Comme à son habitude le soleil ce leva très tôt sur Suna, la fraicheur de la nuit faisait maintenant place à la chaleur de plomb toujours présente au village du vent. Shinji était déjà debout, dans son atelier. Atelier qui ce situait dans la cave de la maison familiale. Depuis sa majorité, Shinji avait pu retrouver la maison familiale et avait pu retrouver ses souvenirs associé à cette maison.
Shinji venait à peine de ce lever, le soleil arrivait à peine à éclairer la cave, grâce aux fenêtres qui donnait sur le jardin. Comme toute cave, celle de Shinji était plutôt sombre, pleine de poussière et quelques toiles d’araignées « décorait » simplement la pièce. Seul un coin dans la cave semblait bénéficier d’un minimum d’entretient, un bureau contre un des murs, juste en dessous d’une fenêtre ce situait dans ce coin. Sur ce bureau l’on peut voir différentes fioles, ballon, tous types de conteneur dont le contenue est de couleur violette, l’on peut voir aussi des feuilles de papiers posés sur le coté gauche du bureau, dont le contenue doit être secret. Juste derrière ce bureau se trouve une armoire ou plutôt une bibliothèque contre le mur. Sur cette bibliothèque des livres, des parchemins, des armes diverses et variées : sembons, kunais, notes explosives… Si l’on pouvait ouvrir et lire ses livres ils raconteraient l’histoire du clan Yukidan, ses secrets et tout ce qu’on put noter les chefs du clan qui ce sont succédé.
Shinji prit place sur la chaise du bureau, alluma une lampe, prit une feuille qui était sur le paquet et commença à la lire. Cette feuille contenait les secrets du poison des marionnettes du Ninja de Suna. Ce dernier avait remarqué qu’il n’en avait plus et que les armes de ses marionnettes étaient moins imbibées que d’habitude. Shinji alluma le chauffe ballon et commença à mettre des poudres que seul lui connaissait la provenance, il ajouta de l’eau. Puis il ce leva et se rapprocha de la bibliothèque, sortit une boite et prit trois feuilles que contenait cette dernière. Shinji retourna au bureau et mit les trois feuilles dans son mortier et commença à les écraser via le pilon. Après un petit moment du « jus » de feuille pouvait ce voir dans le fond du mortier, à ce moment là le Juunin de Suna mit ce « jus » dans le ballon, le ferma et augmenta la puissance du chauffe ballon pour porter à ébullition. Quand les premières bulles apparurent, Shinji coupa le chauffe ballon et laissa reposer. Pendant ce temps il alla chercher le reste des ingrédients. Sur la première étagère du bas ce trouvait de grandes boites et ce qu’elles contenaient risque de faire peur à beaucoup de personne. Des serpents, des scorpions, des crapauds multicolores, voilà ce contenaient ses boites, mais le pire, c’est que Shinji élevait ses petites bêtes. Il faut dire aussi que le scorpion Tityus est extrêmement rare dans la région, alors quoi de mieux que de trouver une « famille » scorpion et de les faire ce reproduire… Et cela pour chaque espèce. Le Ninja de Suna ouvrit une des boites et en sortit un serpent, avec une certaine dextérité acquise avec le temps, Shinji arrivait à ne pas stresser l’animal jusqu’au moment ou il lui fait sortir son venin, venin que le Ninja de Suna recueillit dans un bocal. Une fois le serpent remit à sa place Shinji alla vers la boite aux scorpions, il en prit un et le provoqua pour qu’il attaque et donne son venin. Car le problème avec le scorpion c’est que si l’on veut son venin il n’y a que deux possibilités : le tuer et aspirer son venin ou le provoquer pour qu’il attaque et au bon moment recueillir son venin sans ce faire piquer. Sur ce coups là Shinji avait un avantage certain avec son bras mécanique, il ne risquait pas de mourir à cause d’une piqure malencontreuse. Une fois le venin du scorpion recueillit, Shinji alla voir les crapauds. Là il était facile de recueillir le venin, il faut simplement « gratter » sa peau (avec une protection sur la main) couverte de mucus. Shinji avait maintenant tous les ingrédients animal pour faire son poison. Il ce remit à son bureau, ouvrit le ballon qui avait eut le temps de refroidir d’ici là et déversa les différents poisons dedans. Il prit une tige en verre et remua la mixture, puis referma le ballon. Le plus gros du travail allait enfin commencer. Il fallait maintenant broyer des dizaines de plantes différentes ayant des propriétés de catalyseur d’une certaine protéine faisant le poison de Shinji, si unique et si mortel. Heureusement pour lui ses plantes sont courantes aux abords du village. Ses plantes sont des plantes grasses, ce qui fait qu’une seule feuille produit beaucoup de « jus », cela augmente la quantité en volume du poison en plus de le rendre plus efficace.
Après une demi-journée de travail Shinji avait pilonné assez de feuille pour avoir assez de « jus » pour son poison. Il déversa se « jus » dans le ballon et remua la mixture pendant trois minutes s’en s’arrêter. Les trois minutes passés il ferma le ballon, qui était remplit à ras bord. Il fallait maintenant, tout simplement attendre. Demain la mixture sera du poison mortel que Shinji pourra mettre ses les différentes armes de ses marionnettes.
