InvitéInvité
| Sujet: Kyûji Hyûga Sam 31 Déc - 11:28 | |
| HYÛGAKyûjiIn Rp ... • Âge : 17 ans • Nom : Hyûga • Prénom : Kyûji • Nindo : On n'atteint pas la perfection. La vie n'est qu'un long périple ayant pour but de tendre vers cette même perfection. • Village : Konoha • Grade : Anbu (fraîchement promu) • Affinité(s) : aucune affinité éveillée pour le moment • Spécialité(s) : Jûken (taijutsu des Hyûgas) • Clan : Hyûga • Pouvoir(s) de Clan : Byakugan • Arme(s) : un tachi, des kunais et des shurikens en faible quantité, un fil incassable conducteur de chakraOn n'oublie pas un visage... Kyûji n'est pas très grand, mais pas petit non plus : 1m72. A vrai dire, c'est une copie conforme de son père. Svelte, musclé mais pas très large, il est très rapide, et privilégie la vitesse à la force, comme tout bon Hyûga. Préférant des habits proches du corps, comme la tenue caractéristiques des Juunins et des Anbus, il ne porte de Kimono qu'en de rares exceptions, comme par exemple pour les fêtes. Sinon, il n'apprécie guère d'être enseveli sous une masse de tissu et d'étoffes. Depuis qu'il est tout petit, il se laisse pousser les cheveux, mais là où son père les attache, lui les laisse libres de tout mouvement. Avant, il portait son bandeau sur le front, mais depuis sa nomination en tant qu'Anbu, il ne le porte que très rarement, optant pour un masque simple. Néanmoins, il ne s'en affuble qu'en mission, lorsqu'il se trouve à Konoha, il le glisse derrière sa tête ou le range, déclarant qu'il le gêne pour observer le village, même si en réalité il n'y a guère qu'une seule chose qui attire son regard... Regard, qui, non content d'être d'un blanc pur comme la neige, en dégage aussi la froideur. Arborant généralement un visage inexpressif, il émane de lui une aura singulière qui l'empêche souvent de passer inaperçu. Fort heureusement, l'infiltration étant une de ses spécialités, il compense ce défaut en disparaissant aussi facilement qu'il respire. Sa mâchoire est fine, ses lèvres aussi, lui donnant un aspect assez efféminé. Néanmoins, sa voix est bien celle d'un homme, à l'instar de Deidara, et son corps en témoigne. Il lui arrive d'ailleurs de se mettre parfois torse nu, mais seulement à l'intérieur.
Sur les plaques d'acier de ses gants est gravé le symbole de son clan, une flamme au centre d'un cercle. Il porte son sabre dans le dos, comme tout bon Anbu. Quand à ses shurikens et à ses kunais, il sont camouflés à divers endroits dans sa combinaison. Il ne possède pas vraiment d'étui à proprement parler. Ses armes sont plutôt sombres, en effet, là où son père préfère le blanc, Kyûji a une nette préférence pour le noir.Dans les méandres de mes pensées... Binaire. Un mot qui résume parfaitement l'état d'esprit de Kyûji. Extrêmement lunatique, il est capable de passer du rire aux larmes, de la colère à la joie, et ce en une fraction de seconde. Pourtant, il arbore un masque d'impassibilité qui aurait tendance à le faire passer pour quelqu'un d'insensible. Or, c'est exactement l'inverse : chacun de ses mots est pesé longuement, et une phrase bien placée de son interlocuteur peut le meurtrir profondément.
Pour ces raisons, il est assez difficile de le cerner. Et de ce fait, difficile de savoir ce qu'il pense. Il ne s'ouvre guère qu'à ses proches, avec lesquels il peut se montrer rieur et enjoué, quand il ne cède pas à une mélancolie coutumière qui pourrait le faire passer pour un dépressif (ce qu'il n'est bien évidemment pas). Extrêmement logique, il a tendance a agir en appliquant des préceptes et principes qu'il se donne à lui-même comme ligne de conduite, ses principales valeurs étant l'honnêteté, la fidélité, et la recherche permanente de la perfection, du progrès. Ainsi, son discours peut se montrer parfois crû, dur, mais il dira toujours ce qu'il pense. De même, il ne trahira jamais ses amis, ni sa famille, qui représentent tout ce qui est cher à ses yeux. A contrario, son village ne signifie que peu pour lui, même s'il a conscience de la valeur que Konoha avait pour Naruto, qu'il admirait profondément pour sa spontanéité et sa façon d'agir sans fard et sans détour.
