T.M.Q.F.E.D !
la grande aventure de Rimy Saghiri à la découverte d'un jutsu unique !
Tsuchikage : Alors ce que tu veux dire, mon cher Rimy, c’est que tu souhaites sortir du village et faire le tour de tout Tsuchi no Kuni pour … apprendre à danser ?
Rimy : Euh … En gros oui, c’est bien ça.
Tsuchikage : Et tu attends de moi que je te donne mon accord ?
Rimy : Et votre bénédiction ! Enfin … Si ce n’est pas trop demander.
Tsuchikage : Hmmm *se retour vers son garde* ça te prendrais combien de temps pour le jeter par la fenêtre ?
Garde : je dirais moins d’une minute.
Tsuchikage : Bien … mon bon Rimy, tu as moins d’une minute pour disparaitre de mon bureau.
Rimy : Merci Gin-sama !
Pauvre Tsuchikage, lui qui croyait être à la tête du village le plus puissant du monde shinobi, devait supporter les shinobis les plus louches qui soient. Comme ce matin ou le juunin Saghiri vint déposer une demande de permis de sortir fichtrement excentrique. Il était bien rare que des shinobis demandent de sortir du village pour aller faire des claquettes. Mais vous le savez bien, notre petit déjanté n’était pas plus intéressé par les concours de danse que ne le serait une pierre par des cours de natation. Son vrai objectif, qu’il avait mentionné dans sa demande mais que personne n’a pris au sérieux, était de maîtriser un Jutsu bien précis : Le Smooth Criminal !
Ainsi commence sa courageuse quête pour l'apprentissage d’une danse épique !
Première journée de la Quête, neuf heures du matin, aux portes d’Iwa
Un dernier regard vers ses élèves, le sensei abusait d’excuses et de fausses larmes pour consoler Nadashin et Kusou, qui faisaient mine d’être attristés par son départ pour ne pas subir une autre de ses excentricités. Ils ont tous les deux gouté à la cruauté absurde du juunin, et l’idée d’avoir affaire à un énième entrainement à la sauce Rimy n’était pas vraiment la bienvenue. Alors, pour le grand plaisir de son égo, ils usèrent de tout leur talent d’acteurs et d’un stock important de mouchoirs pour dire au revoir au sensei, qui était ému par tant d’affection, une affection hypocrite certes, mais de l’affection quand même !
Il enjamba alors le chemin, remuant la poussière par son pas enthousiaste, et marcha en direction de … nulle part !
Le hic avec cet imbécile heureux, c’est que ça lui prend un temps fou pour remarquer sa propre bêtise, et ça n’est qu’une fois bien loin du village de la roche qu’il songea au dilemme. Il s’assit alors au pied d’un des rares arbres de cette Toundra, et tandis qu’il réfléchissais à sa destination, il vis une paire d’oiseaux se poser sur une branche au-dessus de lui. De nature légèrement curieuse, le Junnin observait la scène modérément intéressante qui se passait. Un des volatiles ouvrait grands ses ailes et pivotait de droite à gauche en sautillant, tandis que celui en face se tenait droit comme un i en le regardant faire. Une parade amoureuse. Rimy sourit au signe que la bonne providence lui fit, il sentait que la nature voulait l’encourager dans sa quête en lui montrant un piaf prêt à tout pour pouvoir ensemencer une femelle. Il se releva alors, fort de ce petit coup de pouce moral, et repris la direction de nulle part, convaincu que seul le destin pouvais décider de la direction de son voyage … même si il avait une petite manie à essayer de suivre le Sud-Ouest.
Il n’a pas tardé, non il n’a pas tardé. Il n’a pas tardé à se perdre et à se trouver au beau milieu de nulle part, dans le désert plane et sec d’Iwa. Terres arides cicatrisés par la rudesse d’un environnement impitoyable, notre aspirant danseur se sentait bien mal, il regardait partout autour de lui, se demandant d’où viendrait le prochain signe, et n’avait en guise de réponse que le sifflement sinistre du vent. Le temps passe, Rimy marche, et ce drôle de sifflement ne cesse de s’intensifier. Le shinobi pensait que c’était la fatigue qui créait cette illusion. Jusqu’à ce qu’une volaille plus grande qui lui passe juste devant lui à toute allure. Etonné, il se retourne lentement en avalant sa salive, car au fond de lui, il savait que quelque chose de mal allait suivre, la horde d’autruches affolés transforma ce doute en vérité.
