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 Aijitsu Houshin [Terminé, en attente de validation]

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Aijitsu Houshin
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Aijitsu Houshin
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MessageSujet: Aijitsu Houshin [Terminé, en attente de validation]   Aijitsu Houshin [Terminé, en attente de validation] EmptyDim 18 Fév - 9:51



Aijitsu • Houshin


IRP !

Nom : Houshin
Prénom : Aijitsu
Âge : 19 ans
Sexe : Féminin
Nindo : La roue du karma avance, et un jour nous évoluerons.
Village : Autre  
Clan : Houshin
Rang souhaité : A /
Grade souhaité : Sans grade /
Bingo Book : Bingo-Book


Je ressemble à...
Grande. C'est souvent le premier mot utilisé pour me décrire, comme si la taille avait une importance quelconque en ce monde. J'ai du mal à comprendre cet attachement que les gens ont envers le physique de quelqu'un, cette obsession de juger quelqu'un à son faciès, sa taille ou sa corpulence. Est ce que ce genre de détails à vraiment son importance aux yeux du karma? Enfin, je m'égare, revenons en à moi, puisque c'est ce que vous souhaitez savoir. De longs cheveux noirs, jamais coupés ou rasés puisque j'ai souhaité dès toute jeune les porter longs. Une mèche qui me retombe éternellement sur l'oeil gauche, une autre me tombant jusqu'au nombril, je dois avouer que ce n'est pas toujours pratique, mais au fil du temps je m'y suis fait. Après tout, j'assume mes décisions, comme le demande le clan. Un œil marron en amande, visible par le monde, et un œil noir, un œil mort et percé par le métal brûlant d'une mésaventure qui m'apprit que le monde n'est pas toujours sûr et que les humains ne sont pas tous bienveillants. J'aime à me dire qu'il m'aide à percevoir l'âme des gens,
même s'il n'en est bien sûr rien. Je ne reste qu'humaine au final...

Si l'on poursuit, je suppose que l'on pourra parler de mes habits atypiques du continent, qui sont pourtant les habits traditionnels des pèlerins de mon clan. Des habits noirs noirs, représentatifs de notre nature non portée sur l'extravagance et le besoin de se pavaner, recouvert par une grande toge blanche, symbole de pureté et d'innocence, ainsi que du pacifisme qui nous caractérise. Des gants qui recouvrent jusqu'à mes mains, des bottes à coque métallique pour le voyage sur de longues distances ainsi qu'un ensemble de petit détails pas forcément importants sur les habits. Ici de la poussière, là un trou à repriser qui indique l'usage poussé et les voyages... Avez vous vraiment besoin de savoir plus que cela?


Je pense à ...
Je pense que tout est dit dans mon nom. Houshin. La sérénité, la paix de l'âme. Chez moi, chacun est libre de faire ce qu'il souhaite, à l'unique condition qu'il agisse dans le but d'obtenir la paix intérieure et qu'il pense que ses actes lui apporteront quelque chose qui le fera grandir, quelque chose qui sera bon pour son karma ou sa personne. Par exemple, si je décidais de vous tuer là, maintenant, aucun membre du clan ne broncherait tant que je pourrais leur expliquer pourquoi je l'ai fait et en quoi ça m'a aidé à atteindre la sérénité. Il s'agit bien sûr d'un exemple biaisé, nous avons déjà déterminé que sauf dans de très rares cas, la violence n'aide pas à atteindre la sérénité et est donc mal vue.

A partir de ce fait, vous pouvez comprendre beaucoup de choses, la première étant bien sûr que je suis pacifiste, tout comme chaque Houshin existant. Je refuse de me battre, sauf lorsque j'y suis contrainte et même là, je refuse de blesser ou tuer. Une vie est une vie, et la vie est précieuse, c'est ce que l'on m'a enseigné. Un Homme peut toujours apprendre, évoluer et se repentir de ses actes, le tuer, c'est lui ôter la possibilité de devenir quelqu'un de meilleur. Et nous sommes profondément convaincus que l'Homme évolue vers le Bien. Hm, je crois avoir divagué de votre question initiale... Que puis-je dire sur moi qui puisse vous intéresser... Je suis curieuse, j'aime apprendre et être surprise car je pense que la connaissance aide à la formation d'un esprit fonctionnel et bien utilisé. Après tout, les plus grands philosophes sont souvent ceux qui ont le plus lus les opinions de tous afin de se forger la leur.

