[Entrainement] La danse du Poulpe

Des bruits sourd résonnaient dans le dojo. Encore une fois, nous avions repris l’entraînement du nouveau style que l'on était en train de créer, nommé Shuĭken, ou les poings aqueux. Du Taijutsu lié au Suiton et à nos tentacules. Mais c'est encore précoce d’appeler ça un art, vu que pour le moment, tout ce qu'il possède, c'est un squelette, et une seule technique. Il faut donc qu'on améliore notre répertoire. Et après une technique faites pour attaquer, rien de tel qu'une attaque défensive pour combler les failles de l'art.

C'est ainsi que cet entraînement était plus fatiguant que le dernier, car là seule chose que nous devions faire était esquiver et parer les coups. Nous devions jouer sur la défensive, sans contrer les attaques. Et nous devions avouer que c'était un peu contre notre instinct, mais c'était nécessaire, donc nous supportions cela. Cependant, bien que nous soyons dans une mauvaise position dû aux contraintes, nos clones eux s'en donnaient à cœur joie. Leurs seules contraintes étaient pour eux de ne pas utiliser des membres supplémentaires et aucune armes et, bien évidement, aucune technique de Ninjutsu. Mais ils pouvaient malgré tout nous attaquer en groupe, les cinq en même temps si nécessaires. Et le nombre de coups que nous avions subit lors de cette dernière semaine était … Impressionnant. Nous pensions que nous avons plus subit en une semaine ce que nous l'avions fais toutes notre vie.

Mais, ses douleurs étaient nécessaires, et enfin les résultats apparaissaient. Oui, non seulement moins en moins de coups passaient notre défense, mais aussi, nous commencions à apprendre une sorte de danse qui fusionnait notre corps et les appendices, pour couvrir toutes nos failles, aussi bien au niveau déplacement, nous restions moins sur place et donc plus difficile à toucher, qu'au niveau technique, nous arrivions désormais à dévier les coups, à les bloquer, en soi à annuler les attaques physiques sans difficultés. Depuis deux jours environs nous répéterons l'exercice, et nous le ferrons, jusqu'à avoir, pendant une durée de deux minutes, aucun coup qui nous touche.

D'un signe de tête, nous ordonnons à nos doubles aqueux de se mettre en position, pendant que nous faisions de même. Préparant nos membres, aussi bien de chair qu'aqueux, nous fîmes le décompte avec nos doigts, puis, arriver à zéro, la bataille commença. Les clones, comme une vague, arrivèrent en même temps sur notre position, cependant, nous avions commencer à effectuer notre danse, la danse du poulpe nous l'avions nommé. Il ne manque plus qu'à générer de l'encre et nous serions bons. En tout cas, entre les mouvements de notre corps principale, qui lui se concentrait sur l'esquive et le déplacement, et nos tentacules elles, sur les parades, les contres et les déviations des coups. Ainsi, la danse donnait une impression à la fois de cohérence et de chaos, car le corps lui suivait des paternes définis, mais les appendices, elles, suivaient uniquement les assauts de mes opposants. C'est peut-être ce qui l'as rend si efficace.

Finalement, en plein milieu de la bataille, nos clones s'arrêtèrent d'un bel ensemble. Essoufflés par l'effort, nous regardions les clones d'un air surpris, avant qu'un de ceci nous indique que cela faisait plus de trois minutes que nous avions tenus sans se faire toucher une seule fois. Nous nous assîmes par terre, et nous nous reposâmes, pendant que les clones disparaissaient. Une nouvelle technique était finalement dans notre répertoire, elle serait utile au corps à corps. Combiné avec l'assaut, les deux font une bonne base pour le début de notre art.