En cette journée ensoleillée, j'avais décidé de me renseigner de connaître un peu plus l'histoire du village. Malgré mon enseignement express, je n'avais pas eu tout ce qu'il me fallait savoir pour être un bon konoha-jin, du moins qui possède les connaissances qui vont avec. Certes, j'en avais bouffé sur différent sujet, mais j'avais de grosses lacunes. Des fois, même, lors de conversation avec d'autre anbu, j'étais complètement larguer lorsqu'ils parlaient de tel ou tel personne. Je décidais donc d'aller à la bibliothèque ou tous les faits d'armes étaient recensés. Du plus petit shinobi au plus grand héros de guerre. Une fois arrivé dans les lieux, je me retrouvais dans une salle arrondie, remplit d'étagère, elles-mêmes garnit de livre tous de mêmes couleurs. Plusieurs étages composaient ce bâtiment, mais de manière, non pas ascensionnel, mais descendant vers les profondeurs de la terre. Vu le nombre de livres et d'étagères, il n'était pas étonnant que cela se creuse, ou sinon cela deviendrait une tour de cent mètres de haut et le village caché ne le serait plus.
- Bonjour, Tamasaburo Suzaku, je viens voir les récits de quelqu'un en particulier. Il se nomme Uzumaki Naruto, pourriez-vous me montrer où ils sont, je vous prie.
Une femme d'âge moyen était devant un comptoir avec d'innombrable papier, reliure de livre et énormément de matériel. Probablement que c'était elle qui faisait les bouquins narratifs.
- Grade, fonction, s'il vous plaît ?
- Anbu, garde personnel de la Hokage.
La femme avait ouvert un petit livre de couleur rouge et commençait à le feuilleter avant de le fermer. Puis, elle se leva et m'indiqua de la rejoindre dans un espace très confiné. Deux grilles se fermèrent et dans un bruit métallique, la petite pièce où nous trouvions s'était mis à vibrer. J'avais l'impression de descendre dans les entrailles de l'enfer, même la chaleur était étouffante. Au bout de quelques minutes, une secousse manquait même de me faire tomber, puis les grilles s'ouvrèrent de nouveau. La femme était déjà sortie alors que moi, j'étais dans un état nauséeux. Difficilement, je la suivais devant une autre salle qu'elle ouvrait grâce à une clé faite en bronze. Ces récits étaient probablement gardés sous surveillance et grande sécurité. Une fois à l'intérieur, une grande vitrine était au fond de la salle que ma guide ouvrit avec une autre clé, plus petite cette fois. Il devait y avoir des dizaines et des dizaines de bouquins, c'était ahurissant. La gardienne me regardait et m'expliquait que chaque livre devait être lu sous la coupole à gauche de la vitrine et ne pas rester trop longtemps dans l'air ambiant au risque de l'abîmer. C'était normal, il devait dater de nombreuses années et devait rester sous un air artificiel pour la conservation.
Je regardais les titres et je me décidais de lire le premier. Des heures s'étaient écoulées et j'en prenais un second. À mi-livre, je tombais sur un nom qui me parlait. Yuki Haku. J'avais déjà vu ce nom, mais je ne me souvenais plus d'où exactement. Du moins, « Yuki » me parlait. Ce passage contait la bataille entre l'équipe 7 et un dénommé Zabuza ainsi que ce Haku. Je dévorais les lignes si bien que je tombais sur un passage très captivant. L'homme, Zabuza, avait créer un brouillard pour se dissimuler de ses adversaires de Konoha. C'était une technique splendide, il fallait bien l'avouer et j'allais m'en inspirer. À la fin de ce passage, j'apprenais comment ces deux-là mourrait et je trouvais que c'était une très belle mort, j'en avais même le palpitant serré.
Je remontais et cherchais dans ma mémoire ce nom, Haku, il me disait quelque chose, j'étais même certain de l'avoir vu quelque part. Un éclair me traversa l'esprit, sur mon dossier que j'avais pu lire dans le complexe de mon réveil, c'était le clan Yuki. Alors ce devait être un de mes membres de ce clan disparu, c'était en quelque sorte mon ancêtre. Sortant de ce bâtiment souterrain, je décidais illico d'aller au terrain d'entraînement m'essayer à ce jutsu. Sur le lieu, pas âmes qui vivent et le ciel bleu avait laisser place aux nuages. Je commençais à travailler aussitôt.
La brume est composée essentiellement d'eau, donc par déduction logique, c'était le suiton qu'il me fallait employer. Je me plaçais juste à coté du point d'eau pour pouvoir la contrôler et ainsi tenter de créer cette brume. Elle ne serait peut-être pas aussi efficace que celle que j'avais pu lire, mais déjà, elle me permettrait de me camoufler. Concentrant mon chakra, je tentais de prendre possession de l'eau qui me faisait face pour en émaner une simple surface d'eau entre particules liquides et particules gazeuses. Ce n'était pas une mine affaire, je n'arrivais pas à comprendre comment cela pouvait fonctionner. J'arrêtais cette tentative pour la recommencer. Cette fois-ci, je prenais non pas en compte l'eau, mais directement ces molécules, c'était plus simple de travailler à l'état premier de l'eau que la forme final. Cinq minutes, quinze, trente minutes s'étaient écoulées et c'est à ce moment-là que j'avais la bonne dose, la bonne maîtrise de mon chakra. Je commençais à les faire bouger si bien qu'une fine pellicule de brume à la surface du liquide bleu. Dans le livre, Zabuza prenait une posture particulière que j'essayais aussitôt. Une main en l'air avec l'index et le majeur pointant le ciel et l'autre main devant soit coude en extérieur en ayant la même position des doigts devant le visage.
La fine brume se dispersait dans l'air recouvrant légèrement le terrain. J'avais la bonne méthode, je recommençais, mais cette fois en me concentrant sur plus de molécules du précieux liquide. Cette fois-ci, en seulement cinq minutes, j'avais réussi à concentrer mon chakra dans un nombre incalculable de molécule d'eau. Relançant la technique, cette fois-ci, le terrain était à peine visible.
Au bout de presque deux heures de travail supplémentaire, je ne m'étais presque pas de temps pour tout contrôler, si bien, qu'au dernier essaie, on ne pouvait plus voir le terrain à plus d'un mètre devant soit. Me remettant dans la même position, j'annulais l'effet ou tout redevenait normal.
- Merci Zabuza, merci Haku.