De plus, cela ne vous surprendra sans doute pas, mais je ne suis pas quelqu'un d'extravagant ou d'extravertie, j'ai toujours préférée le calme d'une bibliothèque ou d'une salle de méditation à l'exubérance d'une fête ou la violence des combats, même amicaux. Prude et mesurée également, la tempérance est une vertu qui a toujours eu sa place dans nos mœurs, bien que j'ai pu constater avec regret que ce n'était pas toujours le cas chez vous...


J'ai vécu...
Aijitsu Houshin. Dix-neuf ans, née au coeur du pays des Montagnes, comme je l'ai mentionné précédemment. Aijitsu comme la lumière d'hiver, la première chose qui a marqué mon père à ma naissance le jour de l'équinoxe d'hiver. Il faut reconnaître que parfois, naître à l'exact changement s'avère amusant ou symbolique. J'ignore si je dois voir ou comprendre un quelconque signe à cette coïncidence, mais elle a toujours doucement fait sourire mon père, aussi l’ai je toujours pris comme quelque chose de bénéfique.

Je ne sais pas si ma vie mérite d’être racontée, ou du moins si elle possède l’attrait nécessaire pour inciter les gens à l’écouter, mais si elle vous intéresse, ou que vous cherchez simplement à passer un peu le temps, alors j’imagine que vous la raconter ne posera pas de problèmes particuliers, mais vous devrez supporter de m’entendre beaucoup parler de mon clan en général. Après tout, j’ai vécu seize ans avec eux et j’ai donc été modelée par leur culture.

Les Houshin donc, résident au Pays des Montagnes. Je ne saurais dire exactement au coeur desquelles, bien que mes pas sauraient m’y porter sans aucune hésitation si j’avais à y retourner. De ce que l’on m’a enseigné, ils y ont toujours plus ou moins vécus, s’étant installés ici pour échapper aux guerres et à une menace qui pesait sur nos ancêtres. Les rares d’entre nous portés sur l’histoire et nos ancêtres parlent d’une guerre d’extension territoriale qui les auraient poussés à devoir choisir entre l’esclavage et la réclusion forcée. C’est une possibilité comme il en existe beaucoup, celle-ci a le mérite de présenter une situation plausible vis-à-vis de ce retrait du clan. Je n’ai jamais pensé à me renseigner sur de potentielles guerres environnantes dans le passé qui pourrait concorder avec cette théorie, je le ferais sans doute un jour.

Si vous vous êtes déjà rendus dans le pays des Montagnes, ce que je vais vous dire ne vous surprendra pas, mais le climat y est toujours très froid en altitude, les sols extrêmement escarpés, rendant les déplacements déraisonnablement compliqués et faisant ainsi du lieu une sorte de mausolée à retardement pour quiconque souhaite y vivre. Pourtant, allez savoir comment, les Houshin survécurent. Encore un sujet d’étude intéressant si vous le souhaitez. Une légende clanique dit que nos ancêtres rencontrèrent le Sauveur du Monde, le Rikudô Sennin, et que celui-ci les prit en pitié, acceptant de les aider à survivre dans ce milieu hostile. C’est, selon la légende, ainsi qu’est né le Doutekiton que nous utilisons, ce qui explique sa ressemblance avec ce dont vous vous rappelez peut être comme le Tendô, la Voie Céleste utilisé par l’un de ceux qui se nommaient Pain il y a de cela bientôt un demi-siècle. Le Rikudô Sennin n’était il pas lui même nommé le Sage des Six Chemins après tout?

