L'arme absolue
Le repos n'était pas pour les braves. Après cet évanouissement, mon grand-père m'avait laissé, pour ma plus grande surprise, dormir à même le sol dans le dojo. Il payerait son affront plus tard. Je l'avais, lui ainsi que toutes les autorités dirigeantes du clan, maudis par la plus puissance entité de l'Enfer. Dormir sur le sol ne m'avait pas trop entamé physiquement. Mon dos encore légèrement douloureux ne constituait pas un excuse pour ne point continuer ma progression. J'étais différent, je passais ma vie à m'entraîner. On pouvait même dire que cela constituait presque mon unique passion. Mais que voulez-vous, je suis un perfectionniste. Il m'était vital de toujours apprendre de meilleurs moyens de punition. J'en avais même créer une technique même si je pense que des similaires ont vu le jour dans la famille/clan. L'art de l'invisibilité était un don de LIGHT, cela se tient, je ne suis pas son seul héritier.
Cependant, cette pensée me remplit de rage. Je devais être parmi les meilleurs, mais cet événement ne verrait jamais le jour si je peinais par exemple à réussir une infime technique de raiton. Une seule solution s'imposait : créer le saint-graal de l'hikariton. Pendant une heure en pleine méditation, je recherchais activement quelle serait sa forme. L'idée me vint du village désormais maudit du yuukan : Kumo, la grande cité des nuages. Leurs ninjas maîtrisait pour la plupart le raiton d'une main de maître mais aussi pour certains le suiton. Beaucoup avaient réussis à en faire un style combinée projetant une myriade de larmes célestes sur des zetsus blancs, des êtres dont la perversité n'étaient plus à démontrer. Les récits du clan traitait cette technique de bénédiction des dieux.
Une technique appréciée du clan me ferait gagner des points au près des anciens. Mais conserver cette technique comme l'une de mes signatures personnelles me ferait gravir un rang supérieur à tous ces pourris qui me servaient de supérieurs.
Ce jutsu bien que du ranton pouvait être modifier pour resplendir de photons. L'élément laser demeurait le raiton, raiton qui composait à la base mon hikariton. Mais avant tout, l'élément principal...Tadada… Son NOM bien sûr !!! Mon peuple venait des anges, véritables gardiens des cieux. Il était dit qu'ils reviendraient et descendraient du ciel pour mettre fin à un monde de vices le jour de l'apocalypse. Je le tenais, le nom sacrée de ma création : le déchaînement apocalyptique.
Créer un laser ne mettait plus difficile. Je pouvais même grâce à mon entraînement quotidien, gérer l'intensité ou le diamètre du rayon émis par mon chakra. Maintenant en créer plusieurs sera clairement plus problématique. Mais je ne comptais pas m'arrêter à ce résultat. Je devais contrôler la direction de mes émissions photoniques. Cet aspect de la chose, je possédais ma petite idée pour la réalisation.
J'étais en pleine possession de mon physique mais par précaution j'avais enchaîné durant une heure des exercices périlleux, des exercices de tractions ou de pompes. La lumière demandait beaucoup d'énergie physique et un mental concentré et préparé. Le sport de base restait le meilleur moyen d'obtenir un esprit sain dans un corps sain.
Une nouvelle méditation, une nouvelle discussion avec mes alliés. Certains ancêtres du clan disait que chacun possédait sa propre lumière, ses propres photons comme une étoile stellaire possédait sa propre signature de lumière.
Afin de visualiser un laser, je fis donc appel à la pique du scorpion qui alla se loger dans un mur, laissant sa trace sous la forme d'un impact dans le béton. Mémorisant chaque sensation, que ce soit spirituelle ou psychique, j'avais toutes les infos pour tester de créer plusieurs lasers en même temps.
Cette technique puiserait exponentiellement dans ma concentration à chaque laser créé. Je n'étais pas atteint de folie, si je réussirais à créer trois lasers et à les diriger pour le moment, ce serait un exploit.
Concernant les mudras, le mudra du dragon et le mudra du lièvre, fonctions absolues. Afin de le simplifier, j'avais décider de reprendre la gamme des mudras des lasers mais d'en rajouter certains, symboles de multitudes afin d'appliquer la masse de plusieurs lasers. Étant donné que le laser simpliste se mouvait hors de ma main immaculée, pour en faire plusieurs, je me devais de croiser mes mains un peu comme les kumojin de cette génération dorée.
Ayant mémoriser mes mudras et leur exécution, je les fis sans plus tarder pensant réussir au moins deux lasers. Après tout, oui, je ne me prenais pas pour de la merde. L'effet ne fut pas au rendez-vous. A part un infime ensoleillement, rien en se fit. L'enchaînement des mudras demeurait incomplète ou défectueuse. J'avais donc modifié l'ordre, toujours rien. Ce n'est qu'après la dixième formation atomique que je pus produire pas moins de deux lasers.
Deux émissions furent difficiles à contenir mais ma puissance me permit de n'en ressentir aucune douleur. J'étais comme un enfant à Noël, faisant une guigne de joie dans le dojo qui au fur et à mesure se muait en la qualité de désert. Point dérangeant pour ma personne, ma technique resterait secrète au yeux de tous le monde.
Je devais cependant évoluer. Deux lasers, trop simplistes. Quatre déjà plus dangereux. Même si, mon objectif final se situait au niveau de la dizaine. Des dizaines de missiles divins qui s'abattraient comme le pouvoir de Thanatos sur les mortels trop audacieux pour défier des créatures supérieures. Cette pensée suffisait à me confier la motivation.
Répétant les mudras, je joignis mes mains. Un afflux exceptionnel de puissance stellaire débordait de mon corps, prêt à me submerger tel un tsunami dévastateur. Jamais, j'étais né pour cet instant de gloire. Les photons étaient mes esclaves, non mes semblables. Ce n'étaient que des outils présent sur terre pour manifester ma volonté et mon imagination. Dans ma tête, une seule pensée : faire des lasers propres et sans bavures et beaucoup. Mes mains se mirent à charger de l'énergie et du chakra avant de se relâcher sous la forme de cinq rayons lasers qui partirent frapper différents endroits du dojo.
Yata !!! Le déchaînement apocalyptique avait enfin vu le jour. Elle serait mon arme absolue, l'arme divine du paradis. Elle serait pour moi ce que le Trident était pour Poséidon.
Je vacillais légèrement sous l'effort fourni par ce jutsu encore légèrement inachevé. Je me concentrerais le lendemain sur la faculté de les guider à distance afin de leur imprimer une cible.
Je pris mon blouson et mon tee-shirt posé sur un des bords en bois du dojo. Je sortis avec mon rictus habituel. Ma technique serait le malheur de beaucoup d'âmes égarées sur le chemin de la damnation.
En sortant, je ne vis même pas le regard de l'inconnu posté sur le toit, un inconnu qui connaissait ma technique désormais mais ne savait la produire.