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| [Pays du Miel] A une soeur [PV Shura] | |
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Aniellera Canghai
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| Sujet: [Pays du Miel] A une soeur [PV Shura] Jeu 12 Juil - 0:50 | |
| Sept cent quatre vingt trois mille deux cent un. C’est le nombre de pas qu’il avait fallu à Juéyi pour atteindre la trace de son objectif. L’homme, caché sous une grande veste jaune aux marques noires en signes ésotériques aux multiples sens, entrouvrit la bouche alors que sa poitrine s’abaissait en une pantomime de soupir. Il ouvrit lentement deux yeux d’un jaune perçant et un sourire carnassier apparut dans la tâche d’ombre où se situait vraisemblablement son visage. Il avait vécu pour ce but, et il devait bien ce petit service à celle qui lui avait donné cette vie ô si amusante. Il avait pu chasser, traquer, déchiqueter, voler et violer autant que son coeur et son âme le désirait, alors pister une jeune femme, surtout avec une trace à suivre… Un jeu d’enfant, un plaisir des sens et une joie de tous les instants. Pourtant, son sourire disparût et ce qui semblait être une vague ride de contrariété fronça son front alors qu’une pensée lui revenait. Il aurait beau la poursuivre aussi longtemps qu’il le souhaitait, la cerner, la rendre folle à l’idée de ne pouvoir fuir son emprise, il ne pourrait pas planter ses crocs dans sa chair. La proie n’était pas la sienne, et s’il osait la toucher… Les conséquences seraient désastreuses. Son bref instant de plaisir déclencherait une vague de haine, de désespoir et de furie soutenant une puissance qu’il n’était pas en mesure de contenir. Retour au présent. Après près de huit cent mille pas, parsemés de morts et de viols alors qu’il traversait le territoire en guerre d’un pays de guerriers abrutis qui pensaient défendre un honneur qu’il était pourtant simple de rejeter pour faire mieux ailleurs, l’odeur qu’il désirait trouver était enfin à sa portée. Une effluve, un arôme léger, une simple exhalaison qui lui mettait l’eau à la bouche, aux notes tourbeuses lui rappelant amèrement celle qui lui avait donnée pour mission de lui ramener la cible. Une sale odeur, qui lui collait des frissons aux tréfonds de l’âme, lui qui était pourtant qualifié de déchet humain par la majeure partie de ceux qui l’avaient connu par le passé… Ou même plus récemment alors qu’il voyageait au gré de ses désirs et pulsions. Ses pensées dérivaient bien trop, et il se força à revenir à la tâche en cours, une fois de plus. La trace était encore éloignée, il lui faudrait quelques heures pour l’atteindre, mais rien qui ne lui fasse peur. Caressant du bout des doigts, dans un geste inconscient, le manche métallique de ses armes dissimulées, son sourire reparut. Bientôt, il aurait la cible sous le bras, il la ramènerait à celle qui le terrorisait, et ensuite il partirait loin, très loin pour reprendre ses jeux macabres, libre de toute autorité et de toute responsabilité. Ses jambes s’activèrent, repartant à la poursuite de l’odeur tourbée, la seule du pays. Il ne lui fallu guère de temps avant de l’atteindre, dans un simple coin du pays en dehors d’une ville, au bas d’une montagne, dans le creux d’un lac. Il se plaça dans un coin, caché à la vue de tous mais usant de ses dons pour voir, créer tout un réseau sur une centaine de mètres de diamètres, englobant la zone pour voir par l’esprit tout ceux qui y entraient et en sortaient, ou qui s’y trouvait simplement. Par la suite, il attendit un mouvement de la part de la jeune fille, il attendit longtemps. Elle paraissait vivre sa vie dans son coin, sans doute profiter d’un peu de repos alors l’encapuchonné continua son attente. Elle ne pourrait pas s’isoler sans présenter de signe de faiblesse éternellement de toute manière. Et en effet, sous les yeux fermés de l’homme, la trace bleue tourbée qui représentait la jeune femme finir par se déplacer. Où? D’après ses estimations, dans le lac. Si elle se lavait, c’était un instant de faiblesse particulièrement délicat, puisqu’il pourrait attaquer comme bon lui semblait. Sortant doucement de sa cachette tout en rouvrant les yeux, le réseau toujours fonctionnel, jetant un oeil vers la cible. Jeune, blonde, nue, vulnérable. Seul le dernier mot l’intéressait en réalité mais il n’y a pas de petit avantage. Une lame d’acier vola, accrochée à une chaîne et se tordant sous une impulsion d’énergie, s’enroulant autour de la demoiselle si elle n’y faisait rien. Finissant de descendre, il ouvrit le dialogue alors que sa chaîne finissait son trajet. “ Laisse tomber gamine, t’es cernée. Alors je te conseille de laisser tomber et de me suivre, j’ai quelqu’un qui veut te voir. Elle m’a dit de te montrer ça.” Il sortit des méandres de sa tenue une légère plaque ornée d’un symbole inconnu du monde et le jeta vers la berge, à cinq centimètres à peine de l’eau. Il suffirait de quelques instants à la demoiselle pour aller l’observer, et cet objet était censé l’aider à la convaincre de le suivre. Le ferait elle? Se battrait elle? Il s’en moquait, tout ce qu’il avait à faire, c’était la ramener, peu importe la manière. Détail: - Spoiler:
Le début se situe aux environs de Kumo, où tu es je suppose toujours située.
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| | | Shura UzumakiRang B
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Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 1 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents: | Sujet: Re: [Pays du Miel] A une soeur [PV Shura] Dim 15 Juil - 23:00 | |
| Délicieux, ce fût le seul mot qui vint à l'esprit d'une blonde attablée nonchalamment à la table d'un restaurant traditionnel du pays. Ses baguettes attrapaient lentement la nourriture encore fumante, son souffle glissait sur les nouilles entre les deux tiges de bois avant que celles-ci ne disparaissent entre ses lèvres délicatement rosées. Les arômes se diffusaient sur sa langue et un grognement de plaisir sortie de sa bouche après qu'elle eut avalé.
- Si les dieux existent et qu'ils se nourrissent aucun doute que les nouilles aux porcs fumés au miel doivent avoir une place de choix dans le menu !