C’est encore une fois une explication qui en vaut une autre, et elle est toute aussi invérifiable que la première malheureusement. Pourtant, j’aime à penser que ce n’est pas qu’une légende, que nos ancêtres ont réellement rencontrés cet homme et qu’il leur a montré une voie différente de celle de la violence, une voie où ils pourraient s’élever au dessus des animaux et peut être un jour à leur tour montrer la voie aux hommes pour élever la race entière, de manière à faire avancer la roue du karma pour tout un monde. Un effet boule de neige, amplifié à l’infini.

Enfin, vous me demandiez mon histoire, pas celle du clan. A l’exception de la date particulière de ma naissance, il n’y a pas grand chose à dire de mon enfance. Les naissances sont rares chez moi, et à l’époque j’étais la seule enfant, le suivant étant mon cadet de quatre ans, et le précédent mon aîné de cinq. Pourtant, je ne me suis jamais ennuyée durant cette période, ne serait-ce que parce qu’on nous enseigne beaucoup alors que l’on est qu’enfant. Lire, écrire, compter, penser, il y a tant à apprendre et si peu de temps. On peut même apprendre à jouer, ironiquement. J’ai entendu beaucoup de gens d’autres pays déclarer que c’était quelque chose d’inné chez l’enfant, mais je pense que c’est en fait quelque chose qu’il apprends au contact des autres enfants.

Je disais donc que faute d’amusement, les enfants de mon clan apprennent tout ce qu’on leur enseigne, et se mettent ensuite à réfléchir à tout ce qu’ils peuvent, ou veulent selon les cas. Dans mon cas, j’aimais beaucoup réfléchir sur l’histoire de notre clan justement, démêler le vrai du faux, imaginer d’autres possibilités… Je trouvais ça passionnant à l’époque, et encore aujourd’hui une certaine affection du domaine m’est restée. Une fois nos huit ans atteint, nous apprenons le combat au corps à corps, ce qui vous étonnera sans doute puisque je vous ai mentionné notre pacifisme. Pourtant, cela découle d’une logique simple, gravée dans la mémoire de chacun d’entre nous. Si tu veux apprendre à faire le bien et à ne pas détruire, il faut d’abord savoir faire le mal et infliger la douleur. A partir de là, et en faisant des efforts, on devient capable de se battre sans pour autant faire mal. Ce que certains nomment la voie de la concordance des énergies. Utiliser l’énergie de l’adversaire et l’accorder à la sienne pour la ramener à zéro. Je vous montrerais peut être un jour, qui sait?

Pendant cet apprentissage, un membre du clan, généralement désigné uniquement pour cela, une personne le plus souvent respectée de tout le clan, prends en charge l’enfant et agit comme un troisième parent. Il lui enseigne tout ce qu’il sait, l’héberge et le nourrit jusqu’à sa majorité à l’âge de seize ans. Si l’enfant souhaite apprendre quelque chose, son tuteur doit faire de son mieux pour lui enseigner, ce qui lui permet également d’apprendre et donc de progresser. Mon tuteur se nommait Kasei Houshin, une femme d’exception. J’ai passé d’excellentes années en sa compagnie et j’ai beaucoup appris d’elle, depuis la géographie du continent jusqu’à la médecine en passant par un perfectionnement du combat. Mais à nos seize ans, nous sommes enjoints à quitter les montagnes, pour un minimum de cinq ans. Pour découvrir le monde vous comprenez, pour apprendre et expérimenter par nous même.

Je suis partie il y a trois ans donc, partie en direction de l’Est. Vers le Pays de la Terre pour être précise. Je suis tombée, par hasard, sur le village ninja d’Iwa mais leurs méthodes à l’époque ne me plaisaient guère, et j’ai refusé l’injection obligatoire à l’entrée du village, qui m’a donc interdit d’entrer. Faute d’autre chose à faire, et surprise de la véhémence qu’avait opposé les gardes à ce qui me paraissait une formalité, je n’ai eu d’autre choix que de quitter la région. C’était ma première rencontre avec un village shinobi, et je dois reconnaître que je suis toujours étonnée  de l’obstination et de l’entêtement qu’ils présentaient, à répéter encore et encore que si je voulais entrer, je devais être injectée avec leur produit, sans pour autant pouvoir me dire ce qu’était vraiment leur seringue.

