J'ai vécu...
[i]Jubei revenait de l’izakaya, après une journée où les prises n’avaient pas été particulièrement bonne. Il habitait un village d’une petite île au sud du de l’empire du pays de l’eau. Au nord du pays de la mer. Il s’y est établie il y a déjà 10 ans. C’est un homme dans la quarantaine. Ces cheveux étaient poivre sel en queue de cheval. Une longue cicatrice traverse son visage sévère en oblique et l’oeil gauche couvert par un bandeau noir. Au menton une barbe de trois jours y a élu domicile. Il titubait sur la route vers sa demeure. Il avait une bouteil de saké à la main. Il ne semblait pas trop se soucier s’il y avait encore de cette apitoiement liquide ou non. Les gens ne le dévisageaient même pas avec désapprobation. Ils ne semblaient pas vraiment surpris de le voir déambuler ainsi dans les rues. Premièrement, parce qu’il n’habitait un petit havre d’amour et que quelqu’un qui déambule dans les rues dans pareil état est aussi commun que le soleil qui se couche ou un bandeau à l’île principale du pays de l’eau. La deuxième raison est que tout le monde connaît Jubei. Il est un poivreau hautement célèbre dans le quartier. Le voire marcher de travers était tout aussi commun qu’un autre.
Rentrer à son modeste appartement, il poussa la porte coulissante. Se faisant un triangle de lumière s’agrandit au sol dans l’obscurité de l’unique pièce de la demeure. Révélant un sol de bois très peu entretenu. Il arrêta d’un coup. Ses réflexe ne sont plus aussi bon qu’ils l’ont déjà été, mais il sait que quelqu’un y est. Même inondé dans l’alcool, ce sentiment est quelque chose dont on n’oublie jamais. Surtout lorsqu’il s’agissait d’une question de vie où de mort. Quelqu’un mais qui? Il a faussé compagnie à ses anciens compagnons d’armes, se pourrait-il qu’après 10 ans ils l’ont retrouvé. Il n’a plus son sabre. Il l’a vendu pour s’acheter son bateau de pêche et se mettre un peu de capital de côté. Il est un saoulons, mais pas un total abrutis. Pas encore du moins.
-Tu peux entrer je ne suis pas ici pour me venger.
C’était une voix féminine. Mais par n’importe laquelle. Elle est l’amante du chef du groupe. Il y a dix ans, Jubei était le chef d’un groupe de Nuke Nin qui gagnent leur vie avec la piraterie. Un équipage de Kaizoku n’obéissant à aucunes règles sauf la leur. Ils prennaient ce qu’ils voulaient, tuaient pour un oui ou un non. On était très loins de l’image de la noble piraterie, ces gens étaient de la pire espèce. Un souvenir d’une maison brûlante alors que la porte était bloqué par un gros bloc de bois. Jubei se brassat la tête afin de reprendre ses esprits. Lorsqu’il était revenu à la pièce sombre, il prit une gorgé de saké.
-Je suis venu seule. Continua t-elle.
Jubei ferma la porte derrière lui et ouvrit la lumière. Dévoilant une femme dans la trentaine, elle a les traits d’une très grande finesse. Trop nombreux sont ceux qui se sont laissé charmer par ce visage d’un air innocent, mais trop peu soupçonne qu’elle a été une Anbu de yuki no kuni. Son attitude détaché et professionnelle laissent plusieurs perplexe au sujet de sa défection de Yuki. Tout ce qui lui aura pris pour commettre l’irréparable ça aura été une nuit de passion avec sa cible. Yoshinari. Elle avait dans les mains un paquet enroulé dans des draps de soies. Quelque chose bougeait à l’intérieur. C’était un bébé. .
-Hisae?! Comment m’avez vous retrouvé…. Pourquoi un gamin ici?!
-Yoshinari… Un groupe de anbu nous a tombé dessus….
Jubei voyait bien où Hisae s’en allait. La dernière fois qu’il l’avait vu, c’était plutôt à la pointe du sabre de Yoshinari, ce qui explique la cicatrice et l’oeil en moins. Tout ce qu’il pouvait penser à ce moment ci, c’est que finalement quelqu’un d’autre à fini par finir le travail. Clairement, il avait chasser ces pensés, puisque clairement ce n’était pas l’endroit pour avoir de tels pensés en présence de l’enfant et sa veuve.