Dix minutes s'écoulèrent avant que la jeune femme ne termine son bol après avoir savouré chaque bouché. Les mains délicates fouillèrent à travers son Obi pour en sortir un petit porte-monnaie dont elle sortait la somme exacte de ryôs que le menu indiquait. Posant son argent sur la table la blonde quitta rapidement les lieux, elle avait d'autres choses à voir, à faire, à gouter. Le monde s'ouvrait à elle et pour une fois elle voulait en profiter pleinement sans penser à ses devoirs en tant que kunoichi.
Ses pensées dérivèrent sur sa passée tandis qu'elle marchait sans véritable destination, son ancien village lui manquait, son véritable village lui manquait. Qu'était-il advenu de sa famille? Avaient-ils survécu malgré la violence des combats dont elle avait pu témoigner via les ruines d'Uzushio?
Toutes ces questions qui ne trouvaient des réponses nulle part, les livres d'histoire n'apportaient aucune précision, même les détails restaient très évasifs, comme sur les commanditaires de l'attaque par exemple.
Mais elle connaissait la vérité. Là où les historiens avaient tu l'histoire et étouffé les récits, elle connaissait la vérité. Même si ce savoir n'était plus véritablement utile aujourd'hui au vu de l'état actuel du monde ninja elle révélerait un jour la traitrise et la lâcheté qui avait animé 3 grands villages ninjas, s'alliant pour faire taire définitivement un village mineur aussi puissant si ce n'est plus qu'eux trois réunit.
Kiri le village de l'eau, Kumo le village de la foudre et enfin Iwa le village de la terre, tous avait tremblé face à Uzu au point de s'allier pour le détruire, eux qui pourtant était 3 villages ennemis à cette époque.
Aujourd'hui la question était; Comment aurait évolué le monde ninja si Uzushiogakure avait assisté à l'évolution de celui-ci? Toutes ces choses se seraient-elles produitent quand même? Malgré elle Shura souriait face à cela car même si le monde avait oublié la gloire des Uzumaki c'était un de leurs membres qui avaient sauvé le monde... Naruto Uzumaki, fils de Kushina Uzumaki et Minato Namikaze et si les choses étaient tel que le pensait Shura la fameuse Kushina était autre que sa cousine ce qui faisait de Naruto son petit-cousin !
Ses yeux s'illuminèrent en pensant que malgré sa quasi-destruction c'est le clan Uzumaki qui était aux honneurs, car même par-delà la mort le blond faisait encore parler de lui. Sortant de ses pensées la jeune femme constata que ses pas l'avaient mené devant un lac non loin du village. Le lieu respirait la paix, le calme et la tranquillité, l'eau cristalline laissait percer les rayons du soleil faisant luire les écailles des poissons présents dans l'eau claire.
Vérifiant durant plusieurs secondes que personne n'était dans l'environ avant de retirer son kimono Shura laissa glisser son vêtement au sol avant de le sceller d'un des nombreux fuin parcourant ses hanches telle une ceinture donnant l'illusion d'un simple tatouage complexe.
Shura se mit à avancer lentement vers la surface de l'eau, marchant sur la surface comme si l'eau était n'était pas à son état liquide. Après une dizaine de par l'Uzumaki s'enfonça lentement dans le liquide en réduisant progressivement le flux de chakra qui la maintenait à la surface.
Quand l'eau fraîche entra en contact avec ses mollets la jeune femme ne put retenir un frisson à cause de la différence de températures. Autant la sensation n'était pas véritablement agréable, autant le frisson lui, lui procurant un immense bien-être. Une fois son corps immergé la blonde prit une grande inspiration avant de plonger sous la surface de l'eau en se laissant couler lentement vers le fond du bassin en tendant la main vers la surface comme pour tenter d'attraper une chose invisible à travers la matière aqueuse
Quand son dos atteint finalement le sable fin qui tapissait le fond du lac la jeune femme se décida à remonter, de toute manière le manque d'air commençait à se faire sentir, nageant vers la surface avec une lenteur calculée pour éviter tout problème qui pourrait survenir à cause d'une remontée trop rapide. Quand sa tête jaillie de la surface aqueuse la blonde prit une grande goulée d'air avant de nager vers une zone moins profonde.
Une partie de ses fesses sortait de l'eau tandis que le soleil glissait sur sa peau luisante à cause de l'eau encore présente, rejetant ses cheveux en arrière pour éviter toute gêne visuelle la jeune femme scruta le rivage pour s'assurer qu'un voyeur ne profitait pas de la situation.
Voyant qu'elle était encore seule l'Uzumaki en profita pour nouer ses longs cheveux blonds en une queue-de-cheval unique pendant que le vent soufflait sur les courbes de son corps faisant poindre les pointes de ses monts de vénus tout en lui donnant la chair de poule. Voyant qu'elle était encore seule l'Uzumaki en profita pour nouer ses longs cheveux blonds en une queue-de-cheval unique pendant que le vent soufflait sur les courbes de son corps faisant poindre les pointes de ses monts de vénus tout en lui donnant la chair de poule.
Alors que Shura s'apprêtait à replonger le bruit d'une chaîne fendant l'air la fit se tendre tandis que son visage se tournait vers la source du bruit. Une étrange chose fusait vers elle brillant d'un chakra vert lugubre. L'étrange créature de chakra s'enroula autour de l'Uzumaki dans un bruit métallique.
- "Drôle de technique je me demande si..."
La kunoichi activa sa capacité à absorbé le chakra aspirant alors avidement l'énergie qui parcourait la "créature" dévoilant une chaîne camouflée à travers le chakra malsain alors qu'une grimace de déception prenait place sur le visage de Shura.
- "Non, pas un Uzumaki... Dommage."
- Laisse tomber gamine, tu’es cernée. Alors je te conseille de laisser tomber et de me suivre, j’ai quelqu’un qui veut te voir. Elle m’a dit de te montrer ça
L'homme jeta négligement une plaque sur le rivage qui attisa la curiosité de la blonde malgré la colère qui battait ses tempes, mais pour qui se prenait cet homme pour tenter de la capturer avant de lui faire part de son "invitation"?!
- Là d'où je viens on n'invite pas les gens en les attaquants, mais je préfère te prévenir que si tu cherches à m'avoir par la force tu risques de t'opposer à une farouche résistance.
Shura s'avança vers la plaque pour l'observer avant de se figer, elle connaissait ce signe ! Elle l'avait déjà vu il y a longtemps, très longtemps.
Les souvenirs resurgirent dans son esprit aussi clair que l'eau dans laquelle elle baignait. Son emprisonnement dans le sceau, cette étrange invocation qui avait fait sortir son âme du sceau durant quelques minutes, la réaction qu'avait eue le sceau d'invocation quand elle avait tenté de sortir du cercle, l'étrange masse noire qui avait pénétré son âme avant de se diluer à l'intérieur comme du sucre dans un verre de thé.
