que le corps d'un défunt. Depuis plusieurs semaine lorsque nous devions nous rendre à la cantine pour tenter d'ingurgiter cette bouillis dégueulasse, à l'odeur horrible et l'aspect tout autant répugnant, il court le bruit d'une tentative d'insubordination. Peut être que cette fois lorsque le soleil tentera de se coucher sans encore prêter attention à nos âmes vagabondes, l'esprit de la liberté nous feras jouir de son immense générosité. J'étais donc assis en fin d'après-midi, dans ma cellule dos appuyé à la crasse, sale, le regard vide, les cheveux tombant et gras, mes ongles longs et couleurs charbons, laissaient apparaître sous mes yeux mes mains gouvernées par ces grosses menottes rouillés aussi lourdes que le poids des pêchers que j'ai commis pour arriver ici. Un geôlier passait nous criant qu'il allait bientôt faire nuit, qu'il fallait qu'on respecte le couvre feu. Tiens je reconnais cette petite voix aiguës aux accents lâches et peureux, d'un homme bien content de nous voir ici coincés entre quatre mures. Un des détenus jouait de l'harmonica, je tapais dans un tempos lents et sourds en rythme, certains se mirent à chanter leur peine. Un petit rire jaune s'empara de mon être, c'était pour eux le signal, ils rêvaient de faire payer à ces connards le prix de leurs libertés quant à moi, je voulais juste sortir d'ici pour ne plus y retourner. L'un d'entre eux attrapa un garde l'étrangla avec un drap mouillé et soigneusement roulé, il tomba inconscient et il lui soutira ses clefs et sortis en premier de sa cage, comme des animaux sauvages nous sommes sortis à nos tours. Des explosions, des hurlements et des effluves de sangs, une sirène d'alerte retentissait de toute part, elle cinglait mes tympans, c'était désagréables. Mais il fallait que je poursuive mon but. C'est donc ainsi que je suis sortis dans un premier temps dans la cour avant de profiter des affrontements entres mâtons et prisonniers pour fuir jusqu'à arriver devant ce grand mur à l'est. Et devinez qui j'ai eu le bon plaisir de croiser une fois arrivé ? C e gros lards qui profitait de sa force, celui qui puait de la gueule, et qui chaque jour me les brisait. Oh cette douce adrénaline qui me parcourait les veinent pendant que l'effroi se dessinait sur son visage, c'était d'un délice... Je le saisis grâce la chaîne qui soutenait mes menottes pour l'étrangler. Il se débattait comme un papillon auquel vous aurez touchés les ailes, des larmes coulaient doucement de ses yeux, il devait avoir une famille, des amis... Mais que faire ! Avant j'en avait aussi c'était la dure loi de ce monde shinobi. Après cet énième mise à mort, je saisis la petite clé à sa ceinture pour me défaire de mes liens et une fois chose faite je me suis surpris à caresser mes poignets frêles et sensibles, d'un fous rire quasiment diabolique je m’exaltais, j'étais enfin libre ! Après avoir grimper la paroisse et avoir découper les barbelés au préalable. Je sautais de la falaise pour atterrir dans l'eau, ici des bateaux passaient chaque jours je n'aurai plus qu'a me faufiler dans l'un d'entre eux pour regagner le Yuukan.
Le lendemain matin après cette nuit bien agitée, le pied sur la plate-forme d'un navire qui m'avait repêché croyant faire face à un naufragé, je regardai d'un œil nostalgique et pour la dernière fois, la maison face au soleil levant.
Kazeshiro
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Sujet: Re: Terre d’accueil. Jeu 8 Sep - 15:02
"I keep a close watch on this heart of mine I keep my eyes wide open all the time I keep the ends out for the tie that binds"
II. Because you’re mine, I walk the line.
Sept jours, sept journées à parcourir le paysage fabuleux du pays des rivières, ses cours d’eau en amonts, ses deltas et ses rizières, jusqu’à tomber sur ce petit village de campagne enfin pour une petite bourgade elle était plutôt vaste. Sans un sous en poche et tel un misérable qui ferait pâlir Jean Valjean et bouffer sa plume à Victor j’ai tenté avec tant bien que de mal à dénicher ici dans ce coin paumé une petite place douillette. Et je peux dès à présent confirmer que ce n’est pas une chose aisée, ici dans le monde shinobi que de trouver en endroit habitable. Les gouttes de pluies qui ruisselaient sur mon épaisse moustache ne vous diront pas le contraire ! J’ai poursuivis ma route avant tomber sur un endroit sauvage à la lisière d’une petite forêt qui appartenait au bourg. Et comme par hasard c’est encore en m’aventurant au plus profond du trou du cul du monde que je suis tombé nez à nez avec cette vieille baraque en ruine. Assez grande, traditionnel mais bien délabrée par le grand courroux que le temps lui avait fait subir !
