Une rencontre à l'académie

Une rencontre à l'académie

Un ciel orageux couvrait le village. Zeus était mécontent aujourd'hui. Les gouttes d'eau tombaient sur le sol dans un bruit mat. Depuis longtemps, je n'avais pas mis un pied à l'académie. Des souvenirs envahissaient ma tête de leur philosophie. De très mauvais souvenirs.
Cette vie, je ne la considérais pas comme un cadeau. Depuis mon enfance, j'avais été martyrisé par mes semblables. Étant un étranger, à l'académie, non plus personne ne voulait m'approcher. Moi de même, plongé dans ma quête de puissance et poussé par une arrogance génétique. Personne n'avait égayé mon intérêt.
Le vide était mon seul ami. La haine, ma principale arme, mais en réalité qu'est-ce que cela me permettrait d'accomplir dans ma vie. N'être juste que l'arme qui apportait le jugement ou pouvais-je amener mes camarades shinobi à me reconnaître pour mon talent, un talent utile à ce village ?

Debout en perpendiculaire à une barre de fer, la tête pendant vers le bas. J'avais décidé en ce temps de crise de rentrer dans les rangs, m'investir plus pour gagner en puissance.
En réalité, les atrocités qui furent mes œuvres n'avaient e rien calmer ma haine. Celle-ci me parcourait tout comme le sang dans mes veines. Au contact de mon clan, elle ne ferait qu'augmenter au point que je sombre dans les pires attraits de ma personnalité. Le chemin désiré, le pouvoir et non les ténèbres qui amenaient toujours l'oubli.
Devant moi s'étendait ce que je devais protéger au péril de ma vie : Kirigakure no Sato. La première puissance militaire du monde… en apparence. Le résultat résidait dans un peuple désuni. La crise l'avait démontré. Sans l'aide des forces militaires, chaque famille aurait conservée ses malades. Le risque, des familles totalement infectées et vouées a passer par Charon rejoindre « afterlife ». Mon clan avait refusé l'aide d'autres personnes que Shiho. Résultat, ils m'ont donné la possibilité d'accomplir ma vengeance
Je les en remercie, mais ce n'est pas ce qui va nous permettre de nous intégrer parfaitement à Kiri. Les autorités ne répondaient plus aux appels. En ce moment, se réunissaient le conseil pour palabrer sur la situation actuelle, géopolitiquement que socialement. L'ancienne génération était complètement à la ramasse les pauvres. Cette faiblesse tuait le pays à petit feu. De nombreux shinobi désertaient dès que l'envie leur prenait.
Les junins avaient déclarés l'état d'alerte et donc les portes du village étaient condamnés pour encadrer l'infection comme si nous étions dans des chambres à gaz. Être infecté signifiait la mort dans la brume sanglante.
Mes convictions se renforçaient. Les guerres s'enchaînaient, mais nous n'avions pas compris de nos erreurs. La recherche d'un pouvoir nous détournait justement de ce but. L'union était le salut. Une alliance durable entre les genins pourrait agencer ce fait pour les années futures.

Mes cheveux volants au vent, les yeux fermés, ces pensées avaient germé dans ma tête et m'avaient convaincu de rejoindre le lieu d'entraînement de l'académie des ninjas. Je pouvais la voir depuis ma position.

Une infrastructure bleue. Quoi de plus normal, le bleu était la couleur officielle, la couleur des vagues qui heurtaient les rivages de toutes les îles qui formaient Mizu no Kuni. Sa forme ovale lui donnait l'impression de ressembler à une immense jarre. L'espace plein air représentait une partie du dojo pour l'entraînement.
Lâchant ma concentration de chakra qui me permettait de rester collé tel une araignée sur la barre. Je commençai à tomber, mais d'un mouvement de rotation, ma position fut plus adéquate pour me réquisitionner sur le sol. Me déplaçant assez rapidement en évitant les passants, je pus m'émerveiller quand même devant les marchés et les magasins des commerçants qui, malgré la crise, faisaient tourner l'économie du village à tour de bras. L'ambiance restait lourde, mais ce peu de gaîté illuminait la vie du village. Ma haine occultait toute cette joie ou cette souffrance. La vision du clan était succin. Si je voulais vraiment devenir fort, je devais un peu m'en éloigner.
Cela me fit bizarre. Nous qui pensions être supérieurs, nous allions droit dans un mur. La puissance venait de la connaissance et rester dans notre domaine, nous avaient rendus faibles.
Désormais, j'allais relever le clan. Plus nous serions dans l'organisation du village, plus nous serions considérés comme les guerriers que nous sommes.
Il m'avait fallu 10 ans pour comprendre les paroles de ma mère. Je pensais que la vengeance était-ce qu'elle désirait, là, allongée dans son propre sang. Mais non, elle voulait que j'aide à changer cette mentalité avant que ce village ne disparaisse dans le néant. Cependant, ne vous méprenez pas, je chercherais toujours à éliminé les responsables du meurtre de ma mère. Mais j'allais m'intégrer, pour montrer à ce clan qu'ils avaient tort de me mettre de côté, de me dénigrer. Désormais, je serais un bon kirijin et eux ne seraient que des pions.

