Attention ! Certains passages de ce récit contiennent des séquences sadiques. Je prierais donc les mineurs de ne pas lire ce contenue. Vous ne direz pas que je ne vous aurai point prévenu ^^. ..........................................................................................................................................................................................
Toujours pas de lumière, il fait noir et froid, fatigué et affamé je reste camouflé et scellé dans le corps du prisonnier. Contrairement à mon ancienne prison, deux minutes sont ajoutées à mon temps de récréation, la nourriture reste immangeable, pff on ne peut même pas qualifier ce qu'on ingurgite de nourriture. Pendant une semaine, on nous serre cinq cl d'eau avec trois morceaux de pain trempés dedans. Quand la chance nous guette, on a le droit à la moitié d'une pomme ou un oeuf cuit, contrairement aux autres enfin je crois, j'ai un compagnon de cellule, un rat d'égout passe la plupart de ses journées à me bouffer les habilles ou grignoter mes miettes. Parfois je lis les textes sculptés sur les quatre murs qui m'entourent, je lis qu'un homme est mort ici succombant à un diabète élevé, sont seul crime était d'avoir volé les chèvres de son voisin, en plus d'avoir lié l'une de ses nuits avec la fille d'un riche homme. Dans un autre texte, je comprends la rage d'un homme qui fut enfermé pour avoir tué un homme, pas sans raisons dans ses dires il évoque que l'homme qu'il a abattu épousât la femme qu'il aimait. Argent, sexe, amour, homme et femme sont les plus vieux mobiles de ce monde à la cadence meurtrière, chacun veut déverser son pouvoir dans les entrailles de son prochain, en niant les lois et codes de conduites.
Tiens il est l'heure du déjeuner, ici on nous sert à dix-heure du matin pour accroitre notre faim dans la journée, pour une fois je n'ai pas fait d'histoire pendant toute la semaine on me laisse donc aller déjeuner avec les autres. Quand je dis histoire ça ne veut pas immédiatement dire « fuite » non la plupart du temps on me fout en cellule d'isolement pour coup et blessure parfois meurtre, et aujourd'hui je sens que je vais passer ma nuit à l'isoloir. Dans le couloir qui mène à la cantine, je suis accompagné de deux gardes, enchaîné aux pieds et poignets il m'est très dur de marcher, en plus ce rat maudit a fini mes guetas, je marche pieds nus sur la roche en plus des cloques et ouvertures j'ai des fourmis aux orteils. Arrivé au réfectoire, on me jette sur un banc comme un torchon, comme à mes habitudes je suis en tête a tête avec le vieil homme peut bavard qui loge à la cellule voisine pour mon grand bonheur. Il n'y a rien de plus insupportable qu'un voisin qui cri a longueur de journée " je suis innocent ! ", vous connaissez les clichés des prisons, les clans ces groupes d'hommes qui se nomment diables de leur propre enfer sans savoir que c'est leur propre flamme qui les consumeras.
Aujourd'hui il y a un peu de lueur dans cette cave on a le droit à un verre de lait en plus d'un maigre morceau de pain moisis. Je n'ai même pas le temps d'enlever la moisissure verte sur mon pain, que les présumés diables dont je vous ai parlé viennent titiller un ourse qui hiberne, la dernière fois qu'ils m'ont demandé de les rejoindre l'un deux a fini sans tête. Absurde est le comportement de ces hommes et ce qui me fatigue c'est qu'ils répètent sans arrêt les mêmes erreurs et enfreignent toujours les mêmes lois, eh oui, si ce n'est pas les fringales ou fatigues qui vous tuent c'est la routine.
Ah tiens, aujourd'hui il est venu seul, Mimoto Fujimoto, un junnin enfermé pour avoir vendu des documents concernant la situation politique de Kiri à des nukennins, il vivra dans la noirceur à vie de par son acte. Il pense que la prison l'a changée, il nage dans de fausses idées, la prison ne change pas un homme ce sont ses actions qui définient son caractère, sa valeur et sa conception du bien et du mal. En plus de n'avoir ne serait-ce que le moindre neurone, il manque totalement d'honneur un vrai chien. Son frère n'est pas mieux que lui, tombé pour avoir tenté un coup d'état, il est plus calme que son frère et surtout ne parle pas pour ne rien faire.
« Fini de jouer, écoute moi fillette ! Soit tu es avec nous, ou contre nous on te déconseille de t'opposer à la ligue des ombres, sinon je te coupe les couilles pour en faire de la grenadine à la fraise ! » Irréaliste en plus de ça, la démence le guette. Il ne se rend même plus compte qu'il est inférieur dans une voix froide je répondais à son discours.
« Toutes ces années passaient, ne t'ont en rien assagis, tant que tu auras la bouche plus grande que les bras tu ne pourras jamais retrouver ta valeur, ni même me battre. Dégage ! ». Son manque de savoir et sa surestime de sa personne le poussèrent à m'attaquer, il me mit un coup de poing qui me déboîta la mâchoire, le sceau que pose un maître du fuinjutsu dans cette prison est impressionnant, il bloque l'entrée et sortie du chakra ce qui rend tout effort sur-humain impossible. Plus de ninja. Ici il y avait seulement des hommes et j'en faisais partie, je me relevais la bouche en sang pour éviter un autre coup de poing en lui tenant sa main gauche, puis encaisser une droite qui me donnât de simples bourdonnements à l'oreille d'un geste svelte j'agrippais ses testicules.
