[EVENT TERMINE: INVASION KONOHA] Les retrouvailles des Hozukis. (ft Terumi Akise)

Les deux shinobis venaient de sortir victorieux de deux combats titanesques. Les deux individus étaient semblables en tout point, l'un manié Hiramekarei l'autre Nuibari. Deux épées légendaires dont les pouvoirs étaient destructeurs. Deux épéistes de la brume, deux hommes dont les chemins allaient se croiser. Leurs pas étaient lourds, déterminés. La mort les guettait, ils vivaient avec. Ils offraient la mort, la mort ne devait leur être offert. Ils étaient maître de la discrétion, de l'assassinat et du camouflage. Quinze mètres les séparaient, quinze mètres. L'Hozuki entendait les pas de son compatriote, ses pas indiscutablement silencieux. La chose était inévitablement réciproque, le second épéiste devait très certainement percevoir les pas de l'Hozuki. Un sourire se dressa sur le visage qui en temps normal restait figé sur une expression sordide.  Leurs fois envers le Mizukage étaient inébranlables. Ces deux hommes allaient devoir s'associer, certes Kiri avait pris l'avantage sur Konoha mais un combat titanesque avait lieu actuellement à quelques mètres de là. L'aura de chaque shinobis qui s'affrontaient, étaient pesantes. Le combat s'annonçait féroce, impitoyable, brutal. Vous l'aurez compris, ce combat allait marqué chacun des opposants physiquement, mentalement...

Le destin avait malheureusement décidé de la fétrissure de Konoha. Aujourd'hui Kiri détrônait le village qui autrefois regroupait les plus grands héros du monde shinobi et les plus infâmes hommes. Le temps de Madara, Hashirama, Naruto, Sasuke était révolu. Dorénavant Kiri allait imposé sa doctrine, sa vision des choses. Comme le disait si philosophiquement Nagato «Pour avoir la paix, il faut faire la guerre».  Cette boucherie aurait pu être évité si auparavant nos semblables auraient pris le temps de discuter sur l'utilisation bienfaisante du chakra. Fâcheusement, ils ont prédestiné la haine à chaque individus, en utilisant répréhensiblement le chakra. Les solutions existantes ne sont pas nombreuses, il faut tout détruire pour tout reconstruire. Kiri n'est pas composé de monstres, mais d'humbles hommes qui souhaitent comme n'importe quel humain la paix, la paix sur long terme et non une paix temporaire.

Souvenez-vous des belles paroles de l'Uzumaki légendaire “j'amenerai la véritable paix”, que de belles promesses non tenues. Revenons à nos moutons.. Non loin de là un autre shinobi, un congénère de Nuigetsu s'approchait, un troisième. Plus communément nommé Ohatsu Hozuki, un genin très prometteur forgé par le nouveau système académique de Kiri. Un véritable tueur dans l'âme, le sang ne l'effrayait incontestablement pas. Voici qu'il ne restait plus qu'une dizaine de mètres qui séparaient les trois êtres.

Ce fut le genin vif, rapide qui croisa en premier le chemin de son égal Hozuki. Les deux amis, les deux frères plus précisément se revoyaient après une semaine sans nouvelles.

- Ohatsu?! C'est bien toi?! Je n'hallucine pas?! s'exclamait Nuigetsu, qui indubitablement pensait halluciner. Il était certain d'avoir perdu son frère de sang au combat. Un sourire raviva son visage sclérosé. Il attendait une réponse, il espérait ne pas rêver. Rêver? Lui qui avait vu ses plus beaux rêves anéantis, il avait face à lui la réalité. En conclusion, Ohatsu était bel et bien vivant. Il détourna légèrement le regard vers la droite, un énième individu approchait un grand pas. Certainement le manieur d'Hiramekarei, sans perdre de temps il ouvrit ses bras pour proposer une accolade à son semblable Hozuki, qui lui avait tant manqué. On les aurait comparé à Zabuza et Haku. Les deux étaient prêts à risquer leurs vies pour protéger l'autre.

Le cercle infini de la haine était sur le point d'être briser, les cœurs allaient être revigorer, réchauffer. Quant aux familles, elles se recomposeraient, les liens se fortifieront. Les sentiments seront plus brutes, plus pures.

- Salut grand-frère ! C'est quoi le plan ?! s'était exclamé l'humble Ohatsu Hozuki, qui sans doute devait être heureux de revoir son protecteur, son compère. Nuigetsu s'avançait à pas lent, à pas léger, à pas silencieux en direction de son acolyte, il l'enlaça soudainement dans ses bras, il le serrait fort, au point de l'étouffer.

Qui aurait cru qu'un tueur sanguinaire pouvait être pris de compassion ? D'empathie ? Personne ni même le plus sage des hommes, on naît ignoble ou noble. Les muscles de l'Hozuki se relâchait, l'étreinte sur Ohatsu diminuait. Il s'exclama ensuite en reniflant du nez pour reprendre son air sérieux.

