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 Une nouvelle vie... [PV Reiko Yuzu]

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Ikiria Kunichawa
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Ikiria Kunichawa
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MessageSujet: Une nouvelle vie... [PV Reiko Yuzu]   Une nouvelle vie... [PV Reiko Yuzu] EmptyJeu 17 Avr - 16:33

Chevauchant mon dragon de glace, je survolais une forêt avoisinante le village de Kiri. Un endroit où j'allais affronté quelques adversaires. Depuis que j'avais rejoins l'akatsuki, ma vie avait basculé. J'avais quitté l'endroit où j'étais née pour me venger. Me venger ? De tout ceux qui m'aviaient traumatisés durant mon enfance en se moquant de moi et mon jeune âge. Je mettais en rage tou les autres shinobis un peu plus âgé que moi, mais beaucoup moins expérimenté qui se demandaient coment une gamine comme moi pouvait réaliser de telles choses. Mais bon, ce n'étais pas seule et repoussée pour une chose aussi grotesque... Je possédais un pouvoir héréditaire haï par une grande partie du village. Pourquoi ? Je n'en ai strictement aucune idée. Je suis maudite là est la seule réponse. Heureusement, aujourd'hui je suis contente. Je suis haïe pour tous les crimes que j'ai réalisé ce qui donne une bonne raison au village de ne pas m'aimer à ce jour contrairement au passé. Mon but était de me venger de tout ceux qui m'avait repoussé de la sorte, mais au final, je m'en fiche complètement. J'avais aussi comme ambition de tuer tous les hyotoneurs qui n'avaient, eux, d'après ce que j'avais pu comprendre, subit de meilleures conditions de vie sans aucune difficulté venant des autres villageois, mais en y réfléchissant, j'ai trouvé cela complètement immature de ma part de faire une telle chose que je n'y pense même plus. Je n'ai plus cette idée et cet objectif.

A quoi ce résume donc ma vie à présent ? A rien du tout. Mon regard est vide. Mon visage inerte. Acun sentiment ne s'y affiche à travers ce masque d'Anbu que je porte depuis l'âge de douze ans qui m'aide à me faire oublier qui je suis réellement. Je n'ai plus aucune raison de vivre désormais, alors pourquoi continuer, hein ? Pourquoi ? Avant de rendre mon dernier souffle, je devais dire au moins au revoir à ma soeur. Ma soeur... Que je n'avais pas vue depuis presque deux ans. Elle n'était surement plus la même dorénavant. Jaimerais tant la revoir une nouvelle fois, même si ce serait la dernière. La serrer dans mes bras pour sentir sa chaleur m'envahir. Même en pensant à elle, je ne ressentais aucune joie ni aucune tristesse. Je n'étais plus vraiment la même. Je n'étais plus humaine. Désormais, je suis un monstre qui a fait couler le sang et qui n'hésite pas une seule seconde à tuer quelqu'un. Je ne méritais même pas de porter un nom et un prénom. Désormais, je n'existais plus comme Ikiria Kunichawa, mais plutôt comme "Vide". Cela m'allait bien finalement. Ce n'était pas si mal... Perdue dans mes pensées, je n'avais même pas remarqué que je ne survolais plus la forêt, mais des plaines  perte de vue. Je devais faire demi-tour et retourner à Kiri pour revoir une dernière fois son visage et de pouvoir lui faire mes adieux. Elle ne méritait pas une soeur comme moi. Elle m'avait surement effacée de sa mémoire en sachant ce que j'étais devenue... Ce qui ne m'étonnerait pas réellement. Elle ne voulait sans doute pas me revoir, mais ça je m'en fichais. Son visage rayonnant de bonheur... Je devais obligatoirement la revoir, peut importe les conséquences.

Tandis que j'allais être sur le point de revenir sur mes pas, je sentis mon dragon perdre de l'altitude. Baissant la tête, une diaine de shinobis tiraient sur des chaînes surement accrochées à ce dernier sans que je ne l'ai remarqué. Meme si mon visage était déjà caché, je rabattais la capuche de mon manteau en fourrure sur ma tête en dissimulant ma longue chevelure par la même occasion. Malheureusement, depuis que je portais en permanence ma cape de l'Akatsuki, les attaques étaient de plus en plus nombreuses. Il faut dire que je n'étais pas très discrète en volant sur mon dragon toute une journée aux alentours de Kiri. Détruisant ce dernier, je sautais au milieu de tous ces assaillants en gardant la tête baissée. Chacun d'eux portait un massque de Oi-Nin du village de Kiri, mais je pouvais reconnaître les longs et magnifiques cheveux d'une personne. Comme je m'y doutais, cette personne fit quelues pas vers moi avant de s'arrêter brusquement. Ne bougeant pas d'un pouce pour ma part, toujours le regard perdu, des cliquetis me firent comprendre qu'ils avaient tous dégainer leurs armes. Sans dire un mot, la femme que je pouvais reconnaître grâce à sa chevelure qui la trahissai prit la parole :

- Ikiria Kunihawa, membre de l'akatsuki. Désertrice du village Kiri, nous sommes ici pour t'arrêter et t'emmener our te faire condamner et répondre de tes actes. Si tu résistes, nous avons l'autorisation d'user la force même si nous devons te tuer, mais nous espérons ne pas en arriver là. Tu as beau être de l'akatsuki tu ne pourras pas tous nous vaincre. Alors, Ikiria Kunichawa, que décides-tu ?

