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 Cette vie là [Entraînement au multiclonage de cristal]

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MessageSujet: Cette vie là [Entraînement au multiclonage de cristal]   Cette vie là [Entraînement au multiclonage de cristal] EmptyVen 4 Avr - 17:28

Une vie lointaine:


Cette vie là [Entraînement au multiclonage de cristal] Kumo.1


Il était temps pour moi de me cloner à haute échelle, le dépassement de mes limites était continu. Je pouvais déjà créer des clones de cristal mais un seul coup et me voilà seul. Il était temps de créer ma première technique, la divination et le dépassement de l’interdit. L’idée avait mûrit durant mon entraînement avec les grizzlys. Si j’étais un demi-dieu, alors je devais créer un art nouveau et surpuissant. Ashiro le faisait bien avec son iroujutsu, l’essence vitale et la vie du cristal, des minéraux. Je m’étais donc décidé à former ma propre branche, je l’appellerai Uranai. Un shôton capable de briser l’interdit, les secrets et  prônant le pouvoir, je détruirai barrières et limites quelles qu’elles soient. Le shinobi légendaire, cristallisant à perte de vue et capable de détruire massivement des villages entiers. Je manipulerai la vie et la mort, voyant au-delà de l’histoire. C’était aujourd’hui, dans ce village étrange et nouveau pour moi, que j’entamais la création de l’uranai.

Je débutai par quelques mûdras, mes clones se formaient déjà bien. Ils atteignirent le nombre de cinq, c’était déjà un bon début. Je devais rendre une consistance énorme et même humaine à mes clones, mes réserves de chakra s’en ressentaient. J’espère qu’avec le temps, j’arriverai à ne pas consommer autant pour si peu de clone. Je dus recommencer au moins cinq fois l’exercice les deux jours suivants. Ce fut l’occasion pour moi de ne pas plonger tout mon temps dans l’entraînement et de découvrir le village. Il existait une camaraderie semblable à celle du village des roches, je me fondais dans la masse plus facilement que je l’avais pensé initialement. J’étais toujours sans patronyme, un fantôme dans ce village qui ne se souciait pas de sa décadence politique. Ce n’était qu’une question de temps pour la fin de Kumo, il fallait se réveiller et se tenir debout. J’avais installé dans un appartement de fortune, bien différent de celui d’Iwa. Le confort des matelas ne m’avait point manqué, il ne me fallait qu’un endroit à l’abri du vent et de la pluie pour me satisfaire. Je passai ma journée aux sources du village, un peu seul dans ma bulle. Le soir, je profitai du calme de ma nouvelle demeure pour étudier sur un vulgaire bout de papier les façons d’entreprendre ma technique. L’idée coinça toute la soirée, refusant de sortir de ma tête.

Les paroles du Daichi Sama me revinrent à l’esprit, elles m’avaient quitté depuis mon départ même. Il fallait reprendre chaque chose en sa racine, sa source. Tout comme pour le senjutsu, je devais trouver le début des problèmes. Alors je pris la décision de rédiger quelques pages sur mes feuilles blanches, encore vierges. J’appelai cet ouvrage impromptu « Uranai, les portes d’un Dieu ». Dedans, j’entrepris de dévoiler aux lecteurs le Uranai. Je parlais des façons dont j’avais révélé à moi-même ce potentiel. Un don de la nature qui ne se développe qu’en une poignée d’être mais que je pourrais éventuellement apprendre dans la limite du possible aux membres du Museigen. Le Museigen, un groupement d’homme déterminé à briser les secrets, interdits et limites de la vie. Les mêmes valeurs que le grand Madara Uchiha avait prônées pour devenir celui que le monde connait. Mais pour cet arcane, il faut posséder un don inouï. Un talent naturel que d’autres n’ont pas eu, les transformations chimiques et physiques n’y peuvent rien. Uranai puise sa puissance dans la volonté et le don naturel de l’individu. Il se fit tard le soir lorsque j’eus fini les premières parties de mon recueil, je regardais l’heure une dernière fois puis m’échouai sur le lit avant de fermer les paupières légèrement, exténué après tout ceci.

J’ouvris les pupilles le lendemain, je me sentais étonnamment bien. Porté par mes écrits de la veille, les lettres et mots me revenaient encore à l’esprit. Je pris un bain ressourçant puis un petit déjeuner tout aussi bon pour mon corps. Il était temps de repartir au travail après ça, après l’entraînement, j’irai me présenter au bureau de recensement pour partir en direction de ma première mission. Un calme différent de ceux que j’avais déjà connu avant me tenait compagnie, tout au fond de moi, je savais, je savais qu’il en était le résultat fabuleux de mon projet. Daichi Sama disait vrai, j’étais plus calme et plus tranquille quant à l’avenir, mes entraînements ne me tracassaient plus du tout. Je me sentais pour une fois prêt, tout à fait prêt à exécuter mes exercices sur la durée. Calme avait remplacé précipitation pour mon grand bonheur.

Je déambule dans les rues de kumo, prêtant attention au monde m’entourant. Il n’y avait finalement rien de différent entre iwa et ce village, seules des mots, des lettres et des noms diffèrent. Mes pieds foulèrent les plates herbes du stade d’entraînement numéro un. Mélangeant roche taillée et verdure, ce terrain faisait honneur à mes capacités. Un grandiose paysage pour un entraînement qui, je l’espère, le sera autant. Un premier clone se forma puis quatre compagnons suivirent, leur consistance était à coup sûr humaine. J’ai brûlé un tiers de mon chakra pour cela,  il était temps de les affronter. Muni de simples kunaïs, je lance l’assaut sur le premier mais rapidement, les autres le protègent. Je bonds dans le ciel comme un oiseau s’échappe de sa cage puis lance mes projectiles sur eux. Malgré la petite entaille sur l’épaule, mon clone reste debout, c’était signe d’une résistance humaine, à mon grand plaisir. Je retombe au sol puis insuffle encore plus de chakra dans mes clones, la deuxième étape de mon entraînement. Celle où j’ai toujours buté, je me remémore mes premières tentatives, là-haut dans le mont sacré. Chika sera fière de voir ce que j’ai réussi à faire, mon chakra convenablement réparti et insufflé dans chacun d’eux, je n’avais plus qu’à prier pour que mon shôton s’applique à eux.


- Shôton, Omiwatari no Jutsu !


Les pics cristallins naquirent du sol et s’amusèrent sur mes clones, l’assaut mortel se dirige droit sur eux et j’ose espérer qu’il n’arrive pas à destination. Ce serait la preuve que mes clones peuvent parfaitement manier mon élément. Un mur de cristal énorme naquit lui aussi du sol, il para de plein fouet mon attaque. C’était l’œuvre de mes clones, une technique de défense combinée capable de couvrir une large zone, aurais-je réussi ?  
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