Le chemin ne fut guère long. Après un court parcours mêlant acrobaties, zigzags, et même deux ou trois « sautes moutons », j'arrivais devant l'académie. De lourdes portes blindées étaient fermées. D'une impulsion, je m'élançai vers le balcon. Un effort négligeable pour un ninja gradé.
Sur la plate-forme, un jeune homme de mon âge s'échauffait sur les mannequins de paille mis à disposition par les instructeurs. Des cheveux d'un blanc nacré, un corps semblable au mien. Je pouvais en déduire qu'il n'était plus un élève du niveau inférieur.
L'observant discrètement (dieu merci au kegawa no genmetsu), je vis une chose étonnante. Ce garçon me semblait posséder une bonne aptitude de taïjutsu. Mais la surprise, il semblait lancer des projectiles qui ne ressemblaient en rien aux armes conventionnelles : shuriken, kunai ou senbon. Ils sortaient directement de sa peau.
Je redevins visible et m'approchai en disant :

« Salut, ami kirijin. Je suis Eidan Kinbara. Je vois que tu t'entraînes, c'est que tu suis le ninshuu. Quel est ton grade, genin ? Chunnin ? Junin ? Si tu es genin ou chunin, nous pourrions être alliés, au moins pour l'entraînement.
Qui es-tu, ami kirijin ? »

Quelle galère, j'ai rien à faire

Je m'entraîner depuis assez longtemps, un heure et quart en faite, sur se pauvre mannequin, qui avait de multiple écorchement et de "fracture" dû au nombreux coups porté à ce mannequin de paille.

Bon, j'ai sortir un lame d'os et voir s'il peut y résister longtemps

Je sorti l'humérus eu niveau de l'épaule que je façonna un peu pour le rendre tranchant et pouvoir trancher plus vite, quand je le rend pas tranchant, c'est pour assomer ou provoquer des fractures dans le corps humain.

Je me rend is à petit pas jusqu'au mannequin et je dû donner deux coups pour lui trancher un bras.
Je recula en faisant des roues arrières et des petites foulées à la fin.
Puis je sorti deux côtes que je rendis plats et les envoya comme des senbons qui se sont bien respectivement dans la têtes et dans le thorax.

Je m'apprêtais à fondre sur le mannequin quand une légère brise me souffla le visage, je remarqua un garçon posé qui parla à mon clone, le garçon dit : Salut, ami kirijin. Je suis Eidan Kinbara. Je vois que tu t'entraînes, c'est que tu suis le ninshuu. Quel est ton grade, genin ? Chunnin ? Junin ? Si tu es genin ou chunin, nous pourrions être alliés, au moins pour l'entraînement. Qui es-tu, ami kirijin ?

Je désactiva mon clone.

Mince, j'allais faire mon super combo et décapiter le mannequin !

Enfaite jétais derrière le mannequin, je m'approche de son perchoir, sauta et dit :

Bonjour Eidan Kinbara, je suis Fubuki Kaguya, je suis un ninja de grade Genin, et je m'ennuie, on fait quoi ?

Un entraînement commun ?

