Les joyaux de la vie (micro event autour de la cérémonie d'investiture)
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(PNJ) Kaede M. Junko Rang A
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Sujet: Les joyaux de la vie (micro event autour de la cérémonie d'investiture) Mar 19 Déc - 15:06
Les joyaux de la vie
L’opportunité c’est annoncée par l’information quelques jours auparavant. La cérémonie officielle est ma première action en tant que Kazekage. Et déjà, j’ai décidé de placer une marque de nuance. Pas d’aristocratie ou de grandiloquence. L’annonce a été publiée partout dans le village et je m’en réjouissais d’avance de voir les regards hébétés.
« Ce samedi sera organisé à l’occasion de la cérémonie d’investiture du onzième Kazekage un banquet auquel sont conviés chaque habitants du village. Aucune participation n’est obligatoire, nous comptons cependant sur chacun pour ramener des vivres supplémentaires pour les plus démunis et alimenter le côté festif de cet évènement, à hauteur de vos moyens. Aucun bandeau frontal n’est admis durant l’évènement, le mot d’ordre est la sobriété. A vos assiettes !
Kaede Malah Junko »
Les affiches et les unes de journaux proliféraient comme des petits pains, et les plus fervents conservateurs du village étaient bien évidemment dans l’incompréhension. C’était quelque chose de particulièrement calculé et mesuré. Loin de moi la volonté de générer une révolte, mais c’est évènement est un défi, l’absence de bandeau frontaux est là pour appliquer une forme de sécurité. N’importe quel intrus sera immédiatement débouté. De plus l’objectif n’est pas celui-ci. Les récents évènements de troubles ayant survenu m’ont entraîné à revoir mon poste de vigilance. Les étrangers passeront tous sous l’œil avisé du Kenmeigan, et les traîtres seront châtiés. De plus, les absents seront hautement considérés comme suspects.
Me concernant, les préparatifs étaient simples. Trouver une robe pour Nary, urger mon couturier de la confection de mon haori, et enfin et surtout, achever la rédaction de la Constitution et l’imprimer en masse. Si tout se planifie comme prévu, d’ici samedi, la population se stabilisera et le, ou les intrus seront fort probablement mis hors d’état de nuire. La question traverse encore mon esprit… La capture et l’interrogatoire est une priorité… Cependant, pour la suite… ?
Jouant avec la cigarette entre mes lèvres, assise dans un coin de bibliothèque relativement proche d’une fenêtre, en regardant le ciel s’abattre petit à petit sur le village. Allumant ma petite lampe à huile, je secouais doucement la tête en tapotant sur ma cigarette du bout du pouce pour que la cendre s’envole au vent, un sourire léger naissant à mon minois alors que je reprenais mes écrits assez soudainement, mon idée assez clairement exprimée avant de rentrer.
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Le jour promis, chacun y donnait de son coup de main. Ramener des tables, essayer d’assembler des tas de bricole pour faire un « podium » convenable pour le discours, des grills çà et là, des salades de tout et de rien. Mes doigts entrelacés à ceux de Nary, je souriais en offrant des signes de mains chaleureux tout en allant serrer celles de ceux qui s’approchaient. Je le cachais plus ou moins bien, mais ce moment est émouvant. C’est toujours émouvant de voir les gens se mobiliser. L’heure fatidique s’approchait, et, me dirigeant chez mon couturier, je laissais celui-ci m’aider à m’habiller sous les conseils avisés de ma fille.
Un chignon élaboré et élégant, une robe clair munis d’une ceinture plus sombre revalorisant légèrement ma poitrine tout en me poussant à me tenir légèrement plus droite. Une touche de maquillage, j’enfilais le haori, que j’ai demandé rouge. . Aidant mon petit bout de chou à enfiler une robe assez similaire à la mienne, je souriais en passant une main dans ses cheveux, agenouillée à sa taille.
« Tu es magnifique ma chérie. »
D’un baiser sur le front, je me relevais en la soulevant avec aisance en remerciant cordialement l’homme, repartant pour l’ouverture de la cérémonie, quelques minutes en avance. A l’arrivée, le chapeau était déposé sur le pupitre alors que j’attendais quelques instants pour grimper sur l’estrade, ma fille entre les bras, écarquillant soudainement les yeux en découvrant la foule. Woh. Je… N’étais pas prête pour ça. Clignant des yeux en voyant un silence s’installer doucement, j’observais l’ambiance. Les gens étaient… Pour certains détendus, d’autres aristocrates, tout le monde se mélangeait. Un homme que j’ai vu dans la rue il y a quelques semaines est assis là, auprès de tout le monde et a de quoi se nourrir autour de lui. Un sourire naissait à mon visage alors que je reposais doucement Nary en tâchant de dissimuler un peu mes émotions pour reprendre.