Mais il fallait quand même l’avouer sa gueule amochée lui offrait un certain charme qui ne me laissait pas indifférent. Vus qu’elle était inhabitée j’ai donc décidé de m’y établir. Enfin j’ai plutôt sus qu’elle était à l’abandon après y avoir séjourné trois nuits sans être interpelé ou dérangé par qui que ce soit ! Les premières nuits quant à elle furent difficile en effet, les quelques averses printanières venez souvent s’infiltrer par la tuile percée de ma baraque en carton… J’ai donc décidé dans les jours qui suivirent de m’acquitter d’outil, et du nécessaire qui pourrait m’aider à rafistoler cette humble demeure. Comment ? En les volants bien évidement !
Calmez-vous ce n’est qu’une méchante plaisanterie, je les ai loyalement empruntés à un couple de petit vieux qui vivaient dans les premières rues de ce petit visité plus tôt. Et au matin du huitième jours j’avais finis mes douze travaux. Elle était comme neuve et l’air y était agréable. Je ne peux vous cacher qu’à ce moment j’eu ressentis quelque chose qui ne m’avais plus effleuré depuis un bon bout de temps. Le bonheur du travail accompli, d’avoir une chose qui nous appartenait vous savez cette sensation qui peut vous réchauffer en hiver ? Et ben disons qu’elle me traversait et ça faisait un bien fou… Après divers travaux accomplis en la faveur des villageois je continuais donc ma vie incognito ici dans cette bourgade de Kawa, j’étais devenu un campagnard, loin de mes idéaux, loin du fléau qui s’acharnait sans relâche à me suivre depuis bien trop longtemps.
J’ai donc réussis après quelques travaux comme je le disais, à me procurer divers meubles, pas en énorme quantité mais juste de quoi à me fournir un mobilier adéquat et un confort qui en toute somme était primaire. Mais peu importe car dans ces cas-là chaque chose devait venir en son temps, et du temps à présent j’en avais énormément. Mes estampes accrochées aux murs, une lampe à pétrole sur un présentoir rustique et ancien comblaient mon bonheur et faisaient ma joie. Je ne l’ai pas mentionné mais durant ses travaux j’ai rencontré une personne… C’était dans un petit restaurant d’infortune, j’avais réussis à réunir quelques pièces rouillées en scrutant la carte et après avoir constaté, que tous les menus dans ce foutu monde sont aussi chers d’un restaurant à l’autre. J’étais là assis sur un banc en bois en mangeant un bol de nouille sans arômes, qu’elle m’est apparu ses grands yeux noisette, son carré plongeant.
- Excusez-moi, mais pourrai-je m’asseoir ici ?
Ce fut ses premiers mots à mon encontre, bien entendue je grommelais un vulgaire oui ‘’Oui’’ qui voulait plutôt exprimer mon indifférence quant à la situation. Des femmes j’en avais connus des dizaines, et elle ne serait pas la dernière. Mais lorsque elle s’assit j’eu tout de même un certain plaisir d’avoir pour cette seule soirée un peu de compagnie. Notre conversation finis donc par prendre lieu et ainsi elle était fille de pêcheur et avait toujours grandis ici son nom était Ame, on l’appelait comme ça car elle était née un jour d’été et que ses parents espéraient, en raison de grande canicule pouvoir bénéficier d’un jour de pluie. Bien évidemment et vus la taille du bourg nous nous revîmes maintes fois. Jusque au jour, où nous avions décidé de ma maison, un lieu commun où nous pourrions nous établir. J’étais bel et bien loin de toute cette obscure vie de Shinobi, elle était mienne et je marchais droit. Un énième retour à une vie paisible… Oui mais pour combien de temps ?
Kazeshiro
Messages : 73
Sujet: Re: Terre d’accueil. Mer 21 Sep - 23:03
Goosebump… ( Chair de poule ).
Un bon nombre de semaine après son arrivé au Pays des Rivières, c’était nuit et elle était parsemée d’étoile, dans un autre village, plus élaboré, plus évolué, où se mêlaient, une fois que les étoiles parsemaient son manteau noir de velours. Casinos, bar, et autres bordels, sous d’immenses panneaux éclairés.
