Tsuku courrait maintenant vers les mers gelées de Kumo. Cela n’avait pas été long. Il avait glané rapidement des informations et avait très rapidement su où se trouvait Hachibi. Il avait aussi apprit que Kumo avait déjà envoyé une escouade et il devait absolument arriver avant eux. Il ne savait même pas quand ils étaient partit. Toutefois, l’heure n’était pas aux suppositions, mais aux actions. Tsuku sentit que son clone disparut. Les informations lui apparurent alors. Les directives de son maître, le Leader de l’Akatsuki. Il sourit; il n’avait toujours pas vu son visage ni reconnu sa voix. Tsuku ne savait pas à quel point cet homme était puissant, mais il savait qu’il était extrêmement doué pour se cacher et ne pas se faire voir. Il lui avait donné les directives : il devait y allez, seul, et capturer Hachibi le plus rapidement possible. Au son de ses pas très rapide, le soleil se couchait et laissa place à la nuit.
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Tsuku avait 12 ans. Il était déjà chuunin et ses parents avaient décidé qu’il était assez vieux pour lui apprendre de nouvelles techniques que son clan utilisait depuis des lustres. Son père le fit venir à la maison, alors qu’il restait, d’habitude, dans un endroit pour ninja pour faire des missions le plus rapidement possible. Tsuku arriva chez lui et regarda son père avec intérêt. Celui-ci lui fit signe de s’approcher. Il était assit à la table de la cuisine et griffonnait quelque chose sur du papier. Tsuku s’assit à côté de lui. Sa mère, plus loin, les observait, sans sourire, sans dire un mot. Ne pas sourire, c’était la marque de commerce des Hakka.
- Ceci est un sceau d’invocation. Lorsque tu as l’accord du monstre pour que tu puisses l’invoquer à tout moment, tu lui mets ceci et ça sert de contrat, si on veut. Dans ta vie, partout où tu iras, tu rencontreras beaucoup de créatures extrêmement fortes, et si tu arrive à ne pas les tuer, tu pourras les utiliser plus tard dans des combats. J’en ai une belle collection, ainsi que toute notre famille. Imagine que tu croises un monstre légendaire, il pourra rester à tes côtés pour toujours. S’il est intelligent, tu dois le convaincre de le laisser se faire mettre ça.
Il lui tendit le sceau
- S’il ne l’est pas, tu devras lui mettre ça au préalable.
Il lui tendit un deuxième sceau, différent.
- Une créature qui n’est pas intelligente ne pourra jamais être convaincue que se joindre à toi. Tu pourras utiliser sa faiblesse d’esprit pour la contrôler. Le deuxième sceau que je t’ai donné est un sceau de soumission. Il ne marche que sur des créatures qui ne sont pas intelligentes. Après lui avoir mit se sceau, tu pourras lui mettre le sceau d’invocation. Maintenant, apprend ces signes par cœur et gardes-les pour toi. Même si ce n’est pas un secret de notre clan, les gens qui l’utilisent sont rares et nous devons garder cet atout le plus restreint possible.
Tsuku hocha la tête et se mit à la tâche. Il lui fallut à peu près un mois pour le contrôler.
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Tsuku arriva aux mers gelées quelques jours plus tard. Il était exténué, il avait courus sans s’arrêter pendant plusieurs jours, avait dormit, puis avait recommencé. Cela faisait deux jours qu’il courrait mais il arrivait enfin. Il portait toujours sa cape qui n’avait pas pris une saleté. Il mit son capuchon sur lui. Il était en haut d’une montagne. Du haut de celle-ci, il vit au loin l’océan glacé et il vit en chemin plusieurs lacs. Le lac qui n’était pas gelé devait être ici, obligatoirement.
Il lui fallut quelques heures pour dégringoler la montagne pour arriver plusieurs centaines de mètres plus bas. Pendant une journée, il passa de lac en lacs, ils étaient immense et tous gelés. Alors qu’une autre journée finissait encore, il voyait au loin, peut-être cinq ou six miles, une fumée s’échapper. C’était sûrement là. Il finit de manger, puis se remit en chemin. Il était presque arrivé, et il devait absolument arriver avant les ninjas de Kumo. Il se remit à courir et arriva sur le bord du lac. Il soupira longuement. Il était enfin arrivé. Il était exténué, mais il voulait en finir au plus vite.
