Laissez-moi les utiliser il y a urgence !

Laissez-moi les utiliser il y a urgence !

Il était fin prêt à retrouver ses jeunes pousses alors que Yumi était en convalescence, Soufuku était malencontreusement, le seul apte à pouvoir représenter Suna lors de cet évènement officiel qui après une seconde épreuve intense touchait à sa fin avec pour apothéose un tournois qui verrait s’affronter les différents participants. Pour le samouraï il était important que Suna face bonne figure, d’un côté ça donnerait un coup de crédibilité à ses jeunes pousses de l’autre, du côté de la dimension et de l’impact politique que pouvait avoir ce genre de manifestation, cela propulserait Suna dans la cours des grands tout en affaiblissant les différents autres villages présents qui, rappelons-le, restent en toutes options des rivaux pour la Nation du Vent. Il courrait dans les rues, les passants le regardaient avec étonnement, son visage était ferme et démontrait une grande inquiétude. Il passait les rues tel un ouragan sachant pertinemment que son dernier geste avait été une faute professionnelle qui aurait de grande conséquence à l’avenir.

Soufuku n’était pas fait pour ce rôle-là, il le savait pertinemment, les corbeaux et vautours qui piaillaient au-dessus de sa tête pouvaient se réjouir d’avance face à l’inévitable qui se rapprochait à la cadence de sa course. Le samouraï entra dans le stade après avoir dument justifié son identité, on lui indiqua les loges présidentielles et il prit même le luxe de refuser une tasse de thé, au bon souvenir de sa camarade. Le représentant de Suna, débarqua donc en trombe poussant la porte et créant un vacarme dans la loge qui eut le don de faire se retourner le visage de Futae et consort. Se caressant l’arrière de la tête et en étant gêné, il entreprit comme à son habitude de détourner l’attention.

- Yare, yare désolé du retard.

Il prit place sur l’aile gauche de la dite loge et observa avec attention le combat qui se déroulait à présent sous se yeux. Mais à sa grande stupéfaction il constata avec effroi que sur le sol sableux de l’arène gisait dans un piètre état, un shinobi qu’il avait en estime. Il n’était autre que Dorumo Sabaku, il regarda avec une certaine inquiétude Futae, qui lui explica l’incident en détail, et pus voir le Kumojin et adversaire de son jeune protégé, immobile, lasse, le poing levé. Cette image aurait fait un tableau magnifique. Mais très vite on lui fit remarquer qu’une chose n’avait pas sa place ici, parmi l’élite, la crème de la crème. Et en effet il avait une grande bande de papier rose qui dépassait de son Kimono, encore sous le joug de la honte de son retard Soufuku du donc expliquer.

Qu’au petit matin, dans une pièce étroite et rectangulaire, qui portait une fenêtre carrée et en hauteur pour pouvoir l’aérer, se trouvait un homme à la longue chevelure grisonnante.  En bon Roi, il était assis sur son trône, dégageant avec dexterité les remous qui n’avaient rien à envier à ceux d’Uzushio et qui sévissait dans son ventre lui provoquant un mal frénétique et inégalable, le front moite il tenait entre ses mains un ouvrage assez conséquent qui l’aiderait sans doute à passer le temps. Il lisait avec grande attention ce bouquin et se mit à songer.

‘’ Yare, ce serait plus facile si moi aussi j’avais comme Bichibo un kanbai, son katana est tellement cool, et puis Rooby qui à enfin mis la main sur TwoRamen, à des années lumières d'un gars comme moi.…’’