Sans prononcer un mot, je levais la main au ciel. Composant des mudras d'une seule main à une vitesse folle, un sarcophage de glace commença à apparaître autour de moi pour me protéger de n'importe quelle attaque. Comme je m'y attendais, l'assaut fut lancé et chaque Oi-Nin réalisa des attaques différentes. Malheureusement pour eux, ayant sentit le coup fourré, la main que j'avais levée au ciel ne servait que de leurre. De l'autre, qui était cachée, j'avais aussi composée des mudras et d'immenses pilliers de glace sortir du sol pour bloquer les assaillants. Quelques secondes plus tard, le sarcophage était en place et je ne me retrouvais en sécurité à l'intérieur. Tranquillement installée, assise en tailleur, une énorme explosion retentit et je pus entendre Mitsuki, mon ancienne sensei crier, surement sur celui qui avait fait ça :

- Ca te sert à quoi de faire tout péter ? Ce sarcopage est extrêmement résistant ! Lorsqu'elle était Junin j'avais du mal à le briser alors imagine maintenant, cinq ans plus tard.
- Alors qu'est-ce qu'on fait ?
- On attend. De toute manière, elle ne pourra pas rester indéfiniment là-dedans sans manger, ni boire.
- Au moins, l'explosion aura permis de tout déblayer autour. Elle ne nous filera pas entre les doigts.
- Tu as raison... Elle ne pourra pas creuser pour s'échaper, mais nous devons rester sur nos garde. Elle pourrait prévenir des membres de son organisation pour l'aider, alors patrouiller !

En entendant cela, ma folie prit le contrôle. Un rire bruyant et effrayant prit place sur mon visage. Ils devaient m'entendre et pour toute réponse je dis :

- J'ai toujours été seule ! Vous voulez jouer avec moi ? Jouons ensemble s'il vous plaît ...

Sans même attendre leur réponse je marmonnais des paroles en composant des mudras. Faisant un minuscule j'observais ce qui se déroulait. Comme je le voulais, un dôme de glace les entoura avant de se solidifier. En une fraction de seconde, je rendis transparent mon sarcopaghage avant de lever la tête et de les observer avec un sourire machaviélique derrière mon masque. Mitsuki me regarda ahurie avant de me demander, l'air inquiète :

- Tu ... Tu veux jouer à quoi au juste, Ikiria Kunichawa ?
- Arrête de m'appeler comme ça ! criais-je. Je suis un monstre voulant de la compagnie et des copains pour joure, tout simplement ! Vous connaissez la balle aux prisonniers ? C'est le même principe en plus excitant.

Faisant apparaître une boule de glace de la taille d'un ballon de basket avec des piques tranchants, ce dernier s'arrêta au pied de la femme.

- C'est simple, repris-je. Vous faites deux équipes et vous vous lancez la balle. Celui qui se fait toucher meurt. C'est sympa non ? Ah oui, bien évidemment, si vous ne la lancez pas au bout d'un certain temps elle explosera et libéra des piques de glace allant dans toutes les directions. Bon, pour éviter que ça dure trop longtemps et que cela devienne trop ennuyant, le dôme rétrécira petit à petit pour avoir moins d'espace pour esquiver. Et bien, maintenant que vous avez les règles qu'est-ce que vous attendez ? Jouez et entretuez-vous pour moi ! Oui sinon, c'est moi qui vous tue, mais ce sera moins rigolo... Et il n'y aura pas eu de jeu.

Frappant des mains, je regardais toute excitée comme une folle tous les participants en attendant que le jeu ne commence, mais après cinq minutes d'attente, rie ne se produisit. Triste je demandais :

- Qu'est-ce que vous attendez pour commencer ?

Mitsuki retira son masque et me dévisagea :

- T'es devenue folle ou quoi ? Qu'est-ce qui te prend à demander de telles choses ?

Je la regardais interloquée en penchant la tête avant de retirer mon masque, dévoilant mon visage de folie qui ne ressemblait pas du tout à celui d’une petite adolescente gentille comme autrefois. Je remarquais sur la tête de Mitsuki, un sentiment d’incompréhension et de dégoût. Elle se rapprocha de moi et posa une main sur le sarcophage avant de s’agenouiller pour me faire face et demander :

- Que t’est-il arrivée ? Toi qui était si joyeuse et heureuse de vivre… Pourquoi es-tu devenue comme ça ?

Claquant des doigts, la glace commença à absorber le bras de cette dernière. Son visage se changea de la tristesse à la terreur en une fraction de seconde. Son bras était dans mon sarcophage et elle ne pouvait plus s’en échapper. Créant une pince à dénuder de glace, j’attrapais sa main en caressant ses doigts. Souriant à travers ma protection je lui dis :

- Vu que vous ne voulez pas jouer pour moi, je vais jouer toute seule avec ta main.
- Qu… Qu’est-ce que tu vas me faire , demanda-t-elle terrorisée.

Sans lui répondre, j’attrapais l’un de ses ongles avec la pince. Le tordant dans tous les sens, je lui arrachais sans aucune pitié et un cri de douleur retentit avant qu’elle ne me supplie :

- Arrête Ikiria, s’il te plaît ! Je t’en conjure ! J’ai une fille. Tu t’en souviens ? Elle a le même prénom que toi. Tu sais pourquoi ? Parce que je t’aimais comme ma propre fille et je n’arrive pas à me faire à l’idée que tu aies rejoins une telle organisation. Libère moi ! S’il te plaît…

La voyant paniquée, je fis mine d’être triste avant de lui arracher un autre ongle avec un sourire sadique en la voyant souffrir. Voyant ses compagnons arriver, je créa un mur de glace pour rester en tête à tête avec cette dernière. J’étais devenue folle. Je ne pensais qu’à une chose, lui faire du mal. J’y prenais du plaisir. C’était amusant et excitant à la fois. Malheureusement, ses amis avaient gâchés la fête en voulant s’interposer et au final, je ne voulais plus jouer avec elle. Libérant donc son bras en soupirant, je détruisais le mur qui la séparait de ses alliés. N’attendant pas une seconde, elle recula très loin du sarcophage en se tenant la main tout en me foudroyant du regard.

- Monstre ! Cria-t-elle.

Je pensais la tête en me demandant si elle avait aimée le jeu ou pas. Me levant dans mon sarcophage, je commençais à murmurer :

- Je vais tous les tuer… Ils ne méritent que la mort… Ils ne veulent même pas jouer avec moi… Je suis si triste toute seule…Pourquoi personne ne m’aime ? Suis-je si horrible que ça ?

