Dans ce récit, nous allons remonter encore plus loin dans le temps, exactement un jour après ma promotion en tant que Genin. J'étais assigné à l'équipe 12, avec Moriya Tsugahara, mon ami d'enfance, un certain Saiki Goro et sous les ordres de Ikehara Nayoko. On devait se retrouver à l'extérieur d'Iwa, dans les montagnes entourant la métropole.
Ayant hâte de rencontrer les deux membres de mon groupe que je ne connaissais pas, du moins que deux noms, je m'impatientais toute la matinée du jour même, le rendez-vous étant l'après-midi. Quand ce fût l'heure de partir, je suis sortie à la vitesse d'une fusée, et je me dirigeais vers les coordonnées. J'avais tellement hâte que j’arrivais la première sur les lieux, suivit de peu par Moriya. On discuta, tous les deux excités d'être dans la même équipe, et ayant hâte de rencontrer les deux autres. Notre sensei fût la deuxième à arriver. Elle nous salua, et se présenta, puis nous invita à faire de même. C'est à ce moment-là qu'arrivait le dernier de notre équipe, Saiki.
Nous reprenons donc les présentations, en décrivant ce qu'on savait faire. Moriya était doué en Doton, Saiki en Taijutsu, et moi même en Seikaton. A la fin de la mienne, Saiki, qui à l'époque je ne pouvais pas supporter, m'annonça haut et fort que je ne servais à rien dans le groupe, que j'étais qu'une filète avec des flammes qui ne pouvait brûler, ce qui par conséquent, était inutile en combat. Alors que le ton montait, Nayoko-sensei nous sépara et nous fit la morale sur l'importance de travailler en équipe, bref, de la meilleur journée de mon enfance, c'était passé, pour la jeune moi, à la pire, et ce n'était pas fini.
Nayoko-sensei nous proposa de se battre entre nous, pour qu'on puisse jauger nos forces et nos faiblesses. Il manquait plus que ça, et on avait pas le droit aux armes, pour ne pas blesser nos partenaires. Autant vous dire qu'à l'époque, ne maîtrisant que le Seikaton, je n'aimais pas du tout la situation. Après tout, en combat, mon Seikaton, pensais-je à l'époque, ne servait à rien.
Le premier duel était Moriya contre Saiki. Je me mis à côté de notre sensei et observa le combat avec elle. Au moins, je pouvais observer les deux pendants leur duel. Pendant le match d’entraînement de mes deux camarades, un qui utilisait le Taijutsu de façon agressif et l'autre le Doton de façon défensif. Je n'étais pas avantagé, les deux pouvais largement me mettre à mal sans difficulté. Puis, notre professeur m'adressa la parole et me demanda comment je voyais mon talent. La réponse que je lui donnai à l'époque la fit sourire, et moi aujourd’hui de même, je me rends compte comme je sous-estimais le potentiel de mon Kekkai Genkai. J'ai du lui sortir une réponse du genre « Ça ne sert à rien en combat, c'est juste pour soigner. » Puis, elle m'annonça que mon entraînement au sein d'une famille de médecin était la cause de tel pensée, et elle me chuchota à l'oreille une utilisation possible en combat de mon don.
Le duel se termina sur la défaite de Moriya. Malgré son doton, il n'arrivait pas à suivre les mouvements rapides de Saiki. Ce fut donc à moi de me battre contre le vainqueur. J'allais mettre en place ce que m'avait dit Nayoko-sensei. Ça ne me coûtait rien d'essayer, n'est-ce pas ?
Mon adversaire, dès le début du combat, essayait déjà de me mettre hors de moi en me lançant des piques, que j'ignorais avec grande difficulté. Voyant que sa technique de me mettre hors de moi ne fonctionnait pas, il changea de stratégie et lança son assaut. Tout comme avec son précédent combat, il utilisa sa vitesse prodigieuse pour m'attaquer. J'essayais, tant bien que mal, à me protéger, mais certain de ses coups passaient et arrivaient à me toucher. Mais… c'était prévu. Je savais qu'il arriverait à me toucher, c'était prévisible. Il était doué au corps à corps après tout. Mais, il s'épuisait vite, il chercher à terminer le combat rapidement… Or… Je pouvais le faire durer longtemps. Composant des mudrâ, je me crachai un aigle de feu… Contre moi-même. Saiki fût d'abord surpris, puis il comprit mes attentions et recommença à m'attaquer, espérant faire plus de dégâts que j'étais capable de me soigner.
Ça dura de longue minute, on était tous les deux hors d'haleine, mais, finalement, il tomba et mis un genou à terre, trop fatigué, alors que le professeur signalait la fin du combat. J'avais gagné. Non car j'étais plus puissante, mais parce que j'étais plus résiliente. Je m'étais pas laissée faire, et j'avais prouvé que soutien ne signifia pas faible. J'étais capable d'être utile, à ma propre manière, et de combattre par des moyens non conventionnels.
Après nos deux combats, et au vu de notre fatigue, notre professeur arrêta les combats et nous signala nos points forts et nos points faibles. Pour moi, c'était clairement le manque d'option offensive qui me faisait défaut. Elle nous remercie ensuite pour notre travail, et avant de nous autoriser à partir, elle nous rappela l'importance du travail d'équipe, et qu'on avait donc besoin de cohésion. Et pour nous y aider, elle nous offrait, le lendemain, un repas dans un restaurant.
Mais ceci est une histoire pour une autre fois. Nous finissons par nous dispersez, et je rentrai chez moi, satisfaite finalement par ma journée. Et contente d'avoir appris une nouvelle utilité pour le Seikaton. J'avais hâte d'être le lendemain.
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