J’ai continuée mon chemin par la suite, me dirigeant vers Taki, un pays magnifique dont les cascades m’ont fait réaliser que tout les pays sont un peu les mêmes au fond. J’ai continué de voyager, mais vers le sud cette fois, vers le pays du feu. Je n’ai pas visité Konoha, mes pas ne m’y ayant pas mené, mais les villages civils que j’ai pu croiser étaient charmants et la population très amicale. C’est avec grand regret que j’ai appris récemment que certains villages avaient pris feu pendant l’été, et j’ai priée pour la paix de leurs âmes dans l’au-delà. En poursuivant vers le sud, j’ai atteint le Pays des Rivières, où je ne suis passée que rapidement avant de rejoindre Kaze, que j’avoue avoir déserté encore plus vite que j’y suis venu. Pas que je n’aime pas la région mais le désert et la chaleur ont eus raison de mon endurance. J’y retournerais sans doute un jour, préparée et plus adaptée, mais à l’époque, le pays m’a rejetée sans aucune hésitation.

Et c’est là que j’arrive à Ame.

C’est une belle ville, embellie par la pluie et enlaidie par sa population, à mon grand regret. Je n’aime pas dire du mal de quelque chose, mais la population d’Ame…. Elle est terrible, comme si elle rassemblait tout ce qui fait de l’humain une race qui régresse. Si les Houshin sont l’avancée karmique de l’humanité, alors la population Amejin est leur opposé. Je suis persuadée qu’il reste de bonnes personnes parmi eux, mais la quantité de malfaisance et de méchanceté, sa proportion par rapport à la bienveillance et à l’entraide, est si absurde qu’elles sont tout simplement noyées dans le tas et en deviennent invisibles.

Si une seule partie de ma vie mérite d’être racontée, c’est sans doute celle-ci. L’histoire de comment une jeune fille a tentée de relever un pays à l’aide de quelques citoyens convaincus de son honnêteté, et comment elle a échouée.

A mon arrivée au village, je n’ai pu que m’étonner de la méfiance que j’inspirais aux gens. Jusque là, à l’exception d’Iwa, j’avais toujours été plus ou moins bien accueillie selon les régions, mais ici… J’avais l’impression d’être une monstruosité, un ennemi à surveiller et abattre au plus vite, comme si le simple fait d’exister et d’être née ailleurs était une raison de mourir. C’était quelque chose que je ne pouvais pas comprendre, quelque chose qui me mettait, et me met toujours, mal à l’aise. Il n’a guère fallu de temps avant que je ne sois effectivement victime d’une attaque, menée par deux hommes qui en avait après mon corps, au sens littéral.

Le Doutekiton a ses limites, d’autant plus contre des shinobis entraînés, et j’ai vite été plaquée au sol alors que l’un des deux sortait un outil qu’il dirigeait vers mon visage. On aurait dit une cuillère avec un bout affûté, qui emplissait mon champ de vision et me terrorisait. Je tentais de le repousser autant que possible, jusqu’à ce que l’homme enrage et que le métal de son instrument se mette à siffler, résultat de la chaleur qui s’en dégageait soudainement et de l’éternelle pluie qui couvrait le village. Il m’a insulté, copieusement, alors qu’il tentait de passer la force inverse que j’exerçais et j’ai fini par faiblir… Son outil s’est abattu sur mon oeil, dans mon oeil même alors qu’une vague de douleur se propageait dans mon corps, me révulsant tout autant que je bénissais les cieux de m’avoir épargnée la mort.