«  Bonjour Eidan Kinbara, je suis Fubuki Kaguya, je suis un ninja de grade genin, et je m'ennuie, on fait quoi ? »


Le garçon semblait avoir la flemme. Mais attention, cela ne pouvait être qu'une apparence. L'histoire avait connu de grands shinobis à l'allure super décontractée mais qui avaient une puissance de rang S.
Tiens vu que j'étais dans un dojo, je pourrais me tester à la technique des piques du scorpion. Des lasers me serviraient réellement pour l'offensive et la protection de la brume sanglante. Après tout, il ferait sur mes ennemis des ravages tels que le sang tomberait comme la pluie éternelle qui baignait les terres de ces fils de Poséidon.
L'inconnu, du moins Fubuki Kaguya comme il disait s'appeler, possédait une agilité assez étonnante.
Comment faisais-t-il pour sortir des armes de son corps. Un kinjutsu ? Un Kekkai Genkai ?
L'intéressé gardait les réponses. Ennuyé, il m'avait demandé de lui inventer la suite du programme comme si j'étais un journaliste TV.
Tiens aujourd'hui, j'avais changé principalement de mentalité. Pourquoi pas lui proposer un entraînement commun ?

«  Enchanté Fubuki. Si tu t'ennuie, pratiquons l'art ninja ensemble. J'ai une technique à mettre au point. Si cela ne te déranges pas nous pourrions aussi faire connaissance. Après tout, nous sommes frères d'armes dans les forces militaires de Kiri, notre village »

Sans plus attendre, j'enlevai mon blouson. Une habitude prise à l'entraînement. Je me mis en position et sans attendre j'enchaînais les mudra appris sur le parchemin de mon grand-père, prêt à communier avec la force céleste.
Tout ceci sans penser que le jeune Kaguya verrait mon art...

Tien, sa me ressemble pas, d'habitude je suis plus motivé que ça

Je faisait "semblant" d'avoir la flemme sûrement pour avoir l'air cool et décontracté suite à l'apparition de ce personnage à l'air hautain.

Enchanté Fubuki. Si tu t'ennuie, pratiquons l'art ninja ensemble. J'ai une technique à mettre au point. Si cela ne te déranges pas nous pourrions aussi faire connaissance. Après tout, nous sommes frères d'armes dans les forces militaires de Kiri, notre village

Il commençait à m'agacer avec son air hautain.

Bon, tâchons d'être un poil gentil

Je pencha la tête en avant, respiration un grand coup et me concentra

Il produit des mudras à une allure déconcertante mais j'arrivais à suivre.

Bon, moi aussi je dois me préparer

Je repris mon bâton planter dans le sol, le lança en l'air, il fit plusieurs tours qui lui même et retomba dans ma main,.
Puis je le mis en direction de ce fameux Eiden Kinbara

Kinbara, j'ai déjà entendu eu ce nom quelque part...

L'Art des Anges

Ce Kaguya lança son bâton dans les airs. D'une rotation en plusieurs tours, il retomba dans la main de son propriétaire, qui le pointa dans ma direction avec un regard où la nonchalance et la curiosité s'entremêlaient. Il semblait comme me défier, ce demi-albinos.
Stratégiquement parlant, il n'était pas intéressant d'attaquer un possible compagnon d'armes.
La peur, la peur, une sensation qui pousse les plus faibles à dévoiler leur pouvoir. Ce jeune Kaguya devait me prendre pour un ennemi. Né dans le bonheur, puis baigné dans la haine, ma vie m'avait confié la connaissance suprême : pour dérider la conscience d'un ennemi et le transformer en ami, il faut lui montrer que tu maîtrises un pouvoir équivalent au siens.
C'est pour cela que j'avais exécuté mes mudras, je les avais exécuté afin de démontrer une part de mon pouvoir afin d'en apprendre plus sur le sien. Je devais gagner sa confiance.
Exercice difficile, moi qui n'ai accordé la mienne qu'une seule fois : pour Shiho Mizuhaji.
Levant mon visage pour soutenir le regard de Fubuki, je repensai à cette jeune femme. Elle me manquerait presque, cet aspirateur d'eau chakrateuse.
Ah ah ah ah ah, il n'y a que moi pour sortir des choses débiles de mon esprit. La joie m’envahissait avec une telle force, que la contenir me fut impossible. Un fou rire naquit entre mes lèvres, se dégagent telle une mélodie de Beethoven.

Quoi ? J'ai bien le droit de dire que mon rire est harmonieux. Ne disait-on pas que les mélodies sortaient de la voix des muses et des anges.

