J'ai vécu...
Le destin du femme au katana
Impossible de savoir d'où elle vient, qui est sa famille, ses racines, son origine. De toute façon, elle ne regarde jamais en arrière, et n'a que faire du passé... La jeune enfant fut abandonner a l'âge de six ans reconnue d'une grande ville, dont elle ne retint pas le nom, par manque d'intérêt pour celle-ci. La demoiselle, terrorisée et outrée à l'idée de vivre dans un lieu inconnu, tenta à de nombreuses reprises de s'enfuir de ceux village , sans parvenir à aller très loin à chaque tentatives, aisément rattrapée par les mercenaires, les gardiens de la maison qui possédait désormais droit de vie ou de mort sur l'enfant. Une tentative d'évasion se solda par un cuisant échec où elle fut gravement blessée à la jambe suite à une mauvaise chute, ce jour elle cessa de chercher à s'enfuir, acceptant, bon gré malgré, son misérable destin qui s'offrait à elle, sa dette ayant désormais bien trop augmenté à cause des frais médicaux et de l'entretient de la jeune fille. Elle n'avait plus d'autre choix de partire de sont village natal ou afin de rembourser la maison de la plus simple des façons : devenir une Urochi, et non une simple servante de la maison.
L'apprentissage commença à ses six ans, elle commença un apprentissage rigoureux de la métrise d'arme afin d'apprendre à bien se tenir, à être gracieuse et d'une grand légèreté. Que ce soit de la tenue traditionnelle , les professeurs remarquèrent rapidement sa capacité d'apprentissage et sa facilité à retenir les mouvements à magniez sont katana. Elle n'avait qu'un but, être la meilleure, et le plus vite, pour pouvoir un jour être libre.
Son éducation passa également à l'apprentissage d'arts divers, tels que la calligraphie, la conversation, servir le thé, dans lesquels elle tâcha toujours de se distinguer en bien, malgré les difficultés ou la concurrence rude avec les autres élèves. Et la concurrence était également rude avec les autres urochi la maison, qui n'aidait pas non plus la jeune fille à se démarquer, bien au contraire. Les apprenties étaient fortement dénigrées par leurs "grandes sœurs" qui ne cessaient de les rabaisser ou leur demander les pires tâches possible, afin de détruire le peu de confiance qu'elle pouvaient avoir en elles. Par chance, elle fut l'apprentie et l'observatrice d'une geisha non seulement dotée d'une grande beauté mais aussi d'une grande douceur, qui fut impressionnée par la rapidité d'apprentissage de la débutante. Mais elle connu une fin des plus tragiques quand sa réputation vint à être détruite en une fraction de seconde par une Urochi jalouse de son statut de favori, avec une rumeur sur une relation sexuelle avec un homme de bas rang. Son prestige prit un grand coup, et les Urochi des autres maisons en profitèrent pour lui prendre ses clients.
La jeune fille comprit alors que les trahisons et les coups en traîtres était de monnaie courante, et était un de seuls moyens de grimper rapidement dans la hiérarchie des urochi. La douceur n'étant pas récompenser, ou plutôt dénigrer, il fallait donc se montrer sans pitié avec ses concurrentes. Ce n'est qu'aux prix de lourds sacrifices, après avoir répandu de terrible rumeurs, dévoilée des scandales de tromperies ou de relations interdites, ou empoisonnant directement ses adversaires qu'elle se hissa dans le top des apprenti , l'une des plus belle et les plus raffinée de la maison, et fut baptisée Youma, comme pour une renaissance. Les clients, des riches hommes de la ville ou même des villages voisins ayant eu vent de sa grande renommée, payaient cher pour la voir, les accompagner lors de dîner mondain, ou juste pour l'entendre jouer du shamisen. Tout aurait pu être parfait alors ... Les clients se bousculaient pour la voir, elle gagnait en notoriété et suffisamment d'argent pour penser rembourser une partie de sa dette ... Jusqu'à la cérémonie qu'elle redoutait tant... Ces aînées avait bien parlé d'une histoire, celle de l'anguille dans la grotte, sans pour autant comprendre ce que cela pouvait signifier... Des hommes d'une richesse colossale étaient prêt à se battre pour acquérir le bien le plus précieux : sa virginité, mise en enchère pour son passage officiel au rang de urochi. Un riche héritier d'âge mûr remporta l'enchère, ce qui permit de rembourser quasiment toute la dette que la demoiselle accumula tout le long de sa vie.
Youma, refusant d'offrir ses faveurs à un homme qui, non seulement ne l’attirait pas, mais en plus qu'elle ne connaissait pas, n'eut alors qu'un choix afin de conserver sa pureté dont elle était si fière. Dissimulant sous un de ses gents de soie avait des aiguilles qui sert d'acupuncture enduite de poison, elle attendit que l'homme s'allonge près d'elle... Pour les planter dans sa gorge avant de hurler qu'un serpent avait attaqué le vieil homme. Il se trouvait alors que par chance, des gardes trouvèrent en effet un serpent venimeux sous le plancher lors de fouilles, et la jeune urochi fut innocentée.
Quelques années passèrent, Youma s'était faite à ce train de vie, et n'eut plus la force ni le courage de s'enfuir. La passion de la liberté s'était éteinte, la flamme brûlante dans sa poitrine avait étouffé à cause du lourd poids de la résignation. Elle se voyait déjà finir sa vie, toujours prisonnière de cette maison.
C'était sans compter le déclin de l'intérêt des hommes pour les maisons de courtisanes, s'affairant dans l'ombre à préparer de nouvelles batailles, protéger les intérêts des villages ou au contraire pour en accroître le territoire. Les clients se faisaient de plus en plus rares, même pour les urochi de haut rang. Difficile donc de gagner sa vie lorsque plus personne ne vient demander votre compagnie. La reconversion est parfois nécessaire, et malgré le lourd investissement que cela peut engendrer, les gains rapportés peuvent également monter en flèche. Dans cette optique, la patronne choisi ses plus belles et plus talentueuses Urochi pour prendre le rôle de ninja au service de la ville de Konoha, un village avec lequel ils ont une alliance récente, en plus de leur métier de base, afin de renflouer les caisses et participer à "l'effort de guerre". Youma devait donc désormais troquer ses kimonos de soie pour une tenue plus simple, mais elle avait l'habitude de sa robe , le temps de remplir sa formation en tant que débutante, Genin. A la recherche d'un Maître pour commencer sa formation, la Urochi ignorait tout du monde dans lequel on lui imposait d'entrer, ni ses dangers, ni ses enjeux, au sein du village, et même à l'échelle du monde …