|
| Auteur | Message |
---|
Aizen SamidareInvité
| Sujet: L'aube de la brume Ven 2 Oct - 18:16 | |
| Un teint sombre se cache derrière la fenêtre qui domine le village de la brume. Une odeur de peinture fraîche, de travaux et de neuf parfument le bureau marqué de bois nobles. Il n'y a aucun bruit, pas un seul frétillement. Un seul coeur bat silencieusement ici. Le chef du village jouit d'une vue imprenable sur sa cité, il se dessine l'aspect futur de celle-ci. Songeur, calme et impassible, il pense à toute allure dans une exaltation de ses pensées qui tranche avec l'ambiance dans la pièce. Ses cheveux noirs surplombent sa cervelle hyperactive, ses yeux sont eux aussi d'une teinte très sombre. Puis, il murmura à lui même. Il pensait son projet et se voyait tout en haut d'un empire. Seulement, pour l'heure, ce village n'était qu'une enveloppe post-ruine vieille de plus d'une décennie. La guerre avait ravagé, et malgré les grands travaux, le souffle nouveau de l'économie ici, il était clair qu'on sortait d'une crise intense, affreuse, immense. Aizen Samidare était l'enfant de ces terres, du haut de ses dix sept ans il avait déjà le loisir de regarder derrière lui. Du sang sur la peau, qui colle et se mêle à la sueur. Le temps changeant, oscillant d'un froid glacial à une chaleur insoutenable pourtant toujours orné d'un vaste voile gris. Ces images lui ôtèrent un soupir, silence rompue. Il était temps pour lui d'aller à la rencontre de son peuple. De grandes annonces avaient été faites, et le Anzen s'était chargé de rassembler tout le monde dans un ordre décidé par le majestueux adolescent. Alors qu'il s'habillait-il était jusqu'ici nue-de son accoutrement large et sombre, il tomba né à né avec les gravures de plusieurs noms. Mei Terumi...Hayabuza Ryuku... il fut frappé en plein coeur. Ils avaient subsisté à la guerre, les lettres qui composaient leur identité étaient juste là, près de lui qui avait vécu ces grands drames. Il finit se s'accoutrer et poussa un cri impétueux, d'un ton impératif. Un subalterne ouvrit, presque tremblant, il faisait près de deux mètres et avait l'allure d'une feuille d'automne face au froid. -Détruisez ceci. Et trouvez moi toutes traces des anciens Mizukage, du shodaime jusqu'au dernier. Il contracta sa mâchoire nerveusement et serra fort son poing droit, le plus fort et décisif. Il ne manqua pas de traverser de son regard de brume, éloigné et détaché mais pourtant glacial tel l'hiver, le grand nigaud. Ce dernier marqua un temps d'arrêt puis s’exécuta. Au moment où il sortit, Aizen pleura. Contrarié et bouleversé, il songea à tout annuler et s'en aller loin d'ici. Songea seulement, car il était désormais le plus grand parmi l'humanité, songea seulement car il avait beaucoup à faire, songea seulement car demain était l'aube d'une sanglante conquête. |
| | | Atsui ShiseiRang S
Messages : 1671
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents: | Sujet: Re: L'aube de la brume Mar 22 Déc - 18:42 | |
| Le jeune Uchida marchait tranquillement à travers la petite ville en reconstruction. Les bâtiments, autour de lui, recommençait à monter majestueusement dans les airs. La ville reprenait lentement, mais sûrement, des allures de capitale. Aujourd'hui capitale de Kiri, demain, possiblement, capitale du monde. Kiri ne s'était peut-être jamais imposé sur le monde, mais c'est justement ce détail qui faisait croire au jeune Tetsu que l'heure du village dans l'histoire mondiale était arrivée. Partout autour de lui, il résonnait des coups de marteaux et des clous qu'on rouait de coups. Le temps n'était pas particulièrement clément. Depuis quelques jours, il pleuvait toujours quelque peu. Une brume, toujours omniprésente, ne s'en allait jamais et ne permettait pas aux gens d'avoir une vue d'ensemble du village.
Les gens avaient la mine sombre. Malgré que la guerre civile soit enfin terminée, ils se rappelaient les morts que celle-ci avaient suscitées. ils travaillaient et étaient remplis d'espoir, mais rarement un grand rire se faisait entendre.
Tetsu Uchida était alors habillé de sa longue cape noire. Il avait mit sur sa tête un long capuchon qui cachait presque entièrement son identité au visage du monde. Sa longue cape flottait derrière lui, dans le petit vent perpétuellement froid. Au loin, devant lui, se dessinait de plus en plus nettement une longue tour, nouvellement construite, celle du nouveau Mizukage, Aizen Samidare. Après l'avoir aidé à monter sur ce trône, Tetsu avait été nommé grand général des armées de Kiri. Il était fier de ce poste. Grâce à celui-ci, il pourrait changer la face du monde, et donner à celui-ci une justice et une paix durable.