Pour ce qui est de la quête de la perfection, c'est plus qu'un principe de vie pour lui. C'est son nindô, sa voie. Chaque seconde qu'il passe à s'entraîner lui semble une éternité de bien-être, alors qu'il sent ses muscles se renforcer, ses réflexes s'améliorer, et son esprit, s'affûter. De ce fait, chacun de ses actes est exécuté avec une précision chirurgicale, aucune erreur ou imperfection n'est permise. Il lui arrive, pour cette raison, d'en vouloir parfois pendant des heures à Shinsaku, son meilleur ami, juste parce qu'il aurait sali bêtement un objet lui appartenant, ou bien aurait oublié quelque chose lui semblant important. La rancune ayant beau être un défaut de Kyûji, elle est compensé par son aptitude à pardonner rapidement, ce qui est paradoxal, mais représentatif de sa manière de penser. L'intensité de sa colère n'a d'égale que son indulgence, et rapidement, kyûji oublie ce pour quoi il en avait tant voulu à son ami. La seule personne qu'il ne réprimande jamais est Saya, la soeur de Shinsaku. En effet, elle est la seule personne devant laquelle il ne trouve pas de phrase tranchante et acerbe à prononcer lorsque la colère le prend, et bien souvent, il préfère ne rien dire, et ruminer son énervement.
Très talentueux, il n'en devient pas pour autant vaniteux, et à l'inverse, il cherche toujours à se surpasser, toujours dans cette recherche perpétuelle de la perfection. Ainsi, il passe beaucoup de temps avec Shinsaku pour s'entraîner ou bien pour discuter, considérant que la bataille, physique ou verbale, est toujours source de progrès, et ce malgré sa promotion au grade de Juunin, puis d'Anbu, ayant précédé celle de son camarade. Kyûji tente toujours de passer le maximum de temps avec lui, entretenant une relation quasi-fusionnel avec celui qu'il considère comme son alter ego. Ce qu'il ne sait pas toujours dire avec des mots lorsque son mutisme le reprend, c'est Shinsaku qui le dit à sa place. Et lorsque les mots ne suffisent plus à expliquer ce qui unit les deux garçons, il leur suffit d'un seul regard pour que leur interlocuteur comprenne le lien qu'il y a entre eux.Jamais je n'oublierai...
Prologue :
Deux années étaient passées depuis la fin de la guerre, et on commençait tout juste à oublier les ravages causés par Tobi. Le village de Konoha avait retrouvé sa splendeur d'autrefois, et sa suprématie sur les autres villages. La vie reprenait son cours normal, les rues fourmillaient d'activité. Pourtant, aujourd'hui, elles étaient vides. Pas un chat, pas une ombre, rien. On pouvait presque croire que le village était mort et abandonné, tant le silence qui avait envahi les ruelles était oppressant. Soudain, une voix s'éleva au-dessus de ce mutisme terrifiant : C'était Naruto Uzumaki, Rokudaime du village caché de Konoha, qui prenait la parole.
Debout devant la quasi-totalité du village qui s'était rassemblée aux portes de la demeure des Hyûgas, le Hokage avait une prestance écrasante. Très jeune puisque moins de 20ans, il n'en imposait pas moins le respect, et une autorité singulière se dégageait de lui. Ses mots résonnèrent dans le cœur des villageois, embrasant leur âme et les touchant au plus profond d'eux-même, comme il avait toujours su le faire :
- Mes amis ! Mes frères ! Mes sœurs ! Si je vous ai tous convoqués ici, c'est pour mettre fin, devant vous, à une autre injiustice qui sévit dans ce village depuis des générations. Mon village. Depuis que j'ai été honoré par ma nomination, j'ai toujours eu pour objectif que tous, ici, puissent vivre en harmonie. C'est pourquoi je commencerai tout d'abord par m'excuser auprès des Hyûgas pour ne pas avoir résolu ce problème plus tôt. Hiashi, avance-toi.
Le chef des Hyûgas fit un pas en avant, se détachant de la foule. Sa stature était droite, et ses yeux pâles témoignaient d'une émotion forte.
- Hiashi, reprit Naruto, tu sais pourquoi nous sommes ici, n'est-ce pas ?
- Oui, maître Hokage.
- Approuves-tu ma décision ?
Tous les regards convergèrent alors vers le visage impassible de Hiashi Hyûga.
- Oui, maître Hokage.
Les yeux de Naruto se mirent à briller d'une lueur malicieuse, il ouvrit grand les bras comme pour enlacer la foule, et cria d'une voix forte :
- Villageois, je déclare l'abolition définitive de la Sôke et de Bunke !
Un silence gêné suivit ses paroles. Après quelques secondes angoissantes, Neji sortit de la foule à son tour, et les yeux brillant de larmes, s'adressa à Naruto :
- ... Merci.
Il vacilla, avant que Rock Lee ne l'empêche de tomber. Hinata Hyûga s'avança elle aussi, et l'admiration teintait ses mots :
- Merci... Merci pour tout.