« Tu n'as toujours pas compris, pour me battre tu dois devenir plus qu'un homme, tu voulais m'arracher les membres n'est-ce pas ? Je t'arracherais tes billes avant de les offrir à ton frère ». Aussitôt dis aussitôt fait, je tâté légèrement son sexe avant de presser ce dernier pour lui faire sentir la douleur et en utilisant mes ongles je déchiquetais sa peau pour saisir ses bijoux de famille.
Je tenais deux boules dans ma main droite, je traversais quelques tables pour arriver là où était assis son frère et sa bande de clowns, je voyais dans le tréfonds de leur pupilles la peur en grande quantité, j'avançais en boitant puis une fois arrivé à coté de Sukito Fujimoto je lançais les testicules de son frère dans son verre de lait. Le lait blanc pris la couleur rouge sang, le silence régnait dans le réfectoire qui avait adopté une ambiance morbide, mon atmosphère préférée, les hommes qui m'entouraient étaient censés avoir été des shinobis, quand je vois leur regard je me demande si le grade n'était pas trop exagéré à croire même que deux testicules qui nagent dans du lait ça leur fait peur. Après tout c'était une façon de tuer comme tant d'autre, je m'essuyais les mains avant de m'assoir près de Sukito et de boire une gorgée de son verre de lait.
Je n'avais jamais goûté ce mélange, lait et testicules, une recette que je devrais mémoriser a l'avenir. Je vous avez-dis que je finirais ma journée en isolement, je n'oppose jamais de résistance quand les gardes m'arrêtent, en fait, eux-mêmes restent a l'écart en attendant que je finisse mon massacre pour généralement venir me conduire en cellule. Je sifflais un petit air morbide avant de me lever et glisser quelques mots d'intimidation à Sukito pour aller rejoindre les gardes.
« Des diables hum... Dis-moi Satan que penses-tu des couilles de ton frère ? Je ne savais pas que tu aimais la grenadine à la fraise, je t'en servirais plus souvent promis ! » J'affichais un énorme sourire devant cet homme qui ne bougeait même plus, il était sous l'emprise de la terreur et moi j'allais rejoindre mon rat.
Ahh la cellule d'isolement, je ne vous l'avais jamais décrit, eh bien elle est magnifique ! Tout est en or massif, il y a du marbre à la place du carrelage et il y a même des toilettes en jade ! Ohh pourquoi pas un peu d'humour dans le noir ? Si on compte le plafond et le sol, il y a en tout six murs, pour entrer dans cette cellule il y a un mécanisme qui fait coulisser une porte de béton ouvrable seulement de l'extérieur, si on a des envies pressantes mieux vaux utiliser un des quatre coins de la pièce. Si vous avez des envies disons plus longue à poser, il y a deux bidons un pour déposer vos selles et un pour... Bon vous savez et il n'y a pas d'eau donc si vous voulez vous laver les mains eh bien il faut attendre que le deuxième bidon se remplisse, il n'y a pas de tuyauterie seulement une petite fissure dans le plafond qui laisse pénétrer quelques gouttes d'eau, je me rappelle qu'une fois j'ai attendu dix-heures avant de me laver les mains.
Dans cette pièce, ou bien cercueil oui c'est le terme le plus approprié, il n'y a pas de lumière, dans les autres cellules il y a des petites lucarnes, mais dans la pièce d'isolement il n'y a ne serait-ce qu'un seul rayon. Un gouffre, une cage même un cercueil, je préférerais êtres dans ces endroits plutôt qu'ici, mais si c'est le prix à payer pour assouvir ma soif de sang tant pis quelques semaines ici et je pourrais sortir de nouveaux me mêler aux autres prisonnier et pourquoi pas boire un « lait grenadine au testicule des Fukimoto ». Oui un nom parfaitement approprié à cette boisson et dire que je me croyais nul en cuisine la prochaine fois j'essaye une paëlla avec des reins humains. Dos au mur, à confectionner mon dîner pour un jour prochain et à attendre que mon sceau se remplisse d'eau, j'entendis une voix raisonnée dans la pièce.
« Et Shinsuke, t'aurais dû lui faire boire cela aurait été plus excitant, mais bon il est encore paralysé sous le choque.» «Tu as déjà essayé avec des reins humains ? » Il s'agissait du vieillard silencieux, finalement il avait une langue fallait juste trouver le sujet qui lui plait.
« Ouais j'aurais pu faire mieux et pour répondre à ta question j'y pensé à l'instant, mais plus pour une entrée qu'une boisson ». Il riait doucement comme ce pervers a qui l'on montre des photos érotiques, il était fasciné autant que moi par le meurtre et il faut avouer que je suis original dans mes façons de tuer, je me rappelle avoir fait bouffer le coeur d'un enfant à son père. Ahh ! De vieux souvenirs mais bon disons que c'est démodé maintenant ce genre de choses. Il faut avancer avec son temps et c'est ce que je m'efforce de faire même si je sais que je ne révérais plus jamais la lumière. J'en ai trop fait, sans regretter mes actes et si c'était à refaire je le referais mais, en mieux.
