Quand le chat est là, les souris meurent [ Rang A ] [ Pv Kagami Kuchiki ]

Voilà une semaine que j'étais de retour à Kiri. Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour me remettre à mes bonnes vielles habitudes. La poussière qui régnait à l'intérieure de ma maison était épouvantable. Il était évident que le manque de nettoyage depuis des mois ne lui avait pas réussi et qu'il fallait à tous prix que je règle ce problème avant d'être moi même envahit par la poussière. Après avoir décrassé ma maison de toute cette saleté, je devais décrasser mon corps de tous ce saké bas de gamme que j'avais pu accumuler au fil de ces mois. Durant la semaine qui avait suivi mon retour je n'avais pas chaumé, j'avais déjà fait le tour de toutes les tavernes de kiri montrant alors mon retour définitif. La rumeur qui s'était doucement faufilé au sein de Kiri s'était rapidement propagée à tel point que je fus abordée par une bande de gamin demandant mon autographe. Apparemment, détruire des méchants étaient véritablement une marque d’héroïsme aux yeux de ces marmots. L'impact qu'avait eu le carnage que j'avais effectuée avait pris des ampleurs bien plus imposante que ce que je pouvais imaginer. En une semaine l'économie du pays avait énormément augmentée ce qui s'expliquait par l'absence de mercenaire pour gêner les voix commerçantes.

Néanmoins, on ne pouvait pas éradiquer le mal en une fois et je savais qu'après m'être débarrassée de tous ces mercenaires, d'autres iraient les remplacer. D'autant plus que je ne les avais pas tous tuer et les échos du carnage aux sein des mercenaires restant allaient avoir de tragiques conséquences. Buvant ma seconde bouteilles de saké, je décidais alors de me remettre enfin aux services et de prendre ma première mission depuis belle lurette. Je me dirigeais vers alors vers le bureau du mizukage pour quémander une mission. Malheureusement pour moi, le mizukage était absent alors je devais me contenter des missions affichées sur le tableau. Plusieurs étaient des missions de bas rang réservées avant tout aux genins et aux chuunin pour parfaire leurs éducation. Seules quelques unes étaient relativement intéressantes pour moi. Une mission se détacha alors du reste du lot. Elle avait pour but de tuer un regroupement de mercenaire vers le pont Naruto. Je me disais qu'après tout, je devais finir mon travail que j'avais commencé et quant acceptant cette mission l'activité des mercenaires seraient encore moins importantes. Cette mission était de rang A et je me sentais la vigueur et l'ardeur de la faire en solitaire cependant, l'idée d'avoir un peu de compagnie me titillait étrangement l'esprit. J'avais fait mon retour à Kiri il y avait seulement une semaine et travailler avec le maximum de mes confrères ne pouvaient que rendre ma réinsertion que plus efficace.

Je réservais la mission en laissant une place supplémentaire pour qui voudrait la faire avec moi. J'espérais que la personne qui irait m'accompagner se présenterait rapidement car je n'étais pas douée pour être patiente. J'inscrivis mon nom sur la requête et je marquais l'adresse d'une taverne adjacente à la tour menant au bureau du mizukage qui avait pour but d'être l'endroit où le second shinobi irait me rejoindre. Autant attendre longtemps, autant attendre avec du saké dans la bouche. Les heures passèrent et j'attendais avec une certaine impatience que mon compère se présente enfin à moi.

C'était alors que je vis un rouquin avec une allure de shinobi entrer dans la taverne, il était plutôt grand et avait un certain charme dans sa tenu. Ne voulant pas le laisser dans le flou, je me précipitais vers lui alors que je ne savais même pas si c'était bien l'homme qui avait répondu à la requête :

- Hey toi ! Tu es celui qui a accepté de faire la mission avec moi ? Je suis Reiko Yuzu ! Tu sais te faire attendre dit moi ! J'espère que tu as potassé la mission car moi j'ai eu tout le temps de le faire et je n'accepterais pas d'être la seule à travailler ok ?!

J'avais débite avec une telle vitesse que je croyais l'espace d'un instant qu'il n'avait pas tout saisi de mes paroles. Quoi qu'il en pouvait être, je le fixais en attendant une réponse ou une présentation de sa part dans le meilleur des cas.