Elle essuya ses yeux humides. Un à un, les Hyûgas exprimèrent leur reconnaissance, jusqu'à ce que la joie intenable qui faisait vibrer leur cœur ne se répande à l'ensemble du village. Une ovation titanesque remplaça les timides remerciements, et les festivités commencèrent à l'instant même où le Hokage descendit serrer Neji dans ses bras sous les applaudissements de la foule.
*** Les feux d'artifice illuminaient le ciel noir de lueurs colorées, le chant et la musique emplissaient les rues, l'odeur de la viande grillée se répandait entre les étals. Neji ne dansait pas avec les autres. Perché sur un toit, accroupi, il contemplait le spectacle réjouissant d'un village en liesse. D'une main fébrile, il tâta de nouveau son front, vierge de tout symbole maléfique. Il ferma les yeux. Quand il les rouvrit, Tenten était à côté de lui. Elle se blottit contre son torse, et il l'enlaça tendrement. Ils restèrent là un moment, bercé par les rires et les chants, sans dire un mot. Elle murmura, brisant le silence :
- ... Que comptes-tu faire ?
Neji ne lui répondit pas tout de suite. Il ferma les yeux, s'enivrant du parfum de Tenten. Lorsqu'il prit la parole, c'était d'une voix maladroite et peu assurée :
- ... Je... Je ne sais pas vraiment. Je n'ai plus d'obligation envers la Sôke et je peux avoir une vie normale... Mais... Je ne sais pas vraiment ce que je veux...
- Moi, je sais parfaitement ce que je veux...
Et sans une hésitation, elle l'embrassa.
La naissance d'une étoile
Kyûji naquit une nuit d'hiver, alors que la neige avait déposé un fin voile blanc et poudreux. L'accouchement dura très longtemps, trop longtemps même, au point que Tenten faillit y laisser la vie ! Le bébé qui résulta de cette bataille contre la vie était... normal. Une petite mèche noire sur le front, de grands yeux blancs, lumineux... Et un petit sourire satisfait. Son regard était fixé sur la fenêtre, observant les flocons de neige qui tombaient, un à un, derrière la vitre... Ses parents lui donnèrent le nom de Kyûji, en raison de sa sonorité plaisante et harmonieuse.
Rapidement, Kyûji développa des aptitudes certaines pour ses Byakugans. A 2 ans, il savait déjà les activer, bien qu'involontairement, et ce sans se fatiguer. Néanmoins, Neji et Tenten ne voulurent pas exploiter ses talents si tôt, considérant qu'il ne fallait pas gâcher son enfance en l'entraîner si jeune. Enfant unique, il fut choyé par ses parents, bien que Neji se refusa à le gâter inconsidérément, encore marqué par son enfance douloureuse. Conscient du manque créé par la mort de son propre père, Neji fit tout pour passer le plus de temps possible avec son fils, bien que son rang d'Anbu lui imposait de nombreuses contraintes. Bien souvent, Kyûji devait passer le temps sans son père, qu'il retrouvait avec une joie incommensurable.
Ce fut donc sa mère qui s'occupa de lui durant les longues absences de Neji. Il est probable que le côté sensible, et par conséquent plus féminin, de Kyûji est dû à cette période, bien que Tenten ait toujours eu une réputation de garçon manqué. Elle lui apprit à lancer des shurikens et à manier une arme blanche, certes, mais aussi à peindre, à lire et à écrire, ainsi qu'à parler. Elle lui apprit le nom des plantes, des animaux, lui jouait de la musique... On peut dire que la culture de Kyûji lui vient majoritairement de sa mère. A l'inverse, ce fut Neji qui lui enseigna les rites du clan, et qui l'initia aux arts martiaux.
En effet, Kyûji avait de grandes facilité à apprendre. A 4 ans, il savait déjà s'exprimer de manière très fluide, lisait, bien que lentement, et savait plus ou moins écrire. Pour ce qui était du combat, il était capable de reproduire ce qu'il voyait avec une grande précision, et ce même lorsque les enchaînements étaient longs et difficiles, ! Rapidement, il fut en mesure d'effectuer des mouvements fluides, et rapides, pour son âge bien entendu. A 5 ans, il savait déjà malaxer son chakra, et savait toucher les méridiens de son père si celui-ci ne bougeait pas trop, sans compter que sa maîtrise des byakugans était de plus en plus parfaite ! Lorsqu'il eut 6 ans, peu avant son admission à l'académie, il arrivait à canaliser son chakra dans une partie de son corps précise. Jamais Neji n'avait vu une maîtrise aussi précoce de l'énergie vitale ! Son fils avait hérité de son génie... Mais à quel point l'avait-il surpassé ?
