Je ressemble à...
Uzumi est une belle femme aux silhouettes prononcées. Sa peau tannée et ses pupilles d’or au regard électrisant contrastent avec sa fragilité apparente. La Kunoichi, bien que connaissant le yoyo de l’aiguille de la balance et quelques graisses mal placées, affiche un petit gabarit. Néanmoins, elle possédé une douceur généreuse qui arrive fièrement a résister à la gravité.
Uzumi dégage une identité forte par la simple vue de son physique si peu courant. Sa cascade de fils tantôt pourpre, tantôt mauve lui donne un air sauvage, d’autant plus que sa chevelure est grossièrement tailladée au couteau, puis nouées dans une longue queue de cheval.
Une tenue noire entoure tout ce corps félin, et quelques excentricités viennent orner ce look si fade comme des bracelets montants et entrelacés, ainsi qu’un foulard lui couvrant le cou.
Je pense à ...
Uzumi évoque immédiatement une femme forte et confiante.
Ce n’est pourtant pas ce qu’elle était, force est de constater qu’elle a dû balayer ses faiblesses. De cette fragilité, est née de terribles événements, accompagné d’un terrible complexe d’infériorité la poussant a être toujours supérieurs aux autres. D’assouvir un sentiment de contrôle pouvant être nourri par la simple humiliation et soumission, jusqu’au droit de la vie et de la mort.
La tortionnaire éprouve en effet un infini bien-être de liberté lorsqu’elle saisit tout ce qui appartient a une tierce personne, écrasant sa liberté en ôtant son existence, se sentant bien plus vivante comme si elle absorbait l’essence de sa proie.
A contrario, elle déteste être touchée, lui donnant l’impression de retourner à sa fragilité originelle. Cette frustration entraîne un essors violent de combativité, souhaitant purger ce souillage par une sanction punitive et expéditive.
C’est pour cela qu’Uzumi donne en seconde impression l’image d’une sadique autonome et attachée a son indépendance.
J'ai vécu...
La vie bien calme de la petite Uzumi commence au fond des terres reculées de Mizu no kuni, alors que Kiri sombrait sous les zombies. La petite fermière en devenir vivait aux grands airs dans les grands espaces, dans la pauvreté mais dans la richesse de deux parents.
Dans ce climat peu prospère, l'arrivée des Kumojins fut retardé une fois rejeté de la capitale. Après la cohabitation, vint comme l’histoire la baptise la “guerre sanglante”. La petite campagne avait trouvé un certain charme a ceux qui fuyaient une autre guerre encore invisible aux yeux du monde. Les paysans et les très peu nombreux artisans sans défenses se firent très vite taxé leurs richesses.
Tous jaloux de cette petite ferme, qui soudain révélait son trésor d’autonomie et de nourriture certaine, chacun la dénonçait espérant ainsi améliorer leurs fins de mois.
C’est donc tardivement a l’âge de ses cinq années qu’Uzumi connu l’occupation de Kumojins sous son propre toit. (an 101)
Son quotidien changea, elle ne devait plus a présent travailler car elle souhaitait aider un peu ses parents, mais par obligation d’un effort qui ne bénéficierait plus a ces derniers.
La situation ne changea pas pendant deux hivers. Ce coin de campagne n'hébergeait pas de shinobi, tandis qu’une petite poignée était présente parmis les Kumojins. Les Kirijins ne pouvaient tout simplement pas se défendre, et s’accordait de leurs nouveaux statuts.
Seulement le printemps qui suivit le deuxième hiver fut différent. Une seconde vague de Kumojins arriva, plus violente, plus perverse et qui entraînaient les autres avec eux. Des meurtres eurent lieux. Et lorsque ce ne fut pas le cas, des viols furent commis, et des esclaves enchaînés.
Dans la petite fermette d’Uzumi, la scène se déroula ainsi : sa mère se fit prendre avec sauvagerie, son père la défendit avec tout ce qu’il avait avant de succomber aux nombreux hommes qui se défoulait sur lui. Seulement, la petite fille devint bel et bien orpheline quand dans un geste désespéré, elle essayait de pousser ces grands hommes avant de recevoir une claque qui la projetait sur le sol, assommée. Sa maternelle préféra alors mettre fin a ses jours en coupant sa respiration en croyant voir sa fille étendue, sans vie.
Lorsque la jeune fille se réveilla, des chaînes lui bridait ses mouvements et avec d’autres, partirent non loin de là. Le coin semblait plaire aux Kumojins mais ils n’y avaient pas assez d’habitations ni de champs. Elle était désormais là pour cela.
Jusqu'à ses onze années (an 107), Uzumi subira le sort d’un esclave. N’ayant qu’un trou creusé dans la terre pour logis, qu’un repas a peine complet par jour, des séances de travails interminables et épuisants, ainsi que des sévices violent mais également de mauvais goût sur son corps dès que celui-ci eut le malheur a commencer à se développer.
Toutefois un jours, un ninja de Kiri vint libérer tout ces paysans et ses artisans, ainsi que la petite fermière. L’adolescente, détruite, n’avait plus le contrôle de son corps alors qu’elle ramassait une pierre au sol, avant de l’enfoncer dans le crâne a plusieurs reprises de l’homme qui l’avait le plus souvient violer. Elle se releva, et passa d’un corps a un autre. L’homme venu les aider la repéra et la prit sous sa protection, lui enseignant alors les voies ninjas. En deux années, Uzumi abattit une quantité d’homme, de femme et d’enfant de Kumo, mais continua encore malgré la fin de la “guerre sanglante”.
En l’an 112, Uzumi rejoignit l’armée indépendante de Kiri sous les conseils avisés de son sensei, qu’elle dû quitter après deux semaines pour avoir tué un des généraux qui avait voulu “mieux la connaître”. La Kunoichi dû vivre comme une pariât pour survivre, fuyant, contre-attaquant parfois lorsqu’elle en avait l'occasion.
Après trois ans de fuite incessante et de survie, Uzumi entend parler d’un groupe montant qui souhaite renverser cette armée qu’elle ne porte pas dans son coeur. Immédiatement, elle tente de s’approcher d’eux sans succès, alors elle décide d’attendre le jour de leur offensive pour les rejoindre. Lors de ce coup d’état, la Kunoichi impressionna par le nombre de corps qui joncha a ses pieds et fut aussitôt recrutée par Aizen lui-même. Cet homme avait le talent de l’avoir comprise, de savoir l’utiliser, et la garda ainsi a ses côtés.
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