Mais surtout cette femme qu'elle avait rencontrée... Aniellera, une femme a l'allure frêle avec d'étranges vises métalliques prise à même ses chairs.
Depuis tout ce temps, cette expérience qu'avait vécue Shura qui croyait que tout cela n'avait été qu'une invention de son esprit, un rêve pour s'empêcher de devenir folle à cause de la pression de la solitude dans ce jikkukan kekkai défaillant était une véritable histoire !
Des excroissances de chakra sortir du dos de la jeune femme brisant la chaîne qui la retenait prisonnière, les formes s'affinèrent pour prendre l'apparence de puissants bras dorés, d'une simple impulsion de chakra sur l'un des sceaux qui ornaient ses hanches la jeune femme se retrouva affublée de sa tenue habituelle de ninja.
Comblant rapidement les quelques mètres qui la séparaient de son interlocuteur Shura l'agrippa par le col, plantant son regard dans le sien en collant presque son visage à celui de son presque "kidnappeur".
- Tu vas me mener à ta maîtresse... Mais à la moindre entourloupe je déchaînerais l'enfer lui-même dans l'unique but de te tuer ! En route !
Il était temps pour la kunoichi originaire d'Uzushio de retrouver celle qui avait longtemps troublé son esprit.
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| | | Aniellera Canghai
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| Sujet: Re: [Pays du Miel] A une soeur [PV Shura] Lun 16 Juil - 22:22 | |
| Juéyi l’avait sentie, cette légère faiblesse dans ses chaînes. Une faiblesse infime, imperceptible, comme si la blonde tapotait son énergie, l’inspectait avant de l’absorber, sans savoir à quelles mauvaises surprises elle s’exposait ainsi. Elle voulait finir isolée psychologiquement, traumatisée par une énergie inconnue qui aurait obscurcie son âme et tout ce qui l’accompagnait, l’envoyant dans les tréfonds de la paranoïa ou de la folie? Grand bien lui fasse, il n’avait aucune intention de la soutenir dans cette épreuve, juste de la ramener à la Créatrice. Des protubérances dorées brisèrent sa chaîne sous son regard méprisant, chaîne dont il lâchait l’extrémité, la laissant là telle un vulgaire déchet devenu inutile. La jeune femme se rapprochait, désormais vêtue d’une tenue moderne qu’il avait pu observer sur d’autres, habituellement ceux qui lui offraient un tant soit peu de résistance lorsqu’il déchaînait ses pulsions sur un endroit. C’était également souvent ceux dont il se rassasiait le plus une fois le massacre terminé, peu importe la manière.
Il l’observait se rapprocher, se moquant bien de ses actes jusqu’à ce qu’elle saisisse son col, le… menaçant? Un acte risible, pensant elle que déchirer ses vêtements changerait quelque chose, ou croyait elle réellement qu’il aurait peur d’une simple menace de “l’Enfer”? Un concept absurde, encore une invention risible des hommes modernes, qui n’avait aucune idée de ce dont ils parlaient. Mais si elle souhaitait impliquer l’Enfer dans l’histoire, il ne pouvait que lui présenter ce qu’il en savait. Son bras se leva, tout doucement, et une main fine vint saisir le poignet de la jeune blonde entre le pouce d’une part et l’index et le majeur d’autre part, sans pour autant faire bouger la blonde. Il soupira un bref instant, un déplacement d’air infime avant de relâcher une douleur pure, absolue mais pourtant contrôlée. Son but n’était pas de la rendre folle sous l’effet de la douleur, seulement de lui entrouvrir la porte vers ce qu’il voyait et ce que pouvait être l’enfer. Il laissa la douleur s’écouler pendant quelques secondes avant de refermer la porte, offrant un instant de répit à la blonde.
“ L’enfer hein? Parles pas de ce que tu connais pas grognasse, parce que ça, c’était une infime partie de ce qui se cache derrière la porte des Enfers. Quant à me tuer… On ne tue pas l’Espoir. Il finit toujours par revenir, tel un cafard, une créature cruelle et impérissable...”
Il avait parlé en se rapprochant lentement du visage de la blonde, parlant de plus en plus bas jusqu’à finir en un murmure aux oreilles de celle-ci avant de reculer, lui jetant un regard froid qui laissait entendre qu’à la prochaine crise d’autorité de la demoiselle, il ne se gênerait pas pour l’incapaciter et la transporter aussi vulgairement que ce qu’il estimait qu’elle était, un poids mort dont on l’avait chargée. Un cliquetis se fit entendre alors qu’une nouvelle chaîne enveloppée d’une énergie vert sombre glissait lentement autour de la cuisse de la blonde, retirant sa présence de celle-ci tout en laissant une légère marque, preuve de son existence si discrète que la demoiselle ne l’avait sentie s’enrouler là. A bien y regarder, la marque marque faisait tout le tour de son corps, partant de la cheville gauche jusqu’au cou, traçant un serpent noir et vert dans la chair, aux crochets plantés dans la clavicule de la blonde et aux yeux d’un vert scintillant.
Juéyi laissa échapper un ricanement tout en arborant un sourire mauvais avant de serrer son avant-bras gauche de sa main droite, déclenchant un sceau posé par le Scientifique et lui permettant de communiquer avec celui-ci, lui annonçant que la proie était à ses côtés et prête à se présenter à la Créatrice, ne recevant pour toute réponse qu’un hochement de tête immatériel ainsi qu’un plan détaillé de la suite. La communication se coupa et il reprit la parole, d’un ton dégoulinant d’hypocrisie et volontairement insultant.
“ Bien mademoiselle, puisque vous êtes apparemment une “Spécialiste ès sceaux”, auriez vous l’amabilité de me tracer ça? Sans erreur bien sûr, je me fie à votre main sûre et à votre maîtrise de vous. Pas de chakra en revanche, je m’en chargerais. Oh, et vous ne voudriez pas le rater, nous en avons besoin pour éviter de marcher jusqu’au Pays du Miel.”