Je me trouvai donc à l’étage d’un endroit appelé : ’’ Le bon plaisir ’’ dans une grande pièce qui m’avait coutée près de soixante-dix ryos la nuit. Elle était construite sur une forme plutôt carrée, mais bon qui ça intéressait à part les fous d’architecture ? Néanmoins c’est dans cette pièce spacieuse que j’étais là sous mon t-shirt blanc assis sur un lit d’une grande taille pouvant certainement contenir, deux fois, trois personnes. Un ventilateur suspendu au plafond et la fenêtre légèrement ouverte laissaient le soin à l’air de se renouveler rapidement et qui plus est rafraîchir l’endroit soumis à de grosses chaleurs, en cette nuit d’été. Elle fumait et avait pour ça un porte cigarette d’un bois noir et vernis son élégance n’avait pas d’égale à mes yeux. Ses cheveux roux, attachés en chignon, ses pommettes et ses yeux émeraudes. Elle était la parfaite accompagnatrice pour cette soirée si banale. Quelques heures après, j’étais torse nue au-dessus de son visage qui me regardait avec une très grande intensité. Mais deux grosses mains posées sur l’oreiller, je me rapprochais doucement vers elle, sentant peu à peu son souffle lent et la chaleur qui émanait de son corps.
C’était il y a quelque semaine dans sa petite demeure de Kawa no Kuni, il était avec celle qui partageait ses nuits et ses jours, assis devant une table la discussion tournait au vinaigre et très vite en lui il sentait monter le tumulte de ses vieux démons.
Elle montait sur moi, et faisait rouler ses hanches langoureusement, elle n’avait rien à envier à une danseuse orientale, la sueur qui s’échappait, sa peau était moite je lui tenait les bras en rugissant tel un lion en cage qui gouttait pour la première fois à la liberté, elle rapprochait de mon visage, la moue, ses expirations me susurraient à l’oreille le plaisir qu’elle éprouvait. Dans les caresses de sa chevelure détachée, je découvrais son paysage, ses monts, et collines, ses pentes ascendantes tout en nageant dans ses rivières.
Pendant qu’il se battait dans les rues du Pays des rivières la nuit tombée et qu’il la laissait seule, elle pleurait. Mais lui était un Shinobi et il adorait combattre, il monnayait ses épreuves et rapportait de quoi vivre. La voir hurler son désarroi lui prenait le cœur et martelait l’esprit. Tandis que ses erreurs du passé couraient à tambour battant.
Elle était à quatre pattes tel un félin, les courbes de son dos, des routes interminables, au tracé resplendissant. Venant et repartant pour revenir au même point, suivant le même itinéraire jusqu’en tourner en rond. Mais c’était amusant, elle gémissait à chaque fois, je tenais sa poitrine entre mes grosses mains, ni trop gros, ni trop petit, l’alchimie de son être était en adéquation avec le mien. Et pour cette nuit en enfer, j’éprouvais le gout de la vie dans tous ses sens. Je revenais encore et encore, c’était interminable grognant quelques temps, et puis vint cette exaltions qui me fit avoir la chair de poule, tandis qu’elle, était là, la tête sur les oreillers de plume se mordant les lèvres jusque au sang.
Ses douces paupières fermées et son élégance habituelle. Je me penchais par-dessus, mon torse touchait son dos brulant, mes longs cheveux noirs et ondulés cachait mon regard mais rien ne parvenait à retenir mon souffle sauvage tel un véritable grizzly qui râlait au-dessus de sa personne. Ô Seigneur Laisses-moi respirer longtemps, longtemps, l'odeur de ses cheveux, y plonger tout mon visage, comme un homme altéré dans l'eau d'une source, et les agiter avec ma main comme un mouchoir odorant, pour secouer des souvenirs dans l'air. Je voulais goûter à toute sorte de met, et sentir toute sorte de parfum à nouveau, j’étais redevenu en l’espace d’une nuit, un homme. Au petit matin, ma flasque de saké à la main je la regardais dormir, avant de reprendre la route et de me manifester sur le Yuukan.
Il était parti suite à cette énième dispute laissant sa bien aimé seule, passant ses soirs dans des bordels auprès d’autres femme qui avaient au moins la décence de ne pas lui adresser la parole, si ce n’était pendant l’acte.