Il mit du chakra dans sa main, puis la plongea dans l’eau. Si une créature vivait ici, elle sortirait. Il fit une décharge dans l’eau. Rien. Il en fit une deuxième. Il prit sa deuxième main et la plongea dans l’eau. Il le refit une troisième fois. Au fond de l’eau, on entendit un long gémissement. Quelques secondes plus tard, l’eau se mit à trembler. « Sort de là, Hachibi, que j’en finisses avec toi! »
Une tête sortie de l’eau. Elle était immense. Des grands yeux rouges fixaient Tsuku avec un regard froid rempli de haine. Tsuku lui rendit très bien ce regard, ce qui sembla fâcher la créature encore plus. Elle sortie au complet. Tsuku courrait vers elle, elle était à quelques mètres plus loin. Il mit du chakra dans ses pieds et courra sur l’eau. Une énorme vague arriva vers lui. Il sembla à Tsuku que cette vague allait plus vite que la lumière.
Il se prit la vague en plein dans la gueule et dégringola dans la forêt une trentaine de mètre plus loin. Il était trempé. Il était furieux, peut-être encore plus que la créature. Il enleva sa cape de l’Akatsuki et la jeta derrière. Il était tellement en colère qu’il la transforma en lave en fixant la créature qui allait probablement bientôt subir le même sort. Tsuku avait maintenant des habits de combat traditionnel.
La bête était maintenant complètement sortie de l’eau. Elle le fixait, puis lâcha le cri le plus fort et le plus terrifiant que Tsuku avait entendu de sa vie. On avait du entendre ce cri à des miles à la ronde. Tsuku devait faire vite.
Il fit quelques mudras mais n’eût pas le temps. La créature, aussi rapide que l’éclair, fonça tête baissée sur lui. Elle ressemblait à un énorme golem d’eau et de pierre. Ce n’était pas Hachibi. « Merde! »
Il ferma les yeux. L’instant d’après, il était derrière la créature qui se mangea un coup de pied du tonnerre dans la tronche. Elle tomba sur le côté et lâcha un deuxième rugissement terrifiant. Elle semblait maintenant rassembler du chakra. Tsuku recula de plusieurs mètres, une vingtaine, voir une trentaine. Il ne devait pas se faire toucher par ce qui s’en venait. Il fit des mudras juste à temps : une énorme vague remplie de chakra arriva à grande vitesse sur lui.
- Kyuukazan! No! Satori!
Un énorme mur de lave, faisant plus de 30 mètres de haut et 250 mètres de large apparut et éclaira le ciel. L’eau se mit à s’évaporer puis à bouillir. Les arbres autour se mirent à brûler et un incendie de forêt débuta. La créature se mit à crier. Puis sortie de l’eau.
Le mur de la disparut. Plus loin, il y avait toujours le feu. La créature était maintenant couchée, elle ne bougeait plus. Il lui mit un sceau de soumission, puis un sceau d’invocation. Il fit quelques mudras et la créature disparut. Il allait s’en occuper plus tard.
Il n’avait presque plus de chakra. Son pied gauche avait un peu brûlé et son pied droit avait été démolit après le coup de pied qu’il avait donné à la bête. Sa cape de l’Akatsuki y était passée aussi. Il était en très mauvais état. Il était alors sur le bord du lac. Le feu qui avait prit quelques arbres s’estompait de plus en plus.
Tsuku entendit un bruit un peu plus loin, derrière lui. Il se retourna rapidement et mit ses mains, à l’affût de se faire attaquer. Était-ce un animal? Un ninja de Kumo?
Il attendit, rien ne se passait. Ce devait très certainement être un animal. Il se retourna. Il était extrêmement fatigué. Il recommença à marcher, lentement mais sûrement, vers la cache de l'Akatsuki. Il marcha près d'une heure puis se fit un camp pour se reposer. Il en profita pour mettre quelques bandages sur ses brûlure. Rien n'était pire pour un ninja utilisant le feu: être brûlé. C'était ironique et malsain.
Le lendemain matin, il était bouffi. Il rangea son petit camp et se remit en route. Il lui fallut environ quatre jours pour retourner à la cache de l'Akatsuki. Il pourrait y faire le plein d'énergie et d'équipement. De plus, il demandait au leader de l'Akatsuki s'il y a de nouvelles instructions.
Arrivés à la cache, le soleil était haut dans les airs, il était chaud, très chaud. Il avait tellement hâte d'être à nouveau dans l'obscurité et le froid. La pierre cachant l'entrée de la cache s'ouvrit, puis il entra. Il se retourna. La pierre se referma. Il était à nouveau chez lui.