Apprentissage
Kyûji entra à l'académie seul, sans un ami. Il comptait bien évidemment s'en faire, mais les choses tournèrent autrement... Susceptible, changeant comme le brouillard, il n'était pas le genre de camarade facile à vivre, et de ce fait, fut rapidement mis à l'écart. Devant se rendre à l'évidence, il cessa rapidement d'adresser la parole aux autres, voyant qu'ils n'avaient qu'une hâte : qu'il les laisse en paix. Il n'y avait que les filles qui lui trouvaient quelque chose, avec son air mystérieux et ses grands yeux scintillants, mais elles non plus n'allaient guère vers lui, et il apprit donc à grandir seul, isolé des autres... Ses talents ne lui furent d'aucune aide, agrandissant le fossé qui le séparait des autres enfants alors qu'il progressait bien plus rapidement qu'eux. Les garçons étaient jaloux, les filles admiratives... Mais aucun n'eut le souhait de devenir son ami.
C'est à partir de sa 2ème année, sois plus de 12 mois d'isolement, qu'il s'aperçut qu'il n'était pas le seul enfant à être seul : un petit garçon de son âge, cheveux noirs et mine renfrognée, passait lui aussi son temps sans personne à ses côtés, sauf une fille de temps en temps. Toujours la même, la seule qui n'était pas en extase devant le petit Hyûga. Kyûji ne sut jamais si c'était leurs ressemblances et l'empathie qu'il ressentait à son égard, ou simplement un coup du sort, qui le fit se rapprocher du jeune garçon. Il s'appelait Shinsaku, appartenait au clan des Nara... Rien de particulier en soi, mais c'était son attitude et son absence d'animosité à l'égard de Kyûji qui le démarqua des autres. Calme, même lors des sautes d'humeur de Kyû, il était l'exact opposé de son camarade. Il était aussi immuable qu'un chène, tandis que le jeune Hyûga ne cessait d'osciller entre le feu et la glace, l'explosivité et l'impassibilité la plus totale... Loin de les séparer, leurs différences renforcèrent leur amitié, chacun apportant à l'autre ce que lui-même n'avait pas. Il s'avéra que Shinsaku manifestait les mêmes facilités d'apprentissage que son ami, et entre eux naquit une rivalité, qui prit rapidement de l'ampleur, et les rapprocha d'autant plus.
Durant leurs cinq années passées ensemble à l'académie, Kyûji considérait Shinsaku comme un frère, et réciproquement. L'un comme l'autre avaient fait des progrès fulgurants, même si Kyûji avait définitivement surpassé son ami : alors que Shin maîtrisait les techniques de débutant avec brio et aisance, sans compter la manipulation des ombres, Kyûji était allé beaucoup plus loin. Capable de ressentir la moindre once de chakra en lui, il était capable de concentrer son énergie dans n'importe quelle partie de son corps ! De ce fait, il savait grimper aux arbres et marcher sur l'eau, mais ce n'était que la partie superficielle de ses progrès. Alors que son père n'avait maîtrisé Kaitten qu'après sa nomination au rang de genin, Kyûji avait déjà accompli l'exploit de l'apprendre en autodidacte. Et même si les 64 poings du Hakke n'étaient pas encore à sa portée, ce n'était plus qu'une question de temps. Sa vitesse avait elle aussi augmenté de manière impressionnante, utilisant son chakra pour se propulser et se freiner en une fraction de seconde. Ses capacités motrices égalaient celles de Neji... Et il n'avait que 12 ans.
L'Equipe 4
Ils eurent chacun leur diplôme haut la main. Bien déterminés à devenir de grands ninjas, ils étaient malades d'impatience le jour de répartition des équipes. Et encore une fois, la chance leur sourit, puisqu'ils furent réunis dans la même équipe ! Leur 3ème camarade n'était autre que Saya, la soeur de Shinsaku. Farouche et asociale, elle n'était pas facile à vivre non plus, mais alors qu'elle ne semblait avoir aucun point commun avec son frère, le lien qui les unissait était... indescriptible. Kyûji la trouvait particulièrement jolie, mais alors qu'il était sur le point de la complimenter, il dut faire face à un regard haineux et menaçant. Pris de sueurs froides, il préféra garder le silence...
Ils furent donc tous trois placé dans l'équipe 4, avec à sa tête le juunin Rock Lee. Fidèle à lui-même, il était le portrait craché de Gaï, son sensei. Alors qu'il rencontra Shin et Saya avec plaisir, ce fut avec surprise qu'il tomba nez à nez avec Kyûji ! Sentant bien que les deux parents du garçon surveilleraient de très près les agissements de leur ancien coéquipier, Lee ne sut trop que dire. Ce fut Kyûji qui le sortit de l'embarra en lui serrant la main avec un grand sourire : il lui était difficile de ne pas manifester sa joie à l'idée d'avoir pour maître l'éternel rival de son propre père. En quelques minutes de rapide présentation, l'équipe était soudée, et formait déjà une petite famille... Enfin presque.