« Shinsuke tes toujours la ? Écoute mon petit, je trouve que la prison ta ramollit, tu étais disons plus artistique a l'époque ». « pfff, je ne savais pas que j'avais un fan dans un endroit pareil et je te corrige le vieux y a aucun lien entre nous ».
« Tu penses vraiment, je te connais assez pour te dire que tu es un ninja aux mains tachées par le sang. Enfant, homme et femme, tous tes passés par les doigts. Tu es bien silencieux d'un coup, tu veux que je te compte ton histoire ? »
"Et la vie lui fut donnée."
« L'histoire préfère les légendes aux hommes, elle préfère la noblesse à la brutalité les discours enflammés, aux actes silencieux. L'histoire se souvient de la bataille, mais elle oubli le sang rependu, ce que l'histoire retiendra de toi pour peu quelle retienne quelque chose, ne sera qu'une partie une infime partie de la vérité. Les souvenirs d'enfance s'éloignent, tel le sable balayé par la brise du soir. Tu ne fais pas exception à la règle et peu à peu tes parents deviennent de vieilles reliques qui subsistent dans la bibliothèque poussiéreuse et fermée a double tour qu'est ton coeur. Il est normal qu'au moment où je te fais part de ces réminiscences, certaines anecdotes laissent place à des historiettes plus actuelles. Cependant, tu ne perds en rien les illustrations de cette nuit aux doigts ensanglanté et aux nuages larmoyés. Tu ne dépassais pas les dix ans à l'époque, je me souviens de cette bicoque qui servait de logis à quatre individus, comme je me souviens de cette modique pièce qui était dédiée à te convenir de chambrette.
Cette nuit là, trois gouttes vinrent s'écraser sur ton front, je ne qualifiais pas le nom de « modique » à ta chambre en simple guise de modestie, la toiture fuyait et le vent pénétrait dans le bois. Tu avais une petite envie de breuvage et comme à l'excellence des enfants de ton âge le lait était ta boisson préférée. Tu démarchais nonchalamment dans les couloirs de votre maisonnette, quand subitement tu lâchais ton verre de lait pour le laisser exploser sur le sol en bois, un réflexe qui suivi d'un geste incontrôlé tu mis tes mains sous ton nez. L'odeur régnante était celle d'un chacal qu'on laisse dans une pièce enfermé pendant plusieurs jours. Tu ouvris la porte pour y contempler une vision qui jusqu'à aujourd'hui hante tes nuits, ce nourrisson qui devait être ta soeur n'était plus que sang, la peau complètement déchiqueter et la tête arrachée posée sur le corps. Tu fis trois pat en arrière pour tomber a terre et te relever brusquement tout en courant dans la chambre de tes parents surement le mauvais agissement.
Et dire que tu frôlais le strabisme en voyant ce qui était devenu de ta petite soeur, tu perdis la tête en voyant tes parents nus et empalés de tous part. Les seins de ta mère étaient découpés et posés au sol, ses ongles étaient retirés et enfoncés dans sa bouche, quant à ton père la cécité lui était assurée ses pupilles étaient retirés du creux de ses yeux et son ventre laissait dégouliner plusieurs intestins. Tu sentais une légère humidité sur ton pantalon, en plus d'avoir uriné sur tes apparats, ils étaient couverts d'un liquide rouge visqueux. Tu sentais un léger poids dans ma main droite, quand tu ouvris celle-ci tu pus voir deux yeux aux pupilles bleue, tu les lâchais pour les laisser rouler sur le sol, afficher se sourire aussi sadique était 'il tu avais le visage d'un enfant qui avait trouvé la plus grande fabrique de jouet. Puis tu perdis connaissance dans l'instant qui suivi.
«Tiens tiens, c'est moi où j'ai touché le point sensible Shinsuke ? Tu ne seras pas contre mon envie de continuer mon récit, je me trompe ? Surtout que je vais citer le meilleur moment, celui ou un homme entre chambouler ta vie.»« Cet anonyme t'a conduit à son logis, couvert de draps chauds et t'a laissé roupiller. Bien évidemment tu étais maintenant un criminel, il a pris le soin de faire disparaitre les corps de cette famille de fermier. Une famille dévouée à Kiri, il était hors de question que l'un d'entre vous ne trahisse ce village. Une caricature bien anodine ; la famille qui veille de son mieux à honorer son village, un destin bien commun, mais qui ne fera pas pour autant de ton histoire un cliché moderne. Une simple définition de la famille typique, si le village brumeux aurait été une religion je mise ma vie qu'ils auraient été les plus grands dévots, non ? Et si nous parlions de ta naissance et oui il était là, il observait ta mère se donner coeur et âme à t'insuffler la vie. Quelques minutes de souffrance, pour enfin laisser apparaitre le nourrisson qui deviendra l'homme que tu es aujourd'hui. « Finis le ridé ! », allons ne te comble pas d'patience veux-tu, magnifique pour ta mère le jour où tu as épelé ce mot tant attendus par les maternelles « maman », tu passais tes journées dans un berceau, couvert par la brume sanglante tu as été bercé et façonné depuis ta plus tendre enfance par celle-ci.