En secouant ma tête, mes cheveux mouillés par la pluie lâchant des milliers de particules H2O dans tous les sens, comme un vil cabot qui s'ébroue, je repris mes esprits.
La connexion de force déjà établie avec les photons, je m'élançais sur le jeune Kaguya. Presque arriver à son contact, j'insufflai du chakra sous mes pieds pour impulser mon départ tel un oiseau apprenant l'art du vol dans les cieux couverts de nuages.
Des senbons sortirent d'eux même de mon sac dans mon saut. Le destin était mon allié. De mon souffle divin, l'élément du Tout-puissant engloba de sa splendeur ces aiguilles de fer. Ceux-ci partirent se nicher dans ma cible : ne vous méprenez pas, ce ne fut pas l'être aux cheveux immaculés, mais ce petit mannequin qu ne demandait qu'a être détruit. Des morceaux de pailles, arrachés de manière précise, s'écoulèrent sur le sol devant nos yeux.

Me réceptionnant gracieusement, je déclarai le dos tourné à mon jeune acolyte, l'expression de mon art se devait de le convaincre de ma sincérité de devenir son allié. Kiri serait la plus puissante, à condition que nous nous unissions sur le chemin de la puissance. Ensemble, nous pourrions écraser tous ceux qui osent nous menacer et nous défier. Kirigakure serait le jugement pour tous les infidèles qui courent dans les rues, les sillages, les rivières de notre pays, mais aussi de nos voisins et des autres puissances du continent.

Parlants de ma voix profonde, les mots sortirent de manière assez curieuse :

« Ne crains rien, Fubuki. Quand je parlais d’entraînement, c'était un entraînement pour maîtriser nos techniques sur des mannequins. Je t'ai fait une démonstration de ce dont je suis capable. Et toi, mon cher, je t'ai observé tandis que tu sortais des armes de ta peau. Est-ce ton Kekkai Genkai ? Ou un Kinjutsu ou un Hidden jutsu que tes ancêtres ont appris à maîtriser ? Peux-tu me le montrer ? Si tu préfères ne rien dévoiler, je comprendrais ton choix. »

Kinbara, je me souviens avoir déjà entendu ça quel...

Pas le temps de réfléchir à ce nom, mon adversaire sauter, des senbons, sortes d'aiguilles de fer, qui sortait de son sac, pour filler vers le mannequin, envellopé de lumière, qui le déchiquetèrent de toutes part, pour partir sur le sol boueux par ce temps intempestif.

Bon, il a l'air hautain, mais son discours à de la gueule, il faut l'avouer

J'étais bouche bé, moi qu'il le prenait pour un petit bourge, enfaite il est sympa ?

Ne crains rien, Fubuki. Quand je parlais d’entraînement, c'était un entraînement pour maîtriser nos techniques sur des mannequins. Je t'ai fait une démonstration de ce dont je suis capable. Et toi, mon cher, je t'ai observé tandis que tu sortais des armes de ta peau. Est-ce ton Kekkai Genkai ? Ou un Kinjutsu ou un Hidden jutsu que tes ancêtres ont appris à maîtriser ? Peux-tu me le montrer ? Si tu préfères ne rien dévoiler, je comprendrais ton choix.

Bon, j'allais lui répondre, il a parlé par contre moi !

Je suis un Kaguya, mon Kekkai Genkai est de manipuler mes os grâce à un Chakra spéciale que je sécrète pour pouvoir les manipuler, je vais te faire la 3ème danse du clan, Osae-komi, pour te faire un démonstration. Donne moi un simple coup de pied vers le torse

Un acte de Foi





J'en fus étonné. Je ne connaissais pas cette possibilité au chakra. Le clan Kaguya possédait un art fort utile. Manipuler les os, un pouvoir émerveillant les chercheurs tels que moi. J'essayais déjà d'imaginer les possibilités d'un tel Kekkai Genkai. Réellement, nos rangs étaient pourvus d'une force. Une puissance de feu dont Kiri aurait besoin afin d'assurer la prospérité de notre Empire.
J'avais eu raison de changer de mentalité. La division et le doute ne conduisaient qu'à la mort, seul l'union et la puissance faisaient la force. Un tel mélange donnerait alors une puissance divine.