Shinji ce leva du siège de son bureau, il s’étira longuement. Il faut dire que rester assis, toujours penché cela n’aidait pas au confort. Le Juunin souffla un bon coup.
« Voilà, une bonne chose de faite » ce disait Shinji.
Puis il sortit de sa cave et alla dans la bibliothèque de la maison. Une fois arrivé dans la salle il avança d’un pas décidé, comme si un livre l’appelait, il prit un livre et le bascula comme s’il voulait le prendre. Au moment ou il bascula le livre on entendit un léger « tic ». Shinji ce retourna et d’instincts prit la direction opposé à la bibliothèque. Le portrait de son grand père en face de cette dernière venait tout simplement de légèrement s’ouvrir. Le Ninja de Suna ouvrit en grand le cadre, derrière le portrait ce trouvait un trou ou l’on peut mettre aisément une personne entière. Le fond du trou était bloqué par une planche en bois, mais si cette dernière était retirée l’on pourrait voir un tunnel de secours. Système de secours que le grand père de Shinji avait fait il y a longtemps de cela pour les « ou cas ou ». Mais ce qui intéressé Shinji c’était juste un parchemin qui ce trouvait dans la première partie du trou, pas la peine de retirer la planche du fond. Une fois le parchemin récupéré, Shinji ferma le portrait et un « tac » ce fit entendre à ce moment. Preuve que le mécanisme venait de ce remettre en place. Tout en prenant la direction de la sortie, Shinji ce disait qu’il devrait améliorer le système de son grand père en mettant des pièges, car si quelqu’un trouvait le livre qui permettait d’ouvrir le portrait il pourrait utiliser le système quant-il me voudrait.
Shinji venait de claquer la porte d’entrée de sa maison et prit la direction de la sortie du village, vers la porte Ouest. Après avoir marché une demi-heure Shinji ce retrouva là ou il aimait perdre du temps comme il aimait le dire. Mais c’était son endroit préféré pour s’entrainer à ses nouvelles techniques. Et c’était justement pour cela qu’il était là aujourd’hui. Shinji sorti le parchemin qu’il avait récupéré, le déroula.
-Harinezumi.
Une explosion de fumée épaisse blanche apparu et cacha Shinji un moment. Lorsque la fumée fut dissipée on pouvait voir Shinji et devant lui Harinezumi, sa troisième marionnette. Shinji voulait s’entrainer à une nouvelle technique qu’il avait trouvée en cherchant dans les livres de son clan, d’ailleurs Harinezumi avait été créé pour cette technique. Il ce souvenait aussi de Kankuro, l’un des seuls marionnettistes qui ne venait pas de son clan, avoir utilisé cette technique avec une de ses marionnettes. Cette technique ne laissait aucune chance à son adversaire, mais dans les missions qu’il allait devoir faire il ce devait d’être caché, mais si sa couverture était levé il lui faudrait des techniques efficaces et rapide. Et cette technique arrivait à point nommé.
Cette technique consiste à faire rentrer la cible dans le ventre d’Harinezumi, qui peut s’ouvrir et ce fermer sur commande du marionnettiste, et de faire rentrer les pics du dos de la marionnette pour tuer la cible. Pour ce faire Shinji trouva un gros morceau de bois pour faire guise de cible. Il plaça le morceau de bois à la verticale et recula d’une bonne dizaine de mètres. Il tendit ses doigts et fit bouger Harinezumi. Il fit rentrer la marionnette sous le sable et en moins de temps qu’il faut pour le dire la marionnette était complètement cachée sous le sable et aucun mouvement de sable ne pouvait prédire ou elle allait attaquer. Puis d’un coup Shinji fit un mouvement brusque avec ses bras et Harinezumi sortit du sol, le ventre ouvert et tomba littéralement sur le morceau de bois. Une fois cela fait, Shinji tira son majeur gauche qui fit refermer le ventre de la marionnette. La cible était piègé. Harinezumi était alors sur le ventre, ses pics vers le ciel. Shinji dans un mouvement gracieux, fit ce relever les six pics de la marionnette en l’air, les retourna, pics en avant et dans un mouvement rapide de ses deux bras Shinji fit rentrer les six pics dans sa marionnette.
-Kurihigi Kiki Ippatsu.
Le silence régnait de nouveau dans le désert de Suna. Shinji dans un mouvement de main remit les pics à l’endroit, redressa Harinezumi et ouvrit son ventre. Le morceau de bois tomba sur le sol éclaté dut aux chocs des pics. Shinji était assez satisfait de lui. Mais cela ne suffisait pas, il y avait un laps de temps entre le moment ou la marionnette sort du sable et le moment ou elle piège sa cible, laps de temps qui permet à un adversaire pas trop manchot d’éviter la capture. Shinji passa donc toute l’après midi à s’entrainer à la technique Kurihigi Kiki Ippatsu.
Le soleil commençait à ce couchait et Shinji, presque à bout de souffle venait d’exécuter la technique une énième fois. Il avait réussit à raccourcir le laps de temps. Voyant que bientôt il ne verrait presque plus rien il fit disparaitre Harinezumi et prit la direction du village du Vent. Aujourd’hui avait été une grosse journée pour Shinji mais il n’était pas peu fière de lui d’avoir réussit une technique assez difficile à exécuter. De plus le poison qu’il avait préparé ce matin devrait être prêt pour le lendemain. On ne sait jamais une mission est assez vite arrivé…