L'inconnue ta aussi vue passer genou droit suivi de ta main gauche, puis genou gauche suivi de ta main droite, tu savais déjà marcher, la maisonnette ne te suffisait plus et tu sortais dans les champs te muscler les jambes. Tu mangeais tout ce qui te passait sous la main, tu as même eu l'audace un beau jour de déguster un champignon venimeux, en bref tu étais un vrai fils de dame nature, si proche d'elle que tu as même été te mettre sous une vache pour recevoir une pluie de brousse « Fou toi de moi ! ». Quand le soleil allait se coucher, tu avais des petites fringales qui étaient abrégées par le sein de ta mère. Contrairement aux autres chefs de famille, ton père n'était pas pour le périple de ninja, son idéologie était fixée sur un point qui se résumait à l'idée que l'on peut protéger le village sans verser le sang. En niant que tant qu'il y aura de l'amour il y aura de la haine, tant qu'il y aura des faibles il y aura des puissants. Tant qu'il y aura des vainqueurs il y aura des vaincus.
Avant que l'homme sans nom te recueille, tu étais destiné à vivre comme un paysan, affecté dans la catégorie des faibles et des vaincus. Mais l'homme a vu en toi autre chose, il est parfois possible que l'union de la faiblesse renvoie quelque chose, il est plausible que deux âmes pures renvoient une chose des ténèbres. Ce sourire que tu avais pendant cette nuit, ce regard, ne pouvait êtres délaissés à un futur agriculteur, tu pouvais devenir autre chose et tu l'es devenue, une chose sans âme sans remords, tu devais le devenir. Car cet étranger voyait en toi, il y voyait le mal, il y voyait la mort la destruction, ainsi que la capacité d'agir pour la cause juste et non pas pour ce qu'on nous montre au grand jour. Il voyait en toi, les ténèbres renaissant ». Il toussât légèrement avant de reprendre le même ton de voix, mais qui était ce vieillard.
« Je me souviens de ton premier réveille, de la première fois où tu as ouvert les yeux dans cette maison, ou plutôt ce camp d'entrainement. À voir ton visage en ce matin, on aurait pu te donner le nom d'ange, l'homme qui t'a sauvé du chemin qui n'était pas le tien coupait son bois pour ce réchauffer en cet hiver. Tu descendis les quelques marches, tu tremblais de tous tes membres même tes cheveux étaient montés en pique sous le stress, l'homme te donnait le dos, tu pris une petite hache pour te mettre à courir en sa direction. Tu pensais vraiment pouvoir le tuer ? Il se retournant et saisit la hache de son manche. « Oui, eh bien il y a beaucoup à faire » Te dit-il dans sa voix aisée, évidemment dans l'immédiat tu étais incapable de te souvenir de ton massacre, pas dur de deviner ce qui te passait par la tête à ce moment, tu te demandais ce qu'il allait advenir d'un petit garçon comme toi, seul avec sur le dos une situation complexe grande comme le monde.
Mais le plus étonnant, c'est que tu n'as jamais demandé ce qui était advenu de tes parents, comme ci c'était de vulgaire torchon, tu as suivi les conseille de l'homme qui deviendra ton mentor, pas de passé, peu de présent et beaucoup de futur. Autour d'une table, bougie allumée. La première philosophie qu'il t'a enseignée, est d'abord celle des futilités, il mit point sur la table en posant ce sujet. Evite l'argent, il peut acheter une maison, mais pas un foyer, il peut payer le médecin mais n'achète pas la santé. Il t'a cité, que l'amour ah bien des défauts, un certain temps du moins, tu croiras êtres heureux. Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. Il a accentué la valeur du combat, en niant l'honneur, il n'y a aucun honneur à mourir par le sabre d'un autre. Oui il a parlé de l'honneur, oublies ! Dit-il, l'honneur est un mot inventé pour rendre la mort plus facile à accepter, car dans ce monde il est bien plus facile de dire que l'on meurt pour l'honneur, que de mourir pour cause de ne pas avoir été a la hauteur. Imprègne-toi ! Cita-t-il, tu devais devenir comme cet animal, arghh j'en ai oublié le nom « Caméléon le vieux et puis abrège ! » oui le caméléon, cet animal a qui l'environnement n'est pas inconnue, il vouait un culte à cet animal, dans sa capacité d'adaptation.
Il voulait dire dans ses propos, que si tu rencontres un menteur, ment à ton tour, si tu croises un traitre trahis, si tu vois un voleur vole aussi. Prend la facette de l'homme sérieux et du parfait débile quand ça t'arrange, le statut de l'homme riche devant une femme et du héros devant un enfant. Ta vis, au moment où tu as tué tes parents, n'avait qu'un seul tournant, celui du menteur. Mais il t'a imposé un point important. Il t'entraînerait que si le savoir récolté de cet apprentissage serait destiné à protéger Kiri. Il t'a confectionné tout un personnage, le costume du shinobi parfait, ne cherchant ni reconnaissance ni pécule. Et de plus ces années passées à ses côtés, t'ont donné un mode de vie simple, ou le magot ne devait pas couler au flot, un mode de vie qui te permettrait d'éviter toute embuche dans ton sombre périple. » Il pris un léger souffle, avant de déboucher une bouteille de je ne sais quoi.
