Pendant ce temps là...

Quatre hommes courait contre le vent, en sueur ils bravaient les obstacles face à eux pour délivrer dans les plus brefs délais une nouvelle qu'ils avaient reçu. Après une bonne demi-journée de course ils arrivèrent aux portes d'un immense pays, on pouvait apercevoir trois gueules de loups sculptées dans la pierre et firent face à un haut gradé. Exténué le chef d'équipe lui donna un message. Et à en juger par le regard horrifié de chacun il fallait faire vite.

C'était un jour de pluie, une journée grise et maussade, la fin du printemps et le début de l'été s'annonçait dans la ronde dansante des différentes saisons. Le sol mouillé créaient de la boue et dans la boue les empruntes de sandales étaient visibles. Les hommes eux marquaient le pas d'une lourdeur difficile une fois les vêtements détrempés tandis que les femmes se protégeaient grâce à des sorte de parapluies aux styles plus proche de ceux des ombrelles. Sur les stands déposés dans les grandes allées du Pays les commerçant quant à eux essayaient de protéger avec tant bien que de mal  des averses. C'était une bordure de bois, quelques arbustes fraîchement taillés constituait une sorte de chemin  devant de stèles de pierre froides ? Un homme portant un Kimono bleus rois se tenait, il tenait dans sa main droit un parapluies et sur sa hanche droite était rangé son katana. Ses longs cheveux noirs étaient attachés en queue de cheval. Son teint était pâle et il était plutôt longiligne, sur son nez fin il portait de petites lunettes rectangulaires aux branches légères.  Il avait posé sur les deux pierres commémoratives divers mets et du thé. Il se recueillait ainsi durant cette mâtiné plutôt pluvieuse.

'' Ma très chère Fuu, j'espère que tu te portes bien. Moi ça peut aller j'ai pris conscience aujourd'hui de ce que signifiait être un shogun, de l'implication qu'il fallait mettre à la tâche et des engagements que je devais prendre. Un homme si timide et réservé devenir la figure prédominante de notre bon pays je ne l'aurai jamais imaginé. Mais c'est encore un coup de ton tendre Soufuku. Lui aux dernières nouvelles a quitté son poste d'Empereur, il est plutôt difficile à gérer et si jamais  tu avais une astuce à me conseiller je serai bel et bien preneurs... Je ne sais pas si j'ai le droit de te le dire mais depuis ta mort, il a changé d'une certaine manière. Devenant plus fataliste avec l'apport du temps. Mais le pire dans tout ça est qu'il se sent coupable de ne pas avoir sus te protéger, et cette culpabilité le ronge au plus profond. Enfin Fuu je me doute que tu saches déjà tout ça tu dois veiller sur lui tous les jours. ''

Il servit une tasse de thé avant de retourner dans ses songes s'adressant cette fois-ci à la seconde pierre tombale.

'' Hoyy Mugen, comment vas tu vieux frère ? Ne fais pas le rabat-joie si tu voulais boire du sake il fallait t'attendre à ce que Soufuku vienne, tu sais très bien que je préfère les vertus du thé... Il est beaucoup plus saint... Quelques heures plus tard... Depuis le jour de ta disparition je n'ai cessé d'envoyer des troupes à ta recherche. Si seulement j'avais sue je n'aurai pas refusé cette ordre et j'y serai allé à ta place. Je m'en veux un peu mon frère... ''

Un homme en uniforme vint à chuchoté à  son oreille, il le regarda stupéfait et pris le petit parchemin qu'il tenait dans ses mains pour le lire. Après une brève lecture de celui-ci il ordonna qu'une réunion soit prise au palais et le tout dans une extrême urgence.

La salle était bondée de haut gradé, de chef de guerre et d'homme important. Dans le brouhaha politique et face aux questionnement de chacun Jin le Shogun pris la parole après un vif débat dans l'hémicycle.

- Prévenez chaque samouraï affilié à Tetsu no Kuni : Vagabond, Ronin et bushi en mission. Transmettez leurs mes mots. Dites leurs que notre mère Nation les appelle. Mes chers confrères l'heure est grave. Envoyez des émissaires aux portes des villages Shinobis et affirmez leurs que le Shogun et Tetsu no Kuni souhaite un sommet des Kages dans le plus bref délais ! Nous sommes en guerre.