Proctection offencive.

Il faisait nuit lorsque, dans un sursaut, je me réveillais en sueur. Je venais de faire un cauchemar sur les premiers souvenirs que j'avais depuis mon nouveau départ dans ce monde. Ce complexe hantait mon être... Il fallait vraiment que je retrouve ces personnes et qu'ils répondent de leurs actes commis à mon encontre. Nous étions au beau milieu de la nuit et mon sommeil était désormais terminé. Il me serait impossible de me rendormir après ça. Je décidais de me lever et manger un petit quelque chose. En regardant par la fenêtre, je m'apercevais qu'il n'y avait personne dans les rues, pas âme qui vive. Peut-être était-ce le bon moment pour m'entraîner à cette technique que j'essayais de créer depuis quelques jours. J'étais toujours dérangé lorsque je voulais travailler dessus. Au moins, à cette heure-ci, personne ne m'en empêcherais. M'habillant rapidement et chaudement, je sortais pour me rendre au terrain prévu pour les entraînements.

À mon arrivé, toujours personne, j'allais être seul avec ma concentration. Le principe était simple. Tenté de créer une sorte de pic émanant de mon dos afin d'avoir un offensif arrière. Cela me permettrait d'attaquer même si l'ennemi se trouve dans mon dos. La nuit était silencieuse, pas un bruit humain ni même animal, les conditions étaient parfaites.
Je commençais à faire quelque mudras, cherchant lesquels seraient les plus optimaux. Au bout d'une bonne demie-heure, lorsque mon chakra avait comme vibré lorsque j'avais établi trois signes. Celui du lapin, du mouton et du serpent dans cet ordre. Maintenant que j'avais les bons mudras, il ne me servait plus à rien de me concentrer pour sentir mon chakra vibrer, mais uniquement le malaxer pour créer ce que je voulais.

Effectuant les signes, je malaxais en même temps mon chakra et une sorte de petit pieux se créa dans mon dos. Ridicule, à peine utile, il me fallait plus de quantité pour parfaire cette pique. Je pensais que la forme serait plus une sorte de grande pique comme un cône, mais celle que je venais de faire ne me servait à rien. Recommençant une nouvelle fois, une nouvelle pique se matérialisa pour être plus grande, mais pas encore suffisamment à mon goût. En revanche, je remarquais que, lorsqu’elle se brisait, une multitude de débris de glace restaient sur le sol, une idée me venait, mais je verrais par la suite. Une dernière fois, la pique se forma nettement plus grande et nettement plus pointu. Cela me convenait. Touchant le bout, à peine l'avais-je effleuré que mon doigt s'était mis à saigner. Tout convenait. Si un homme se trouvait dans mon dos, celui-ci se ferait transpercer de part en part, et je pouvais même l'utiliser comme d'une attaque. J'avais désormais une nouvelle technique à mon arsenal de jutsu hyoton. Jusqu'au petit matin, je déambulais dans le village afin de surveiller les lieux. Je n'avais rien de mieux à faire de toute manière.