Il sortit d’une poche intérieure une autre plaque qu’il jeta aux pieds de la blonde avant de reprendre un couteau et de se mettre à jouer avec, le faisant osciller, tourner entre ses doigts dans un mouvement hypnotisant qui révélait son habitude et sa familiarité extrême avec l’arme au manche patiné par l’usage. Ni menacant, ni révélateur de danger, simplement un homme cherchant à s’occuper pendant que sa victime forcée travaille. Si elle refusait? Bien sûr il pourrait tracer le sceau lui même, mais ce n’était pas son travail, et il n’en avait aucune intention de toute manière. Alors il jouait avec sa lame, la faisant voler, tournoyer et spiraler habilement entre ses mains, attendant que la blonde ai finie. |
| | | Shura UzumakiRang B
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Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 1 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents: | Sujet: Re: [Pays du Miel] A une soeur [PV Shura] Mar 17 Juil - 18:58 | |
| Une seconde passa avant que l'inconnu n'amorce enfin un mouvement. Qui ne fut pas celui attendu par la blonde. L'homme attrapa simplement le poignet de la blonde en soupirant.
- Qu'est-ce que tu...
Sans aucune explication une douleur à nulle autre pareil traversa le corps de l'Uzumaki, quoique d'une certaines manière il était inexact de dire que c'était son corps qui ressentait la douleur. La sensation était bien plus profonde, plus sinueuse, comme si elle frappait directement le centre de ce que les humains les plus croyants appels "l'âme".
Quant à la sensation; C'était comme si le corps de Shura était broyé puis reformer, trancher, puis recoller, elle brûlait de l'intérieur alors qu'elle avait froid, tout cela en même temps durant plusieurs secondes.
La force de ce mal était tellement intense que Shura ne trouva même pas la force de crié tant ce qu'elle ressentait la mettait à mal. Quand l'étranger cessa son étrange technique la douleur disparue aussi vite qu'elle était apparue laissant l'Uzumaki haletante comme si elle sortait d'un exercice particulièrement éreintant.
Jamais, jamais elle ne voudrait expérimenter de nouveau une sensation si particulièrement déplaisante, au-delà de ça s'en était même effrayant de savoir jusqu'à quel seuil de douleur cet homme pouvait envoyer les gens par simple contact et sans le moindre signe ou mudra.
S'il fallut un léger temps à son esprit à se remettre pour assimiler clairement que la douleur est disparu la blonde entendis et vis clairement l'homme utiliser une nouvelle chaine enrober de cette énergie verte sombre qui s'enroula autour de sa cuisse pour y laisser une marque plus qu'étrange qui évolua de manière diffuse sur son corps sans qu'elle ne puisse en juger l'étendue exacte sans se déshabiller complètement ce qui était hors de question.
La simple vu de cette énergie déclencha un sentiment de malaise extrême dans la tête de Shura plus du moins depuis qu'elle en avait absorbé une partie, si l'absorption s'était passée normalement elle ressentait depuis comme une gêne dans son système de circulation de chakra, heureusement sa constitution Uzumaki l'aidait à purger les effets nocifs qui disparaissaient lentement, trop lentement peut-être au goût de la blonde pour le cas présent.
Pour autant cela ne s'arrêta pas là puisque le voyeur se permit de lui jeter une nouvelle plaque en lui ordonnant presque de tracer le sceau marqué à même l'acier. Si la jeune femme avait d'abord ressenti une profonde colère ainsi qu'une légère crainte vis-à-vis de son agresseur elle en était totalement blasée après sa dernière réplique et c'est avec une condescendance et un mépris infini qu'elle répondit à l'encapuchonner en se retenant de lui rejeter sa plaque au visage.
- Ton arrogance n'a-t-elle d'égale que ta stupidité et ton incompétence? Le fuinjutsu est une chose particulièrement complexe, il ne s'agit pas là de copier le dessin d'une enfant de 5 ans qui s'amuse à peindre ses parents devant une maison ! Les sceaux possèdent des réseaux d'énergies et des complexifications différentes !
L'Uzumaki se pinça l'arrête du nez en chuchotant pour elle-même.
- Si c'est comme ça que cette génération voit le fuinjutsu je me demande comme ces ninjas font pour ne pas se faire sauter lors la création de simples parchemins explosifs....
La jeune femme soupira malgré tout et s'éloigna de cet homme qui ne lui inspirait nulle sympathie ou autres sentiments positifs, de toute manière il ne semblait pas là pour lui faire du mal, pas dans l'immédiat du moins.
S'asseyant en tailleur Shura inspecta d'abord la marque qui partait de sa cuisse pour finir elle ne savait où. Cette chose ne lui inspirait que du dégout à l'instar de celui qui le lui avait posé et c'est sans se poser de questions qu'elle posa deux doigts sur l'étrange tatouage avant qu'une très légère lumière dorée n'apparaisse formant une bille de chakra dans laquelle le tatouage noir et vert se fondit lentement, absorbé par une technique fuinjutsu relativement basique.
Soufflant de contentement Shura se pencha ensuite sur la plaque avant d'ouvrir grand les yeux sous l'étonnement. Ce sceau n'était en rien comparable à ce qu'elle connaissait, ce qu'elle avait entre les mains était primitif, extrêmement primitive, simple en apparence mais d'une difficulté majeure en profondeur.
- Très intéressant... C'est... C'est un peu comme l'ancêtre du fuinjutsu mais... C'est complètement différent et semblable en même temps ! Fascinant...
La jeune femme passa ses doigts sur les striures du métal pour en analyser les formes avec le plus de précision possible. C'est seulement après quelques secondes à analyser l'ébauche de sceau que Shura ne s'autorisa pas un micro sourire, il était temps de se mettre au boulot... Façon Uzumaki !
Après une grande inspiration la kunoichi commença une longue série de mudra elle devait parfaitement doser son chakra pour réussir ce qu'elle envisageait et autant pour son honneur que d'autres raisons aucune erreur n'étaient tolérées.
Quand les mains de Shura se stoppèrent il eut un flottement d'environ d'une seconde avant qu'elle n'appose sa main au sol en souriant. Des jets de lumières dorées jaillir du sol tandis qu'un sceau identique à celui que l'homme ne lui avait donné n'apparaisse sur la terre meuble, forme et striure se joignirent dans cet enchevêtrement de forme complexe sous l'air fier de la blonde.
Quand son oeuvre fit terminer la jeune femme posa simplement trois doigts sur le pentacle central pour aspirer le chakra du sceau pour le rendre totalement inactif.
Se relevant en souriant la survivante d'Uzushio prit un ton cassant pour s'adresser à son interlocuteur qui l'avait purement ignoré jusque-là.
- C'est à toi de jouer alors cesse de jouer avec ta lame et joue ton rôle.