Baissant la tête j’observais mes mains. Je n’y voyais que du sang et rien d’autre… Perdue dans mes pensées, je remarquais que mon dôme de glace commençait à s’effriter. Bien qu’il était extrêmement résistant, il ne pouvait résister à tant d’attaques simultanées que les Oi-Nin exécutaient. Au bout de quelques minutes de travail d’équipe de leur part, ce dernier s’effondra et un léger sourire non volontaire apparut sur mon visage qu’ils ne pouvaient voir. Durant tout le temps qu’ils avaient épuisés, j’avais renforcé mon sarcophage avec une quinzaine de couche. Il avait presque décuplé de volume et je riais haut et fort pour aucune raison. Juste par simple folie. Au final, quand j’y repensais, je ne sais même pas pourquoi l’on m’avait dotée de la parole. Lors des missions je ne faisais qu’exécuter les ordres sans rien dire. Soulevant légèrement mon masque, je tirais la langue avant de faire apparaître un couteau de glace. Tous les Oi-Nin me regardèrent d’un drôle d’œil, tandis que Mitsuki, qui se tenait toujours la main, me demanda, des quelques mètres qui nous séparaient.

- Qu’est-ce que tu fais encore ?

Pour toute réponse, je donnais un coup rapide et sec, ce qui me trancha la langue sans aucune difficulté. Congelant le bout coupé que je détruisais par la suite pour n’en laisser aucune trace, je souriais, sans me soucier de la douleur et du sang qui coulait. Mon ancienne Sensei se rapprocha une nouvelle fois de moi, sans toucher au sarcophage cette fois-ci avant de me crier dessus comme si c’était ma mère :

- Pourquoi tu as fait ça ? Hein ? Pourquoi ? Tu te rends compte que tu ne pourras plus jamais parler ?

Haussant les épaules pour lui répondre, je la fixais sans ciller du regard. Personne ne m’a jamais écouté de toute manière, alors pourquoi ? Derrière mon masque, on m’identifier par l’intonation que ma voix produisait. Celle d’une enfant. Dorénavant, plus personne ne saura ce qui se cache derrière cet objet. Je dissimulerais ma longue chevelure et plus personne ne me reconnaître. Grâce à ça, plus personne n’entendra parler d’Ikiria Kunichawa et on la croira morte. Matérialisant mon bouclier de glace sur ma peau, je fis disparaître mon sarcophage. Posant un pied au sol, ma capuche qui me plongeant dans l’ombre, tous les Oi-Nin m’entourèrent une nouvelle fois. Comme je l’avais pensé, ils ne m’attaquèrent pas, mais chacun était prêt à lancer une offensive et ne se ferait pas berner une seconde fois. Malheureusement, un nouveau discours de Mitsuki arriva.

- Tu t’es coupée la langue pour ne pas que l’on découvre que tu n’es qu’une fille derrière ce masque avec une voix d’enfant. Tu essayes de te faire oublier en cachant tous les attributs qui pourraient te tromper. Je me trompe ?

Je ne fis aucun geste pour lui répondre.

- A Kiri, personne ne te jugera sur ta personnalité comme ils l’ont fait autrefois. Même si tu ne parles plus et après tout ce que tu as fait, je suis sûre et certaine que le nouveau Mizukage pourrait t’offrir une chance pour te racheter et revenir dans le village que tu aimais tant. Tu pourras te faire de nouveaux amis. De nouveaux compagnons. De nouvelles connaissances comme des personnes qui manipulent le hyôton. Même si tu ne peux plus parler, je suis certaine que cela peut arriver. Même après tout ce que tu as vécue et subit, tu peux recommencer une nouvelle vie. Tu es encore jeune, ne gâche pas une telle chose. Même si tu n’es plus la même et que ta folie a prit le dessus, des médecins pourront te soigner psychologiquement et tu reviendras Ikiria Kunichawa. La fille aimée et appréciée par tout le monde. Gentille et amicale, qui apporte le réconfort et la bonne humeur auprès des autres. Tu pourras même rencontrer ma fille et en devenir la marraine si tu le souhaites. Alors ma belle et grande Ikiria, qu’en penses-tu ?

Elle me tendit sa main et je voyais son visage remplit de sincérité, de gentillesse et de tristesse. Je ne comprenais pas pourquoi, mais je n’avais plus envie de tuer personne désormais. Je croyais en elle et je voulais recommencer une nouvelle vie. Je voulais habiter de nouveau dans ce village qui était le mien auparavant. Mais, mais… Était-ce l’avis de tout le monde ? Tournant la tête des deux côtés, je remarquais que les Oi-Nin avaient baissé leurs gardes. Bien qu’ils ne me quittaient pas du regard, ils ne me menaçaient plus. Regardant de nouveau Mitsuki qui me souriait toujours elle reprit :

- Tu vois, personne ne te veut du mal. Bien que tu es quelques différents avec certaines personnes, tout se passera bien. Je t’en fais la promesse. S’il te plaît Ikiria… Revient…

Je voulais croire en ces paroles, mais j’avais du mal… J'avais du mal jusqu'à ce que je vois des larmes couler à flots sur le visage de Mitsuki. Cela tira ma révérence. Mon corps se réchauffer de bonheur par lui-même et je commençais à pleurer à mon tour. Je pleurais de tout le mal que j’avais causé. Retirant mon masque, je plaquais mes mains sur mes yeux et m’agenouillais en posant ma tête sur le sol. Quelques secondes plus tard, quelqu’un me prit dans ses bras pour m’apaiser et je peux entendre les paroles réconfortantes de Mitsuki.

- Allons… Allons… Arrête de pleurer. Tout va rentrer dans l’ordre désormais. On va retourner au village toutes les deux et tu pourras commencer ta nouvelle vie. D’accord ?

Pour toute réponse, j’hochais la tête sans cesser de pleurer. Sentant la main de cette dernière proche de ma poitrine je relevais la tête pour la regarder. Tout sourire elle détacha ma cape de l’Akatsuki qui s’envola.

- Tu n’en as plus besoin dorénavant. Allez viens, tu as besoin de repos.

Enroulant mes bras autour de son cou, elle me porta comme un bébé tout en me caressant les cheveux. Les yeux rougis par les larmes, je gardais ma tête contre son épaule et je pus entendre l’un des Oi-nin parler de moi pour me taquiner surement…

- Et dire que cette gamine voulait nous tuer il y a quelques minutes de cela. Maintenant elle est dans les bras de Mitsuki comme un bébé. C’est assez pathétique quand on y repense, vous trouvez pas ?