-Tu sais dans quel context je suis “parti”? Tu sais que je n’ai pas donné ma “démission” dans le meilleur des termes…
Une longue conversation s’en suivit. Il partageait ce qu’il lui restait de saké. Ils avaient beaucoup de temps à ratrapper et il voulait savoir dans le moindre détail ce qui s’était passé. Il comprit que c’était comme il l’avait prévue il y a dix ans. Yoshinari a toujours été trop gourmand pour son propre bien. Il s’en est pris à une cible beaucoup trop grosse et a fini par attirer l’attention. Cela pouvait se faire durant la guerre civile, c’était l’âge d’or de la piraterie. Un navire marchand disparaît et presque personne ne s’en préoccupe. Se découper au kunai entre ninja prend préséance. Jubei n’était pas un tendre, il a probablement tué, tout ce qui marche rampe, vol, femmes, enfants, hommes… Aucune différence. Ce qui l’a fait quitté son équipage n’est pas tant qu’il lui pris une crise de conscience, c’était simplement une lutte de leadership. Avoir une vie rangée lui a fait développer de l'empathie pour ceux qu’il considérait comme des insects. D’abord sa confrontation avec Yoshinari l’a laissé affaibli, il ne pouvait pas se défendre aussi bien dans un premier temps. Il comprit que la force n’était pas la solution à tous ses problèmes. Ensuite la faim. Il était affaibli et n’avait pas un sous. Il avait été forcé de vendre son sabre et vivre une vie rangé de pêcheur. Avec les années il comprenait qu’il avait atteint son Ikigai (raison d’être). Les regrets ont commencé à le hanter par la suite. Lorsqu’il était confortable dans cette vie. C’est ainsi qu’il a été puiser son inspiration dans l’alcool.
Hisae était désespérée. La jeune femme avait besoin de quelqu’un pour s’occuper du bambin. Elle est poursuivit par des anbu, avoir de ninja d’élite au trousse n’est pas vraiment la meilleure situation pour élever un enfant. Jubei n’a personne et de plus il n’est plus de l’équipage depuis dix ans. Depuis tout ce temps il a été sous les radars. L’ex Anbu sait que Jubei est un homme bien qui pourra offrir une bonne vie au bébé. Jubei est réticent au départ. Difficile d’oublier qu’il a échoué vis-à-vis son équipage. Il se sent en quelque sorte coupable pour l’état du groupe maintenant. En même temps, il comprenait complètement qu’il est la seule option pour Hisae. Après délibération, il accepta de prendre le gamin. Son nom est Minoru. Pas vraiment de signification profonde, c’est simplement que ce prénom sonne bien. Pour le nom de famille, Jubei s’est dit que son nom de famille d’emprunt fera. Avant il était connu sur sous le nom de Sanjuro Serizawa, maintenant il passe sous le nom de Jubei Shoda.
Les gens du quartier étaient assez étonnés de voir Jubei avec un gamin. Il l’emmenait partout avec lui. Qui d’autre pouvait s’en occuper? Le borgne n’en connaissais aucun et se sentait plus à l’aise à l’emmener avec lui à la pêche que de le laisser seul en arrière. Cela prit quelques années pour Minoru pour qu’il passe d’un spectateur passif à un participant actif aux activités de son père adoptif. Le jeune garçon a commencé par faire les noeuds nécessaire, démêler le filet et avant qu’il le sache, se retrouva à participer beaucoup activement aux prises afin d’aider à l’entreprise familiale. Familiale c’était vite dit. C’était que Jubei et Minoru. À mesure qu’il prenait en hauteur Minoru transportait des charges plus lourdes. L’avantage c’est qu’il a beaucoup voyagé. Entre ces huit ans et ces 11 ans, il partait avec Jubei pour longtemps en haute mer. S’arrêtant sur différentes îles de l’archipelle du pays de la mer. Allant même jusqu’au côte du pays de la brume. Ils n’y sont pas resté très longtemps. À peine le temps de vendre des prises.
