Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents:
Sujet: A la recherche du Doc Jeu 27 Déc - 14:12
La mer était quelque peu agitée, la bicoque dansée au rythme de la houle comme prisonnière de son emprise. Impuissant, la seule chose à faire rester de garder sont calme et d'espérer que son rafiot ne chavire pas. Je venais d'entreprendre mon voyage et je ne tenais pas particulièrement à y mettre fin maintenant. Le chemin était long et lorsque les flots se calmaient, le temps était à la pêche. Pas un instant à perdre, nos estomacs étaient à remplir et c'était une façon pour moi de rémunérer ce brave homme qui risquait sa vie dans cette immensité bleuté. Pourtant si beau, cet environnement savait se montrer hostile quand la météo l’influencée comme elle savait si bien le faire. Un peu comme les doigts de la main, ces deux là étaient étroitement lié au point d'être dans en harmonie parfaite. Enfin, je passais la majorité de mon temps à tenir mon journal de bord afin de garder une trace de mon passage sur cette terre. L'expérience m'avait bien fait comprendre qu'il suffisait de peu pour nous balayer de cette surface sans trop d'effort. Donc, même s’il me fallait braver les tempêtes, gravir des montagnes, supporter les foudres de Mizu no Kuni quand ils apprendront mes réelles intentions, je le ferais et j'en assumerais toutes les conséquences. Le marin qui m'escortait jusqu'au pays de Hi était extrêmement concentré. Il tenait la barre fermement afin de ne pas laisser ces eaux capricieuses nous emporter là où elles le voulaient. Mashiro, tel était le nom qu'il m'avait communiqué, maintenait le cap parfaitement bien. Je voyageais le cœur léger, jouant le rôle de la vigie en scrutant l'horizon pour anticiper une éventuelle attaque de pirate. Il valait mieux être prudent.
Enfin la voyage se terminait. La terre était en vue. Enfin mes pieds allaient fouler le plancher des vaches, un rocher s'étendant sur des kilomètres à en perdre la tête. À y penser, c'était pour moi la première fois que je quittais le caillou pour découvrir de nouveau paysage. Le cœur battant la chamade, une pointe d’excitation et de peur en même temps. Une sensation que je n'avais pas encore connu.... Car oui, peut-être ai-je grossis la chose car, il est vrai que j'avais grandis a Tetsu... Mais les années loin de mon pays m'en avait fait oublier à quoi ressemblait le continent ! Mashiro me regardait amuser car il se doutait bien de ce que je ressentais :
« Ça va aller jeune homme ? »
Sa question sonnée avec tellement d'ironie. En même temps je ne pouvais pas lui en vouloir. Je ne voyais pas tête cependant, je restais persuadé qu'elle en valait le détour. Reprenant ma respiration, afin de calmer mes hardeurs, je répondis calmement :
- Oui parfaitement bien. Ça fait des années maintenant que j'attendais ce moment. J'ai l'occasion à présent de réaliser ma destinée ! Dis-je d'un ton héroïque !
Pas d'adieu, pas d’au-revoir. J'étais persuadé que nos chemins allaient se recroiser un jour. Nous arrivions sur les cotes, prêt à amarrer sur le ponton accueillant déjà quelques navires de plaisances fantômes. Je descendais du navire modeste qui m'avait déposé, saluant son marin avec énormément de respect. Sans lui, jamais je n'aurais réussis à arriver ici.
Le bois craquait sous mes pas. Et je sentais l'odeur de la marée à plein nez. J'y étais habitué, mais le fait de le préciser me prouvait qu'en fin de compte, certaines sensations olfactives traversées les océans.
Les gens du petit village côtier déambulaient frénétiquement, œuvrant naturellement à la tâche journalière qui les obligeaient a survivre. Chacun tous comme moi, faisait tous leurs possibles pour gagner leur vie et ainsi survivre ! Pour ma part, je n'avais pas forcément ces fonctions mais, si je n'avais d'autre choix, j’endosserais le rôle de chasseur de prime avec grand plaisir. Après tout, il me faudrait de l'argent pour entreprendre ce voyage et une prime ou deux ne me ferait pas mal. De plus, un peu d'exercice ne me ferait pas de mal ! J'avais besoin de travailler mes techniques de combats.