L'animosité de Saya à l'égard de Kyûji prit une importance significative dès leur premier test : alors qu'ils avaient pour objectif de retrouver 7 parchemins camouflés dans la forêt de Konoha, la jeune fille refusa toute coopération avec lui, au grand désespoir de son frère. Elle alla même jusqu'à placer de faux parchemins pour compliquer la tâche de Kyuji, qui sondait le terrain à l'aide de ses Byakugans, alors qu'elle même fouillait la forêt à la recherche des véritables rouleaux. Malgré ses efforts, Kyûji et Shin en débusquèrent pas moins de 6, dont la plupart furent très difficiles d'accès. Une fois le point de rendez-vous atteint, Saya refusa de prononcer le moindre mot, et ne desserra pas les dents lorsque Lee leur annonça qu'ils étaient définitivement Genin à partir de cet instant. Elle rentra chez elle, furieuse, non sans avoir auparavant adressé un regard assassin au pauvre Kyûji, qui ne comprenait pas la cause de cet énervement...
Lee s'avéra un excellent sensei. Au fil des missions, il renforça ses élèves physiquement et techniquement. Shinsaku gagna en vitesse et en agilité, de même que sa soeur. Quand à Kyûji, son entraînement était tout autre : continuant de distancer son ami, il maîtrisa rapidement les 64 poings du Hakke, puis les 128 poings, ensuite la paume du Hakke... Il suffisait à Neji de lui montrer une technique pour que Kyûji la maîtrise dans la semaine qui suivait. Rock Lee était complètement dépassé, et finit par se demander s'il était d'une utilité quelconque envers son élève... Fort heureusement, c'est dans la psychologie que Lee trouva son rôle : renforçant la confiance en soi de Kyûji, ce dernier accrût encore davantage sa maîtrise de l'énergie vitale, son maître allant même jusqu'à s'entraîner avec lui afin de lui opposer un adversaire valable ! Alors que Lee plaçait sa fierté dans son incroyable vitesse, Kyûji l'égalait aisément. Avec l'aide de son sensei, Kyûji améliora ses réflexes, et augmenta ses aptitudes physiques à un niveau surhumain. La force qui lui manquait, il la puisait dans son chakra. Pourtant, alors qu'il avait des dispositions certaines en ce qui concernait le contrôle du chakra, Kyûji ne semblait posséder aucune affinité...
Les progrès de Kyûji ne furent pas les seuls changement notables : Saya devint plus amicale avec lui, même si elle conservait une certaine forme d'agressivité qui avait tendance à resurgir pour se moquer de Kyûji et le clasher. Lui-même devenait plus proche d'elle, et commençait à bien la connaître. Ils passaient parfois de longs moments à discuter sur le toit d'une maison, à regarder les étoiles, sans personne pour les déranger. Ils ne disaient mot. Néanmoins Saya gardait une certaine distance avec lui et il lui arrivait de refuser de lui parler pendant plusieurs jours pour des raisons inconnues. Quant à Shinsaku, lui et Kyû était plus proches que jamais. En mission, les différents personnels, quasi-inexistants, étaient mis de côté pour uen coordination parfaite : Kyûji s'occupait de détecter les ennemis, Saya les rabattait vers eux, Shinsaku leur tendait un piège, et Kyûji s'occupait du sale boulot une fois qu'ils étaient réduits à l'état de pantin paralysé par l'ombre de Shin. Une efficacité meurtrière, qui n'était clairement pas du niveau de genins...
L'Examen Chuunin
Un an après leur diplôme, l'équipe 4 participa sans problème à l'examen chuunin. Les épreuves se déroulèrent de manière aisée, les 3 adolescents étaient plus soudés que jamais. Néanmoins, leurs adversaires étaient de taille : même s'ils s'en sortirent sans dommage, une équipe d'Iwa manqua les tuer en les piégeant dans un éboulement apocalyptique ! Alors que Shinsaku tentait vainement de les immobiliser, ils firent s'écrouler un pan entier de la falaise, qui s'effondra sur eux dans un roulement sourd ! Ils ne durent leur survie qu'aux talents de Kyûji : se plaçant entre ses amis et les rochers, il dévia une à une les pierres qui fondaient sur eux, utilisant son chakra pour altérer leur trajectoire sans effort, et ses réflexes impressionnants pour ne pas en manquer une seule. Les shinobis d'Iwa, persuadés que leurs adversaires étaient réduits en charpie, durent affronter la furie de Saya, et la bataille tourna court...