Cela provoqua l’hilarité générale, sauf chez la personne qui me tenait. Pour toute réponse, je me serrais un peu plus contre ma Sensei et c’est elle qui répondit pour ma part :

- Cette gamine, comme tu dis, est Ikiria Kunichawa. Elle aurait pu tous nous tuer dans ce dôme. Ce n’est pas parce qu’elle n’a plus de langue et qu’elle est inoffensive, qu’il faut parler sur son dos. Et si elle ne nous a pas tuer, c’est qu’elle porte encore de l’intérêt pour les membres de Kiri et qu’elle n’a pas perdue l’amour qu’elle éprouve pour notre village. Me suis-je bien fait comprendre ? Je ne le répéterais pas.

Les rires stoppèrent sur le coup et pour la remercier je lui fis un petit bisou timide sur sa joue en rougissant légèrement avant de caresser sa main dont j’avais arraché des ongles. Me souriant, elle me rendit le bisou avant d’entremêler ses doigts dans les miens en serrant ma main et de me murmurer :

- Je sais que tu es désolée, mais ne t’en fais pas je te pardonne. Ce n’est rien du tout. C’est juste des ongles après tout, non ? Le plus important, c’est que tu sois de retour. Tu devras juste rendre quelques comptes au nouveau Mizukage, mais après, tout rentrera dans l’ordre. Je parlerais pour toi vu que je sais lire sur les lèvres, d’accord ?

J’hochais la tête une nouvelle fois tout en restant dans ses bras. Je me demandais à quoi pouvait ressembler le nouveau maître du village. Je revoyais les larmes de Mitsuki. Je ne l’avais jamais vu dans un tel état, même quand j’étais sur le point de la tuer. Tout ce qu’elle avait fait jusqu’à aujourd’hui était pour m’aider et non pas m’emprisonner comme je n’avais cessé de le penser. Perdue dans ma mémoire, je m’endormis dans ses bras en oubliant la douleur que j’avais en m’ayant coupée la langue. Ne sachant combien de temps s’était écouloé, je me réveilla dans un lit. Des ninjas étaient autour de moi. Surement pour me surveiller. Voulant parler, aucun son ne sortit de ma bouche. J’avais déjà oublié que je m’étais tranchée la langue dans ma folie. Soupirant légèrement je cherchais du regard Mitsuki qui n’était pas là. Commençant à m’agiter, l’un des shinobis vint à ma rencontre :

- Ne bouge pas autant. Mitsuki est partie chercher la Mizukage, alors reste tranquille je te prie. Tu es dans l’hopital de Kiri. Les médecins ont arrêtés le saignement de ta langue.

Hochant la tête pour le remercier et lui faire comprendre que j’avais comprise, j’attendis patiemment le retour de ma Sensei et du Mizukage.



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Reiko Yuzu

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MessageSujet: Re: Une nouvelle vie... [PV Reiko Yuzu]   Une nouvelle vie... [PV Reiko Yuzu] EmptySam 19 Avr - 13:23

Les bruits du sac se diffusaient dans toute la pièce. Ce pauvre sac rempli de sable valdinguait dans tous les sens arborant une trajectoire aléatoire. A chaque secondes qui passaient, mes mains entourées d'une bande pour éviter les coupures s'écrasaient sur cet objet sans défense. Ma sueur perlait sur mon front mais pas seulement, mon corps entier transpirait en accompagnant mes efforts. Pourtant si lourd normalement, ce qui me servait de défouloir se faisait maltraiter comme si il n'était remplis que de simples plumes. Cela faisait déjà 15 minutes que ce martellement constant avait débuté et je ne comptais pas encore l’arrêter. Concentrée sur ma tache, c'était  mon arme qui se manifesta à travers mon esprit :

- Pourquoi fais tu ça ? Économise tes forces pour un vrai ennemi... !

Réduisant mon rythme pour pouvoir parler correctement, je lui répondis tout en continuant un enchainement régulier.

- Il faut que je m'entraine ! Personne ne veut se mesurer à moi dans le village, alors je m'entraine comme je peux.


Mon arme ne me répondit pas signe qu'il n'avait plus à rien redire sur mes propos. Néanmoins, je savais que ce que j'étais entrain de faire lui était incompréhensible. Après tout, ce n'était qu'une arme même si je commençais à en douter de plus en plus. Ses capacités en tant qu'arme et ses connaissances me portaient un énorme doute sur ses réels origines. Bien, que je voulais continuer, je pus entendre des bruits de pas dans l'escalier menant à mon bureau. Stoppant mon fracas, je pris la première serviette qui me venait pour m'essuyer le front et être un minimum présentable.

Une femme se présenta alors à mon porte. L'invitant à entrer, je reconnaissais cette femme beaucoup plus vielle que moi qui faisait parti des oi nin de Kiri.  Que voulait-elle ? Sa présence ne pouvait pas être due à un simple rapport, il fallait qu'il se soit passé quelque chose de plus important pour qu'elle se manifeste en personne face à moi. Son visage était empli d'émotion, ses yeux étaient remplis de joie mais le reste de son visage était marqué par une douleur atroce. Voulant connaitre la source de cette douleur, je remarquais sa main qu'elle essayait de garder caché dans sa poche. Que voulait elle me cacher ? C'était elle blessée ? Ne pouvant en deviner plus je décidais de lui laisser commencer la discutions :

- Bonjours Mizukage ! Je suis venue vous informer qu'on a réussi à neutraliser un déserteur de Kiri de longue date. Ce déserteur n'est autre qu'Ikiria Kunichawa.

