[EVENT: INVASION KONOHA] Le jugement d'une nation

Le garçon n'écouta que son instinct animal et primitif. Après tout il demeurait un Homme avant d'être un shinobi. Il prit le chemin de la facilité en sacrifiant le sort du Hachidaime Hokage, ainsi blessée et à portée de vue de son rival de la brume elle ne verrait jamais la lumière du jour.

Allongée au sol, elle respirait difficilement. Son corps brûlé à plusieurs degrés différents au niveau du torse laissait courir une odeur de chair ardente. Ses yeux fermés lui offrait un air de paix face à la fin. Son visage angélique et ses cheveux sombres faisait d'elle un ange parmi les flamme, une enfant en enfer, le gibier face à la bête.

Sacrifiée par la lâcheté d'un de ses hommes, comme un symbole. Elle qui était réputée pour avoir la main trop douce, elle qui n'avait jamais su imposer une discipline stricte, elle que l'on croyait faible tout là haut dans les sphères dirigeants du village connaîtrait ce jour le bout du tunnel précipitée par le résultat de sa propre politique.

A force de former des faibles, Konoha craque aujourd'hui. Sur les fondements inégaux et risibles de la démocratie naïve, sur l'acharnement perpétuel dans l'immaturité et le manque de discernement s'achève le règne bien maigre de celle qui ne fit jamais l'unanimité au sein de sa propre patrie. Et ce malgré ses qualités de kunoichi manieuse du sabre.

Le masque tombé, Aizen reconnut celle dont le portrait trônait auparavant au dessus du village de la feuille. Une douce mélodie résonna dans son être, au plus profond de son coeur il sentit le but se rapprocher de ses doigts tâchés de trop peu de sang.

Il approcha d'un pas plutôt rapide du corps inerte, il vivait encore. Affaiblie face à lui, il comprit qu'il en avait terminé avec celle qui avait délaissé Kiri dans la haine, les larmes, les cris et la souffrance!

Toi qui n'a jamais connu l'indignation face à la peine du peuple de la brume! Toi qui a fermé les yeux et vécut heureuse tandis que d'autres crevaient la bouche ouverte! Tu paies ce jour sous les nuages cendrés alimentés par la fumée qui s'échappe de ton village les injustices que tu as commise. Elle te guette et il t'envoie la rejoindre cet enfant qui pleura toutes les larmes de son corps jusqu'à semer les bourgeons d'une haine impérissable, jamais plus le monde ne sera peuplé d'être comme toi! Elle te voit cette faucheuse et t'ouvres les bras, ton Dieu te punit ce jour! Son courroux frappe ta nation et ton être, ce soir la justice criera victoire, la brume régnera sur le village de konoha!

Sous une seule bannière le monde sera sauf et connaîtra la paix, peu importe qui Aizen devra égorger. Peu importe qui sera pendu en place publique, peu importe le sang qui coulera, la cause est juste et le destin sera grand! Accepte que ton Dieu rende sa sentence et sens la puissance frémir, la haine couler, le sang jaillir!

Aizen Samidare s'empara de son katana et d'un coup d'un seul trancha la tête du dernier des Hokage. Il envoya à la mort Hanako Hyuga d'un coup juste et précis. Le sang de celle-ci jaillit sur les habits sombres du bourreau. Il attrapa entre ses doigts fins par la crinière la tête de Hanako et le tendit à son homme.

Ce dernier le questionna alors.

-Dois-je tuer le gosse?

-Laisse-le vivre, il portera la honte et vivra dans le mépris.

-Ne devions-nous pas tuer tous les shinobis du village qui s'opposerait à nous Mizukage Sama?

Il leva les yeux vers ce ciel nourri par les émanations de haine qui s'échappaient de part et d'autre de chaque clan puis répondit comme si il rendait le jugement ultime.

-Un shinobi ne laisserait pas son camarade mourir à sa place. Cette vermine n'est pas un shinobi. Maintenant va! Porte la tête de cette infâme aux portes et tue le moral des troupes. Le Hachidaime Hokage est mort.