Alors voyons voir, dans quelle page du manuel de l’académie ninja parle-t-on d’être confronté à une PUTAIN D’ARMEE D’AUTRUCHES ??!
Pas le temps de feuilleter son manuel imaginaire Rimy, l’heure est à la danse ! Danse donc entre ces boules de plumes hystériques, esquive leurs pâtes sauvages, empêche leurs becs avares de te voler ton magnifique nez ! Et chevau … attend, qui t’a dit de chevaucher une autruche ?
Et c’est ce qu’il a fait, contre ma propre volonté, moi le narrateur, il s’est agrippé au plumage d’un des volatiles au long cou et en pris les commandes. Il ne tarda pas à séparer sa monture du reste du troupeau, et continua ainsi sa route, traversant l’infini désert sur le dos d’une autruche. Si la folie était un royaume, Rimy en serait le roi … ou le bouffon, qui sait.
Deuxième journée de la quête, 18h, village de l’argile.
Il faisait ses premiers pas dans le village, et d’un air princier, acceptait les regards ébahis des autochtones. Une fois arrivé à la grande place du village et que quasiment toute sa population l’ai suivi tellement l’évènement était intriguant, il descendit de sa monture plumé, la coucha puis déclara de sa plus belle voix : Je suis Rimy Saghiri ! Et je suis venu ici pour rencontrer ceux parmi vous qui pratiquent l’art de la danse !
Une vielle homme, comme l’on en rencontre souvent dans les petits villages, s’avança. Apparemment, le fait qu’un shinobi chevauchant une autruche vienne à la recherche de danseurs dans le village de l’argile ne semblait pas réellement l’étonner tant que ça. C’est donc d’un ton calme mais étouffé par des cordes vocales incertaines et une barbe absurde qu’il prit la parole :
- Shinobi, ta venue ici était attendue …
- Sérieux ? On attendait un gugus chevauchant un piaf ?
- Ta gueule Jimmy !
Suite à cela, Jimmy eut droit à sa troisième fessée de la journée. Le fait d’avoir 23 ans n’avait pas l’air de l’encourager à se comporter comme un adulte, alors sa pauvre mère faisait avec, vidant sa frustration en lui « bourrant la gueule » et en se bourrant la sienne. Rimy souriait comme à son habitude, l’ambiance villageoise et sa vie paisible lui semblait plutôt agréable … enfin, elle l’était jusqu’à ce qu’une explosion convainc la monture du shinobi qu’il était temps d’évoluer. Et elle le fit si bien qu’elle apprit à voler, et profita de ce coup de pouce darwiniste pour fuir les lieux et disparaître dans l’infinité du désert.
Rimy : Adèle ! Nooon !
- Il a donné un prénom au poulet ?
La question de trop, du moins elle l’était aux oreilles de Madame Dee. Et quand c’est trop, la bonne femme sort l’artillerie lourde, qui consiste en ses deux petites bouteilles de saké cachés astucieusement dans son décolleté. Elle avala sec leur contenu, puis brisa les bouteilles sur le crâne déjà bien meurtri de son fils. Une fois ce dernier mis en incapacité à « faire chier », elle le prit sur son épaule et le ramena au berceau familial.
Pendant ce temps, le héros de l’histoire discutait avec le vieillard. Qui semblait attendre quelque chose de Rimy.
Rimy : Donc, si j’ai bien compris, m'sieur barbe sur pattes, il suffirait que j’aille dire à ce fameux « Laiques Plosé » de se barrer pour que je rencontre une danseuse orientale. Ça m’a l’air équitable.
Pauvre sot, ce marché était loin d’être équitable, le dénommé Laiques était un ex-membre de l’unité terroriste d’Iwa et il était tout sauf sociable. Le genre de bonhomme qui ne voit pas de mal à faire exploser ses élèves … si l’on se limite à ça, il y’a de fortes chances qu’il plaise à Rimy.
Malheureusement, c’est aussi un Nuke-nin, recherché pour plusieurs homicides, actes de sabotages et soupçonné de servir en tant que mercenaire aux ennemis d’Iwa. Autant dire qu’il y’a de quoi ne pas vouloir prendre le thé avec cet individu. Enfin, on verra bien comment Notre Juunin déjanté vas s’y prendre pour dégager celui qui a investi les mines d’argiles du village.