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| | | Aniellera Canghai
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| Sujet: Re: [Pays du Miel] A une soeur [PV Shura] Mer 18 Juil - 19:40 | |
| - Spoiler:
Sa stupidité et son incompétence? Il ignorait tout des rites des sceaux et s’en moquait bien, car à ses yeux rien ne valait la puissance d’une lame glissée entre deux côtes et taquinant les parois ventriculaires d’un homme. Il haussa les yeux tout en soupirant face aux rabrouements de la blondasse qui ne l’intéressaient guère, se contentant de continuer de jouer avec sa lame en attendant qu’elle ait finie de déverser sa frustration. On lui avait dit de ne pas chercher à comprendre quand les gens agissaient ainsi et de soit les laisser terminer sans réagir soit de les faire taire comme il le souhaitait. La blonde étant une invitée de marque, il ne pouvait pas vraiment se permettre de lui ôter les cordes vocales, aussi préférait il penser à autre chose, tel que les premières choses qu’il ferait une fois libéré de cette corvée. Il ne sortit de ses pensées que lorsqu’une lumière dorée se fit percevoir, observant la situation du coin de l’oeil. Elle paraissait avoir finie et il pouvait constater qu’un cercle était apparu au sol, correspondant de manière relativement précise au tracé du Scientifique. Il pris un instant pour vérifier d’un coup d’oeil les dimensions, les mesures, les angles et finit par conclure que le cercle était semblable en tout point à celui dont ils avaient besoin. La blonde prit un instant pour vider le cercle rituel de son énergie avant de l’alpaguer, lui ordonnant de lâcher son arme et de faire son boulot. Il ricana avant de lâcher un “ Nan, tu crois?” sarcastique. D’un habile mouvement de poignet, il projeta la lame au centre exact du cercle, le couteau pulsant de l’énergie vert sombre et deux serpents verts obscurs s’extirpant de celle-ci pour illuminer d’une lumière noire le cercle rituel, qui se mit à son tour à battre tel un coeur au rythme incroyablement lent qui alla en s’accélérant avant que l’énergie ne se diffuse en hauteur et crée une porte. “ Tu voulais les Enfers? Voilà la porte, blondinette. La Créatrice est derrière, t’as plus qu’à avancer.” Sur ces mots, il donna une tape dans le dos de l’invitée, la poussant de force dans le portail d’énergie obscur avant de s’y engager lui même à contrecoeur. Pas qu’il n’aimait pas l’endroit bien sûr, mais il aurait aimé profiter un peu plus de sa liberté d’agir avant de rentrer au bercail, même s’il ressortirait sous peu. Deux pas plus tard, il passait de l’autre côté alors que derrière lui, le couteau s’embrasait d’énergie, détruisant le portail derrière eux, creusant le sol où était gravé le cercle et faisant disparaître celui-ci, ne laissant qu’un bout de métal noir tordu pour seule trace de leur passage. Le Scientifique les attendait derrière, les fixant de son regard perçant avant d’ouvrir la bouche. “ Bon retour, Juéyi. Et bienvenue à toi Shura. Je suis Ana, le Scientifique. Je suis en partie derrière la raison de ta venue, et également derrière la personne qui t’as temporairement libérée de ta prison il y a quelques années.” “ Bon, pourquoi je suis revenu Ana? Tu avais dit que je pourrais tracer ma route une fois que j’aurais ramené la blonde.” L’homme au capuchon haussait la voix, en plus d’interrompre grossièrement celui aux cheveux bleus. Celui-ci tourna la tête vers le premier avant de faire un signe de négation du chef, reprenant doucement la parole. “ Je suis désolé Juéyi. C’est la fin pour nous, la Créatrice a décidée de nous rappeler à elle.” Ana s’approcha rapidement, faisant apparaître une large vis entre ses mains avant de la planter dans le torse de l’encapuchonné, qui répliqua en plantant profondément la tête de l’une de ses chaînes dans le torse du Scientifique. Nul sang n’avait jailli de ces blessures, seul de la poussière et quelques éclats de marbre avaient accompagnés les armes, pourtant, le manieur de chaînes faiblissait à vue d’oeil, jurant et insultant son confrère. “ On va crever et tu t’en fous? Sérieusement? Libères moi espèce d’abruti!” “ Désolé Juéyi, mais c’est pour la Créatrice. Pour Aniellera. Son dernier ordre. Nous devons disparaître.” L’homme aux cheveux bleus tirait sur la vis, comme pour la retirer alors que Juéyi tentait de toutes ses forces de la retenir, créant une lutte ridicule pour sa survie qu’Ana finit par emporter, retirant la vis du torse de son vis-à-vis. Celui-ci cessa de bouger et une vapeur noire enfla de son dos, brûlant le tissu qui le recouvrait pour révéler un sceau similaire à celui de la première plaque qu’il avait jeté à la blonde, brisé en son centre. L’énergie qui animait le non-humain se dissipait et son âme hurlait alors qu’elle se retrouvait enfermée dans la large vis du Scientifique. “ Je m’excuse pour cette scène peu convenable devant une invitée de ton calibre, mais c’était maintenant ou jamais.” Il s’inclina légèrement tout en indiquant à la jeune femme de le suivre d’un geste de la main, s’engageant dans un couloir aux murs gravés de faciès tantôt triste, tantôt heureux et tantôt songeurs menant jusqu’à une antichambre, où elle fit patienter quelques instants la demoiselle avant d’ouvrir tout doucement une dernière porte, révélant une salle plongée dans l’obscurité un instant en invitant la blonde à entrer sans faire de bruit. Là, au coeur de l’endroit, dormait Aniellera, les bras vissés aux épaules. Des milliers de marques se répandait autour d’elle, depuis la table de marbre où elle dormait jusqu’aux murs, au plafond et partout, la salle entière était recouverte de ces marques étranges et une pression immense se faisait ressentir. Une pression sans commune mesure avec ce que Juéyi avait pu faire expérimenter à la blonde, une attraction suffisante pour arracher son âme par la tentation tout en présentant une douleur assez horrible pour la faire supplier qu’on l’achève, une expérience comme nulle autre qui présentait tour à tour le bonheur le plus indicible et la souffrance la plus pure. Un sceau, un moyen de défense installé par le Scientifique pour éliminer quiconque n’appartenant pas à leur fratrie qui poserait le pied ici. Juéyi avait été chargé de poser une marque sur la demoiselle pour tromper ce sceau, et le Scientifique ne pouvait qu’espérer qu’il avait effectué son travail. Dans le cas contraire, ils risquaient bien de perdre leur invité sur le champ, terrassée par le choc animique qui l’affecterait dès que la porte se serait refermée. Résumé: - Spoiler:
You triggered my trap card. Le serpent était censé te protéger du sceau entourant Aniellera, et tu subis donc l'effet d'un Yami rang SS t'offrant à la foisun plaisir absolu suffisant pour te faire rejeter toute envie de partir et une douleur absolue t'incapacitant tout en te faisant agoniser lentement. La douleur est suffisante pour t'empêcher d'émettre le moindre son bien sûr.
