Yami la tireuse d'élite [Terminé]

Warumi, ou Yami de son surnom, porte un ensemble en cuir noir tantôt ample tantôt serré au niveau du corps, l'idéal pour se fondre dans l'ombre en plein jour ou dans la nuit. La partie ample se situe principalement au bout des manches et aux jambes afin de cacher les parties de son arc à flèche en métal sanglées à ses jambes séparément. Elle agit comme diversion afin de détourner le regard de ses jambes pour qu'on ne remarque pas tout de suite l'arme détachable qu'elle porte sur elle. Ses flèches sont d'ailleurs enrubannées par des bandages afin que personne ne sache ce que ça renferme.

La plupart du temps, quand elle traque une cible ou qu'elle l'attend patiemment, Warumi assemble son arc et détache le dessus des bandages, touchant ses flèches du bout des doigts pour en reconnaître tout de suite le type de pointe. Les perçantes pour traverser d'éventuels obstacles comme un arbre afin de garantir un effet de surprise intact, mais avec une faible percée en cas de rencontre avec un aussi grand obstacle. Sa bonne maîtrise du fuuton lui permet d'accroître sa vitesse de tir et de déplacement, permettant ainsi de ne jamais se faire repérer par la direction de la flèche. Ainsi elle peut faire croire qu'une cible est prise en chasse par plusieurs archers en tirant à des intervalles très courts. Elle possède aussi des flèches explosives, à pointe normale mais recouvertes de poudre qui les font exploser au contact de la cible, ou du sol en cas d'esquive adverse, laissant dans tous les cas des blessures à l'ennemi, même petites. Warumi peut également lancer des flèches assommantes, elles n'ont aucune force de percée, mais en visant la tête ou un membre du corps très utile à la mobilité, elle peut provoquer des hématomes. C'est un projectile rarement utilisé par elle mais qui s'avère efficace en cas de capture plus vive que morte. Dans son arsenal, on peut aussi compter des flèches courbées qui servent à atteindre un ennemi derrière un obstacle trop imposant, de préférence en plein mouvement, afin de l'atteindre. Moins perçante et moins rapides, mais permettent de viser rien qu'en anticipant la trajectoire de l'adversaire avec sa sensorialité mineure.

Concernant ses sens, son ouïe et sa vue sont développées à force de se concentrer sur l'environnement, mais le reste est délaissé en conséquence. Warumi favorise principalement la rapidité, donc l'attaque à la défense, estimant pouvoir atteindre et tuer n'importe quel ennemi par surprise par un projectile aussi discret, donc elle n'estime pas la défense utile si elle peut tuer du premier coup. Elle ne prétend pas n'avoir jamais raté une cible, il est souvent possible qu'elle doive s'y prendre à plusieurs fois, mais sa maîtrise majeure du fuuton rend le frottement du vent nul et donc elle ne doit ses échecs qu'à elle-même dans la plupart des cas, parce qu'elle aura mal visé.

La première chose qu'on remarque chez Warumi c'est qu'elle n'est pas bavarde, elle ne voit jamais l'intérêt de parler avec ses ennemis car ceux-ci vivent peu longtemps en général. Cela vient également du fait que quand elle surveille une cible et quand elle la poursuit de loin, elle diminue le bruit de sa respiration en plus d'augmenter la légèreté de ses mouvements afin de ne pas être repérée à l'ouïe. De ce fait, elle ne communique quasi jamais avec les gens, en-dehors du nécessaire, convaincue que c'est la meilleure façon de paraître invisible socialement.

En dépit de son manque de paroles, la demoiselle est une mauvaise bluffeuse : si elle n'exprime pas ses émotions par les mots, son expression du visage les laisse très clairement transparaître. Par chance elle sait garder son sang-froid, mais dans les cas extrême, il n'est pas rare de la voir sortir de ses gonds, menaçant la personne avec une de ses flèches à mains nues par réflexe. De ce fait, la population l'influence beaucoup dans ses émotions, mais elle ne l'avoue jamais, préférant fuir ses émotions plutôt que de se justifier.

On remarque aussi chez elle un certain sadisme, préférant parfois blesser pour tuer de ses propres mains au lieu de tuer sommairement avec une flèche au bon endroit. Plus une proie lui demande des efforts, moins elle voudra le tuer tout de suite, elle préférera alors le blesser jusqu'à ce qu'il soit incapable de faire le moindre pas afin de l'exécuter rien que pour profiter de ce moment jouissif où ses efforts payent enfin.

Il arrive qu'elle se montre timide par moment, ayant du mal avec les contacts humains, mais c'est plutôt rare. Warumi préfère en effet rester dans son coin à manger silencieusement et ignorer les importuns. Si jamais ceux-ci se montrent trop insistants, elle fuira loin à grande vitesse pour disparaître de leur vue pour de bon.