Des plaines. Des plaines à perte de vue. Des vallons, ainsi que des reliefs diverses. Quel bonheur à voir. Ça le changeait de Kiri et j'aimais ça ! Je prenais de grande respiration pour constater que cette fois-ci, l'odeur de la mer laissait place à une pureté incomparable ! Enfin quelque chose qui me changeait l'esprit.
De la diversité animale, végétale, des odeurs différentes. Tous me laissait penser que sur notre île, nous n'avions en faites rien de très spécial comparé à ici. Je restais émerveillé face à autant de nouveauté. Je marchais en cavalier seul, en direction du premier village que j'allais trouver avec un endroit pour manger. Après tout ce poisson ingurgité la veille, une forte envie de ramen me prit. Cela faisait des années que je n'avais pas mangé avec un bon verre de saké. J'espérais juste que ma bourse allait me le permettre mais, normalement, je disposais d'assez de ryos pour me permettre ce repas. Après celui-ci, je vivrais de chasse, et je gagnerais en traquant des mercenaires pour récolter un peu d'argent. Au passage, j’enverrais un peu de mes économies à Kiri pour leurs donner un petit coup de pouce financier. Tel était ma mission !
La première taverne que je croisais me semblait plutôt pas mal. Influente, de la viande soûle bavarde à souhait. L'endroit ne pouvait pas être plus parfait pour ce que j'avais à faire. Une fois à l'intérieur et ma commande passée et payée, je me dirigeais vers le coin ou la lumière était la plus tamisée, me dissimulant tel un vrai ninja de la brume. Mon ouïe était à l’affût du moindre indice, la moindre information. Je ne ratais aucun détail car chacun d'eux avaient leurs importances capitales, une importance qui me permettrait d'obtenir mon Graal !
« A boire TAVERNIER ! J'suis train de me dessécher ! »
« Oui, oui ça vient. Un instant s'il te plaît ! Je te rappel que je ne suis pas ton sous fifre ! Sans moi tu ne serais qu'une épave de plus dans nos ruelles ! »
« C'bon, c'bon.... J'rigolais »
La discussion entre les deux hommes semblait mouvementée. L'un prenait l'ascendant sur l'autre grâce à son rôle particulier qui permettait à l'autre d'obtenir une boisson. Réaction très intéressante ! Je restais très attentif à ce qui allait se dire dans quelque seconde.
« T'as raison, fait attention ou je vais lui en parler et je peux te garantir une chose l'ami. C'est que tu risques de fortement détester ce qu'il te fera subir ! »
« Non c'est bon, j'me suis excusé... Pas la peine d'en faire une affaire d'état. »
Il lui servit son verre en gardant son regard droit dans le sien, comme une mise en garde qui allait le mener dans une coquille qui le forcera de toute manière à ne plus être en rivalité avec cette décision. Il était clair que l'homme derrière le bar avait pris l'ascendant sur son interlocuteur. Lui qui avait l'air pourtant assez costaud. Il ne répliqua pas. Le gérant compte à lui arborait un sourire fier et sûre de lui. La bataille était en poche et il servit son client. Mais, mon attention fut portée sur une autre conversation. Mes sens aiguisés étaient à l’affût :
« T'as entendu les nouvelles ? Il paraîtrait que le médecin a encore frappé ! Plus ça va et plus j'ai envie d'aller le voir pour être libre ! »
« Oui mais fait attention. Tu ne sais pas comment ça pourrait-être après. »
Je trouvais ça vraiment très intéressant. Je me hâtais d'enfiler mon bol de ramen ainsi que mon saké. Ces deux là venait d'éveiller ma curiosité et je devais leurs poser quelques questions à présent. Pour commencer, qui était ce Doc ? En quoi consistait son travail et surtout, où le trouver. Telle une vraie fouine j'allais enquêter pour pimenter un peu mon séjour :
- Excusez messieurs ? Dis-je en m'approchant d'eux. Désolé de vous déranger mais, j'ai entendu parler d'un médecin un peu particulier qui travail dans le coin. Vous pourriez me renseigner ?
« Ouais mais tu lui veux quoi au juste ! »
Les deux shinobis me regardait avec une noirceur profonde. Sûrement avais-je soulevé un point sensible pour eux. J'espérais juste qu'ils ne se décident pas à essayer de vouloir me trancher la gorge, sous peine de reposer six pieds, sous terre. Je n'aimais pas particulièrement la violence mais, en cas de besoin je croiserais le fer sans aucune hésitation :
- Je suis ici pour l'aider dans ses recherches. Rien de plus. Malgré mon apparence je ne suis pas une mauvaise personne rassurez-vous. Mais entendu dire que son cabinet était dans les parages.