S'il a pris un an à t'inculquer tout un savoir faire, l'année qui suivi tu étais âgé de neuf ans et il était tant pour toi de durcir ta carapace. Il te mettait dans bien diverses situations, reviens dans le passé avec moi et rappelle toi de cette semaine que tu as passée dans une forêt seul. Il t'avait confié la veille un nouvel exercice, aujourd'hui tu lui obéit au doigt et à l'oeil, tu es surtout époustouflé par son savoir. L'exercice ce résumé à une seule obligation. Vivre, tu allais êtres jeté dans une forêt ou la loi régnante et celle des animaux ne domine que la loi du plus fort, il te laissa seul face à la nature, bien sûr aucune aide ne t'était accordé, Allais-tu abandonner ? Personne ne t'a forcé la main à suivre cet entrainement, c'est toi qui a fait demande, tu étais en quête de sang, tu veux que je te rappelle tes propos tu as dit à haute voix. « Vos mots seront pour moi des ordres, mais apprenez-moi, apprenez-moi à tuer ». Tu plaisais de plus en plus à cet homme, ta soif de sang était la même que la sienne, sans doute plus encore plus développée, c'est dans l'idée de créer un monstre ou une arme qu'il accepta ta requête.
Et te voilà donc dans une forêt seul, bien sûr ton inexpérience t'a amenée à allumer un feu, oh il y a pas de mal tu cherchais à te réchauffer en cette nuit glaciale, ça se comprend. Mais tu niais fortement, que dans la forêt habitaient des bêtes sauvages, loup, chacal et divers félins à la vue plus aiguisée que jamais et aux crocs acérés. Rassemblant un tas de feuilles, tu t'étais élaboré un parfait oreiller, tu avais vraiment l'intention de dormir? À peine as-tu fermé les yeux, que tu commençais à entendre des bruits de fonds effrayants, tu t'étais relevé pour inspecter les lieux, mais rien et tu n'as pas pris leçon de tes erreurs et tu es repartie roupiller. Cette fois-ci tu n'as pas eu le temps de t'allonger, qu'une espèce de chien viennent te sauter dessus, Mais que croyais tu ? Quand tu n'es pas chez toi, tu n'entends rien, ne vois rien, tu te crois seul, mais tout près de toi une ombre furtive te passe sous le nez. Et à ce moment tu frôle la peur.
J'aurais parié que tu partirais en courant à la vue de ce prédateur, mais tu es resté là, avec en main deux pierres, la bête s'élança vers toi, à ce moment tu avançais ta main droite en guise de diner à ce chasseur. Puis, de ta main gauche, tu enchaînais les coups de pierres au niveau de la nuque de ton adversaire et la ton coté animal pris le dessus, tu lui as coupé les testicules avant de lui trancher la tête. Cet animal était parfait en guise de diner, après l'avoir écorché, tu as attaché ses deux pâtes arrière sur un fil puis une fois cela terminé, tu accrochais le bout de fil sur un arbre. Tu as ensuite commencé à lui enlever sa peau, suivant des mouvements très précis, ensuite tu lui as ouvert le ventre et tu as trié le bon du mauvais, tu as posé sur une feuille verte le foie de l'animal, son coeur et ses reins. Pour ensuite faire cuire le tout, il n'y avait pas de source d'eau dans les alentours, ton breuvage c'est résumé au sang de l'animal, un diner presque parfait si ce n'est qu'il manquait l'assaisonnement.
Mais bon, l'immédiat n'était pas à satisfaire amplement ta faim, mais à te donner l'énergie qu'il te faut pour rejoindre la destination imposée par ton mentor, car en plus de cela tu devais rejoindre un point qui serait le point d'extraction. »
« Tu as pris leçon de tes erreurs et tu n'as point fermé l'oeil de la nuit, il te restait encore un long chemin à parcourir. Le froid était insupportable, mais astucieux, tu tes servis de la peau de l'animal que tu as tué comme couverture, après l'avoir fait sécher elle devait empester cependant rien ne devais t'arrêter surtout pas le froid. Tu prit une légère aspiration pour entamer ta route, tu traversais divers territoires animales, en tuant tout ce qui te menaçaient, tu déchiquetais certains animaux pour prendre leur peau et te couvrir avec. Ta première erreur, fut de croire que tu pouvais fermer les yeux et dormir comme si tu étais dans une auberge, tu me diras ça a de bon côté vu que tu t'es régalé, ensuite tu es sorti du repaire comme si tu allais en visite touristique. Résultat tu es gelé de froid et tu aurais pu avoir la pensée de prendre une lame avec toi, car même si ton mentor ta demandé de te fié à tes propres atout, il n'a en rien cité que tu devais sortir les mains vides.
Tu étais arrivé près d'un lac, impossible de traverser en sautant, tu pouvais te construire une barque, cependant le temps n'était pas de ton côté. Et là tu as eu une idée, un plan qui m'étonne même
encore jusqu'à aujourd'hui. Tu as pris une petite pierre qui pesait dans les deux kilos puis tu l'as posé a terre, je pensais que tu avais l'idée absurde de la jeter dans le lac pour traverser, mais non. Tu tes déshabillé entièrement, puis tu as couvert la pierre de tes apparats le tout attaché d'une petite ficelle. Tu as pris le bout de cette minuscule corde, puis d'une rotation et d'un jet assez imposant tu as jeté tes habilles de l'autre côté du lac, ton coeur était devenu bleu sous l'emprise du froid, tu as poussé un léger cri avant de sauter tête en avant dans l'eau gelée. Tu traversais le lac à une vitesse remarquable, surement pour éviter de te faire paralyser par le froid, une fois arrivé à l'autre bord, tu pris rapidement tes habilles pour te rhabiller et t'asseoir sur la petite pierre.