- ALORS COMME ÇA T'ES ENCORE VIVANT !
En réalité Nuigetsu s'était morfondu sur le sort de son filleul. S'il aurait été retrouvé mort, il ne le se serait jamais pardonné. Son départ immédiat lorsque Kiri assiégeait les portes de Konoha n'aurait pas du avoir lieu, il lui aurait fallu attendre son compagnon. Or, en vérité il ne souhaitait combattre un adversaire avec Ohatsu à ses côtés car il ne serait pas concentré sur son affrontement mais préoccupé sur la sécurité de son petit frère. Il préférait combattre en toute sérénité sans devoir s'inquiéter pour son petit frère. Il était persuadé de la puissance de son camarade, il ne pouvait faillir et lui de même il ne devait faillir.

Après ses brèves retrouvailles, il l'analysa de haut en bas, vérifiant s'il n'était pas blessé alors que lui même était épuisé et venait sortir d'un combat. Malgré le temps de repos que lui avait octroyé son commandant dans un poste stratégique, il n'avait pas réussi à dormir. L'envie de revoir son frère était tumultueuse. Le plus important était de l'avoir retrouver, maintenant il fallait le protéger coûte que coûte tout en effectuant sa mission.

Le troisième individu, le manieur d'Hiramekarei, le membre du clan Terumi s'approchait-il ? C'est ce que pensait Nuigetsu, cela pouvait bien entendu être un konohajin rescapé et qui était animé par l'esprit de la vengeance. Pour ne pas prendre de risque, l'Hozuki restait à l'affût et détournait son regard dès lors où il entendait un bruit, une respiration... Il ne pouvait pas prendre de risque en présence de son petit frère.

Il déposait finalement sa main sur le manche de son épée légendaire Nuibari dont la lame était ensanglantée. Le sang n'avait pas eût le temps de sécher, il laissa malencontreusement un filet de sang tombait sur sa cuisse pendant qu'il essayait de s'en emparer. Il laissait perplexe son petit frère, allait-il l'interroger sur son combat ? Sur la présence du sang sur la lame de son épée ?

L'Hozuki prit une expression gêné, le sang allait-il effrayé son petit frère ? Était-il un tueur sanguinaire ou un grand-frère protecteur ? De nombreuses questions sans réponse, il lui fallait appréhender le chemin de la vie.

- Désolé 'tit frère, fais pas attention à ça. dit-il en essuyant le sang qui enveloppait Nuibari avec la manche de son gilet.

- J'ai une mission qui m'a été confié, on doit dérober les archives de Konoha.. Tu m'accompagnes ? Sinon quoi de neuf ? répliqua-t-il sans laisser le temps à son frère de s'exprimer.

Il dériva finalement son regard sur la bâtisse où résidait l'Hokage.

Le temps était tumultueux et cela n'arranger guère les choses. Le manieur d'Hiramekarei s'était défilé et ne souhaitait prendre part à la mission. Quoi qu'il en soit, cela arranger tout de même Nuigetsu. Il pourrait enfin reformé le duo de choc d'antan avec son jeune frère. L'Hozuki s'avançait en direction de la tour du Hokage à pas sûr, à pas déterminé. Il allait dérobé toutes les informations, tous de A à Z.

- La tour a été fouillé, rien à signaler. Les archives ont été détruite retentit ce message venant du point de commandement disposé temporairement à Konoha.

- Tss... Ils se fichent de nous ou quoi ?! râla l'Hozuki. Il grimaça, et serra puissamment son poing droit. Retour à la case départ, une nouvelle mission devait lui être attribuer.

- Bon bah désolé 'tit frère. On va demander une autre mission. Ça fait chier mais on ne peut rien y faire. répliqua-t-il gêné de la situation et surtout enragé de ne pas pouvoir effectuer à bien une mission avec son petit frère.

- Ici l'unité B2. Nous sommes au pied de la tour du Hokage c'est ainsi que l'unité fut nommé.
- Demandons une nouvelle affectation. s'exclama l'Hozuki à la radio, attendant impatiemment une réponse.

- Éloignons-nous d'ici, le temps se gâte. Mettons-nous à l'abri plus loin en attente de nouvelles affectations. annonça l'Hozuki, menant le pas vers le pied d'un arbre qui tenait encore.

L'Hozuki s'adossa au tronc de l'arbre, et croisa ses bras. Il dériva son regard vide et assoiffé de sang en direction du ciel pluvieux et brumeux. Soudainement l'émotion reflétée par son regard changea du tout au tout, il n'y avait plus que de paisibilité. Y avait-il donc deux personnalités distincts immergé dans le corps de l'Hozuki ? Tenait-il à son frère comme à la prunelle de ses yeux ? Qu'étais-t-il donc ? Son passé reste trouble.. Il ne porte sûrement pas le titre du «Nouveau démon du brouillard sanglant» pour rien, il faut encore creuser pour cerner le caractère bien spéciale de cet individu.