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 La Vérité

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Sora Uchiha
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Sora Uchiha
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MessageSujet: La Vérité   La Vérité EmptySam 1 Juil - 12:20


Bienvenue dans cette illusion !

Elle vous permettra de lire ce RP...

Bonne lecture !
Sora jouissait à présent d'une pseudo liberté. En effet, le boulet avait été retiré, cependant la chaîne restait toujours, traînant inlassablement sur le sol dans un cri de douleur et de chagrin. Escorté par un garde lorsqu'il voulait arpenter les rues animées du village, le jeu homme pouvait à présent retrouver l'ambiance de Konoha, ce climat qui lui était si cher lorsqu'il était enfant. Cependant, elle n'avait plus le même goût qu'à l'époque. Le goût sucré du plaisir, de la joie et de l'insouciance avait été remplacé par le goût amer de la tristesse, de la haine et du remord. Les habitants, comme à l'époque où l'Okinawa résidait au village avec ses parents, semblaient toujours joyeux, comme inconscients du danger pourtant perpétuel et constant en dehors des imposants murs du village caché des feuilles. Sora, lui, en était bien conscient.

Peut-être trop d'ailleurs.

On lui a tout prit. Sa famille. Ses amis. Son village. Sa joie. Son insouciance. Sa liberté. A présent le jeune homme n'était plus que l'ombre de lui-même. S'apitoyant sur lui-même, regardant les passants avec un regard vide, l'étincelle animant habituellement son regard avait été remplacée par un bleu mat, sans aucune saveur. Si ce n'est ce goût amer. Le goût que Konoha lui procurait à présent. Le goût de la déception. Le goût de la tristesse. Le goût de la haine.

Comment ceci est-il arrivé, me demandez vous ?

Il est à présent temps de commencer le récit, je suppose.

Lorsque Sora reçu la nouvelle, celle qui lui rendait partiellement l'une des nombreuses choses qu'on lui avait volé, il eut un léger sourire. Un vrai sourire. Pas ce genre de sourire de façade. Pas ce genre de sourire forcé. Pas ce genre de sourire qui n’est là que parce que la bienséance le requiert. Un vrai sourire. Et pour le coup, ce genre de choses était devenu événementiel depuis l'attaque de Kiri, il y a trois ans. Trois longues années s'étaient écoulées depuis le changement de vie du jeune homme. Trois longues années qui ont été le théâtre de nombres atrocités. Trois longues années qui marquèrent la disparition de l'ancien Sora. Trois longues années qui symbolisèrent la naissance d'un nouveau personnage, beaucoup plus sombre que l'ancien.

Cependant, une étincelle subsistait dans cet épais nuage sombre qu'était devenu l'existence de Sora Okinawa.

Lorsque Sora poussa la porte, des bruits de pas pressés se firent entendre, puis une tête brune surgit dans le couloir d’entrée de la maison. La voix réconfortante d’Akeko innonda de bonheur le jeune homme : « Sora ! Tu m'as tellement manqué ! Je suis si heureuse de te revoir ! ». La jeune femme couru vers son fils, les larmes larmes aux yeux, pour le serrer dans ses bras. L’étreinte que partagèrent les deux personnes dura longtemps. Le temps était comment suspendu, marquant au fer blanc la vie de la mère et de son fils, qui se retrouvaient enfin alors qu’ils pensaient chacun avoir perdu l’autre pour toujours. L’ancien Sora était à présent revenu sur Terre, pleurant de bonheur après avoir revu sa mère. Toutes les émotions négatives disparurent du corps du jeune adulte pour ne laisser place qu’à la joie, le bonheur, et l’amour. Ensuite, ils partirent marcher dans le village, sans suivre un chemin précis mais surtout pour observer le paysage, profitant de ce moment unique pour discuter de tout ce qu’ils avaient fait pendant le temps perdu, ces trois longues années qui étaient à présent derrière eux. Les anciennes habitudes étaient revenues : Sora retourna ensuite observer le paysage sur le toit de la maison, et il fut ensuite rejoint par Akeko. Les deux continuèrent à retracer leur passé commun à travers une discussion suivie par l’aube ainsi que le crépuscule.

Ah, quelle belle histoire, non ? Cependant, elle restera fictive.

Lorsqu’il poussa la porte, un sourire d’espoir sur le visage, Sora ne put entendre que le silence. Ce silence si pesant. Ce silence si déchirant. Ce silence si étouffant. Ce silence si … violent. Rien ne pouvait troubler la tranquillité du lieu. C’était comme s’il était figé dans le temps, par on ne sait quelle maléfice ou fuinjutsu. C’était comme revenir quelques années en arrière, et constater que rien n’avait changer. La vaisselle sale était entreposée là, dans le but d’être lavée. Les chaises étaient déplacées, comme si quelqu’un était sorti de table et ne l’avait pas rangé. Les lits n’étaient pas fait, ce qui était étrange étant donné qu’Akeko était plutôt organisée… etc. Cependant, tout était maintenant couvert de poussière, marquant le passage à la fois doux, invisible et pourtant si frappant du temps. Ah, le temps. C’est ce qu’il aurait manqué à Sora, du temps. Du temps pour vivre une vie heureuse, sans doute.

C’était à présent un jeune garçon esseulé qui marchait dans son ancienne demeure.

Maintenant, Sora en était sure. On lui avait pris sa mère en plus de son père. De multiples sentiments se mélangeaient dans l’âme du jeune homme, semant la discorde à travers la pensée, pourtant claire il y a quelques minutes, de l’Okinawa. Perdu entre début de haine et souvenirs d’amour,  entre tristesse resurgissant des abîmes et joie à jamais enterrée,  le jeune homme ne savait plus quoi faire. La tête dans les mains, les yeux écarquillés comme jamais ils ne l’ont été, Sora était paralysé. Une tornade s’était formée dans le coeur du jeune homme, emportant tout espérance de joie, de bonheur et d’amour. C’était comme s’il était au bord de la rupture, comme si son corps allait exploser d’une seconde à l’autre sous le poids et la pression de tout ce qui se passait en lui. Allégresse, félicité et affection disparaissaient peu à peu tandis que haine et surtout tristesse prenaient la place libre.

Puis un cri de détresse déchira l’aube.

En entrant dans la maison en question, c’est un jeune homme agenouillé, le regard vide et les bras ballants que l’on pourra trouver. Aucune interaction ne pouvait sortir de la torpeur dans laquelle Sora était actuellement. Seul le temps pourra stopper le cataclysme se déroulant à l’intérieur du jeune homme. L’Okinawa resta ici pendant encore une bonne partie de la journée, à contempler le vide, perdu.
Maintenant je vais fermer les yeux..

Merci d'avoir lu !

Et prenez garde, vous pourriez tomber dans mon illusion à n'importe quel moment...
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