Tu te frottais les mains l'une contre l'autre en soufflant sur celle-ci, il n'y a rien à dire, tu fus un fin technicien sur ce coup-là, ce n'est pas pour t'exhiber que tu te mis nue. Seulement vue la froideur de l'atmosphère et la température du lac, le seul moyen de le traverser sans grand dommage pour toi était la suivante. Te déshabiller entièrement, puis ajouter un poids à tes apparats pour êtres sûr qu'ils atteignent l'autre rive, puis tu piquais dans l'eau tête la première pour le traverser rapidement, une fois sorti de l'eau tu te rhabillais rapidement pour te réchauffer et éviter l'hypothermie. Chapeau bas, tu as su combattre le climat, une rude épreuve pour ton corps. La preuve même de mes dires était sur tes doigts qui étaient bleus et tu ne pouvais même plus les bouger. Tu te relevais, pour continuer ta route, la simple raison de ta détermination se résumait dans le fait que, si tu n'arrivais pas à destination ton entrainement n'aboutirait point.
Et oui, ceci est l'un des malus de ton entraineur je me rappelle de ce qu'il t'avait dit.
« Impossible de s'entrainer ici, j'ai un genre de chalet dans l'une de ces collines enneigée. Il y a environ trois jours de marche, si tu n'y arrives pas, oublies moi et retourne ramasser la broussaille de vache, au pire meurt en chemin ». Un vrai parcoure du combattant pour un enfant de ton âge. Tu marchais encore quelques heures, avant que la nuit tombe, tu montais alors sur la plus haute branche d'un sapin, pour déballer un bout de viande que tu avais gardé. »
« La nuit passée, il ne te restait qu'une seule journée de marche, tu commençais à fatiguer, c'était ton premier grand voyage et sur deux nuits tu en as dormis qu'une. Tu marchais sur la neige profonde, tu te demandais en quoi se résumerait ton entrainement suivant, tu pensais bien que les méthodes de
cet homme, étaient inhumaines, mais hors de question d'abandonner. Te voilà arrivé devant une pleine couverte de neige, la maison était visible, tu rêvais déjà de draps chauds et d'une exquise parfaite. Une fois arrivé, tu vis une chose qui t'étonnât longuement, ton sensei était déjà là. Contrairement à toi, il n'était pas à bout de souffle ni bleu comme tu l'es, il était assis une jambe sur l'autre à lire un livre et siroter un café. Bien sûr plusieurs questions te passèrent par la tête, je ne l'ai pas vue me dépasser comment est-il arrivé avant toi ? Tu ne le savais pas encore mais, cet homme qui se tenait devant toi était un anbu reconnut, qui a vécu dans ces endroits pendant toute sa vie, aucun secret ne résidait dans cette forêt que l'homme ne savait pas.
Tu tirais une chaise, puis tu t'assis en face de lui, sans lever les yeux de son livre il t'invitait à aller prendre une douche, tu ne bronchais point tu puais le fauve et puis de l'eau chaude sur ce corps ne serait pas de refus. Tu entrais dans la douche peut moderne, en effet contrairement à l'autre maison, ici on se douche à l'aide de sceau d'eau, tu te réchauffais le corps pour ensuite t'habiller de vêtement plus propres, tu mis un manteau puis tu rejoignis l'homme au jardin. Sans demander la permission tu te servis un verre de café chaud, tu ne t'avais pas mis assez de savon sur le corps et tu sentais encore l'égerment la bête, tu te levais alors pour te positionné sur le rebord de la falaise ou était emménager la maison. Le panorama époustouflant te laissait bouche bée, il faut dire que cet endroit pendant l'hiver est une vraie merveille, les sapins forment des lignes parfaitement droites, mais attention je te déconseille de te tenir dehors dès le matin, la rosée éblouit le premier réveiller.
