[Entrainement] L'assaut des profondeurs

Printemps 120

J'étais sur une plage proche de Kirigakure, en train de m’entraîner. Je m'étais isolé, et ne souhaitant pas sortir du village avec la maladie qui bat son plein, c'était un des seuls endroits calme dans les environs. Ce n'était pas bien compliquer après tout… Les faibles avaient peur de la maladie et ce terrait chez eux. Le village était bien calme, on dirait presque qu'une ville fantôme. Et les rares personnes qu'on voit à l'extérieur sont tellement paranoïaques qu'on ne peut les approcher sans qu'ils se mettent à courir dans l'autre direction…

Mais ça m'importait peu. Seul devenir plus forte était dans mes pensées pour le moment. Je devais survivre après tout. Je devais faire survivre le clan. Et pour ce faire… Je devais apprendre à maîtriser tout ce qui touchait au parasite. Et c'est l’entraînement que je faisais aujourd’hui, et ce, depuis la mort de ma faible mère… Je cherchais à créer une nouvelle branche de Taijutsu que seul les membres de mon clan pourrait utiliser, grâces aux membres supplémentaires obtenues grâce à une de nos techniques. Mais ce n'était pas évident. Le plus dur était en vrai de réussir à obtenir le résultat voulu avec le parasite, qui contrôlait les membres supplémentaires.

Après une autre tentative ratée, je m’asseyais au bord de l'eau, pour réfléchir à une autre stratégie pour maîtriser une telle technique. Mais rien ne me venait à l'esprit, il faudrait pour y arriver… que j'arrive à savoir ce que le parasite compte faire… Mais ce n'est pas possible, il y à une limite à ce que je peux faire avec… n'est-ce pas ?

Je soupirai et regardais l'eau, pendant que mes appendices se baladaient derrière moi. Il me fallait une autre technique… Une technique de grande envergure. Une qui pourrait et balayer les plus faibles en un seul mouvement… Ou une qui me protégera d'un assaut de masse…

Je relâchai mes tentacules et me relevais. Changement de programme, il est temps de faire une pause sur le Taijutsu pour me concentrer sur le Ninjutsu. Une idée venait de germer dans mon esprit, une idée très intéressante… Elle pourrait balayer sans crainte les plus faibles en un instant, et gênée énormément les plus forts. Un coup de vent plaça une mèche de cheveux devant mon œil humain, le cachant, et ne laissant transparaître sur mon visage que mon œil parasité et un sourire satisfait. C'était vraiment une idée incroyable que je venais d'avoir.

Je commençais le travail sans plus attendre. Plaçant mes mains sur l'eau, je commençais à infuser du chakra dans cette dernière et commença à la modeler à mon image. Commençons doucement…

Un tentacule aqueux se forma devant moi, qui s’agitait comme si elle était excitée d'être d'avoir été créer. Elle faisait bien trois mètres, facilement. Et je ne sentais que peu de difficulté de la part de parasite… Ce qui veut dire… que je peux pousser encore plus loin la technique si je malaxe plus mon chakra.

Je relâchai le flux de chakra, et le tentacule que je venais de créer redevient eau. Je me dirigeais sur l'eau, et, marchant dessus, m'éloignai de quelques mètres de la plage, pour être entouré d'eau. Pour une telle technique avec une telle zone d'effet… Il me faudrait pas mal de mudrâ… Sept… Non six, ses six là suffiront.

J’exécutais les mudrâs et plaqua ma main droite sur la surface de l'eau. Pendant quelques secondes il ne se passa rien… Mais soudain, plusieurs tentacules se formèrent et s’élevèrent dans une zone d'environ cinq mètres autour de moi. Chaque tentacule faisait trois mètres, et semblait avoir une conscience unique… Même si ce n'était pas le cas. Chacune semblait être agité mais tous faisaient attention à une chose, et ne pas me toucher. Il pouvait donc reconnaître son hôte. Une technique très pratique, mais voyons jusqu’où je pourrais pousser une telle technique… Pourrais-je agrandir la zone d'effet ? La taille des membres aqueux ? Leur puissance ? Ou bien pourrait les lancer à distance ? Sur terre ? Tant de question se posait dans la tête, mais bizarrement, je connaissais la réponse à la plupart de celle-ci, comme si un petit génie me les soufflaient à l'oreille… Étais-ce un signe que je devenais plus forte pour être capable  de penser si loin à une technique… Ou bien je me liais de plus en plus au parasite ? Peu importait, car au final, ça revenait au même.

Plusieurs heures plus tard, j'étais satisfaite. J'avais atteint, grâce à entraînement couplé avec mes clones, un niveau de maîtrise acceptable pour quelqu'un comme moi. La technique, que j'avais nommé Kiretsu, en référence aux mythes du kraken qui coule un navire, était assez versatile, malgrés ses quelques défauts. Son plus gros défaut est sans contestation possible le faite que je ne peux la lancer que sur une zone d'eau, je ne pouvais former la technique sur terre. Mais, malgré tout, ce défaut est assez facilement palier. Il est assez facile de créer une source d'eau… Ou d'en trouver une.
Ou je me surprenais moi-même, c'est la taille que j'étais capable de contrôler, et à quelle distance je pouvais lancer la technique. Je pouvais la lancer à plus de 50 mètre de distance au maximum, avec un rayon de 10m pour la zone d'effet. C'était énorme. Plus je réfléchissais dessus, plus je ne pouvais m'empêcher de penser que j'étais enfin devenue d'un niveau acceptable… Mais je ne pouvais me reposer sur mes lauriers. Des shinobis bien plus fort que moi existait dans ce monde. J'étais loin d'être imbattable… Pour le moment.

Je fis disparaître mes clones et resta seule un moment sur la mer de Mizu, qui était calme. Je venais d'ajouter une nouvelle technique à mon répertoire, et je ne pouvais m'empêcher de pensée… que je devrais bientôt créer un parchemin qui contient les techniques du clan, pour ceux qui me suivent… Après tout, je n'ai pas l'attention de laisser des faibles qui ne savent pas utiliser le parasite me rejoindre. Ces techniques feraient un bon moyen de tester leur maîtrise.

Mes pensées furent interrompues par le Soleil, qui me crachait ses rayons dans les yeux… Il commençait à se coucher, il est temps que je rentre. Satisfaite d'avoir réussit à inventer une autre technique, mais déçu de ne pas arriver une autre, je m'en allai malgré tout avec un sourire sur mon visage, mais quelqu’un qui me regardait ne pouvais pas se sentir bien… Ce n'était pas un sourire heureux, mais un sourire malsain.