La guerre n'était jamais facile à vivre, pour personne, mais il fallait pourtant trouver le moyen de vivre. Les parents de Warumi n'avaient jamais voulu de cette guerre, comme l'intégralité de la population, et avaient ainsi décidé de l'ignorer en continuant de vivre malgré tout. Ils étaient tous les deux archers pour le village et se spécialisaient dans le rétablissement de l'ordre.
Avec les années les crimes devenaient légion, alors ils étaient de plus en plus obligés de sévir eux-mêmes pour garder l'économie du village ainsi que la paix. C'était malheureusement à cause d'eux en partie que la population baissait gravement, ils n'épargnaient pas les bandits dangereux. Une flèche pouvait faire de gros dégâts, et ce n'était pas facile de viser les jambes quand une personne s'enfuyait, ça bougeait tout le temps,
alors que viser le torse ou la tête était tout de suite plus facile.

C'était dans cette période que Warumi était née, elle connaissait la guerre et non la paix. Ses parents ne désiraient pas pour elle un avenir forcément radieux et paisible, ça devenait de plus en plus une chimère avec le temps. Au lieu de ça, ils préféraient l'entraîner au maniement de l'arc comme pour eux-mêmes afin qu'elle soit capable de se défendre contre les bandits de Suna qui pillaient les ressources du village, qu'ils soient étrangers ou qu'ils soient natifs. En effet, les faucheurs ne laissaient plus personne franchir les frontières de Suna, donc le nombre de fauteurs de trouble était très limité.

Malheureusement les choses n'allaient pas en s'arrangeant, même si Warumi rejoignait l'unité parentale afin de neutraliser pour de bon les criminels qui osaient s'en prendre aux ressources du village. En effet, un groupe ne tarda pas à se former avec le temps, parmi ceux qui voulaient quitter Suna, mais les faucheurs d'un niveau bien supérieur les décimait un par un. Ils pensaient pouvoir fuir leurs crimes ou tout simplement rejoindre les malfaiteurs en défiant l'autorité du pays, mais ils veillaient également au grain. Leurs excellents yeux permettaient aux faucheurs de garder un score élevé en éliminant les petits malins qui essayaient de fuir discrètement par un autre endroit.

C'est en 116 que les événements les plus importants arrivèrent quand un samouraï natif chassa du pouvoir les faucheurs qui poursuivaient leurs assassinats. Il rouvrit ainsi les frontières du pays, permettant de nouveau le contact avec les voisins. Après tout le pays avait retrouvé un semblant de calme et un régime démocratique avait vu le jour entre temps. On installa même des serres afin d'y faire pousser de nombreux légumes et ainsi assurer la prospérité de Suna et le commerce alimentaire avec les voisins. Mais Warumi ne cessait aucunement ses activités, il lui arrivait de demander de l'argent pour abattre des cibles gênantes, parmi les gens qui n'étaient pas natifs de Suna. Par patriotisme elle refusait de s'en prendre à eux, mais pour les étrangers, alliés ou ennemis, mieux valait qu'ils évitent de se faire des ennemis, une flèche dans le coeur était si vite arrivée.

Par chance elle put rapidement prendre du service avec sa famille, car les pro-Gaara avaient de nouveau déclaré la guerre aux pro-Shunsuke. Il allait de soi que pour la paix, les Fumiha comptaient rejoindre les Gaara afin une bonne fois pour toute afin de prêter leurs services. Ils ne pouvaient pas atteindre Shunsuke aussi facilement, mais au moins ils éliminaient les Shunsuke afin de garantir un village en paix pour que Warumi puisse vivre en toute quiétude. Depuis ce jour, la famille Fumiha se rangea du côté des pro-Gaara afin de garantir la paix, même si certains étaient natifs de Suna.

Les guerres ne cessaient malheureusement pas, et les dirigeants ne choissaient pas toujours les bonnes choses, mais dans tous les cas les Fumiha étaient là pour aider les pro-Gaara à exterminer les pro-Shunsuke qui donnaient de mauvaises idées pour le village. C'est depuis cet instant que quand un conflit éclate, qu'une bête au pouvoir immense est relâchée, qu'est né le dicton "c'est normal à Suna". Même si les rues semblaient plus sûres à certains moments, une catastrophe menaçait toujours de s'abattre sur le village pour le détruire, encore, que ce soit à cause du conflit entre les deux groupes ou une maladie qui se répandait dans tout le village. Dans tous les cas, Warumi était prête à donner du sien pour éradiquer les menaces, offrant à ses alliés un soutien invisible avec ses flèches de qualité aux effets divers. Elle portait toujours dans son dos un tas de ces projectiles fatals enroulés dans des bandages afin qu'ils ne tombent pas avec ses acrobaties aériennes. Elle gardait même les parties de son arc attachées à ses jambes afin de pouvoir se déplacer librement sans avoir les mains pleines. Sa mère avait été touchée par la maladie, mais pas son père, cependant ça ne l'empêchait pas de désirer que les troupes reviennent de l'îlot mystère avec le remède miracle tant attendu.

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• Prénom : Akuma
• Nindo : Tout ce qui est bon est à consommer sans modération
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• Personnage du manga préféré : Aucun vraiment
• Comment avez vous découvert le forum ? : Sur google en tapant "Naruto", "forum" et "RPG"
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• Avez vous lu le règlement ?* : Yumi est une diva