« Suna. Tu as décidé de ton propre chef de me donner le pouvoir, et voilà le résultat aujourd’hui. Te voilà, Suna. Devant moi, je vois des tas de choses. Des hommes, des femmes, des enfants, des riches, des pauvres, des militaires, des criminels repentis essayant de se réintégrer. Je vois des mères de familles dont les cernes déchirent les yeux, des hommes dont le dos s’effondre du travail. Des professeurs d’école qui donnent de leur temps pour nous offrir le meilleur avenir possible. Des pupilles de la nation. Des voyageurs… Je ne peux pas tous vous citer, vous vous en doutez bien…
Mais te voilà, Suna. C’est ce tout qui te constitue. Vous êtes Suna. Et je suis honorée aujourd’hui de devenir l’esprit de ce cœur vibrant et gigantesque qui bat devant moi. J’ai l’impression… Qu’ensemble, nous pouvons tout faire. Qu’ensemble, la vie deviendra de plus en plus prospère. Vous savez… Je… J’ai longtemps hésité à préparer ce discours. A vrai dire j’en ai même écrit un, mais j’ai décidé de faire sans. Tu m’as élue. Alors je veux te remercier avec le mien.
Suna. Je m’y engage ici, et maintenant, à protéger chacune des vies qui te constitue au péril de la mienne. Je serai ton bouclier. Cependant, être une épée n’est pas vraiment de mon ressort, je l’avoue. C’est pourquoi d’ici peu sera nommé de son nouveau statut le Kazeshoku, qui prendra le statut de chef des armées. En parlant d’actes juridiques… Voici la Constitution, rédigée en un préambule ainsi que cinq chapitres de cinq articles chacun, définissant le nouveau pouvoir national. Elle sera distribuée gratuitement et en libre ici-même et très bientôt en libre accès dans les points clés du village.
Montrant le petit livret rouge que je brandissais entre mes doigts, j’acquiesçais à une femme portant quelques cartons pour qu’elle l’ouvre et les fasse passer autour d’elle, quelques autres personnes actant de la même façon.
« J’aimerais être en mesure de te montrer ma gratitude, Suna… La seule chose que je suis en mesure de faire, c’est te remercier. Et faire de ce pays une nation unie et resplendissante. Je ferai tout pour. C’est une promesse. Allez. Bon appétit à tous. Les enfants en priorité s’il vous plait, il y a école demain.
En même temps que ce fameux « c’est une promesse », j’attrapais le chapeau disposé sur le pupitre, enfin, je le déposais sur ma tête après avoir énoncé le mot demain. Ces gestes étaient bien sûr contrôlés et maîtrisés. Sous les applaudissements, je me sentais obligée de, une main sur mon chapeau pour lui éviter une maladroite chute, me courber en avant pour à nouveau remercier chacun des villageois, reprenant la main de ma fille pour aller m’installer à une table, auprès de gens que je ne connaissais absolument pas.
« Maman, tu veux manger quoi ? »
« Huh ? J’y vais ma chérie, ne t’en fais pas. »
Clignant des yeux face à l’interjection de ma fille adoptive, je demeurais surprise alors que celle-ci se tournait vers moi en grimpant soudainement sur le banc en posant des mains fières sur ses hanches.
« Non ! Moi aussi je veux te protéger ! Tu fais partis du village, y’a pas que toi qui dois te sacrifier pour les gens ! »
Ecarquillant les yeux face à la déclaration de l’enfant, si jeune, je comprenais à quel point ceux-ci sont mimétiques. Souriant tendrement, je posais ma main sur la joue de la pré-adolescente, ma voix plus chaude et douce et moins forcée qu’auparavant, même si un micro avait été disposé au niveau du pupitre.
« Je te remercie ma chérie. Je ne sais pas encore ce que je vais manger, mais je veux bien de l’eau. S’il te plait. »
Constitution Nouvelle de Suna:
Préambule : pouvoir
Article 1er : Suna est la capitale du pays.
Article 2nd : le Kazekage dirige le pays, il est élu au suffrage universel direct, s’il vient à disparaître, son second effectue la régence et doit impérativement organiser de nouvelles élections.
Article 3ème : le Kazekage seul à le pouvoir constitutionnel, un régent n’a nullement le droit de modifier d’une façon quelconque le moindre article.
Article 4ème : le chef de l’état établit de lui-même son gouvernement, et doit forcément nommer une personne en prévention de décès, de disparition, de maladie ou tout autre fait pouvant compromettre la direction du pays.