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| | | Shura UzumakiRang B
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Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 1 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents: | Sujet: Re: [Pays du Miel] A une soeur [PV Shura] Ven 20 Juil - 20:16 | |
| Le corps de Shura se tendit quand l'homme "l'invita" à entrer dans l'étrange sceau qui luisait de cette inquiétante énergie noire en la poussant à l'intérieur. Un profond malaise sembla la traversée durant le bref temps passé à l'intérieur de cette dimension temporaire reliant le lac à une destination seulement connue de cet odieux serpent qui se prétendait être un homme.
Mais une chose dérangeait la blonde sur la façon de parler de l'utilisateur de chaînes noir. Il avait appelé sa maîtresse "la créatrice", bien que le terme en lui-même n'était pas spécial il semblait revêtir une importance bien particulière un peu comme s'il considérait cette personne comme un substitue de déesse.
Cela expliquerait en partie cette capacité étrange qu'il avait utilisée contre elle et dont le souvenir seul lui donnait des sueurs froides.
Quand ses pieds retouchèrent enfin le seul la blonde se tînt le ventre en grimaçant, ce sceau ne devait pas être mis au point le transport de personnes ou alors avait-elle fait une erreur? Non. Elle était sûre d'avoir parfaitement retracé l'étrange funin, alors quoi? Peut-être qu'elle supportait un peu moins les passages entre dimensions qu'elle ne l'aurait cru, à moins que cela ne soit symptomatique de son précédent séjour dans un Jikkukan du même genre?
En relevant la tête L'Uzumaki laissa son regard parcourir la personne qui semblait les attendre, ses cheveux bleu mi-long et son visage transpiraient d'une certaine noblesse, où dignité plutôt contraire au premier homme qui l'avait abordé dans la journée qui se comportait comme l'archétype du parfait connard.
- Bon retour, Juéyi. Et bienvenue à toi Shura. Je suis Ana, le Scientifique. Je suis en partie derrière la raison de ta venue, et également derrière la personne qui t’as temporairement libérée de ta prison il y a quelques années.
Les yeux de la blonde s'illuminèrent d'espoir, Juéyi ne l'avait donc pas trompé, Aniellera était bien ici ! Cependant avant que L'Uzumaki n'est put en demande davantage le scientifique se pressa vers son homologue "espoir" en lui transperçant le torse avec une vis aussi grosse que les mains d'un bucheron gras et expérimenté.
L'altercation brève eut au moins le mérite de mettre à mal le possesseur de chaînes ce qui fût une grande source de joie pour Shura même si le manque de sang dans tout cela la choqua profondément et de la même manière ce mot qui revenait encore "créateur".
- "Tsuchi bunshin? Nan. Il serait mort d'une manière bien plus rapide et ne se serait pas accroché à la vie de cette façon... C'est tout de même bien étrange tout ça."
La blanche aura bien des choses à lui expliquer quand elle la verrait.
Le duo s'engagea dans un couloir aux décorations peu conventionnelles puisque cela se résumait à une succession de visages aux expressions variées et bien que c'était une première pour L'Uzumaki de voir ce genre de chose, elles lui firent froid dans le dos. Bien que pure impression de l'esprit la jeune femme stressait à l'idée que tous ces visages la scrutaient sous toutes les coutures et sans la moindre retenue.
- "Note a moi-même construit une maison exempte de décoration représentant des visages, brrr."
Après quelques instants, Shura et son guide attitré arrivèrent à une antichambre, elle est le scientifique se stoppèrent devant une porte l'homme ouvrit en demandant à la blonde de ne pas faire de bruit. Là au centre de la pièce trônait un lit de marbre sans réel confort et dessus paisiblement endormi se trouvait la femme qu'elle recherchait.
L'Uzumaki se jeta sur la blanche avant de se figer, un énorme sceau se trouvait au sol et depuis sa rencontre avec Juèyi elle se méfiait quelque peu... Ce n'est que quand la porte claqua dans son dos que la même lueur noire qui avait habité l'étrange être de marbre autrefois nommé Juèyi se manifesta à travers les écritures au sol.
Le temps se figea dans l'esprit de Shura alors qu'elle sentait des milliers de lames invisibles transpercer son corps, ses yeux lui donnaient l'impression de brulé tandis que ses tympans vibraient au rythme d'un cri inaudible. La douleur plus d'être impossible à décrire entièrement la paralysait totalement, même ses poumons refusé de se gonfler de l'oxygène si précieuse à la survie des êtres humains.
La jeune femme tomba genoux à terre sans même pouvoir crier ou respirer, sa bouche pourtant entre ouverte ne demandait qu'à relâcher ce crie de douleur dans un vain espoir de calmer la douleur. Quand enfin la douleur se tut la jeune femme pue enfin respirer, posant ses paumes au sol en gémissant devant le souvenir infect que lui laissait cette expérience, soulager que cela soit enfin fini... Mais enfaite cela ne faisait que commencer.
Une chaleur très loin d'être désagréable étraignit son bas-ventre, des frissons remontèrent le long de sa colonne vertébrale.
Elle pouvait sentir sur sa peau la caresse de millier de plumes aussi douce que la soie la plus pure la faisant frémir. De longs baisers remontaient sa clavicule jusqu'à la naissance de sa mâchoire alors que des mains expertes parcouraient sa poitrine, caressant la douceur de ses deux monts tandis que parfois elle pouvait sentir quelques choses pincer ses tétons durcis par l'excitation plus que naissante à travers son corps échauffé par les douces attentions dont elle était victime.
Son intimité n'en fut pas délaissée pour autant puisque Shura pouvait ressentir sans mal le passage d'un langue ardemment pratiquante des plaisirs saphiques, puisqu'elle explorait sans mal les parties les plus sensibles de son être jonglant sans mal entre son clitoris rendu sensible par tout ce que son corps croyait subir et son antre désormais humide couvrant les sous-vêtements de la blonde de cyprine.