Je connaissais cette fille seulement de nom, n'étant que très récente à mon post, je n'avais pas forcément le pris le temps d'éplucher tout les dossier dédiés aux déserteurs. Cependant, je savais aussi que cette fille était classé comme nukenin de haut rang. C'était un grand pas, d'avoir réussi à la neutraliser cependant, quelque chose me disait que ce n'était pas la seule chose que cette femme voulait me dire. Devinant que j'avais saisi qu'elle n'avait pas tout déballé, elle enchaina dans ses paroles :

- En réalité elle s'est rendue à nous. J'ai réussi à la convaincre de se stopper dans sa folie et de revenir à Kiri. C'était mon apprentie autrefois... Je suis venue vous demandez de l'accepter de nouveau à Kiri. Elle a subit de lourdes séquelles psychologiques mais je suis sur qu'on peut la guérir et la faire revenir parmi nous !  

La tonalité qu'elle avait pris lors de sa dernière phrase me disait qu'elle était bien plus impliquée dans cette demande que ce qu'elle laissait croire. Un lieu puissant s'était forgé entre le sensei et l'élève cela se voyait dans ses mots et dans sa prononciation. Néanmoins, elle me cachait des choses et cela était évident. Des choses qui aurait pu compromettre ma décision de faire revenir cette fille parmi nous. D'un ton sérieux je lui ordonna de retirer sa main de sa poche, d'un air assez réticent elle n'avait pas le choix que de m'obéir. Je pouvais alors voir l’étendue des dégâts, deux ongles avaient été arraché depuis la racine. Il ne faisait aucun doute que c'était la faute de cette fille mais même après cela, la sensei protégeait encore son ancienne élève.

- Comme je vous l'ai dit elle a quelques problèmes d'ordre mentaux. Elle à par ailleurs au départ voulu tous nous tuer d'une manière assez... original il est vrai. Mais ! Elle ne cherche qu'une famille et un pays qui peut l'aimer ! Tendez lui une seconde chance !

Cette femme était bien trop impliquée pour que je me fis à son jugement. D'un ton plus qu'autoritaire je lui ordonnais de reprendre ses esprits :

- Taisez vous ! Votre jugement est faussé par vos émotions ! Conduisez moi à elle, je veux la voir de mes propres yeux... Pourquoi l'avez vous amenez à l’hôpital de Kiri ? Est-elle blessé ?


Encore une fois, elle semblait gênée de le dire mais elle n'avait pas définitivement plus le choix que de tout déballer.

- Elle s'est coupée la langue... Nos médecins sont entrain de trouver un moyen pour le lui rendre. Bien sur, ils ne le feront seulement si vous l'acceptez...

Cette fille était vraiment perdue et folle ! Elle était arrivée au point de se couper sa propre langue ! Il fallait vraiment que je me fasse un avis de mes propres yeux. Même si je n'avais pas de réponse à mes questions, je serais la juger comme il se devait. Dans un autre contexte, j'aurais refusé immédiatement son retour mais, ayant connu cette même étape qu'elle traversait en ce moment même, je ne pouvais pas l'ignorer. Ordonnant à la femme de m'y amener, je réfléchissais à ce que je pouvais bien faire d'elle...

Le chemin se fit très rapidement, je pouvais sentir la puissance de cette Ikiria. Cette puissance était grande et froide... très froide. Entrant dans hôpital, j'arrivais à la chambre où l'individue se trouvait. Je la fixais, ne la lâchant pas du regard... Cette fille devait avoir dans les 17 ans et elle respirait déjà le pouvoir, dans ce sens elle me ressemblait fortement : si jeune et déjà si puissante. L'ancienne sensei repris sa parole :

- Je sais lire sur les lèvres. Posez lui des questions et je rairais l'interprète.

Prenant la chaise qui se trouvait pas loin, je posais mes fesses dessus en réfléchissant longuement. Il fallait que j'en sache plus sur elle :

- Pour commencer tu vas me dire tes activités durant ta désertion. Si je dois t'accepter, il faut que je sache tout de toi et de ce que tu impliques. Ensuite, explique moi les raisons concrètes de ton retour parmi nous. Ton ancienne sensei me l'a déjà expliqué mais je veux l'entendre avec tes propres mots. Pour finir, peux tu m'assurer que tu feras tout pour retrouver un mental stable et que tu ne trahiras plus jamais Kiri ?


Cette fille était une dynamite qui pouvait exploser à tout moment. Je devais pouvoir controler sa mèche pour l’empêcher d'exploser n'importe quand et pour cela il fallait que j'ai son consentement. Si elle répondait juste à mes questions, cela indiquerait qu'elle était prête à changer. Si elle s'abstenait, je ne pouvais plus rien faire pour elle...
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Ikiria Kunichawa
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MessageSujet: Re: Une nouvelle vie... [PV Reiko Yuzu]   Une nouvelle vie... [PV Reiko Yuzu] EmptyMer 23 Avr - 13:10

Patientant, entourée de soldats qui n’étaient pas là pour être mes amis, dans cette chambre sinistre, je ne savais pas combien de temps j’étais restée endormi et donc, je ne pouvais pas non plus, me faire une idée du retour de Mituski avec le nouveau Mizukage pour me parler. N’ayant pas confiance en les shinobis qui m’entouraient, je restais sur mes gardes et me préparais à toutes éventualités. Pourquoi cela ? Car l’un d’eux, avait peut-être perdu un membre de sa famille à cause de mon ancienne organisation prénommée l’Akatsuki, et ces derniers étaient surement au courant, que j’étais une ninja de ce groupe. Tout geste brusque venant de ma part était risqué. De ce fait, je restais immobile, le regard vide, le corps inerte et je ne disais rien, attendant l’arrivée de la personne la plus importante de ce village.

Après dix bonnes minutes, des bruits de pas, résonnant dans le couloir, me firent lever la tête. La première personne à entrer était une femme, dont je ne connaissais pas l’existence, suivie de prêt par mon ancienne senseï. Était-ce le, où plutôt devrais-je dire, dorénavant, la nouvelle Mizukage de Kiri ? Ne quittant du regard cette personne étrange, je ne cillais pas. Bien qu’elle pouvait être imposante pour certains shinobis, elle ne m’inspirait aucune crainte et je trouvais cela étrange qu’une telle femme, puisse être au contrôle du village. Touchant mon front du bout des doigts, je fis disparaître le sceau grâce auquel je pouvais faire apparaître mon armure. Nous nous fixâmes pendant de longues secondes jusqu’à ce qu’elle ne trahisse ce silence en prenant la parole.