Article 5ème : la presse est libre, cependant, la diffamation est condamnée, et toute tentative de coup d’état est passible de peine de mort immédiate et sans jugement.
Chapitre Premier : liberté, droit et devoir
Article 1er : chaque citoyen du pays du vent naît libre et égal en droits, devoirs et libertés.
Article 2nd : chacun est jugé de manière équitable, soit en les conditions prévues par la loi, soit en un tribunal composé de ressortissants du pays du vent et de deux juges. Chaque juge représente un quart des voies décisionnelles, le peuple la moitié. Le nombre de commis dépendent de la gravité de l’acte commis. Enfin, le Kazekage ou les membres de son conseil peuvent juger seuls.
Article 3ème : les ressortissants de l’état ont la possibilité d’aller et venir à l’étranger selon les règles applicables en les autres pays pour peu de demander une autorisation.
Article 4ème : chaque individu du pays du vent peut être réquisitionné en cas de besoin. Tout refus est considéré comme une trahison et volonté de nuir à l’état et sera jugé en tant que tel. De plus, les nationaux à l’étranger peuvent aussi être rappelés.
Article 5ème : chaque citoyen se doit d’effectuer un service militaire de façon à servir au développement du pays et savoir se défendre en cas d’invasion.
Chapitre Second : nationalité, circulation
Article 1er : naître au pays du vent ou servir le pays permet d’obtenir la nationalité, chaque individu doit en permanence avoir un passe droit en règles constitué de documents d’identité, ainsi que d’un sceau reconnaissable par tous ninjas sensoriels du pays du vent. Les sceaux sont à faire renouveler tous les cinq ans.
Article 2nd : toutes personnes en voyage pour le pays du vent doit tout d’abord en faire la requête, qui sera étudiée. Les voyageurs subiront tous une audience quand à leurs motivations, en fonction de quoi ils recevront un sceau temporaire qui leur sera retiré à la sortie du pays. Trois catégories existent pour les étrangers, chacune reconnaissables aisément.
• L’une réservée aux marchands, qui peuvent aller et venir librement dans Suna, ceux-ci sont ceux qui subissent les investigations les plus poussées. • L’autre réservée aux représentants diplomatiques, qui peuvent aller où bon leur semble dans le pays du vent à l'exception du village de Suna où ils seront obligatoirement accompagnés. • La dernière est réservée aux voyageurs, vacanciers, réfugiés politiques et autres. Il leur est formellement interdit de pénétrer dans Suna, à moins d’aller directement les chercher, et leur itinéraire doit être précisé dans leur demande de séjour. Ils n’ont nullement le droit de s’en écarter.
[Note de doctrine : Face au danger, il semble que la Kazekage ait la volonté de contrôler les gens avec plus d’aisance de façon à faire du pays du Vent un lieu plus sûr. Pour autant, ce système semble aussi permettre des traversées moins accrocheuses]
Article 3ème : toute personne ne portant pas de sceau est considérée comme une menace et doit immédiatement être mise hors d’état de nuire et être longuement interrogé. Suite aux motivations de la personne, il en revient au pouvoir central, le Kazekage ou l’un de ses conseillers de décider, en fonction de l’identité de la personne de ce dont il est bon d’en faire.
Article 4ème : toute personne en présentant un intérêt légitime peut demander la nationalité. Les cas sont étudiés individuellement par le Kazekage et ses conseillers.
Article 5ème : si la peine de mort ou l’emprisonnement à vie n’est pas prononcé pour une personne ou que celle-ci tente de s’échapper de prison ou autre, elle perd automatiquement sa nationalité et sera incessamment traquée dans tout le pays.
Chapitre troisième : Sanction, pénalité
Article 1er : les violences envers autrui sont punies d’emprisonnement.
Le meurtre, l’attentat ou le trouble important à la vie publique délibéré est jugé individuellement par le Kazekage ou son conseiller le plus proche, seulement et uniquement.
Tout meurtre, attentat ou trouble à la vie publique commis en ne portant pas la nationalité ou un droit de présence dans le lieu-dit est passible de peine de mort par n’importe quel représentant de l’état présent sur les lieux. Cependant, revient à celui-ci de prouver que la personne n’avait pas de marque.
Article 2nd : en cas de manquement à une convocation, national ou étranger présent légalement sur le sol du pays est susceptible d’être pourchassé, immobilisé, ramené à la capitale et jugé.