La respiration de la blonde se faisait de plus en plus irrégulière et difficile. Quand cette langue invisible laissait l'intérieur de son intimité en paix elle pouvait clairement sentir quelques doigts s'insinuer en elle, se frayant un chemin jusqu'à son point G interne.
La survivante d'Uzushio se laissa tomber dos contre le sol alors que le feu qui consumait lentement son bas-ventre se transformait en brasier ardent sous le plaisir qui l'assaillait de toute part sans qu'elle ne puisse rien y faire que ce soit pour s'en défendre où y prendre part. Son plaisir était si intense que même ses gémissements peinaient à être plus audible que de simple murmures au creux de l'oreille.
Quand enfin la libération vint enfin, une petite flaque de son précieux liquide vaginal se répandit sur le sol. Le dos de la blonde ne touchait plus terre, arcbouté par le plaisir et les jambes tremblantes Shura se laissèrent retomber dans ses propres fluides l'esprit encore embrumé par le plaisir.[/hide]
Pensant son calvaire finit la blonde tenta de reprendre sa respiration mais à peine quelques secondes de repos lui fut accordés alors que de nouveau une puissante douleur lui parvenait comme un boulet du canon; Son corps encore contracté et sensible par son orgasme lui semblait subir les pires tortures possibles. Ses membres semblaient se faire arracher cellules par cellules, ses yeux semblaient recevoir la visite de clou renforcer et son ventre être écrasé par des pierres râpeuses ô-possible.
Elle voulait supplier que tout cela s'arrête, que le temps se fige et que toute cela ne soit qu'un cauchemar mais sa bouche bien qu'ouverte restait désespérément muette comme si un voile invisible retenait les sons et les mots dont elle voulait se débarrasser. L'esprit de la kunoichi d'Uzu se perdait lentement dans ce flot de douleur ainsi que de plaisir résiduel de son orgasme passé, comment démêler plaisir du déplaisir? Plus la torture avançait et plus cela devenait difficile pour elle.
La torture s'arrêta de nouveau, les larmes de la blonde coulaient sans mal sur sa peau inondant ses joues, cette chambre était un piège odieux et répugnant elle voulait en sortir mais à chaque tentative de faire sortir ses chaînes de chakra elle ne voyait qu'un simple grésillement doré s'échapper de ses paumes, la douleur mêler au plaisir lui faisait perdre sa concentration du moins assez pour qu'elle ne puisse user dès ses capacités de matérialisations.
De nouveau ses mains et langues expertes revinrent à l'assaut de son corps et de ses parties les plus sensibles mais cette fois elle pouvait clairement sentir une colonne de chair s'enfoncer en elle lui faisant revivre malgré elle sa première fois alors que sur ses prunelles océans se dressait un voile sombre, témoins de la perte partielle de conscience de Shura.
Chaque fois qu'il faisait bouger ses doigts, qu’il variait la pression, qu’il malaxait sa poitrine opulente ou qu’il jouait avec ses tétons elle sentait sa poitrine se gonfler d’une étrange chaleur et d’un désir insoupçonné. Il se baissa pour venir sucer un de ses seins. Elle s’affola soudainement, si son sein était en feu avec la simple pression de ses doigts alors il allait exploser avec sa langue. Enfermant la zone érogène située sur son mont entre ses lèvres, il commença doucement à sucer.
La sensation était généralement pondéré à la force de succion chez une jeune femme normale un suçotement comme celui-ci aurait sans doute pu faire frémir, mais chez Shura ce fut différent. Son corps se crispa, donnant alors son amant la base qu’il voulait, maintenant il devait avoir deviné comment fonctionnait l’hypersensibilité de sa poitrine et pourra agir sans lui faire du mal. En aspirant plus fort, il s’amusa à la faire gémir de plus en plus fort, faisant varier la succion pour faire osciller sa voix, comme s’il désirait la faire chanter. Redressant son corps, il tira un peu sur le téton, soulevant son sein avant de le laisser tomber. L'Uzumaki poussa un premier cri de plaisir. Certes, pas très fort mais hautement plaisant.
Il s'amusait de son corps appréciant les réactions physiques qu'il obtenait d'elle comme si elle n'était qu'un jouet entre ses mains, un jouet dont il se régalait, quand ses propres limites mentales furent atteintes il ne se fit pas prié pour caler sa colonne de chair à l'entrée de son propre sexe qui dégoulinait de cyprine due à son excitation croissante.
Pourtant la peur l'envahissait aurait elle mal à la perte de sa virginité?
Le souvenir s'arrêta là tandis que le membre fantôme coulissait en elle sans ménagement retournant complètement son esprit par des vagues de plaisir croissant et sans fin. Pourtant le supplice se renforça encore puisque cette vague fut aussi suivi par la douleur. Cette fois elle devait endurer douleur et plaisir en même temps la coupant totalement de la réalité.
La pression sur son esprit lui fit perdre pied jamais elle n'avait ressenti pareil plaisir, jamais elle n'avait ressenti pareille souffrance et le mélange des deux... Lui plaisait, Oh bien sûr elle n'aimait pas la douleur elle-même mais le contraste qu'elle offrait du plaisir qui retournait son être et agissait sur son corps alors que la flaque sous ses cuisses avait doublé voir triplé de tailles.
La langue pendant Shura n''arrivait plus à réfléchir ni même bouger consciemment ses membres ses yeux se révulsèrent alors qu'un flot d'orgasme la secouait totalement, clitoridien, vaginal, mental tous y passa. Elle voulait que tout s'arrête, mais elle en voulait plus, elle voulait que cela cesse, mais elle voulait que cela dur toujours. Elle voulait de nouveau ressentir cette sensation, ce plaisir, cette souffrance !
Elle voulait y gouter encore et encore jusqu'à ce que son corps ne cesse de vivre et que la mort ne prenne possession de son âme en lui faisant subir encore et encore cette délicieuse torture. [/hide]
Ce manège dura encore quelques minutes, dix au total avec que dans un ultime sursaut dû à un orgasme multiple trop puissant la fasse décoller du sol, inconsciemment ses chaînes de chakra s'étaient déployées dans tout son dos brisant le marbre çà et là, évitant de peu Aniellera et le scientifique qui semblait s'affairer de son coté. Mais une chaîne différait des autres, une chaîne n'agissait pas comme les autres et elle était entièrement constitué de chakra noir, ses "yeux" brillaient d'une lumière rouge effrayante alors que sa bouche s'ouvrait dévoilant de longs crocs dorés effilés et tranchants comme des lames de rasoir tandis qu'il fixait la blanche avec lueur étrange dans le regard si tant est que cela en soi un.