De loin, comme si je n’étais plus vraiment concernée, j’entendais son collègue le traiter d’idiot, l’injurier et lui faire remarquer que la marchandise abîmée valait moins. Marchandise? Ils ne me traitaient même pas comme une personne mais seulement comme une ressource et cela me désolait alors que mon oeil encore valide percevait une ombre qui s’approchait. L’autre revenait, sa cuillère désormais fermement ancrée dans mon esprit comme un très mauvais signe dirigée vers mon autre oeil et je n’avais plus guère la force de me défendre. Je fermais l’oeil, il le réouvrait de force en maintenant les paupières ouvertes avec ses doigts et un bruit sourd se fit entendre. Je sentais ses doigts quitter ma peau et je le voyais se retourner pour découvrir son collègue à terre, son crâne complètement déformé, et une masse sombre semblable à un marteau dirigée droit vers sa tête.

Un choc mou et l’homme était tombé à mes côtés, son visage enfoncé et aplati. J’hésitais quant à la démarche à suivre, j’étais trop faible pour fuir mais j’avais peur de tomber entre les mains de quelqu’un d’encore pire que ceux qu’il venait d’abattre. Par bonheur, l’homme s’est révélé être plus proche du prince des contes de fées que de la bête folle des histoires d’horreur. Un jeune homme de quelques années mon aîné, aux cheveux noirs coupés courts et aux yeux perçants, prénommé Seigen. Un idéaliste, un rêveur et un homme profondément bon, tellement bon qu’il était prêt à devenir mauvais pour que les autres ne le deviennent pas. Il rêvait de redresser Ame, de sortir le village et le pays de la misère dans laquelle il est empêtré et de l’amener au niveau d’une vraie puissance. A défaut de pouvoir le faire, il se contentait de jouer les justiciers dans les rues, et ça avait suffit à me sauver.

Je pense que c’est là que j’ai vraiment percuté sur le fait que j’étais seule dans mon pèlerinage. Un ami aurait pu m’aider, mais il n’y avait personne à mes côtés à part le paysage et les civils occasionnels. Ce n’était pas vraiment gênant dans des lieux hospitaliers, d’autant plus que je voyageait en croisant régulièrement des villages ce qui me faisait côtoyer un grand nombre de personnes, mais au final, j’étais tout de même seule. C’est peut être en partie pour ça que je suis restée à Ame avec lui. Pour être avec quelqu’un sur une période prolongée, pour avoir un peu de stabilité. J’ai voulu l’aider pour le remercier ensuite, et j’ai rencontré ceux qu’il appelait Aotaiyo, le Soleil Bleu, ce qu’il espérait être le renouveau d’Ame, un groupe qui partageait les mêmes rêves que lui.

Sans même m’en rendre compte, je suis en quelque sorte devenu un symbole chez eux, la preuve qu’il fallait agir. J’ai participé à leurs actions, de manière à protéger ceux qui voulaient protéger Ame, j’ai soigné ceux qui revenaient blessés d’altercations musclées et j’ai appris autant que possible pour les maintenir en vie et le moral haut. Notre erreur a été de croire que nous ne faisions pas de différence et de vouloir se révéler au public. J’ai dû me révéler aux côtés de Seigen, puisqu’avec le temps j’étais devenue quelqu’un d’une certaine importance dans son organisation. Au final, notre action et le discours de Seigen n’a fait qu’enflammer la population, dans les deux sens. Ceux qui voulaient de son aide mais qui n’osait pas le dire, et ceux qui au contraire voulaient l’écraser pour garder le pouvoir et continuer leurs trafics. Et je suis aujourd’hui obligée de constater que les plus véhéments n’étaient pas dans notre camp.