La dernière épreuve de l'examen était constituée de duels entres les différents participants. Séparés au premier tour, ils n'eurent que peu de mal à défaire leur adversaire, malgré que Kyûji dut se mesurer à un utilisateur du Raiton, qui le força à se surpasser pour passer sa défense : contraint d'utiliser des attaques à distance, Kyûji l'acheva avec le brise roc du hakke, et passa au deuxième tour. Malheureusement, Saya dut rencontrer son frère au second tour... Et ce dernier déclara forfait sans une once de remord. Kyûji écrasa son propre adversaire, une petite kunoichi séduisante originaire de Kumo, qui ne put s'empêcher de lui faire les yeux doux une fois le combat terminé... Insensible à son charme, il se prépara mentalement à combattre au troisième tour : Après l'abandon de Shin et la victoire de Kyûji... Saya et lui allaient s'affronter.
Kyûji connaissait Saya par coeur, et savait qu'une défaite lui ferait beaucoup de peine... Il ne voulut pas se battre, mais les assauts virulents de son amie lui fit comprendre clairement qu'elle ne tolèrerait pas de pitié de sa part : elle voulait se mesurer à lui, sérieusement ! Kyûji poussa alors un soupir, puis passa à l'attaque. Le combat était terminé, Kyûji était vainqueur. Saya gisait, inconsciente, sur le sol poussiéreux de l'arène, alors que lui-même se tenait debout devant elle, sans témoigner le moindre signe de fatigue. Une larme coula sur la joue de Saya, mélange de frustration, de jalousie et de honte, alors qu'elle était reconduite à l'extérieur des murs de l'arène, à moitié assommée.
Sans surprise, Kyûji fut grand vainqueur du tournoi. Cette année, les Kage se montrèrent généreux, puisque la plupart devinrent Chuunin, notamment les 3 membres de l'équipe 4 (Rock Lee ne savait s'il devait être heureux d'être le seul sensei à avoir ses 3 Genins promus, ou bien s'il devait pleurer à l'idée que l'équipe 4 soit dissoute...). Ils fêtèrent cela entre eux, sachant pertinemment qu'ils n'auraient plus l'occasion de vivre de pareils moments avant longtemps... Ils reçurent leur promotion le lendemain, et l'équipe 4 cessa d'exister en tant que telle...
Ascension
Il était évident qu'à partir de ce moment là, rien ne serait plus comme avant. Contraints d'intégrer des équipes dont ils ne connaissaient pas les membres, ils vécurent des moments difficiles, comprenant enfin ce qu'être Chuunin représentait... Kyûji, quand à lui, brillait en missions, allant jusqu'à accomplir des missions seuls ! Ses camarades le voyaient de moins en moins souvent, et il commença à se sentir très seul... Il cessa de s'entraîner, perdant toute motivation, et ses progrès cessèrent de même.
Ce fut son père qui lui permit de se sortir de ce cercle vicieux. Kyûji allait avoir 14 ans, et dépérissait à vue d'oeil. Neji décida donc, après en avoir discuté avec Tenten, de proposer Kyûji comme juunin. Ce dernier n'en avait cure, mais son père restait persuadé qu'une promotion lui redonnerait confiance en lui, et lui permettrait plus d'autonomie : ainsi, il retrouverait ce qui lui manquait tant : la liberté.
Kyûji accepta donc l'idée de ses parents, et passa une série d'épreuves ayant pour but d'évaluer ses aptitudes. Sans surprise, il fut reçu, présentant des compétences égalant celles de Kakashi à son âge ! La première chose que Kyûji décida, en tant que juunin, fut de reformer son équipe : étant désormais ninja de rang supérieur, il pouvait diriger sa propre équipe, et donc choisir ses coéquipiers. Les retrouvailles qui suivirent entre Kyûji et les jumeaux furent des plus poignantes, Kyûji ne pouvant retenir ses larmes après un an de solitude. Ils reprirent alors leurs anciennes habitudes, à la seule différence que le nouveau chef d'équipe n'était autre que le jeune Hyûga. Leur grade de chuunin leur permettait plus de latitude, et le fait que Kyûji soit juunin leur offrait de nombreux privilèges. C'est pendant cette période de retrouvailles que Kyû reprit l'entraînement et développa de nouvelles techniques, comme les crocs de Yosei.
Le retour de Sasuke
Des rumeurs commencèrent à circuler sur le retour de Sasuke Uchiha, mais personne n'y croyait vraiment... Ils accomplirent donc leurs missions sans s'inquiéter des évènements, et sans changer leurs habitudes. Deux années passèrent ainsi, sans qu'ils ne se préoccupent de quoi que ce soit au sujet de cette potentielle menace. Ce n'est qu'à partir des 16 ans de Kyûji que les choses commencèrent à devenir... préoccupantes. On trouva un villageois assassiné, baignant dans son sang. A côté de lui, un éventail gisait sur le sol rougi par l'hémoglobine. Sasuke Uchiha avait signé son méfait. Et on choisit une équipe pour le traquer. Contre le gré de Neji, l'équipe de son fils fut désignée...