Le monstre de chakra obscur fondit sur le cercle de fuinjutsu encore actif malgré les dégâts avant de mordre l'une des marques et visiblement... D'en aspirer la puissance qui suintait à travers les bords du sceau.
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| | | Aniellera Canghai
Messages : 4
| Sujet: Re: [Pays du Miel] A une soeur [PV Shura] Mer 25 Juil - 17:41 | |
| La porte s’était à peine refermée qu’Ana l’avait ressenti. Une erreur, un mouvement de sa création destinée à protéger la Créatrice en un geste qui ne pouvait avoir pour cible que la jeune blonde. Pourquoi? Juéyi été pourtant censé lui apposer une marque afin de l’identifier comme l’une des leurs, justement pour éviter ce genre de choses. La jeune femme se jeta en avant, rien qu’un instant, avant de se stopper sous ses yeux, victime de la douleur infinie qui devait la parcourir. Elle tomba là, à genoux, sans pouvoir se débattre face à la défense que le Scientifique avait installé pour protéger celle qu’il voyait comme sa soeur, sa mère et une part d’elle même, chaque facette étant vraie. Le sang quitta le visage du Scientifique, bien qu’il en soit dépourvu, et il s’empressa de partir vers l’un des quatre points central de son sceau. Il ne savait que trop bien l’effet que celui-ci avait, et si la blonde y restait trop longtemps, elle en mourrait, irrémédiablement. Embarrassé, et surtout confus par la raison pour laquelle son alarme s’était déclenchée, il se pencha vers l’un des glyphes, endiguant son activité, opposant la force de ce qu’il avait créé à la force qu’il contenait, jusqu’à sa première victoire, qui le laissa bien plus affaibli que prévu.
Pourtant il n’avait guère le choix, si ses calculs s’avéraient corrects il ne restait que quelques minutes à la jeune fille avant que le sceau ne lui inflige de graves lésions dues au manque d’oxygène, la douleur paralysant temporairement les poumons par cycle répété et ce jusqu’à la mort de la victime alors que le plaisir l’empêchait de se mouvoir et lui ôtait toute volonté de partir. Une véritable dionée géante mortelle pour quiconque y poserait le pied sans s’en être protégé, et voilà qu’une variable avait dérapée, plaçant leur invitée dans une situation qui bien que sans doute extrêmement agréable, voir même jouissive, se révélait également potentiellement mortelle.
Déjà affaibli, ses tentatives de réprimer la puissance qu’il avait installé derrière chacun de ses glyphes se faisaient de plus en plus pitoyables alors que l’énergie même qui l’animait se faisait de plus en plus faible. Le deuxième glyphe lâcha alors, affaiblissant encore un peu plus le sceau et laissant le Scientifique quasiment à bout. Il ne restait guère de temps avant que les premiers dangers n’apparaissent pour la blonde, qui gisait au sol sans bouger, ses muscles tressaillant occasionnellement sous le choc d’une douleur ou d’un plaisir trop important pour être contenu. Le Scientifique se releva, comme assommé par la fatigue, et se dirigea vers le troisième des quatres glyphes, alors qu’une chaîne manqua de le traverser. Sa concentration lui revint instantanément en cherchant à déterminer l’origine de l’attaque. Juéyi? Toujours enfermé. La Créatrice? Endormie, une chaîne dorée plantée dans le marbre à quelques centimètres de son fin visage. La blonde? En l’air, toujours en proie à une exquise douleur et aux affres d’un plaisir interminable, des chaînes dorées s’échappant de son dos et volant en tout sens, se fichant dans le sol, les murs, le plafond et un peu partout dans la pièce.
Une capacité inconnue, mais qui se révélait potentiellement menaçante pour les occupants de l’endroit, du moins jusqu’à ce qu’une large chaîne noire apparaisse. Un sourire soulagé se fit sur le visage de l’homme aux cheveux bleus alors que la chaîne paralysait de force l’un des glyphes. S’il avait juste sur cette chaîne, elle était la pierre d’angle de toutes leurs suspicions et prouvait qu’ils avaient vus juste. Et de surcroît, cette chaîne allait lui permettre de se rééquilibrer.
“ Ici.”
Un ton ferme, qui ne tolérait pas la désobéissance. D’elle même, la chaîne se dirigea vers le Scientifique une fois que le glyphe fût paralysé, ce qui finit de convaincre Ana. La blonde était bien la personne que la Créatrice recherchait, et elle était bien affligée du même statut qu’eux; un statut qu’Ana comptait bien lui ôter sur le champ. La chaîne était restée paralysée devant lui, dans une posture presque surnaturelle. Après tout, la jeune femme ne contrôlait vraisemblablement pas cette énergie, contrairement au Scientifique qui avait fini par la connaître sur le bout des doigts, tout comme le chakra pour les soldats des temps modernes. Posant une main sur ce qui représentait la tête de la chaîne, il commença à en dérober la puissance. Plus sa main restait en contact avec celle-ci, plus la chaîne se tordait, se tortillait, tentant sans succès d’échapper à son emprise jusqu’à ce qu’il la saisisse à pleine main et l’arrache à sa propriétaire, qui retomba brusquement sur le sol, sans doute d’autant plus affaiblie. La chaîne obscure finit de se désagréger entre les mains du Scientifique alors qu’il retrouvait assez d’énergie pour neutraliser le dernier glyphe, libérant la blonde de son tourment.
Celle-ci continua de convulser quelques instants sur le sol, son corps achevant sans doute ses réactions face à la longueur de la torture avant de commencer à retrouver son calme. Ana la saisit par le poignet, la tâtant sous divers angles afin de déterminer sa condition physique et mentale et tentant de savoir si des séquelles avaient eu lieu ou non. Faute de conclusion définitive, il finit par lui adresser la parole, un dernier test pour attester de son état mental
“ Souhaitez vous de l’aide pour vous remettre? Oh, et peut être vous changer également.”
Une voix neutre, mais révélant pourtant une inquiétude sincère, une volonté d’aider ainsi qu’une certaine gêne face à l’état plus que décadent de la demoiselle souillée par un piège vicieux, fourbe et destiné à toucher aux plus grandes sensibilités des humains. Un piège de génie, mais qui n’avait pas touché la bonne cible. |
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