Soudain tu entendis les paroles de ton sensei, que tu écoutais l'oreille tendue,
« Repose toi ce soir, demain on attaque la phase deux de ton entrainement. La fortification de ton corps est un passage obligatoire, je vais entrainer chacun de tes muscles à t'obéir comme bon te semble. Et nous entamerons aussi la discipline du combat au corps a corps. Maintenant vas manger, j'ai préparé un petit encas que tu trouveras dans la cuisine et ne t'habitue pas trop à ce genre de nourriture. J'ai installé une petite chambre assez modeste, mais elle conviendra à notre séjour en ces lieux. Repose-toi et travaille deux fois plus dures demain ! » Le sérieux allait débuter demain, tu allais apprendre l'un des arts ninja qu'est le taijutsu, un art que tu maitrise à la perfection aujourd'hui. Et c'est dans un état d'esprit, déterminé à accomplir de grandes choses pendant ton entrainement, que tu partis te coucher sous des draps chauds. »
"façonner moi dans l'ombre. Faites de moi votre arme, oui votre arme qui drape la vile nudité de sa scélératesse sous quelques vieux haillons volés à l'évangile et veuillez me faire passer pour saint à l'heure où je fais le diable. "
« Nous y voilà, un matin frais et glacial, un soleil peut imposant, mais une neige considérable. Un long sommeille t'a reposé intensément, tu avais besoin de force, aujourd'hui allait commencer l'entrainement d'un pilier du combat. Le Taijutsu, un art ou les poings sont les favoris, à part griffer et utiliser une arme de façon non professionnelle, tu ne savais pas te défendre. Tu sortis de la maisonnette habillé chaudement, une fois arrivé dans ce qui serait ton point d'entrainement, tu vis ton sensei. Il était habillé d'un simple pantalon, tu étais habillé d'un pantalon, d'un plus assez large en plus d'un manteau en fourrure et tu tremblais comme un chat que l'on mouille d'eau. Alors que lui était torse nu, laissant son anatomie parfaite apparente, il n'a pu cacher ses blessures, aucun endroit, non aucun recoin de son corps n'était sans cicatrice. Il sourit en te voyant armé de la sorte, puis d'une voix calme il te demanda de retirer tes apparats pour ne laisser que ton pantalon.
Tu étais pieds nus et torse à l'air et dans un simple battement de tes cils, l'homme qui se tenait en face de toi surgit à tes arrières pour te mettre un puissant coup de poing dans la mâchoire. Tu tombas à terre, en plus d'avoir la mâchoire déboîtée, ta chute au sol sur la neige glacée n'arrangeait en rien la dureté de la situation, il se mit à tes côtés puis te mit un autre coup violant pour te remettre la mâchoire en place, « faible ! » dit-il avant de te projeter au loin d'un simple coup de pied. Tes nerfs prirent le dessus et tu te jetais dans la gueule du loup, il te saisit la main puis te fit tomber a terre, « pas de haine ! » criât t'il avant de t'envoyer de nouveau valser d'une gifle. Résultat actuel du jeu, tu as la bouche en sang, en plus de ne plus pouvoir former un poing de ta main tellement elles étaient gelées. Il s'avançât vers toi, puis posa son pied sur tes cotes, « ta première douleur ! » dit ce dernier avant de presse sur tes cotes jusqu'à entendre des brisements d'os. « Survis ce soir et demain tu connaîtras une nouvelle douleur ».
Il reprit sa veste qu'il avait déposée, avant de te laisser coucher au sol hurlé de douleur, un défi de taille, survivre à ce sentiment que tu n'avais jamais connu. De plus le froid y ajoutait plus d'action, tu glapirais des heures jusqu'à décider de souffrir en silence. Ta respiration s'accélérait et tu ne pouvais même plus ouvrir les yeux tellement tu avais mal, mais tu te souvenus des premières paroles de cet homme. « Chacun de tes muscles, doivent t'obéir », tu pris un léger souffle, puis tu te mis debout pour te mettre à courir, tu voulais surement penser à autre chose pour oublier la douleur après tout, la douleur réside dans le cerveau. Le chemin était interminable, telle une longue mer, mais ta soif était le pont qui te ferait traverser. »
« Plusieurs mois déjà que tu t'entraînes au taijutsu, le froid n'avait plus de grands effets sur toi et ta musculature avait légèrement montrée le bout de son nez, tu connaissais les blocages et diverses attaques. Fini le sensei qui jaugeait ses coups, il n'y allait pas de main môle, il se dirigeait en ta direction poing armé. En sautant dans les airs, tu retombas sur lui telle une flèche, en se décalant légèrement sur la droite il bloqua ton coup de pied avec son avant bras. Tu pris un peu de neige dans ta bouche puis tout en te retournant, tu lui jetais la boule sur le visage pour lui mettre un coup de pied retourné en pleine face. Il te saisit par le bras, puis d'une force incroyable il te jeta sur un rocher qui explosa net. Tu te laissais légèrement tomber en avant puis au dernier moment tu repris ton équilibre pour apparaitre instantanément devant lui, il avait la force, mais toi tu avais la rapidité. Arrivé en face de lui, tu enchaînais ton combo à l'aide d'un coup de genou au front, en prenant appuis sur son visage tu fis un salto arrière pour reprendre appuie sur la neige.
Il sourit légèrement puis baissa sa garde, « va chercher du bois, demain on passe a autre chose », tu t'essuyais le front avec les quelques tissus qui entourent tes-avant bras, puis te mis en route vers la forêt. Une fois arrivée là-bas, tu te mis à chercher un arbre assez grand pour éviter de faire des aller retour toute la journée. Tu te mis jambes écartées tel un crabe devant un arbre majestueux, tu soufflas sur ton poing, puis d'un coup sec au centre de cette source de bois tu le fis tomber. Tu étais devenue le fils de la nature, la preuve le climat ne te nui plus du tout, bien loin les temps ou ta crotte de nez était congelée par le froid, aujourd'hui tu sors torse nu comme si l'été était là à grands pas. Après avoir libéré l'arbre de ses racines, tu le mis sur ton dos avant de rebrousser chemin vers le chalet, tu n'avais pas tué depuis le début de ton entrainement, même la nourriture tu étais devenue un herbivore et cela se voyait dans ton attitude que ça te démangeait de voir une flaque de sang. La chasse était donc ouverte, tu ne mis pas longtemps avant qu'un ourse vienne de lui-même se frotter aux ténèbres.