Deuxième journée de la quête, Village de l’argile, 19h
Rimy : Ho Eh ! du bateau ?
aucune réponse ne revenait à ses oreilles, mais deux possibilités venaient à son esprit : soit il dort, soit il se cache … puis une troisième possibilité retardataire surgit, le genre que seule un imbécile heureux en quête de danseuses orientales peut prévoir : il se peut bien que Laiques Plosé soit sourd !
Considérant de plus en plus sérieusement cette hypothèse alors qu'il avançait à pas feutrés à l'intérieur de la grotte, il ne remarqua pas que la luminosité venait à manquer. trop concentré à ne pas faire de bruit et trop confus par cette odeur papier mouillé mêlée à celle du souffre brulé. soudain il se heurta à un obstacle
Rimy : oups ! pardon
??? : 'f'tue gravats, qu'ils tombent même à l'horizontale mait'nan' !
Rimy : Euh ... Laiques Plosé ?
??? : ça sent l'poulet didon' ..."
Rimy : ah, il a encore le sens de l'odorat ...
??? : r'dure d'villageois ! tirez vous d'ici !
Rimy : erm ... bon je pense que la solution est simple
Rimy n'ayant jamais suivi de formation sur l'art de la négociation avec les sourds-muets. il ne voyait pas d'autres moyens d'inviter cet individu à libérer les lieux à part de l'y inviter avec autant de courtoisie que le ferait Takabi-sensei.
c'est à cet instant que Laiques sortit un briquet.
Laiques : Iwa ?
Rimy : euh ... oui ?
Laiques : cool, tu peut commencer à courir
les torches de la grotte s'embrasèrent, révélant enfin la forme réelle de celle ci : une salle principale, un mur noir et lisse décorant la partie sud et le nord parsemé d'une dizaine de galeries, et Rimy n'avait pas la moindre idée de laquelle menait à la sortie. puis il se rappela qu'il était un shinobi, et en terrain favorable en plus. il décida alors de se battre. posant de suit les mains part terre pour emplir la salle de ses piliers doton. sortant de partout et allant dans tous les sens, bloquant ainsi toute tentative de mouvement en ligne droite. alors il s'émergea dans le sol et attendit le bon moment pour agir.
Laiques, durant ce temps, ce contentait d'esquisser un petit sourire méprisant, un sourire hautain du violeur en groupe envers le courageux citoyen venu leur faire face. ouais ce sourire la. dégueu hein ?
BANG !
il lui a suffit d'un seul geste pour détruire les trois quarts des piliers dans une explosion, laissant un espace béant au milieu de la salle. c'était si rapide, Rimy n'a même pas eu le temps de suivre ses mouvements, d'ailleurs il n'a toujours pas bougé d'un pouce ! comment à t'il pu activer cette explosion sans se déplacer ni même faire de mudras ? Laiques semblait cacher une astuce qui dépassait la simple maitrise du Bakuton. et il fallait la trouver pour pouvoir le vaincre.
Créant subtilement un trio de clones Doton, Rimy les fit se disperser aux trois angles de la salle tandis que lui même se tenait au quatrième, dos au mur noir.Ils surgirent simultanément des piliers subsistant et lancèrent chacun une salve de shurikens en direction du nuke-nin. cette fois ci l'individu a en effet bougé, il a bougé les doigts de sa main droite. et l'instant qui suivit il fut propulsé au plafond par une explosion tandis que Rimy et ses clones se firent surprendre par des sceaux explosifs posés explicitement sur leurs piliers.
Rimy eut à peine le temps de s'extirper de la masse de terre avant l'explosion, sacrifiant ses bottes de voyage dans le processus. ses clones ont eu moins de chance et furent complètement désintégrés. Laiques était maintenant accroché au plafond par un kunai, Lorgnant notre héro de son regard narquois et typique du méchant de base. mais cette fois ci, rimy avait compris l'astuce : ce type ne maitrisait pas le bakuton. il utilise une technique de marionnettiste, une spécialité de suna, pour placer rapidement et discrètement des sceaux explosifs.
il jeta un regard rapide autours de lui : la salle était effectivement pleine de sceaux, assez pour faire s'écrouler une montagne. mais cet homme n'avait pas l'air d'être un kamikaze, il n'oserait jamais les faire exploser simultanément ... *c'est exactement ce qu'il devrait faire* pensait Rimy.