Il gravit pas à pas les marches qui l'emmènerait tout au haut du bâtiment, dans le bureau de Samidare. Il ouvrit la porte, puis un homme le bouscula avant de tomber au sol. Il était particulièrement frêle et grand. Il avait les mains pleines. Lorsqu'il releva la tête pour regarder qui l'avait fait tomber, il devint particulièrement blême et se mit à balbutier des excuses. Il ramassa rapidement ce qu'il avait dans les mains avant de ramper vers l'extérieur et de fermer la porte derrière lui. Aizen Samidare regardait par la fenêtre. Tout accoutré de ses vêtements de Kage, de chef de village. Tetsu s'approcha lentement, sans dire un mot, jusqu'à ce qu'il fût seulement à quelques pas de son chef.
- Les gens ont presque terminé de se masser à l'extérieur. Tous les préparatifs sont terminés. Ils n'attendent que vous pour officialiser la nouvelle et future puissance de Kiri. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: L'aube de la brume Mer 20 Jan - 3:54 | |
| Onze heures cinquante, Kirito courait dans les rues de Kiri. "À peine dix minutes" se disait-il, c'était là tout le temps qu'il lui restait pour arriver à l'heure. Sa carrure fine et son agilité, lui permettait de couper à travers les rues étroites, mais non sans moins encombré que comptais ce village en pleine reconstruction. Midi c'était l'horaire fixé par le chef du village pour faire une importante annonce à la population. Voilà des jours maintenant que plusieurs de ses messagers sillonne la ville en indiquant le lieu et l'heure de l'annonce : midi sonnante, sur la grande place au pied de la nouvelle grande tour du Mizukage.
Il était interdit de ne pas venir, de toute façon, peu oserais. La population est plutôt reconnaissante de ce qu'a fait Aizen Samirade afin de ramener cette paix précaire. Cependant, beaucoup le craignait autant, voir plus, qu'il ne l'idolâtrait. C'est cet amalgame de sentiment, de peur et d'amour, de crainte et d'émerveillement que la population ressent aujourd'hui. Le petit Kirito lui était au final, un peu comme les autres. D'un côté il pouvait aisément se comparer à lui, leurs âges très proche, leurs passés douloureux. D'un autre rien ne les rapprochés, leurs niveaux, leurs objectifs et surtout, les actions mises en place pour les atteindre n'était vraiment pas les mêmes. Kirito s'arrêta brusquement en plein milieu d'une des grandes rues central qui mene à la grande tour. "A t'il eu seulement le choix" prononça à voix haute le jeune homme aux cheveux noir. Aucune réponse n'est venu troubler sa réflexion et pour cause les rues étaient totalement déserte. Quant il y repense mieux, cet homme est d'un autre monde. Malgré son âge similaire, il est déjà le ninja le plus fort du village, peux être même du monde entier. Tant de sang ont déjà coulé le long de ses mains.
Cinquante-cinq, Kirito repris le chemin de la grande tour, il l'aperçoit dores et déjà au loin. Le temps était plutôt clément aujourd'hui et la brume, mince, permettait de distinguer les bâtiments plus nettement qu'à l'accoutumé. ça y ait, il voit la grande place au pied de la tour. Elle est déjà noire de monde, pas étonnant, toute la population de Kiri et de ses alentours proches doit s'y trouver.
Kirito entrepris de trouver une place au plus près de la tour, afin de voir aussi bien que possible le Mizukage. Il voulait pouvoir le regarder nettement et définir par lui-même lequel des deux sentiments amalgamé était le plus fort. Kirito n'eu pas de mal à se frayer un chemin à travers la foule, son corp peu épais lui permettait de passer au travers des gens sans trop les bousculer. Un bout d'une petite minute il était tout devant. Il leva les yeux et admira la tour qui s'élevé devant lui, droite, majestueuse.
La populaces étaient assez calmes, peu de bruit, les gens attendaient la en silence, ne sachant pas trop quoi pensé de tout ce remue-ménage ils étaient la, impassible, le visage fermé. La plupart avaient dû quitter leur travail assez rapidement, bon nombre d'entre eux était vêtus d'un bleu de travail, des outils dépassant des poches, de la saleté, encré dans le tissu.
Midi. Le moment tant attendu était là. Bientôt, le Chef apparaitra et nous dira de quoi il s'agit. Quant à Kirito, il ne pouvait s'empêcher de se poser des questions sur Aizen Samidare ou encore sur Tetsu Uchida son bras droit. Des réponses, il en aurait, il en était sur. |
| | | | Sujet: Re: L'aube de la brume | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|