Pour la première fois depuis leur rencontre, Kyûji, Shinsaku et Saya allaient risquer leur vie. Et ce, contre le plus puissant shinobi encore en vie, celui qui avait, contre toute attente, survécu à Uzumaki Sama. Lorsqu'ils partirent, chacun était perturbé... Shinsaku avait perdu son côté impassible, et ses tremblements témoignaient de sa nervosité. Quand à sa soeur, elle ne desserrait pas les dents, tendue comme un arc, sursautant au moindre bruit suspect. Kyûji, lui, était celui qui semblait le plus calme... Pourtant, la peur lui tordait l'estomac, et il avait du mal à ne pas vomir de terreur. Ils n'étaient pas psychologiquement préparés à ça. Leur talent avait été leur bourreau, les désignant d'office pour une mission dont ils savaient qu'ils ne sortiraient pas vainqueurs.
Leur traque dura 11 mois, au cours desquels Kyûji mit toute son énergie à la disposition de leur quête. Durant ces semaines de chasse, les trois jeunes n'échangèrent pas un mot, bien trop tendus à l'idée de ce qui les attendait. la seule fois où Kyûji leur parla fut lorsqu'il décida de changer leur itinéraire, autrement ils n'avaient pas la force de discuter, leur attention focalisée sur une seule chose: survivre.
Sasuke Uchiha était un adversaire différent de tout ce qu'ils avaient pu connaître jusque là. Aussi rapide que Kyûji, aussi fort qu'un Jinchuuriki, et aussi intelligent que son frère Itachi, il ne leur laissa pas l'ombre d'une chance: dès l'invocation de Susanoo, Kyûji ordonna à son équipe de se replier ! S'ensuivit une course-poursuite implacable, dans laquelle chaque seconde de pause était synonyme de mort ! Ils arrivèrent à Konoha au bord de l'épuisement, sachant que Sasuke était sur leurs talons. En pleine nuit, personne ne vint leur ouvrir, et Kyûji, sentant la venue de l'Uchiha, décida de protéger ses amis aussi longtemps qu'il le pourrait. S'interposant entre eux et le démon qui fondait sur le groupe, tel un charognard, il se prépara mentalement à y laisser la vie. Il ferma les yeux, continuant de le surveiller derrière ses paupières closes, et au moment où il allait tenter une attaque... Sasuke fut projeté en arrière à une vitesse ahurissante ! Un homme se trouvait là, devant lui. Un homme aux cheveux jaunes.
Les portes du village s'ouvrirent pour les secourir, alors que Naruto affrontait Sasuke. Lorsqu'ils se réveillèrent, plusieurs jours plus tard, ils apprirent que le Hokage avait tué définitivement le traître... Mais au prix de sa vie. Kyûji accusa le coup, et se maudit de n'avoir pas su l'aider, comme il aurait dû le faire... Ses amis ne purent lui être d'aucun réconfort, la honte le rongeait aussi aisément que la gangrène... Pourtant, c'était grâce à eux que Sasuke avait pu être vaincu, car pendant son interception, avant qu'ils ne fussent obligés de se replier, Kyûji et son équipe avaient gravement handicapé le traître, ce qui avait permis à Naruto de l'emporter. Alors que Shinsaku avait, pendant une fraction de seconde immobilisé Sasuke pendant que Saya le distrayait, Kyûji avait réussi à porter une attaque. Une seule. Sur les tenketsus du coeur. Victime d'une hémorragie interne, il avait lentement agonisé pendant son combat final contre son ennemi de toujours...
Un nouveau départ
Kyûji n'apprit le rôle qui joua dans cette victoire que plusieurs jours après la fin de son hospitalisation. Elle ne lui remonta cependant qu'à moitié le moral, sachant qu'il aurait pour toujours une dette à payer, et qu'une des manières de se racheter serait de se surpasser, encore et toujours, pour que plus personne ne meure de sa faute. Il était déterminé à protéger ceux qu'il aimait, quel qu'en soit le prix.
