Retour au bercail

Automne 120, Journal « Histoires d'un médecin à Iwa », Prologue « Retour au Bercail »

Je venais tout juste de quitter l'aéronef après ma courte entre-vue avec Kyrua et, ayant relégué les ordres de missions à Crystalis pour lui permettre de trouver des candidats dont je ne connais même pas l'existance. Cela serrait un plus pour les missions diplomatiques d'avoir des volontaires plutôt que des personnes forcés à cela. Pour ma part, je n'y prendrais pas part. Je devais retourner à la clinique aider ma famille et soigner les clients. L'hôpital risque d'être remplie suite aux contre-coups de la maladie, et il est donc probable que les pauvres soient surchargés, dans une paire de bras en plus devrait les soulager un peu.

Je marchais donc dans les rues d'Iwagakure et notait les améliorations dans les rues, rien que par la propagation du remède sous forme de gaz. Beaucoup étaient dehors en train d'inhaler le remède, pour enfin mettre fin à cette épidémie… Du moins je l'espérais. Konoha et Suna n'ayant pas répondu à l'appelle du Tsuchikage, ils n’avaient pas reçu le remède qu'Iwa et Kiri ont mis au point, rien de plus normal vous me direz… Mais, ça annonce rien de bon pour la réunion des kages que notre dirigeant avait demandé ici, à la ville lumière. J'espère juste qu'une guerre ne sera pas la solution qui aboutira, ça voudrait dire plus de travail pour nous, les médecins. Mais bon, ainsi va le monde des Shinobis. Si un point des rares discours de Kami que j'ai entendu où je lui accorde raison, c'est sur la nature de l'humain… Mais le reste… Qu'importe, ce n'est plus le temps de penser à ça.

Alors que j'approchais du centre-ville pour rejoindre la clinique de mon clan, je regardais l'état de la ville, qui était bien déplorable. En effet le malheur et l’effroi que la maladie avait posé se faisait ressentir par l'environnement, d'habitude très propre, de la métropole. Mais enfin nous pouvions tourner la page… Mais seulement la page, nous ne changions pas de chapitre, Kami et son culte sont toujours présents, et ils continueront de grandir si on ne fait rien… J'espère que les Kages verront la menace du culte et s'occuperont plutôt de ce cas-là que des conflits entre eux, ça ne serait que donner raison à Kami.

Finalement, après cette marche assez courte malgré tout, j'arrivais devant l'enseigne de ma famille, la clinique Hiseijo. Enfin de retour à la maison. Sans hésiter une seconde, je poussais les portes de la clinique pour y entrer. Je fus accueillit par une secrétaire qui avait son nez plongez dans probablement le registre des rendez-vous et des malades présents ici.

« Bonjour, que puis-je pour vous ? Si c'est pour soigner la maladie, veuillez allez dehors respirer le le remède qui est sous forme de gaz, si c'est pour un cas mineur, il faudra prendre rendez-vous, et si c'est pour un cas grave... »

Alors qu'elle faisait son discours, elle leva les yeux de son carnet pour me regarder, avant de faire de gros yeux.

« Takara ! Tu es de retour ! Ton père va être content ! Je vais l'appeler de suite si tu veux. »

« Salut, dis-lui simplement que je suis là, j'attendrais dans notre salle de repos, qu'il finisse ce qu'il a à faire. »

« D'accord Takara, bon retour parmi nous. »

« Merci. »

Elle se leva et se mit à marcher rapidement dans la direction des blocs opératoires de la clinique, alors que je rentrais moi dans les lieux réservés aux personnelles médicales de la clinique. Avançant vers mon casier, je l'ouvris et commença à refiler mon costume de médecin, bouse blanche et tous les accessoires qui vont avec, avant de retourner à la salle de repos des membres de l'équipe. Un peu fatigué, je me préparais un thé et, une fois celui-ci prêt, je m'assois sur une chaise en attendant mon père, qui arriva dans les minutes qui suivirent. Nos regards se rencontraient pendant quelques instants, avant d'afficher un sourire sur son visage et de venir et m'enlacer.

« Tu es de retour Takara. On c'est fait un sang d'encre quand on à entendu les rumeurs qui parcours le monde, et que le fait que le Kage en personne parte en mission. Content de voir que ma fille est toujours entière. »

Je souris tout en lui répondant.

« Oui, c'était beaucoup plus difficile que prévu et, finalement, nous sommes allez à Kusa, où nous avons affronté un terrible ennemi… Mais je suis de retour sain et sauf, c'est tout ce qui compte. Comment ça va de votre côté ? »

« Ça va très bien mieux, surtout avec la nouvelle du remède que nous possédons enfin, d'ici quelques jours nous seront de nouveau à un rythme normal.

Je pense que certains ont bien mérité des vacances. On en a tous besoin avec le rythme effréné qu'on à tenu jusqu'ici. »

Mon père arrêta son câlin et s'assied devant moi, en prenant lui aussi un thé.

« Il vous faut de l'aide quelques part ? »

« Oui, mais repose-toi d'abord, tu as l'air fatigué comme si tu n'as pas dormi des jours. Toi aussi tu as du en bavé. Prends la journée et reviens demain, ce n'est pas le moment de faire des erreurs. »

Je hochai la tête en guise de réponse avant de finir mon thé et de ranger le matériel que je venais de mettre, j'avoue qu'une bonne nuit de sommeil me ferrai un grand bien. Dormir sur du sable n'est pas une bonne idée en soi. M'appretant à partir, mon père m'interpella une dernière fois.

« Et une fois que tout ici aura fini d'être en ébullition, on reprendra ton entraînement Takara, tiens-toi prête. »

« D'accord 'pa je serais prête ne t'inquiète pas. A ce soir. »

Nous saluant par la main, je pris la sortie pour me diriger vers notre immeuble, et, enfin, avoir une bonne nuit de sommeil après une longue semaine sur le plateau de Kusa. Le lit fut tellement confortable et j'étais tellement fatigué que je m'envolais au pays des songes à l'instant ou ma tête toucha l'oreiller.