La confiance, une chose dure à accorder, mais facile à reprendre. Fubuki, ce nouvel être vivant que je venais juste de rencontrer, me demandait un acte de confiance. Était-ce une stratégie pour qu'il teste ma sincérité d'être son allié. En effet si je ne lui faisais point confiance pour lui porter un coup, cela voudrait dire que je m'en méfie. La méfiance entraînant l'envie de trahir.
Ce shinobi avait une face cachée. Il paraissait, comme je m'étais dit, légèrement trop décontracté. Une apparence comme une autre pour cacher sa véritable logique et puissance. Point dupe, la philosophie de Kirigakure se basait sur la recherche du pouvoir, celui qui pousse un faible à mendier, se rétablir, puis tel un chien, mordre la main de celui qui lui à donner à manger. Bien avant l'ère de la 4e Guerre Ninja, Kiri organisait des jeux de gladiateurs, simplement pour réussir l'examen de l'académie : des gamins aux talents divers exterminés dans ce but, le but de recevoir la force nécessaire, que dis-je la Force avec un grand F, toujours plus de force. C'était en effet le souci. J'allais aujourd'hui amorcer le changement, moi l'ange qui veillerait bientôt sur ces iles, petits territoires séparés entre eux par des vastes bras d'eau. L'eau, la puissance des shinobi lambda de Kiri.

Alors je me retournai, et d'un mouvement digne d'un maitre de Caepeora, je tournais en rythme avec le vent, protégé par la lumière divine de la confiance, j'envoyais un coup de pied en déclarant d'une voix déterminée à mon adversaire :

« Me voici, Fubuki. Avec confiance, montre-moi tes fameuses danses de pouvoir !!! »

Esquissant un sourire, oui, nous étions sur la bonne voie...
Un ange était un gardien de la Foi, il se devait donc de l'accorder à ceux qui faisaient pénitence de leur indignité. Son rôle, les accueillir dans le droit chemin.

Je fût étonné de remarquer sur son visage une expression d'étonnement quand j'ai dis :

Je suis un Kaguya, mon Kekkai Genkai est de manipuler mes os grâce à un Chakra spéciale que je sécrète pour pouvoir les manipuler, je vais te faire la 3ème danse du clan, Osae-komi, pour te faire un démonstration. Donne moi un simple coup de pied vers le torse

Je sentais en lui que que chose de particulier, comme quelqu'un qui veut donner sa confiance à quelqu'un qui pourrait l'aider.

Peut être pourrai-je enfin donner ma confiance à quelqu'un !

Bon, je devais quand même me préparer, car il a commencé à se préparer.

Puis il a commencé danser avec le vent, commença à venir vers moi, et dit :

Me voici, Fubuki. Avec confiance, montre-moi tes fameuses danses de pouvoir !!!

Il commenca sa course, et je dis pour l'informer :

Cette danse n'est pas le plus belle et acrobatique, elle est plus basée sur la défense de l'utilisateur

Quand son pied fut à un mètre de moi, j'active ma technique, des os de ma cage thoracique pour bloquer son pied, ils bloquère tout son pied, et je souris de satisfaction.

Une démonstration probante : la proposition

Mon pied se dirigeait en plein dans le plexus du jeune homme. J'espérais qu'il avait un plan, car ce coup, lui ferait mal.
Fermant mes yeux un battement de seconde, je sentis mon pied empêtrer dans une espèce de cage, ou de défense. Comment avait-il fait ?

Ouvrant ses orbes rougeâtres qui me servaient pour la vision, une surprise peu commune me gagna.
Fubuki semblait avoir fait pousser ses os, sûrement ceux de sa cage thoracique. Ses os, comme les défenses des pachydermes étaient recourbés et tranchants. Ils bloquaient complètement mon pied.

Hum, intéressant. La manipulation des os donnait un avantage offensif et défensif. En voilà une bonne chose. Le style de son clan, le Taïjutsu assurément.

Le nom des techniques aussi s'avérait particulier. Des danses… Ce clan devait provenir de l'ère nomade des hommes. Ma mère me contait dans ma jeunesse que certains autochtones pratiquaient des danses de guerre. Se pourrait-il que les Kaguya est pu existé dès cette époque ?

De plus en plus rafraîchissant. J'avais en face de moi un art aussi ancien que puissant.
Mon pied toujours prisonnier de « la 3e danse », je reportais mon attention sur le jeune homme en lu-même. Son visage ,depuis quelques minutes, semblait s'éclairer et j'eus droit à un rictus. Ce rictus, si célèbre dans l'esprit de nos ennemis à travers les âges : le rictus d'un homme sûr de son pouvoir, sûr d'être en mesure de tenir sans broncher face à son adversaire.

Il me prenait enfin au sérieux et serait prêt à écouter ma proposition et qui sais, prêt à accepter mon amitié.