Article 3ème : tout individu envers lequel est émis une plainte est présumé coupable si elle est émise d’un membre du gouvernement ou d’un juge. Aucune présomption si elle est émise du peuple, présomption d’innocence si elle est émise d’un étranger : il reviendra à celui-ci d’apporter la preuve de ce qu’il avance.
Article 4ème : tous les moyens de preuves sont bons, tant que celles-ci sont recevables.
Article 5ème : pour des raisons de sécurité, tous les colis, caravanes de marchandises, lettres, messages et autres sont susceptibles d’être intercepté et analysé pour surveiller ce qui entre et sort du pays.
Chapitre quatrième : d’ordre public
Article 1er : chaque individu à droit à la sécurité de son emploi, de sa vie et celle de sa famille, de sa santé et de son patrimoine. Un impôt de sécurité existe de façon à récolter des fonds pour l’intérêt de tous à l’échelle de leurs moyens.
Article 2nd : l’âge adulte est définis à 15 ans. Aucun acte de mariage, de permis de construire, de sortie du pays… avant. Le mariage n’a pas de condition d’âge ultérieure, est célébré entre deux personnes quelles qu’elles sont, permettent d’obtenir la nationalité seulement et uniquement si le mariage témoigne d’une volonté matrimoniale réelle et sérieuse.
Article 3ème : la liberté, la vie privée et la dignité doivent être préservées, de fait, les journalistes engagent leur responsabilité individuelle et celle de leur entreprise dans leurs communiqués.
Article 4ème : les bibliothèques sont ouvertes à tous moyennant une contribution à prix libre, cependant, le nombre d’ouvrage pouvant être empruntés dépend de la somme cotisée, sans quoi la consultation seule de la culture est totalement gratuite.
Article 5ème : les orphelins sont pupilles de la nation, les veufs et veuves doivent être protégées par l’état, financièrement.
Chapitre cinquième : d’ordre militaire
Article 1er : le chef des armées prends le nom de Kazeshoku, il à responsabilité de la gestion des missions dans le pays, de l’organisation stratégique militaire sur le plan national. Pour toute intervention à l’étranger cependant, il doit consulter le Kazekage, à défaut, lui est interdit d’agir sauf cas de force majeur. Le Kazeshoku remplace le Kazekage durant ses déplacements.
Article 2nd : est établit une police de proximité, sillonnant le pays de façon à être au contact de la population. Ceux-ci agissent, durant leur fonction, au nom de l’état.
Article 3ème : les militaires voient leur famille garantie d’une protection supplémentaire durant leurs actions à l’étranger et sont les seuls à pouvoir demander une autorisation exceptionnelle pour emmener des mineurs à l’étranger.
Article 4ème : le Kazekage possède un statut militaire, même si la séparation des pouvoirs l’entraîne à moins s’occuper des affaires de l’armée à partir du moment où le Kazeshoku est nommé, de façon à pouvoir se focaliser sur l’économie et la politique.
Article 5ème : le sceau des militaires doit obligatoirement être visible, celui-ci sert de matricule, et possède un type de gravure particulier et particulièrement difficilement imitable. Il est effacé et remplacé au changement de grade ou au départ en retraite. Ceux-ci doivent être sur une partie du corps non couverte de façon à pouvoir identifier immédiatement qui est un militaire, et qui se fait passer pour un militaire.
Résumé:
Mise en place d’un grand rassemblement social pour la nomination de Kaede à la demande de celle-ci de façon à effectuer une cérémonie officielle et resserrer les liens entre les villageois, puis discours de cette dernière avant qu'elle ne se joigne à la populace.
HRP : c’est aussi un prétexte pour que les joueurs puissent se rencontrer et discuter, vous pouvez réagir à l’évènement ici-même, aucun tour n’est mis en place, les évènements majeurs de cette mini-trame se dérouleront ici, cependant pour les conversations, rencontres et autres, créez un autre sujet de façon à ne pas empiéter sur la trame principale et être ennuyés par l’absence de tour qui pourrait créer des décalages. Donc. Trame principale = Ici Discussions entre PJ = Nouveau sujet. (Pas besoin d’intro, faite juste un lien entre le RP principal et le vôtre.)
