Ryuke Kazakami [Fini]

• Âge : 17 ans
• Nom : Musuko'Kami
• Prénom : Ryuke
• Nindo : Racheter ses actes - Etre plus rapide - Retrouver ses parents.
• Village : Konoha
• Clan : Musuko'kami
• Grade : Chuunin (Avec l'accord d'un administrateur)
• Bingo-Book (Remplacer https://sns-rp.forumgratuit.org/URL_DE_VOTRE_BINGO_BOOK par l'adresse de votre Bingo-Book. Puis supprimer ce message.)

J'ai grandi ici, à Konoha. Seul, sans parent pour m'aimer. Qu'on ne me fasse pas croire que je suis tombé du ciel... Mais bon sang, pourquoi m'ont-ils abandonné ?

Un minuscule studio me fait office de logement de fonction. Quatre murs, un lit, une salle de bain et une cuisine... Mais personne... Personne pour m'accueillir lorsque je rentrais de l'académie. Personne pour me demander si ma journée s'était bien passé. Personne pour me préparer les tofus que j'aime tant. Ah si ! Chaque dimanche, une mystérieuse personne dépose une assiette succulente de tofus sur le rebord de ma fenêtre. Merci et bien d'autres choses j'aimerais lui dire... Mais dois-je me contenter de cette unique marque d'affection ?  Pourtant s'est bien la seule et je la chéris tellement. Que me resterait-il si je n'avais plus cette marque de tendresse ? C'est bizarre comme une simple assiette peut vous faire sourire bêtement. Ne me demandez pas mon jour préféré, c'est celui que j'attends avec impatience chaque jour.
Que penserait-elle, si elle apprend que son acte me maintient en vie ? J'ai tellement de chose à lui dire, mais je ne peux pas me risquer à surveiller cette fenêtre. Si mes gestes la contrariait, je n'imagine même pas la suite.

Suis-je à plaindre ? Je ne pense pas vu ce que j'ai fait. Mais tout cela est de votre faute. Il ne fallait pas m'abandonner. J'aurai peut-être appris à temps certaines valeurs de la vie, que je viens tout juste de comprendre et de mettre en application. Cela m'aurait sans doute permis d'arriver à temps et d'empêcher Satchi de recevoir le coup de grâce... Si seulement j'avais été plus rapide. Si seulement vous m'aviez poussé à m'entrainer. Si vous auriez exercé votre rôle de parent, jamais tout cela serait arriver et Satchi serait encore auprès de moi.
Depuis ce jour, les rues deviennent étrangement silencieuses autour de moi, les gens profitent que j'ai le dos tourné pour m'injurier de tout les noms. Mes amis m'ont depuis tourné le dos, et voyent le ciel leur tomber sur la tête lorsque l'on devait partager une mission.
Mes trois autres anniversaires ont été durs moralement. Ce n'est pas une surprise pour vous d'apprendre que j'étais seul. Mais bon, à ce qui paraît on s'y fait avec le temps. Mais je n'y arrive pas pourtant.

Rassurez-vous, j'ai trouvé parmi toutes ces ruines un autre chemin qui me permet de ne pas flancher : l'entraînement. Je suis devenu beaucoup plus fort... tout seul ! Le Taijustu et le bon compromis quand on souhaite évacuer tous les clous disperser autour de soi. Et j'ai réussi au passage de l'examen Chuunin, bien que le vote fût loin d'être à l'unanimité.
Et ce fuuton Blanc qu'est-ce donc ? Que m'avez-vous légué ? Est-ce lié à ce tatouage sur mon torse ? Je suis persuadé que c'est grâce à cela que l'on ne m'a pas jeté de l'autre côté des remparts de Konoha.

Mais j'ai mûri. Je me fais discret et je suis presque en mesure de passer n'importe où. Je parle très peu, car j'ai remarqué que les gens se servent de mes mots pour m'enfoncer davantage. Je me contente de faire ce que mes supérieurs me demandent. Du moment que je continue à le faire bien, ils me garderont peut-être eux au moins.

Vous ne m'avez rien fait directement, mais vous avez fait tellement de mal autour de moi... Je vous hais et ... vous aime en même temps. J'essaie d'enquéter quand je le peux sur vous. La seule information dont j'ai été capable de tirer, c'est qu'un homme et une femme m'ont déposé à l'entrée du village et sont partis, tout en s'assurant que l'on me récupérait bien. Comment peut-on faire cela à un enfant ? Mais je vous retrouverai, ... et ce jour-là, vous me devriez bien des comptes.

Tout commença à l'ère des clans shinobis dans un recoin éloigné de toute civilisation, vivant en autarcie une poignée d'hommes et de femmes vivant en parfaite armonie avec mère nature. De leur culture naquit une profonde adoration pour l'élément du vent. Celle là  même qui peut rendre une mer d'huile en océan déchainée, qui peut transformer un simple feu de camp en feu de forêt, ou bien celle qui peut ramener un cumulus et sa pluie fertile. Le vent et son bon vouloir est animateur de tant de bonne chose et de mauvaise en même temps.
De ce culte germèrent les fils et filles du vent (les musuko'kami), tous détenteurs de l'affinité qu'ils vénéraient tant et qu'il maîtrisait si bien : "le fuuton".
L'affection de cette affinité engendra un chakra de ce type métamorphosé, plus éblouissant, plus fort. Les Musuko'kami le nommèrent "le fuuton seisui", le vent pur. Inestimable cadeau offert par leur divinité qu'ils s'empressèrent de mettre sur parchemin, pour ne pas en perdre la trace et mieux la vénérer..
Bien que la nature les ait doté d'une capacité à apprendre plus rapidement les techniques de ce type, ce vent pur d'une couleur plus éblouissante d'un blanc scintillant, offrait à ses fidèles des compétences non négligeables. Un souffle plus fort et une modélisation plus facile lors de l'apprentissage de technique.
Ce parchemin était gardé par le maître du vent, celui qui faisait office de chef des Musuko'kami.
Malheureusement et c'est bien connu, tout pouvoir unique engendre des êtres envieux, cupide, prêt à l'impardonnable pour assouvir leur soif de pouvoir.
Au sein de la communauté, un groupe de ressortissant s'allia et tenta une première fois de s'emparer de ce fameux parchemin. Mais le maître de l'air aidé de ses acolytes repoussa l'offensive et les bannir de la cité.
Un deuxième groupe au désir tout aussi sombre et plus nombreux se forma en douce. Certains faisaient même partie de la garde du fuuton pur. Cette attaque fut déjouée, mais au prix de grandes pertes humaines et de la destruction partielle du village.
Depuis ce jour, les attaques des deux groupes combinés à des mercenaires devinrent très fréquentes tout comme les pertes. Leur nombre ne cessa de diminuer jusqu'à ce jour.
La dernière attaque fut la plus critique dans les deux camps. Seulement quatre utilisateurs de fuuton sacré avaient survécu. La lignée allait s'éteindre et perdre avec elle l'ultime cadeau que la nature leur avait mis entre les mains.
Le Maitre de l'air prit alors la décision de lancer l'ultime attaque avant qu'ils n'aient le temps de reformer leurs troupes, celle qui décidera qui des deux camps survivra. Une offensive désespérée.
Alors qu'il ordonna aux quelques villageois survivant de fuir. Il décida de sceller le parchemin dans un nouveau-né et ordonna à l'un de ses fidèles de se réfugier dans l'un des villages cachés.
Et si l'offensive désespérée avait seulement pour but d'occuper l'ennemi pour mettre le parchemin en lieu sûr ?
Il y a de cela 14 ans.