Laiques commençait déjà à placer d'autres sceaux autours de l'iwa-jin, Rimy eut le reflexe de se déplacer rapidement d'un bout à l'autre de la salle, en essayant d'être aussi imprévisible que possible dans son mouvement. empêchant ainsi Laiques de le prendre dans une explosion. ce dernier s'énervait, sa main bougeait de plus en plus vite, on pouvait enfin distinguer les sceaux qui virevoltaient dans l'air. avant qu'il n'ai eu le temps de s'en rendre compte laiques avait déjà couvert toute la salle d'explosifs. c'est à ce moment qui Rimy se plaça dans une des galeries, utilisa une seconde fois sont jutsu doton pour créer une centaine de pilliers. mais cette fois ci, plutôt que de les éparpiller hasardeusement, ils pointaient tous en direction de Laiques, chacune portant à son bout un des sceaux du terroriste. Laiques fut paralysé de peur. il coupa net les fils au bout de ses doigts qui le liait aux explosifs. c'est la que Rimy émergea d'un des piliers.
Rimy : Boop !
il lui toucha le nez.
et Laiques fut soudain plongé dans un terrible genjutsu, il était toujours dans la grotte, mais il y faisait plus sombre, plus froid. il se trouvait dans une cage de pierre, mais les barreaux était couverts de papier. une pensée lui traversa l'esprit, et lui glaça une bonne quantité de sang par la même occasion. se pourrait qu'il soit enfermé à l'intérieur d'une bombe ?
puis il regarda sa main, des fils de chakra en sortaient, mais ils étaient tout emmêlés, et il malgré tous ses efforts il n'arrivait pas à les mouvoir correctement, c'était comme essayer de conduire un vélo avec un guidon en caoutchouc. et c'est la qu'il s'est rendu compte du vrai cauchemar : les fils étaient liées aux barreaux. de son expérience il savait qu'un seul faux mouvement pourrait activer les sceaux. mais il n'était toujours pas sur de savoir si les dits papiers étaient réellement des explosifs. le doute, la peur et son incapacité de mouvoir ses fils de chakra correctement consumèrent les nerfs de Laiques, et dans un instant de détresse et de désespoir, il prit son kunai pour se couper la main. ainsi il était certain de ne pas activer les bombes. il voulait rester en vie, quitte à sacrifier une partie de son corps pour le faire.
c'est la que le Genjutsu prit fin. Laiques réalisa qu'il était seul dans la salle, que les piliers et le shinobi avaient disparu, et qu'il s'était vraiment mutilé, condamnant ainsi sa carrière d'artificier.
réalisant son malheur, il courut pour ramasser les sceaux qui étaient éparpillés sur le sol, puis les posa tous sur le mystérieux mur noir qui, contrairement au reste de la grotte, était vierge de toute éraflure. il continua sa course folle jusqu'a couvrir entièrement la surface sombre. puis il recula de quelques pas. il s'apprêtait à le faire exploser quand soudain Rimy apparut derrière lui. posant un kunai sous sa gorge, il lui demanda :
Rimy : y'a quoi derrière ce mur ?
Laiques : tu veux le savoir toi aussi hein ?
Rimy : ah, tu n'en sais rien en faite.
Laiques : la légende dit que derrière la muraille des abimes ce trouve le t... ergh !
Rimy : j'ai pas le temps pour ça, oh que non.
et c'est donc ainsi que se clôtura la vie de l'artificier, terroriste, shinobi et nouvellement manchot Laiques Plosé, privé de son ultime explosion qui allait lui révéler la chambre souterraine ou était scellé le jutsu interdit du "Démi n'heure".
Rimy n'avait pas le temps d'écouter des histoires à propos d'un jutsu fictif, mais il avait sans aucun doute tout le temps qu'il fallait pour se perdre. et en effet ça lui à pris 3 bonnes heures pour trouver la sortie. il faisait déjà nuit et tout le village ronflait à l'unisson. notre Shinobi préféré eut alors tout le temps qu'il voulait pour apprécier cette nuit dégagé à la lune ronde et brillante. se couchant dans l'herbe, tentant de s'imaginer le tour de poitrine de la danseuse qu'il allait rencontrer le lendemain.
A suivre ...
- des mots:
Le HRP est encore en cours d'écriture, c'est une sorte de texte d'adieux à mon second perso de la V1, Rimy Saghiri. J’espère que vous apprécierez autant que moi de le suivre dans ses péripéties à la recherche d'un pas de danse épique ^_^