Yôtaro GenzouRang C
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Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents: | Sujet: Celui qui veillait. Mar 30 Mai - 17:34 | |
| ♫♪♬''A new world's here outside the window, beautifull and strange it must be fadded away...'' Un vieux dictons disait que si la lune était pleine et rousse, la nuit était réservée aux plus fous. En cette douce nuit automnale, je prenais bon plaisir à regarder le décors que m'offrait le village en ces heures tardives. C'était très simple, une vulgaire copie de grand vide. La chaussé était humide à cause de l'averse qui avait eu lieu en fin de soirée tandis que, les lumières des immeubles juxtaposés au miens, étaient quant à elle presque toutes éteintes. N'importe qui aurait en prêtant attention au ciel nocturne, profité des milliers d'étoiles scintillantes au loin. De mon regard médusé je cherchais comme à mon habitude depuis mon réveil l'étoile qui était communément appelée : ''Étoile du Berger''. Sa lueur rouge presque orange était comme une voix chaleureuse qui provoquait en moi une sensation de confiance et de bien-être que je ne pouvais expliquer. Envoûter par le pouvoir inexplicable de l'astre, j'en avais presque oublié la tasse de thé que j'avais posé il y a deux heures de ça sur le rebord de ma fenêtre, et c'est donc malencontreusement que je me retrouvai entrain de la regarder, là soumise aux lois de la physique, se briser sur le sol humide du quartier populaire dans lequel j'avais été placé, cette scène eut le don de me faire fuir afin d'éviter tout soupçon de mon voisinage. C'est donc assis et à l’abri des regards que je tentais d'écouter inutilement vue l'heure qu'il était, les possibles plaintes de ceux qui vivaient ici avec moi.
Dans le livre que j'avais loué tantôt à la bibliothèque du village et posé après des heures à le dévorer, sur la table bon marché qui trônait ici dans ce taudis de dix mètres carrés. Ce vieux bouquin corné et maltraité par les divers lecteurs qu'il avait connu avant moi. Une chose qui d'ailleurs m'exaspérait profondément, était mentionné : que parmi les us et coutumes de Hi no Kuni, l'étoile rougeoyante guidait autrefois les bergers et voyageurs afin de leur permettre de trouver leurs terres promises. C'est donc souvent que je prie en la voyant de m'aider à me retrouver, à comprendre qui se cache dans cette coquille vide. J'imagine parfois qu'elle m'entend et m'aide à recoller les morceaux brisés de cette poupée de porcelaine. Que je suis, apparemment devenu à mon insu.
Me relevant et fermant la seule fenêtre du studio que je possédais depuis peut de temps maintenant, je profitais du légers courant d'air lorsqu'il caressait mon épiderme avec délicatesse. J'aimais ces moments de solitudes plus que les autres. Bien que j'en vivais quasiment tous les jours à toutes heures. Ceux-là étaient spéciaux, j'avais l'impression d'être réconforté, d'être enfin calme et écouté par une personne qui a mon grand désarroi me répondait le plus souvent dans mon imaginaire. Une fois chose faite, et seul pour de bon je regardais la faible lueur que projetait ma lampe rafistolée à grand coup de rubans adhésif. Elle éclairait une chose qui avait lors de mes premiers jours ici en tant qu'homme de Konoha attiré toute mon attention. Il s'agissait d'un bandeau frontale, de couleur bleu marine, qui en son centre contenait une plaque de fer où était gravé un symbole qui traduisait mon appartenance au village, et me plaçait dès lors dans la fastidieuse caste des shinobis...
Et pourtant j'avais beau retourner le foutu bidule dans tous les sens... Le regarder sous toutes ses coutures, en rien ce maudit symboles ne représentait une feuille... Pour dire vrais, au départ j'avais opté pour un poussin ou un rossignol. Mais ma grande découverte fut coupé dans son élan par une vérité pour le moins difficile à avaler, tant celle-ci avait un effet dévastateur sur mon ego, dont les jours passant me donnaient l'impression qu'il devait être démesuré dans une autre vie. C'est simple mais pour un ninja venir, d'un village dont le nom censé être source de crainte pour ses adversaire, l’appellation rossignol ou poussin serait certainement synonyme de défaite assurer. C'est comme cela que je découvrais que les noms des différents villages shinobis avaient pour rôle principale, d'avoir un impact psychologique sur les possibles ennemis qui auraient la bonne idée de vouloir commettre l'impensable. Pour revenir au bandeau que je tenais maintenant dans mes mains dans le but de le plier soigneusement, il signifiait également que dès demain à l'aube je serai reconnu comme Genin.
C'était pour moi un message d'espoir, comme si on répondait aux signaux que j'envoyais depuis maintenant plus de deux ans, un petit pas pour le village et un grand pas pour ma personne. ''Moi Yôtaro Genzou, Genin de Konoha''. Y penser me provoquait des frissons d'excitations et une folle envie de faire accélérer le temps. Mais si tôt après y avoir pensé, une énorme pression venait à saisir mes entrailles, '' un ennemi invisible, venait-il mettre fin à ma pitoyable existence '' ? C'était la question qui me parcourait l'esprit sur le moment même, mais la réalité me rattrapait très vite, comme à mon habitude. La pensé d'avoir à vivre en communauté me provoquait d’atroces douleurs stomacales, d'après le livre que j'avais lu et loué lui aussi, sur les bases du comportement humain. C'était seulement l'expression d'un stress prononcé, et transformé en une crise d'angoisse. Il ne me fallu pas plus de cinq minute pour accourir en direction de ma salle d'eau, afin d'y déverser cette anxiété passagère et coutumière à la fois.
Après avoir pris le temps de me nettoyer convenablement, et lorsque la sonnette insupportable de mon réveil se mit à retentir en ma défaveur. Je pris brièvement une douche après avoir éteins la chose et pris soin de faire couler l'une des seules choses qui soigne paradoxalement mon amertume. L'eau coulait chaude et la buée avait gagnée mon miroir et mon reflet me regardait, ces yeux noisettes j'avais l'impression de faire face à une bête, blessée, délaissée et qui n'attendait qu'une chose... Qu'on brise ses chaînes pour qu'elle puisse me sauter à la gorge. C'était glauque, mes rêves éveillés me jouaient-ils des tours ? Où était-ce encore moi qui interprétait les choses d'une manière peut habituelle pour tout être humain qualifié de normal. Ceux qui me connaissent et c'est à dire presque personne ici, savent que je suis inoffensif. J'enfilai ma chemise de soie et mes vêtement, quand l'aube venait à frapper à ma porte. Afin d'aérer l'appartement. J'ouvris la fenêtre, je regardai le ciel en me délectant du café fraîchement coulé et auquel j'avais ajouté trois sucres. Dehors il y avait sous mes yeux, un nouveau monde qui s'ouvrait à moi, il était beau et intriguant... En apostasie avec ce que décrivaient les livres à propos du monde shinobi, s'en était presque palpitant... |
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