Suite à ces évènements, Kyûji fut convoqué par nul autre que le nouvel Hokage : Itade Matsudaï. Il ne le connaissait pas, mais il lui plaisait, de part sa manière franche de s'exprimer. Il lui plut tout de suite beaucoup moins quand celui-ci lui demanda de devenir Anbu au service de Konoha. Il refusa en bloc, ne voulant pas perdre ses amis de nouveau, surtout alors que Shinsaku venait d'être promu juunin, comme lui ! Néanmoins, le hokage insista tant et si bien qu'il ne put refuser, et chaussa le masque symbole de ses nouvelles fonctions. Il avait perdu une part de lui-même lors de son combat contre Sasuke. Un nouveau shinobi était né.Mon clan, mon honneur
Le clan Hyûga est un des plus anciens clans de Konoha. Présent dès l'origine et la fondation du village par Hashirama Senju, il était l'un des plus puissants et des plus influents. A partir de la disparition des Uchihas, il devint officiellement le clan le plus puissant du village caché de Konoha. Ses membres, guidés par des traditions très anciennes, sont caractérisés par deux choses : le Byakugan (oeil blanc) et le jûken.
Le Byakugan est une pupille héréditaire, un Dojutsu. L'absence d'iris est caractéristique, l'oeil est entièrement blanc. Le byakugan est le dojutsu d'analyse et de perception le plus puissant du monde, lorsque les yeux du shinobi sont stimulés, les nerfs au niveau des tempes sont contractés et ressortent, tandis que des stries noires apparaissent dans le blanc de l'oeil. Capable de voir à 360° (malgré un angle mort de 15° derrière l'oeil gauche), il peut voir à travers la matière, et se projeter sur de très grandes distances. Il permet de plus, même en n'étant pas activé, de déceler les pensées de son interlocuteur d'après l'observation de son visage (même si cette technique a des limites). Pour finir, cet oeil permet de voir le chakra et l'énergie vitale autour de soi, ce qui est d'une grande aide pour comprendre les techniques, ou pour se défendre lors d'un combat.
Le jûken (ou poing souple, par opposition au gôken, poing fort) est un taijutsu maîtrisé par les membres du clan Hyûga. Lié au Byakugan, il est considéré comme le plus puissant taijutsu au monde. En effet, grâce à la faculté du Byakugan de voir les tenketsus (ou méridiens de chakra) de l'adversaire, le jûken consiste à envoyer des impulsions de chakra à l'intérieur du corps de l'adversaire, en visant les tenketsus. Le chakra pénètre alors dans le corps, jusqu'à atteindre les points vitaux de la victime. Il suffit au shinobi d'effleurer sa cible pour lui envoyer une décharge de chakra, ce qui en fait une technique très dangereuse, en particulier pour les praticiens de taijutsu. Même si cet art n'est pas très spectaculaire (après tout, le ninja ne fait que "toucher" sa cible), ses effets se font irrémédiablement ressentir.
Le clan Hyûga, outre ses incroyables facultés héréditaires, possède une particularité sociale : le clan est divisé en deux branches, la Sôke, branche principale, et la Bunke, branche secondaire. Déterminée à la naissance, l'appartenance à l'une des deux branches va influer irrémédiablement sur la vie du shinobi. Les membres de la Bunke n'existent que pour protéger ceux de la Sôke, c'est pourquoi on leur appose un sceau, lors de leur 6me anniversaire, ayant pour but de sceller le byakugan à la mort du shinobi, dans le but d'empêcher les ennemis d'obtenir l'oeil en cas de victoire. Mais le sceau ne s'arrête pas là : tout membre de la Sôke peut sans prévenir, d'un simple geste de la main, lancer une attaque psychique très puissante sur le shinobi portant la marque maudite, en faisant ainsi leurs esclaves.
Naruto Uzumaki, Rokudaime Hokage, mit cependant fin à ce système de castes, et les deux branches vivent désormais en harmonie, le sceau ayant été supprimé. L'appartenance à une des deux branches n'est désormais plus qu'un mot sur une carte d'identité, ultime relique d'années de persécution.ViePrivéeToutes les informations qui suivent sont facultatives :
• âge : 17 ans • Localisation : Dans mon lit de minuit à midi, devant mon ordi de midi à minuit. • Prénom : Last Universal Common Ancestor • Nindo : On a toujours le choix ! (Granola ou Nutella ?) • Passions : manger-geeker-dormir-40k-Battle-l'amour de ma vie • Personnage du manga préféré : Nejiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! <3 • Comment avez vous découvert le forum ? : Hum hum hum... Vous avez vu, y a écrit Fondateur sur mon front. • Comment trouvez vous le forum ? : Je n'arrive pas à croire qu'il soit si parfait ! Quels sont les génies à l'origine de sa conception, je me le demande ! • Que faudrait il changer ? : Il manque une 'tite bannière... Et pas encore beaucoup de RP hmm... • Autre chose ? : j'ai faim. • Avez vous lu le règlement ? : Et ta mère elle a lu le règlement ?
|
Dernière édition par Kyûji Hyûga le Dim 22 Jan - 16:44, édité 29 fois |
|