Je souriais narquoisement devant toutes ces questions qui n’avaient strictement aucun sens. Si Mitsuki lui avait déjà tout expliqué, pourquoi me redemandait-elle la même chose ? Soit elle était bête, soit elle voulait me tester. Assurer que je ne trahirais plus jamais ce village ? Encore faudrait-il que les personnes qui y vivent, ne viennent pas me chercher des noises et ça, je ne pouvais le confirmer vu que je n’étais pas dans leur tête et que le retour d’un déserteur, qui plus est, avait rejoint l’Akatsuki, n’était jamais de bonne augure. Bon, il fallait que je réfléchisse à ce que je pouvais lui dire, mais pas devant autant de monde. Regardant Mitsuki, je fis bouger mes lèvres pour lui faire dire ce que je voulais. Elle me lança un regard pour me faire comprendre que je ne devrais pas dire de telles choses, mais lui lançant un regard noir, elle s’exécuta :

- Ikiria demande, à ce que toutes les personnes ici présentes sortent. Elle ne veut parler qu’à vous et moi. Personne d’autre. Et … Et … Et elle tient aussi à vous dire que vous n’avez pas la tête d’une dirigeante, mais que voir une femme au pouvoir, change.

Je fixais la chef du village quelques secondes avant qu’elle n’accepte ma proposition. Toutes les ninjas sortirent et un sourire sarcastique apparut sur mon visage. Au moins, c’était une chose de faite, je pourrais lui dire tout ce que j’avais sur la pensée sans me soucier des alentours. Claquant des doigts, la pièce se frigorifia et tout l’ensemble se gela. Je préférais cette atmosphère, je m’y sentais chez moi. Mitsuki m’interrogea du regard, mais n’y prêtant pas attention, je bougeais mes lèvres à nouveau. Je ne pesais pas mes mots, certes, mais c’était d’autant plus difficile de dire de telles choses envers le Mizukage, mais je m’en fichais pas mal. Si je voulais revenir dans ce village, elle devait connaître ce que je voulais réellement.

- Je m’excuse par avance des mots d’Ikiria… Elle tient à vous faire signaler qu’elle est parfaitement stable niveau psychologique et qu’elle ne trahira pas Kiri une nouvelle fois si personne ne l’y oblige. Revenir dans un pays après avoir fait tant de mal peut entraîner des conflits et si jamais des personnes viennent pour la déranger sur son passé où l’expulser, elle n’hésitera pas une seule seconde à les tuer. Elle espère du fond de cœur, que cela n’arrivera pas, mais elle ne peut rien prévoir. Elle tient à vous préciser que le sceau qu’elle a fait disparaître, ne sert pas à faire du mal à Kiri, mais c’est une protection pour elle. Elle ne veut pas en dire plus sur ce dernier pour le moment, mais elle est sûre et certaine que si vous l’acceptez à nouveau dans son village, il pourrait vous être d’une grande utilité.

Buvant un peu d’eau, je me lançais dans une explication sans fin pour Mitsuki, relativisant tout ce qui c’est déroulé depuis mon départ de Kiri.

- Après avoir quitté Kiri, où plutôt, déserter suite aux agressions, elle a rejoins l’Akatsuki pour un monde meilleur. Elle ne connaît pas grand monde, même pas l’existence du chef qui ne s’est jamais montré. Elle connait un certain Tsuku Hakka, mais qui n’est pas grand parleur et elle ne peut pas vous en dire plus. Elle a rencontré d’autres membres, mais ne les connaît pas énormément. La plupart du temps, elle a voyagé seule. Elle s’excuse de ne pas pouvoir donner plus de renseignements, mais elle n’était pas un grand pilier de l’organisation. Elle s’est battue contre un Oi-Nin, maîtrisant lui aussi le Hyôton, car ce dernier l’a attaqué. Elle ne veut pas reproduire ses erreurs du à son immaturité et tient à s’excuser auprès du village pour tout le mal qu’elle a pu créer. Et, elle n’a rien d’autre à dire pour le moment.

Je la remerciais d’un signe de tête et j’attendis patiemment la réponse du Mizukage après tout ce que je venais de raconter. Tout ceci n’était que pure vérité, sauf pour Tsuku qu’elle connaissait un peu, mais dont elle n’avait pas envie de parler plus que cela.
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Reiko Yuzu

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MessageSujet: Re: Une nouvelle vie... [PV Reiko Yuzu]   Une nouvelle vie... [PV Reiko Yuzu] EmptyDim 4 Mai - 12:09

J'examinais le moindre de ces gestes, mouvements et émotions qui étaient retranscris sur son visage pour déduire ce qui se passait dans sa tête actuellement. Je n'attendais pas forcément des réponses à mes questions, en réalité elles n'étaient qu'un prétexte pour analyser la jeune femme mystérieuse. Un sourire assez troublant se marqua sur son visage aux allures changeants, peut être qu'elle avait compris mon manège ? Dans tous les cas, cela m'était égal, voir ses réactions sous la contrainte me permettait de sculpter un portrait mental de cette personne. Elle était dangereuse, cela en était certain, je n'avais même pas besoin de voir ce dont elle était capable pour savoir. C'était une déserteuse qui avait fait souvent parlé d'elle, pire elle avait rejoint l'organisation criminelle du nom de l'akatsuki. Même si je venais à lui donner mon accord pour revenir au sein du village, je ne pouvais affirmer qu'elle serait acceptée parmi les autres shinobis. Lors de mon retour au village, j'eus plus de chance, personne ne m'avait vraiment vu partir et personne n'avait fait attention à mon retour. D'autant plus qu'après avoir anéanti mon armé d’exécrable mercenaire, les villageois avaient fait courir la rumeur que j'étais leur sauveuse. Cet enchainement m'avait permis de retrouver très rapidement ma place et de faire oublier à tous ma désertion. Cependant, je doutais que cette fille allait avoir la même chance que moi.

