J'espère qu'ils ne seront pas trop chiants ceux-la, déjà que devoir jouer la police pour les adultes du haut de mes douze ans m'ennuie... Pensa la petite Nara.
Pas très couverte, Shikamai commençait tout de même à avoir légèrement froid. Après tout elle n'était jamais très couverte. Pas particulièrement frileuse non plus d'ailleurs. Changeant ses pensées de cible afin d'oublier cette désagréable sensation, elle se concentra à nouveau sur les deux personnes qui se disputaient allègrement.
L'une vociférait comme pas possible que l'autre voulait la violer, et l'autre tentait de s'expliquer. Génial. Préférant écouter le plus calme des deux, Shikamai tendit l'oreille en premier vers la personne qui était à gauche, c'est à dire Qilin :
En fait euh.... Non. Je tenais juste à souligner la beauté de la jeune femme à mes côtés, et j'ai du être un peu trop insistant vu qu'elle a tenté de me mettre une gifle. Dans sa malchance, elle a percuté la pommette et s'est brisée le poignet je pense...
Génial, une blessée en prime. L'autre vociférait encore ses accusations. Elle était chiante, mais tellement chiante... Shikamai n'en pouvait vraiment plus. Las de cette jeune femme qui hurlait à tout va des choses qui étaient sans doutes fausses, la jeune genin libéra la femme en lui ordonnant de partir loin d'ici et de trouver quelqu'un pour la soigner. Ensuite, Shikamai écouta l'homme qui restait devant elle faire l'éloge de son épaisse chevelure ainsi que de sa maitrise du Kagemane. Mouais. Soit un profiteur, soit quelqu'un de particulier.
Shikamai ne voulait pas vraiment rentrer maintenant. Rentrer pour se coucher tôt alors que rien n'était à faire de vraiment important demain ? Bah. Autant rentrer plus tard, après tout il faut profiter du fait d'être déjà debout. Demain faudra encore se préparer et tout le tintouin. Tous les trucs chiants du matin, quoi. Avançant quelque peu vers son opposant qui était toujours sous l'influence du Kagemane. S'asseyant alors sur le sol dur et froid de la rue, cette même rue ou, quelques minutes auparavant, se tenait une femme qui hurlait tout son mépris, Shikamai regarda son opposant faire de même à plus ou moins un mètre d'elle. Réengageant la conversation ensuite, Shikamai s'expliqua sur ce qui venait de se passer :
Je ne suis pas la police moi, donc les scènes de ce genre ne sont pas de mon ressort. Cependant, autant tuer le temps en discutant. Par contre je vais garder ma technique activée encore un peu, question de sécurité. Je m'appelle Shikamai, et toi ?
Pitié que ça se passe bien, sinon la Nara sera plus que déçue et ennuyée.