Il se mit devant toi, puis fit une démonstration de sa force en se levant, c'est vrai qu'il était le roi de cette forêt, il faisait dans les deux mètres debout. Avant même qu'il eu le temps de faire le moindre mouvement, tu lui saisis les testicules puis en pressant légèrement tu lui retirais ses bijoux de familles pour le laisser trembler au sol. « Et ça se prend pour un fauve » dis-tu avec c'est accent d'homme déçue, il faut dire que tu préfères les défis alléchant, surtout que tu détestes mener la danse. Tu étais enfin arrivé au chalet, tu pris une hache pour couper le tronc en petit morceaux, mais ton sensei vint te libérer de cette tâche pour te laisser un peu de repos. Tu partis alors dans tes quartiers pour t'enfermer a double tour à faire je ne sais quoi. Tu fermes les rideaux, impossible de te repérer on entend juste des bruits de marteau. »
« Maintenant ton corps plus robuste, il te fallait le savoir et la connaissance, depuis plusieurs jours ton sensei t'apprenait à malaxer ton chakra.
Une étape primordiale, pour pouvoir utiliser diverses autres disciplines, tel que le ninjutsu. Il te donna d'abord un bouquin, après l'avoir potassé tu compris que le chakra est un mélange de l'énergie corporel et spirituel, de plus le chakra à un système circulatoire identique au système sanguin, il contient trois cents soixante et une ouverture appelées les tenketsu. Le chakra est essentiel dans la carrière du shinobi, il peut effectuer des techniques meurtrières à l'aide de celui-ci. De ce fait tu entamais ton entrainement, le premier exercice était assez difficile, du fait que tu devais finement jauger ton chakra et le déplacer vers tes pieds pour pouvoir marcher sur une surface solide, plusieurs essaies étaient nécessaires pour trouver la bonne encoche et jauger ton chakra parfaitement. En deux jours tu connaissais déjà la technique qui permet de marcher sur les arbres, cependant ce n'était pas assez, car si un arbre est une surface solide, tu serais un génie du malaxage que si tu arrivais à marcher sur l'eau qui est liquide.
Un entrainement plus difficile certes, les premiers essais furent désastreux, car il fallait noter que tu avais de grandes difficultés à malaxer ton chakra, un problème résolu aujourd'hui, cependant a l'époque ce malus était assez handicapant pour toi. Après plusieurs essaies, tu parvins à maitriser la gestion du chakra, par la suite ton entraineur t'apprit les autres techniques de bases, tel la métamorphose ou le clonage. Après de longues semaines d'entrainement, tu devins un excellant dans le contrôle du flux du chakra. Maintenant, son seul but était de te faire de toi un ninja redoutable et un samourai hors pair. De ce fait, ton sensei aller t'apprendre un savoir faire des plus complexes et subtil. Le Kenjutsu, une branche dont la difficulté pour apprendre est rude. tu pris un an pour t'imprégner des diverses poses, du Ko Gasumi au Jodan aucune posture ne t'était inconnue. Tu avançais lentement, mais surement. Ce Lexus te fascinait, tu ne voulais pas en perdre une seule miette, d'où ces diverses nuits passées à étudier, tu apprit le blocage et le contre attaque.
Tu pensais que les samourais étaient simplement des guerriers utilisés pour les exhibitions. tu changeais très vite d'avis quand tu vis le Hiten Mitsurigi a l'oeuvre. Un style qui mise sur une dextérité sans pareille, une force ainsi qu'une rapidité divine. Tu as potassé bien des livres citant les parties du corps humain, tout simplement pour comprendre les malus de ce style, car oui sa fluidité était sans pareille, mais les contre coups étaient énormes. Tu sortais très rarement de ta chambre, si ce n'est que pour dîner ou calmer tes besoins naturels. Quand tu ne lisais pas, tu étais à l'extérieur avec un bâton en bois à la main à façonner cet art dont tu étais fasciné. Ton apprentissage était terminé, enfin plus ou moins. Il te fallait la reconnaissance du village brumeux, mais contrairement aux autres enfants, ta formation s'est faite en dehors du village. Et heureusement pour ton rêve de devenir aussi puissant que ton maître, ce dernier avait le moyen de te faire entrer à temps pour l'examen chunnin, après tout il fut anbu pendant plusieurs années en plus d'avoir fournis un travail excellent.
Il restait donc à cet homme, des contactes hauts placés dans le village, qui te permettront d'entrer directement avec ta promotion de gennin. Et c’est ainsi qu’a l’âge de treize ans, tu partis a la rencontre de ton village en compagnie de ton mentor, qui pendant toute ces années a veillé sur toi sans te citer son nom. Mais sa arriveras bientôt.
« Alors le vieux fini d’étaler ma vie ! » « Non Shinsuke, il me reste bien des dires à citer, et puis ne t’endort pas mon moment préféré ne va pas tarder ».
Ici, c'est pas le même tarif : 20 lignes minimum de préférence divisées en grandes parties (ou chapitres)