« Effectivement, elle a un cabinet ici. Mais je gagne quoi à te l'dire ?! »
Il est clair que les deux bougres jouait au malin. Après tout je ne pouvais pas leur en vouloir. Il fallait bien qu'ils essayent de m'escroquer... Cependant, je ne tenais pas à faire de vague pour mon premier jour sur le continent. Je devais garder mon sang-froid et gérer cette situation :
- C'est pas compliqué. Tu y gagne la vie et probablement la liberté. Car si tu m'indiques gentiment ou elle se trouve, je lui parlerais de toi pour gagner ta liberté. J’appuierais ton dossier ! Je marquais un blanc avant de reprendre. Alors, Cette condition te convient-elle ?
« Hm.... Il se trouve au cœur de la foret qui borde les frontières entre le pays du feu et des sources chaudes ! Sinon, il me semble avoir entendu dire que le Doc allait souvent voir du côté d'Iwa. Enfin... Ce qui l'en reste. »
Je le remerciais en m'inclinant amicalement. Il m'était inutile d'en rajouter, tout avait été dit. J'avais de la route car, par rapport à ma position, la localisation de ma destination était à l'opposée. Un jour de marche supplémentaire ni plus ni moins. Je sortie donc du bordel pour entreprendre mon nouveau pèlerinage. Non pas comme un religieux, mais plutôt à la recherche d'une liberté promise. Je ne me faisais pas de fausse idée bien qu'un espoir semblait naître au plus profond de moi.
Enfin, après une nouvelle nuit blanche, j'arrivais un peu exténuer à l'entrée de cette fameuse forêt. Bien que je m'étais rassasié la veille, je me sentais un peu fatigué. Ce qui en soit n'était pas étonnant. La nourriture était loin d'être une richesse abondante à Kiri ces temps-ci et donc, nous puisions sur nos réserve. Nous ninjas avions pour ordre de nous rationner pour offrir au peuple un sursis pour connaître un monde meilleur. Et une vie plus longue et prospère ! Bref. Une séance de chasse et de cueillette s'imposait avant d'aller plus loin. Une fois dans la foret, j'observais les troncs les plus proches les un des autres, ayant un écartement convenable. À l'aide de ma bobine d'un filin presque transparent à l’œil si on n’y portait pas une attention particulière, je créais des collets sur ces derniers. La prise ne serait pas immédiate. Cependant je repasserais après la cueillette. D'un léger coup de kunai je marquais les troncs qui servaient de support à mes pièges.
Assis sur ma branche, en haut d'un arbre bien touffu, j'observais un bâtiment qui ressemblait de près à la description faite au sujet du Docteur. Je dégustais au passage quelques fruits. Mais, il n'y avait pas l'air d'avoir grand signe de vie. J'avais patiemment attendre, aucun mouvement semblait animer les lieux. Je laissais encore un peu de temps avant de décamper de ma position. Auquel cas, je partirais sans attendre en direction des Ruines qui autrefois était peuplé. Sûrement aurais-je plus de chance là-bas !
Nebari Sugoki
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Sujet: Re: A la recherche du Doc Ven 28 Déc - 9:51
A la recherche du Doc
Le bâtiment était loins d’être solitaire. Au contraire, il faisait partie, bien qu’en périphérie des autres, d’un groupement d’édifices pouvant être considérés comme un village. Celui-ci, de beau matin peu fréquenté, voyait sa populace sortir aux alentours de l’après midi dans le but premier de cueillir des champignons dans les différentes cultures disposées ça et là.
Des rangées épars de rondins disposés de manière obliques, pratiqués de plusieurs incisions pour permettre aux règnes fongique de faire son oeuvre en proliférant parmi les blessures des végétaux alignés. Tout le monde s’y activaient, entre cela et la récolte d'herbacées sauvages permettant de faire des onguents ou servants d’agrément pour la cuisine.
C’était néanmoins vrai, malgré ce sursaut d’activité dans l’après midi, rien ni personne ne venait plus devant la porte du cabinet à la lanterne vitrée de vert. Celle-ci était éteinte, et l’on pouvait y voir un panonceau indiquant la fermeture temporaire ou définitive pour voyage.