Cependant, le sang qui coulait dans mes veines possédaient l'arrogance du guerrier. Il ne fallait pas finir sur un mauvais pas dans ma prestation de mon « numéro de danse ». Toute ma splendeur, toute ma grâce, tout mon pouvoir, prépare-toi à les ressentir au plus profond de ton âme, mon cher.

Le regardant toujours, j'affichai ma propre marque de fabrique : ce rictus présent depuis des générations dans le clan divin.
Prenant appui sur mes abdos, je restais en position sans l'aide de mes bras, ceux-ci exécutant déjà les mudra nécessaires :

                                       

Hikariton : Nikkou Mabuyui

Mes cellules s'activèrent pour laisser place à l’œuvre du créateur : sa lumière. J'en profitai pour tenter de dégager mon pied en disant :

« Ton talent est fantastique, cette danse peut allier offensif et défensif. Fubuki, cela te dirait qu'on devienne partenaires. Tu le vois, tout comme moi, que notre pays, notre peuple souffre et la puissance de l’État dégringole. L'individualisme qui régnait doit désormais cesser. L'union peut nous permettre de sauvegarder la paix pour nos familles en anéantissant nos ennemis… Mais surtout, c'est toujours plus cool de mettre la misère ensemble à ceux qui ne sont pas dignes, à ceux qui ne méritent de nous que de l'ignorance. »

Je savais qu'il avait remarqué mon sourire, 3t de toutes façon je n'essayai pas de le cacher, un guerrier est satisfait seulement après avoir vaincu ou fait mal à son adversaire, je vous laisse deviner dans quelle catégorie est ce fameux Eidan Kinbara.

Je suis sur d'avoir déjà entendu ce nom quelque part...

Il reproduit des mudras a un vitesse vertigineuse, et un boule de lumière sortit de son corps.

Puis il essaya de dégegeait son pied, je le laissa l'enlever en retraçant mes os de ma cage thoracique.

Et il dit :

Ton talent est fantastique, cette danse peut allier offensif et défensif. Fubuki, cela te dirait qu'on devienne partenaires. Tu le vois, tout comme moi, que notre pays, notre peuple souffre et la puissance de l’État dégringole. L'individualisme qui régnait doit désormais cesser. L'union peut nous permettre de sauvegarder la paix pour nos familles en anéantissant nos ennemis… Mais surtout, c'est toujours plus cool de mettre la misère ensemble à ceux qui ne sont pas dignes, à ceux qui ne méritent de nous que de l'ignorance

Il a franchement un vrai bon fond malgré son air hautain...

J'hocha la tête et dit :

J'apprécie ta pensé que je partage avec toi, et un précision sur mon Kekkei genkai, pour un humain normal contient 206 os, pour moi ce nombre n'est pas fixe...

Le gage d'une alliance dans le domaine de l'eau

« J'apprécie ta pensée que je partage avec toi, et une précision sur mon Kekkai Genkai, pour un humain normal, son corps contient 206 os, pour moi ce n'est pas un nombre fixe. »


Je voyais mon erreur. Le talent de mon nouvel ami ne se rapportait pas aux os, mais au calcium. Son chakra sécrétait un calcium spécifique qui faisait repousser les os ou les créait à partir de rien.
Oui désormais, j'étais sûr que Fubuki pouvait devenir un grand combattant au corps-à-corps.

Le jeune homme me libéra et je pus dégageai mon pied. Je m'assis sur le sol en position du tailleur toujours en ayant un œil sur lui. Il fallait demeurer méfiant même si je doutais que le jeune Kaguya soit désormais une menace pour ma personne.

Pouvait-il donner une forme particulière à ses os, telle qu'une épée ou des shurikens à base de sa propre ossature corporel. Si c'était le cas, il devrait se concentrer sur l'art d'un tai dévastateur.
Une idée germa dans ma tête. Niveau stratégique, elle tombait à point nommé

Je lui fis part de cette inspiration :

« Fubuki, peux-tu donner à tes os une forme particulière. Car je tenais à te faire remarquer que ton talent est un atout pour la taille, donc pour l'art du physique. Si tu pouvais te faire pousser des griffes à partir de tes phalanges comme les félins, ce serait une technique qui pourrait assurer des taux de dégâts plus importants et aussi assurer ta vie. Ne vois-tu pas les possibilités que ces armes différentes de celles de base te conféreraient ? »


En temps normal, je ne donnerais jamais de conseils à autrui sur ses capacités, mais Fubuki m'avait touché. Il pourrait être un allié de premier choix, mais surtout un ami valeureux. Son âme comparée à la mienne conservait encore un peu de lumière, une lumière qui faisait de lui quelqu'un qui ne possédait pas cette haine qui m'habitait, qui m'habite toujours et qui m'habitera pendant le reste de mon existence.
Mais surtout, il était d'accord avec ma vision des choses, ce qui sous-entendait qu'il acceptait mon soutien.
Il ne restait plus qu'a devenir plus forts ensemble, avec l'aide peut-être des haut-gradés du village. Si ce n'était pas le cas, alors nous gravirons le mont de la réussite par nos propres moyens.