Mes brèves réflexion n'ayant duré que quelques secondes, Ikiria se mit à bouger ses lèvres. Son ancienne sensei se mit alors à traduire pour moi bien qu'elle semblait gênée de ce qu'elle allait annoncer :


- Ikiria demande, à ce que toutes les personnes ici présentes sortent. Elle ne veut parler qu’à vous et moi. Personne d’autre. Et … Et … Et elle tient aussi à vous dire que vous n’avez pas la tête d’une dirigeante, mais que voir une femme au pouvoir, change.

Ses paroles me firent sourire à mon tour, cette fille avait du cran de me dire cela en face en sachant qu'il me fallait peu de chose pour mettre fin à tous ses espoirs. D'un geste de la main, j'ordonnais qu'on nous laisse seul en tête à tête comme elle l'exigeait. Si cela lui permettait de parler sans être bloquée par qui que ce soit. Dans un autre geste de provocation, elle claqua des doigts pour faire descendre drastiquement la température de la pièce. Mitsuki commençait à greloter mais c'était à peine si je ressentais le froid malgré que la pièce soit totalement gelée. Si elle voulait me faire une démonstration de son pouvoir, j'allais devoir surement faire démonstration du mien mais, je doutais que les deux survivent si je commençais à m'y mettre aussi. Simple démonstration de force, je n'allais pas lui en tenir rigueur cependant, elle avait intérêt à parler et vite.


- Je m’excuse par avance des mots d’Ikiria… Elle tient à vous faire signaler qu’elle est parfaitement stable niveau psychologique et qu’elle ne trahira pas Kiri une nouvelle fois si personne ne l’y oblige. Revenir dans un pays après avoir fait tant de mal peut entraîner des conflits et si jamais des personnes viennent pour la déranger sur son passé où l’expulser, elle n’hésitera pas une seule seconde à les tuer. Elle espère du fond de cœur, que cela n’arrivera pas, mais elle ne peut rien prévoir. Elle tient à vous préciser que le sceau qu’elle a fait disparaître, ne sert pas à faire du mal à Kiri, mais c’est une protection pour elle. Elle ne veut pas en dire plus sur ce dernier pour le moment, mais elle est sûre et certaine que si vous l’acceptez à nouveau dans son village, il pourrait vous être d’une grande utilité.


Alors que je buvais ses paroles, elle elle buvait de l'eau disposée dans sa gourde à coté d'elle. Elle continuait alors à bouger ses lèvres dans un long silence interminable :


- Après avoir quitté Kiri, où plutôt, déserter suite aux agressions, elle a rejoins l’Akatsuki pour un monde meilleur. Elle ne connaît pas grand monde, même pas l’existence du chef qui ne s’est jamais montré. Elle connait un certain Tsuku Hakka, mais qui n’est pas grand parleur et elle ne peut pas vous en dire plus. Elle a rencontré d’autres membres, mais ne les connaît pas énormément. La plupart du temps, elle a voyagé seule. Elle s’excuse de ne pas pouvoir donner plus de renseignements, mais elle n’était pas un grand pilier de l’organisation. Elle s’est battue contre un Oi-Nin, maîtrisant lui aussi le Hyôton, car ce dernier l’a attaqué. Elle ne veut pas reproduire ses erreurs du à son immaturité et tient à s’excuser auprès du village pour tout le mal qu’elle a pu créer. Et, elle n’a rien d’autre à dire pour le moment.

Alors elle connaissait ce Tsuku Hakka ? Cela m'en disais aussi plus sur lui, il était peu étonnant que deux monstres déserteurs ce soit connus. Gardant le silence, j'imaginais sa surprise si elle venait à le croiser à Kiri. En soit il était déjà dangereux, j'avais pris disposition de déplacer les archives en secret pour empêcher une trahison d'une manière ou d'une autre. Accepter une personne ne voulait pas dire lui faire entièrement confiance, j'avais gardé un œil discret sur lui pendant tous ce temps et si j'acceptais le retour de cette femme, j'allais devoir faire de même avec elle. Elle était puissante et elle savait beaucoup de choses, bien plus que ce qu'elle voulait admettre, cela se voyait clairement sur son visage qui essayait de dissimuler la vérité. Je ne pouvais pas l'accuser de mentir, cela aurait été trop direct mais, je savais qu'elle ne me disait pas tout et d'une manière ou d'une autre, elle serait obligée de me le dire un jour ou l'autre. Je me levais alors de ma chaise, m'avançant vers elle je lui posais ma main sur son épaule droite. Simple geste à première vue, je la marquais avec mon chakra sans qu'elle ne puisse rien voir. Cette marque était invisible et elle ne laissait aucune sensation à son porteur. Cela me permettait juste de me faciliter la tache pour la garder à l’œil jour et nuit.

- Je vais devoir te garder à l’œil durant quelques temps pour être sur de ta confiance. Tu vas revenir à Kiri car j'en ai décidé ainsi, par conséquence je t'accorde cette seconde chance. Néanmoins, tu n'es pas dans une jungle ici, tu es dans un village. Si des shinobis venaient à fortement t’embêter et que tu les tues, tu seras emprisonnée de ma main. Cependant, si tu viens m'en parler avant, il y a de forte chance que ce soit eux qui soient emprisonnées. Je ne peux pas te garantir la tranquillité, je peux ordonner à mes hommes de t'accepter mais je ne peux pas controler leurs pensées. Si tu sers Kiri et bien, tu en seras récompensés. Il faut du temps pour revenir dans une famille mais, si c'est vraiment ta volonté, tu y arriveras.