Arrivé à douze Jubei senti que c’était le temps de bouger. Il a ramassé assez de capital pour réaliser un vieux rêve. S’ouvrir son propre Izakaya. Il a été un client depuis si longtemps qu’il se dit qu’il pourrait facilement en diriger un. Il connaît le produit et la clientèle. Le problème étant qu’il en a déjà un izakaya dans le village. Donc le marché est déjà pris, mais il a prit le temps de bien analyser les autres endroits, et le seul endroit qui serait parfait est le pays de la brume. De plus, c’est l’endroit où Minoru va pouvoir commencer son éducation à l’académie ninja. Le jeune homme a tendance à s’attirer des ennuis et qu’il dirige son énergie à autre chose que de se bagarrer avec les autres gamins n’est qu’un plus. Au départ Minoru était réticent, mais non en fait il est resté réticent. Il trouvait l’idée stupide et n’avait aucune intention de bouger vers Mizu No Kuni. Il n’a pas encore été mis au parfum au sujet du passé de son père ou de Jubei. La raison qu’il le rend réticent à pareil changement tient plus du fait qu’il n’a pas particulièrement été impressionné par mizu no kuni. Quitté son petit îlet avec un climat paradisiaque c’est un peu comment échanger une chambre d’un hôtel cinq étoiles pour un lit dans une salle des accidentés.
Le moment où ils arrivaient à l’île central du pays de l’eau, le jeune homme se rappelle distinctement avoir pensé: «Adieux soleil!» C’était évidemment une exagération grossière de la part du jeune Minoru. C’est la rumeure que l’on raconte sur la capitale de l’empire. Mais cette fois c’était vrais. Les côtes de l’île étaient enveloppées d’un épais brouillard. S’enfonçant dans l’épaisse masse grise, Jubei ne pouvait s’empêcher de siffler de manière ironique. Minoru en était agacé, mais qu’est-ce qu’il pouvait faire?
Autre situation dont le jeune homme n’avait pas vu venir, son con de père adoptif l’a inscrit à l’académie ninja. Sérieusement, déménager dans une ville avec un climat merdique est une chose, le faire bosser dans un bar ça peut le faire, mais l’inscrire dans une école… Et l’idée d’apprendre à lancer des couteaux n’est pas même pas un arguments valide pour le jeune étudiant. Il en avait vue des ninja et pour lui il y a deux types: ceux qui ont un boken planté très loin où ça fait mal, et des ados avec des problèmes parentaux. Il n’appartient à aucune de ces catégories donc aucunes intentions d’être un ninja. Ce il le fit sentir à ses instructeurs qui ne savaient pas trop quoi faire de lui. Il avait des notes médiocres et accumulaient les records d’absentéisme qui, à ce jour, n’ont jamais été battus. Certain sont même surpris que quelqu’un aie eut la folie de lui donner un bandeau ninja puisqu’il n’a rarement fait ses entraînement de jutsu. Par contre, ses talents de taijutsu lui venait naturellement. Normale s’il fallait être un fauteur de trouble professionnel.
Shinsei Minamoto était un jeune juunin qui déambulait dans les rues de Kiri no sato. Le brouillard s’était dissipé, et il voulait profiter de ce soleil de plomb. Au détours d’une rue il entendit des cries. Il s’apprêtait à intervenir lorsqu’il vit un jeune homme se tenant en face d’une garçon accroupit qui se tenait la tête. Le jeune garçon avait du sang sur le visage et avait un regard froid. À la main il tenait un boken à la main droite. Il tenait clairement son boken comme une espèce de racaille à deux roku. Le jeune garçon se prit un coup de poing au visage. Il fit pivoter sa tête pour contourner le poing et contre atacker avec le boken dans l’estomac de son assaillant. Le juunin devrait intervenir, mais il ne fit rien. Il se contenta de hocher la tête de façon désapprobateur. Décidément ce gamin manque cruellement de techniques. Mais bon Dieu qu’il peut encaisser un coup. Il a le potentiel d’être au moins genin. Il arrêta ses pensés net quand il reconnut le jeune homme. Il s’agit de Minoru Shoda. Il est assez connu parmi les instructeurs pour les mauvaises raisons. Il accumule les infractions. Aucun de ses chuunin instructeurs ne s’attendent de lui qu’il devienne genin. Défi accepté se dit-il. Il vint voir le gamin. Minoru ne put s’empêcher de laisser échapper un juron.
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