Tiens, mon ventre se mit à gargouiller. Des heures étaient passées depuis mon premier repas. Ayant quasiment passé toutes mes journées dans le domaine familial, je voulais tenter des restaurants du village.

Me tournant de nouveau vers le demi-albinos, je lui souris, mais cette fois-ci de manière franche :

« Je crève la dalle, j'adore les ramens. Cela ne te dérangerait pas de m'indiquer un bon restaurant en proposant. Tiens, accompagne-moi, je t'invite... »

Me relevant, je passais mes mains sur mes vêtements afin d'enlever la fine poussière qui pensait s’incruster. Sans me départir de mon sourire, je fis un signe du pouce au Kaguya. Une amitié venait d'éclore entre nous et qui sait peut-être un jour, je reverrais la sirène de Kiri et nous formerions un trio.
C'était le destin, comme les paroles de Dieu, ses voiles étaient impénétrables.

Il enleva son pied et s'assit en tailleur, toujours un oeil ouvert et dit :

Fubuki, peux-tu donner à tes os une forme particulière. Car je tenais à te faire remarquer que ton talent est un atout pour la taille, donc pour l'art du physique. Si tu pouvais te faire pousser des griffes à partir de tes phalanges comme les félins, ce serait une technique qui pourrait assurer des taux de dégâts plus importants et aussi assurer ta vie. Ne vois-tu pas les possibilités que ces armes différentes de celles de base te conféreraient ?

Ah j'ai pas penser à ça ! Je vais essayer ! Pourquoi il garde un oeil ouvert ? Il a pas confiance ? C'est un peu normal, imagine je suis un espion !

Encore dans mes pensé, j'entendait un bruit, un mini tremblement de terre, je regarde Eidan, son ventre, Eidan, son ventre, et rigola un peu, et il dit :
Je crève la dalle, j'adore les ramens. Cela ne te dérangerait pas de m'indiquer un bon restaurant en proposant. Tiens, accompagne-moi, je t'invite...

Je réfléchi et dit :

Je connais un bon resto à deux trois pieds d'ici, qui fait de magnifique Yakitoris et Tempuras, et je crois qu'il font aussi des ramène délicieux... Oui ils font de bon ramens, mais avant d'y aller, je vais essayer...

Je me concentre, concentre, et des os sortirent au niveau du début des doigts, mais possèdent que de quelque centimètres, mais ont pouvait facilement blesser gravement quelqu'un avec si on visait bien.
Je sauta sur le mur et dit
Tu viens ou tu veux mourir de faim ?

« Je connais un bon restaurant à deux trois pieds d'ici, qui fait de magnifique Yakitoris et Tempuras, et je crois qu'ils font aussi des ramen délicieux...Oui, ils font de bons ramens, mais avant d'y aller, je vais essayer... »


Le jeune homme, aux cheveux blancs comme neige, semblait concentré, son regard rivé sur ses mains. Je vis des os sortir du bout de ses doigts et prendre la forme de griffes. J'avais pensé à une plus grande idée : les griffes à la wolverine, un héros de BD que je lisais. BD provenant d'un continent inconnu. Mais c'était un début et les griffes que venait de débloquer Fubuki pouvaient s'avérer dangereuses.


Le jeune homme sauta sur le mur en face de nous. Il désirait sûrement me montrer le restaurant. Mon ventre, cet organe qui me faisait une révolte, me poussa à rejoindre le jeune homme. Prenant de l'élan, je m'élançai sur le mur puis je le suivis.


Le restaurant s'avéra relativement compétent. Les ramens étaient presque aussi bons que ceux que me faisaient ma mère ou même Myaki.