Yagami Akoshana Rang A
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Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 1 S - 0 A - 0 B - 0 C - 1 D Talents: Taijutsu, Raiton, Senjutsu, Kuchiyose - Pacte de sang avec les lions
Sujet: Re: Les joyaux de la vie (micro event autour de la cérémonie d'investiture) Jeu 28 Déc - 0:34
Jour de Fête
Avec Suna
C’est avec un goût amer dans la bouche que Yagami avait reçu la nouvelle de l’élection du Kazekage. Elle avait perdu. De peu, il est vrai, mais elle avait perdu. En rentrant chez elle après les résultats, elle est restée un long moment seul, comme elle le faisait si rarement. En général, réfléchir longuement et seule, n’est pas dans les actions que la Kunoichi effectue souvent. En tant que bonne femme d’action qui se respecte, Yagami préférait combattre plutôt que réfléchir quinze ans sur une stratégie. Improvisation, voilà ce que la Kunoichi préfère. Cependant, il faut quelque fois passer à l’opposée et réfléchir avant d’agir. C’est pourquoi la Kunoichi avait prit le temps de réfléchir. Assise en tailleurs sur son lit, le regard plongé dans le vide, Yagami pensait, se remémorait chaque passage de l’élection, des discours des deux candidates, et se demandait pourquoi elle avait perdu. Manque d’expérience politique ? Manque de connaissances géographiques et économiques ? Plan relationnel trop instable ? Au final, Yagami pouvait voir certaines de ses erreurs, mais comment elle aurait put gagner cette élection restait un mystère pour elle.
Quelques jours plus tard, un grand banquet fut mis en place par la nouvelle Kazekage. La désormais Juuichidaime Kazekage avait invité tout habitant de Suna a participer à un grand banquet. « Aucun bandeau frontal n’est admis durant l’évènement, le mot d’ordre est la sobriété. » , disait-elle dans son annonce. Intéressant. C’est donc en pensant à ce qui pourrait se passer au dit banque que la jeune femme s’habilla. Elle regarda longuement sa garde-robe : robes, tuniques, jupes et autres T-shirt simples, la penderie de la jeune femme était remplie de vêtements. Cela lui permettait de s’adapter à n’importe quelle situation, et aujourd’hui était un jour bien choisit pour révéler l’utilité d’avoir une garde-robe fournie. C’est en parcourant inlassablement ses nombreuses tenues que la Kunoichi finit par trouver ce qu’il lui fallait : une robe assez simple colorée d’un vert émeraude éclatant. La robe en question était terminée par une jupe assez courte, mais sans trop l’être non plus. Au dessus, deux bretelles empêchaient le vêtement de tomber. Assez prêt du corps de la jeune femme, la robe lui allait à ravir. A cela, elle ajouta une paire de sandales assez discrètes. Et pour ses cheveux, la jeune femme les coiffa en une jolie tresse de côté qu’elle laissa tomber sur son épaule droite. La tresse continuait ensuite sa course pour se coucher délicatement sur le sein de la jeune femme. Dans cette tenue, Yagami était simple mais toujours aussi belle. Satisfaite, miss Akoshana se concentra aux autres préparatifs qu’elle avait à faire.
Après avoir terminé tous ses préparatifs, la jeune femme se dirigea vers le lieux de la réception, un panier à la main pour amener quelques vivres que pourraient consommer les habitants. Aujourd’hui, elle avait enlevé sa casquette de cheffe de la garde de Suna pour remettre celle de Yagami Akoshana, jeune femme avec ses problèmes, ses désirs et son caractère. Alors que tout le monde arrivait peu à peu, la jeune femme était assise à l’une des nombreuses tables qu’on avait mis en place pour l’occasion. Assise à côté de quelques personnes qu’elles connaissait, mais aussi de beaucoup d’inconnus, la jeune femme observa le monde qui s’attablait peu à peu, qui déambulait entre les tables, les gens qui s’occupaient des préparatifs, ceux qui discutaient de bon cœur, les sans abris dont les yeux brillaient d’étoiles à la pensée qu’ils auraient un bon repas après si longtemps sans argent… Tout ces gens, Yagami était reconnaissante qu’ils soient en vie. Reconnaissante envers tous ceux qui ont œuvré pour leur protection. Elle se jura elle-même de continuer à les protéger coûte que coûte, de sa vie s’il le faut. Alors que la Kazekage nouvellement élue arrivait, tout le monde se tût et cette dernière entama un discours.
C’était principalement un discours de remerciement, cependant, l’annonce de la création d’un « Kazeshoku » dont le rôle serait de diriger les armées de Suna ainsi que l’annonce de la constitution était tous deux intéressants. Remettant cependant ces choses là à plus tard, Yagami se concentra sur la fête, cherchant quelque chose d’intéressant à faire ou quelqu’un d’intéressant à draguer.
Résumé:
Yagami va au banquet habillée avec une robe assez simple verte émeraude, des sandales discrètes et coiffée d'une tresse sur le côté qui descend sur son épaule gauche et sa poitrine. Elle ramène quelques vivres.
Les joyaux de la vie (micro event autour de la cérémonie d'investiture)