Ces mots prononcés, je quittais la salle qui avait repris une atmosphère déjà beaucoup plus chaude. J'ordonnais aux médecins de la soigner pour qu'elle récupère une langue et qu'elle puisse de nouveau parler comme elle le souhaitait. Je ne savais pas quoi faire d'elle pour l'instant, elle était disposée à quitter l’hôpital et à se promener au sein de Kiri mais il allait me falloir du temps pour savoir quel rôle elle allait jouer. Me grattant la tête devant cette réflexion intense, je laissais la jeune femme derrière moi au main de sa sensei et de ses médecins. D'ici quelques jours elle reprendra surement du service après de longues années.
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MessageSujet: Re: Une nouvelle vie... [PV Reiko Yuzu]   Une nouvelle vie... [PV Reiko Yuzu] EmptyDim 4 Mai - 14:11

Je la voyais m’écouter avec attention… Enfin, écouter ce que lui disait Mitsuki. Ma langue ne me manquait pas tant que ça finalement, mais si je pourrais la récupérer, ce ne serait pas quelque chose de dérangeant, mais je savais que cela était presque impossible. Je l’avais congelé pour la détruire pour ne laisser aucune trace de mon passage. Ils devraient trouver celle d’une fille étant morte depuis peu pour m’en fournir une nouvelle, mais bon, ce n’était pas le sujet de notre conversation pour le moment. Je me devais de continuer de la fixer. Sa présence ne m’effrayait pas et elle ne semblait pas gênée par le froid que j’avais instauré dans la pièce. Même si Mitsuki tremblait de froid, je me sentais plus à l’aise pour parler dans une telle atmosphère. Je me fiche de ce qu’avais pu penser la chef du village en voyant ce que j’avais fait. Je n’étais et ne serait jamais une esclave aux yeux de quiconque. Je faisais ce qu’il me plaisait en respectant quand même les règles. Une fois que j’eus finit mon si long discours, j’attendis une réaction de sa part.

Restant sur mes gardes, je la vis se lever avant de la voir poser une main sur mon épaule. Surement pour faire quelque chose, comme poser une sorte de radar avec son Chakra ou quelque chose pour garder un œil sur moi. Je pourrais facilement m’en défaire si je le souhaitais, mais si je faisais une telle chose, elle le serait immédiatement et me verrait comme une menace. Même si je n’appréciais pas ce contact, je la laissais faire. Enfin, elle reprit la parole. Me garder à l’œil ? Ma confiance ? Elle demandait beaucoup de choses pour un retour si prématuré. Il fallait d’abord que je vois comment les gens du village allaient réagir en me voyant. Ma longue chevelure ne passerait pas inaperçue. De plus, que je ne portais plus ma cape de l’Akatsuki pour la cacher. Venir me plaindre auprès d’elle… Encore des paroles en l’air. Personne dans ce village ne m’a jamais écouté, peut-importe ce que je leur disais. Je ne vois pas pourquoi une telle chose changerait aujourd’hui, surtout que je venais juste de revenir dans mon village natal. J’écoutais ces dernières paroles sans rien dire de plus.

La voyant tourner les talons, je me demandais si l’entretien était déjà terminé. Hum… Rapide, trop rapide. Elle allait surement garder un œil sur moi d’une autre manière que d’imprégner son Chakra ou autre chose en moi. Elle faisait ce qu’elle voulait de toute manière. Une fois qu’elle fut sortie, les médecins s’occupèrent de ma langue qu’ils remplacèrent très rapidement. Testant quelques vocalises, je remarquais que ma voix était revenue. Elle était comme avant… Celle d’une petite fille. Enfin bref, sans remercier les médecins je remettais mon masque d’Anbu sur mon visage tout en faisant réapparaître le sceau sur mon front.  Posant les pieds à terre je murmurais quelques paroles à Mitsuki. Cette dernière semblait choquée par mes paroles, mais sans rien dire de plus, je sortais de l’Hôpital, avant de fouler les terres de Kiri une nouvelle fois. Je respirais tranquillement l’odeur qui s’en dégageait. Aucune émotions ne me parvient cependant.

Ma longue chevelure traînait sur le sol et je commençais à marcher en direction d’une auberge. Certaines personnes me dévisagèrent en se demandant qui j’étais. J’étais habillée dans mon long manteau à fourrure et j’étais difficilement reconnaissable avec le masque d’Anbu de Kiri sur le visage. Je ne pensais pas qu’on allait me reconnaître jusqu’à ce que je me réfugie dans une des chambres de l’auberge jusqu’à ce qu’un passant cri : « Ikiria Kunichawa ! Sa petite taille et sa longue chevelure. C’est elle ! » Je m’arrêtais avant de me tourner devant tous ses passants qui me dévisagèrent méchamment. D’un souffle court je pris la parole :

- Oui, je suis Ikiria Kunichawa. Est-ce que cela pause un problème que je foule les terres de mon village natal ? Si jamais quelqu’un veut me parler de ce soucis, je l’attends patiemment, juste en face de moi pour régler ce genre de problèmes.

Un imposant homme se plaça juste en face de moi et je le fixais de mes yeux bruns sans bouger. Les mains croisées tel un moine, je ne fis pas un geste. L’homme se craqua les doigts avant de sourire bêtement et d’essayer de me mettre un coup avec une lenteur désespérante que j’esquivais sans aucune difficulté, avant qu’il ne hurle :

- Tu as tué l’un de mes fils ! C’était un bon gars ! C’était l’un de tes équipiers lorsque tu étais jeune. Comment as-tu pu faire une telle chose ? A ce qui paraît tu aurais même rejoins l’organisation criminelle l’Akatsuki et tu viens fouler les terres ? Nous allons prévenir la Mizukage et elle va te botter le cul, tu vas voir.  

Je souriais en repensant à ce garçon sans aucune valeur. Il ne méritait pas la vie. Il avait toujours été faible et ne connaissait que la moquerie pour parler aux autres. Je n’exprimais aucune tristesse à ce que j’avais fait. Dans un calme effrayant je répondis :

- Prévenez la Mizukage. Je m’en fiche royalement. Si tu sais que j’ai fais partie de l’Akatsuki, pourquoi m’attaques-tu de la sorte vieille homme ? J’aurais pu te briser la colonne vertébrale, ce qui aurait fait de toi un homme incapable de nourrir sa famille. N’essaye pas de me porter un second coup, car si tu te loupes, moi je ne me louperais pas.

Sur ces dernières paroles je rentra dans l’auberge sans être suivi par quelqu’un et un blanc s’installa. Me dirigeant vers l’aubergiste, je demanda une chambre pour une durée indéterminée. Sans poser de questions, il me donna les clés et je partis dans ma chambre sans un mot de plus, ne pensant à rien d’autre.


FIN DU RP !!!
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