Myaki… Une jeune femme que j'avais trahie sans états d'âme pour ma propre survie. Mais je me le promets, je ne trahirais Fubuki. Myaki était mon jouet. Et les enfants cassaient les jouets. Les adultes, comme moi, eux cassaient leurs pions. Le Kaguya, lui, était mon ami. Il était mon premier ami dans Kirigakure. L'un des seuls à ne pas m'avoir repoussé. Il y avait Shiho, mais avec elle, la méfiance était capitale. De surcroît, elle était partie…

La maladie était peut-être en train de nous affaiblir, mais seuls les faibles abandonnent. Lorsque nous y verrons la fin de cette infection, nous pourrons nous relever et construire quelque chose de beaucoup plus puissants

Payant pour nous deux, je saluais Fubuki. En effet, il était assez tard et je devais rentrer au domaine. Il y avait un couvre-feu, conséquence des meurtres dont j'étais l'auteur. Depuis la suspicion et la surveillance régnait. Après tout, mon grand-père venait de perdre ses deux petites-filles. Il avait donc pris des mesures sous le coup de la tristesse et de la colère.

Tandis que je m'égarais dans mes pensées, la brise légère de la nuit me réveilla.
Poussé par un réel désir de collaboration, j'invitai Fubuki :

« Fubuki, je dois rentrer dans mon domaine. Mais demain, nous pourrions développer nos techniques ensembles à l'Académie. Je souhaiterais améliorer mon arsenal et je suppose que toi, c'est pareil. Ainsi, on pourrait se donner des conseils amicaux. Cela te dit ? »

J'avais insistait pour payer, mais il m'avait eu, je devrai avoir un peu plus de volonté quand même, sa pourrait me causer des problèmes.

Bon, s'était pas grave, n'avait quasiment plus en ronds !

J'aimais bien cet Eidan Kinbara, même si j'avais déjà entendu ce nom quelque part, il était hautain certe, mais il est bon et partageait les même idéaux que moi !
Je me tapota le ventre rempli de Yakitoris, les Tempuras était en rupture de stock, et j'entendit :

Fubuki, je dois rentrer dans mon domaine. Mais demain, nous pourrions développer nos techniques ensembles à l'Académie. Je souhaiterais améliorer mon arsenal et je suppose que toi, c'est pareil. Ainsi, on pourrait se donner des conseils amicaux. Cela te dit ?

Je me rememora de mon emploi du temps, et demain je n'avais rien à faire, comme tous les autres jours enfaite, donc s'était bon, je lui répondit :

Comme Je n'ai rien à faire demain, ouais, sa me tente, on se dit demain, 9 heures à l'endroit oû on s'est rencontrés aujourd'hui ?

Le scellement d'une amitié

«  Comme je n'ai rien à faire demain ouais, sa me tente, on se dit demain, 9 heures à l'endroit où on s'est rencontrés aujourd'hui ? »

Je me demandai pourquoi aussi tôt, mais en même temps, pour apprendre de nouvelles techniques, il fallait s'y prendre en avance. J'avais lu deux rouleaux de techniques de mon grand-père, une de Rang C et l'autre de Rang D.
Je ne craignais rien pour garder les techniques secrètes hors de la vision même de mes alliés. Ces deux techniques furent le jugement divin apporté par mes ancêtres durant les anciens conflits.
«  Le dard du scorpion » et «  l'épée flamboyante du jardin d'Eden ».

Ouais je sais ce que vous vous dites, mes ancêtres possédaient un égo surdimensionné. Mais nous avons toujours eu une connexion avec le monde d'en haut, une perception dont les mortels normaux n'ont aucune idée.
Fubuki serait-il digne d'en voir mieux qu'un aperçu... J'avais jugé que oui.

Nous avions tous les deux des choses à nous prouver, mais aussi au monde. Nous étions la prochaine génération étoile de Kiri, celle qui lui apporterait une profonde grâce.

Esquissant un sourire, je répondu à l'être blasé :

«  Bien sûr, on se dit 9 heures. Demain ce que tu verras devra rester entre nous, sinon tu mourras… Ne t'inquiète pas, je plaisante. »

D'un déplacement instantanée, j'arrivais sur le toit d'un bâtiment. Je n'arrivais pas à le croire, cela faisait si longtemps que je n'avais pas fait une blague à quelqu'un. A moins que j'étais sérieux.
Ben, seul le lendemain me le confirmera.


Fubuki Kaguya… Ce n'est que le début de «  l'alliance Kiri »… Mère, je tiendrais ma promesse.

Fin du RP