Le peuple alentour, après avoir recueilli sa parole, saurait qu’elle était partie ailleurs, une auxiliaire de l'hôpital était d’ailleurs venue pour lui rapporter des choses depuis son laboratoire. Ils en sauraient probablement jusqu’à la destination, cependant les gens de ce villages n’étaient en aucun cas nomade, ainsi donc personne ne pourrait expliquer précisément où la dame s’était rendue autre qu’un “hôpital des contrées perdues et indomptées du pays de la terre”.
Fuji "Kodomo" Saïgo Rang B
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Sujet: Re: A la recherche du Doc Sam 5 Jan - 6:31
Je me réveillais dans ce qui ressemblait à un orchestre forestier. Une danse synchronisée réunissant un groupe de personne qui frénétiquement, semblaient réaliser cette chorégraphie journalière. Le décor était beaucoup plus étendu que je ne pensais. Il fallait admettre que mon voyage fut long et très fatiguant. De plus, le dernier verre de saké que j'avais bu fut surement de trop. Je me frottais les yeux devant cette agitation, observant attentivement les mouvements de chacun. Non pas qu'ils étaient menaçants, mais peut-être allaient-ils me donner des indices aussi infime qu'ils soient sur les lieux. Pour l'heure, personne ne semblait se diriger vers le cabinet devant lequel, la lanterne était éteinte. aucun signe de vie… Au final, j'angoissait à l'idée qu'encore une fois, que ma quête personnel me diriger une fois de plus vers un fantôme. Jusqu'à aujourd'hui, j'errais seul à ma recherche du seul samouraï qui pouvait me défier… Mais nos routes ne s'étaient jamais croisées. J'espérais que cette fois-ci, le Doc soit bien réel.
Je descendais de mon perchoir afin de me dégourdir les jambes. Tous comme les villageois, la cueillette des champignon me semblait approprié de bon matin. Ce mets si particulier était connu pour être excellent en cuisine. D'ailleurs, sur l'île, nous aimons particulièrement préparer nos soupes avec le fameux champignon noir. Il était succulant, et avait la particularité de se marier avec un peu toute notre alimentation. Aider ces personnes ne me ferait donc pas de mal. En somme, ma présence n'avait pas l'air de déranger. Bien qui avait un regard mitigé, j'espérais dégager une image globale pacifique avec un visage inspirant la neutralité! Je m'exercer à respecter les mêmes mouvements qu'eux, afin de préserver leur culture de champignon, puis, je posais la première question en saluant mon interlocuteur :
- Bonjour, je suis à la recherche du Docteur, actuellement absent apriori. Depuis hier sa lanterne est éteinte... Peut-être pourriez-vous me renseigner?
- Il suffit de lire l'écritaux jeune shinobi, me répondit-il
En soit il n'avait pas tort. Peut-être avais-je manqué d'attention sur ce coup. Mais j'attendais plus sur sa localisation. Je savais que le doc était partie. Mais où? Partir à l'aveuglette ne m'enchantait pas vraiment, il fallait absolument que je recueille quelques informations pour aider mon voyage. Quand soudain, quelqu'un approcha de la porte du laboratoire. Je fis signe à mon coéquipier de cueillette que j'allais revenir, me dirigeant vers cette individu pour le saluer également avant d'entamer la discussion :
- Bonjour, je suis à la recherche du Docteur, Vous pourriez peut-être m'apporter plus de réponse? Voilà un jour que je suis arrivé et il semblerait que vous êtes la seule personne à pouvoir m'aider. Savez-vous où il est partie?
- Bonjour, non tous le monde ici sait qu'il est partit. Nous ne connaissons pas le lieu exact en revanche. Seulement qu'il est dans hôpital des contrées perdues et indomptées du pays de la terre. C'est comme ça qu'il aime appeler ce lieu.
Je m'inclinais en guise de remerciemment. Le voyage allait être long, et surtout physique. De mémoire le payse de la terre était soit plat, soit montagneux. Et dans tous les cas gravir chaîne rocheuse était presque inévitable. Je n'avais encore jamais foullé les terres d'Iwa. Un batême qui j'espérait, allait-être passionnant. Sans attendre j'allais finir ma cueillette. Les villageois me laissèrent repartir avec un pagnet de champignon, geste que je n'oublirais pas. Puis, avant de partir vers ma nouvelle destination, je me perdais à nouveau dans les broussailles, allant vérifier mes collets. Un seul avait réussit à capturer un lapin. Un coup bien placé dans la nuque, et je partais enfin avec de quoi manger pour se voyage.