Les altercations se sont multipliées rapidement après cela, et nous avions de plus en plus de blessés. J’avais l’impression que mes mouvements étaient surveillés et j’ai appris plus tard qu’ils l’étaient, mais pas par nos ennemis. Par des alliés, pour me protéger, à la demande de Seigen. C’était idiot, il s’agissait de forces qu’il aurait pu consacrer à sa cause, mais je trouvais, et trouve toujours, cela touchant. En soi, c’est la preuve qu’il tenait à moi et qu’il souhaitait me protéger. Mais vouloir n’est pas pouvoir, et s’il a réussi à me protéger dans une certaine mesure, il n’a pas pu se protéger lui même, comme en attesta la boite qui arriva un jour devant chez nous. Son contenu était simple, la tête de Seigen, et le message était clair. La révolte idéaliste d’Aotaiyo était finie, et si elle se poursuivait, alors d’autres têtes tomberaient, en beaucoup plus grand nombre.

C’est à ce moment là que j’ai préféré me retirer de la course, trop désolée de voir les méthodes de certains pour asseoir leur pouvoir pour vouloir continuer à lutter. J’ai préféré m’en aller, quitter Ame pour pouvoir faire le deuil du premier ami que je m’étais fait et ainsi apprendre une leçon importante, sans doute une des plus importantes que j’ai pu apprendre à l’heure actuelle. Il faut savoir surmonter ses pertes pour pouvoir continuer d’avancer sans s’effondrer plus loin. De ce que je sais, la révolution a continuée quelques temps, et s’est terminée dans des représailles sanglantes, bien trop à mon goût. J’imagine que le pays est toujours un repaire à fripouilles à l’heure actuelle, mais je lui souhaite d’un jour réussir à se relever et à reprendre une place digne de lui.

J’ai continué ma route vers l’ouest, longtemps. J’ai traversé plusieurs pays avant de creuser une tombe vide, dans une zone qui n’appartenait apparemment à personne, l’endroit rêvé à mes yeux. C’était pour moi un symbole, le dernier lieu de repos de Seigen, qui a défaut de voir son pays libéré du mal qui le rongeait, verrait ce qu’était un pays calme et qui n’avait pas à subir l’influence de gens égoïstes et avides de pouvoir. J’ai habité la région pendant quelques temps, décidée à faire de mon mieux pour pouvoir m’interposer dans les conflits et faisant tout ce que je pouvais pour cela. J’ai laissé un signe sur la tombe de Seigen, et je suis partie, vers là où mes pas me portait. Le sud d’abord, puis l’est. Vers Kaze. Nous y sommes presque au final, à seulement quelques kilomètres. j’ignore ce que j’y trouverais, mais j’espère qu’il ne s’agira pas d’un second Ame.




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• Localisation : La Sarthe! Venez, on est gentils et on a des rillettes
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• Nindo : Le Yami, c'est la vie!
• Passions : Embêter le staff avec mes concepts plus invalidables les uns que les autres
• Personnage du manga préféré : Pas vu/lu
• Comment avez vous découvert le forum ? : Anael, viens là expliquer
• Comment trouvez vous le forum ? : Violet
• Que faudrait il changer ? : Kaede, le violet, le système, la secrétaire de Shinsei, la Hokage, le savon dans les douches de la prison de Konoha....
• Autre chose ? : Kansei Dorifto
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Dernière édition par Aijitsu Houshin le Lun 19 Fév - 19:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aijitsu Houshin [Terminé, en attente de validation]   Aijitsu Houshin [Terminé, en attente de validation] EmptyLun 19 Fév - 19:14

Shinsei, je suis au regret de t'annoncer que j'ai fini, et que tu es cordialement convié à venir valider ca quand tu auras le temps, la foi ou l'envie.
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MessageSujet: Re: Aijitsu Houshin [Terminé, en attente de validation]   Aijitsu Houshin [Terminé, en attente de validation] EmptySam 3 Mar - 21:38

Validation Présentation

Très belle histoire, très bien rédigée, surtout la partie à Ame qui me donne pas mal d'idée pour les fiches de pays. Donc je te remercie au passage !
Au final, c'était assez rapide à lire.

Je te valides Civile rang A en Nukenin, donc.
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