Isako Takki

Takki

Isako

In Rp...

• Âge : 18
• Nom : Takki
• Prénom : Isako
• Nindo : Se battre pour empêcher le monde de s'entre-tuer, car l'eau étouffe le feu.
• Village : Kiri
• Clan : Takki
• Grade : (Avec l'accord d'un administrateur) Juunin
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On n'oublie pas un visage...

Un physique assez normal dirons nous, environ 1m80 pour 75 kg, Isako est un jeune homme à l'apparence assez charmante, il possède des traits assez fins et sa musculature est marquée, de sorte que l'on voit bien ses abdominaux, on devine également la force de ses bras. Un regard assez ténébreux, on hésite fortement à donner une couleur rouge ou marron à ses yeux, qui changent sûrement avec le soleil. Une coupe de cheveux simpliste, des mèches de couleur châtain qui lui tombent dans les yeux, un nez assez fin et le bas du visage qui se termine par un menton pointu. Les habits qu'Isako porte sont essentiellement constitués de vestes, chemises, tuniques, dont il se sert pour combattre généralement, sauf en tant de guerre, les choses sérieuses ont le droit à un équipement sérieux. Hormis ça, il met des pantalons tout à fait banals. À noter que ses habits sont le plus souvent composés de couleur sombre. À ses mains, le jeune adulte porte des bandages, pas très utiles en soi, mais qui lui évitent de se tâcher, c'est toute fois ce que prétend Isako, qui accumule en fait sur ses avant-bras des marques de scarification. Au torse, caché derrière ses différents accoutrements, Isako est marqué d'un signe, un symbole : celui du sang. Ce symbole est d'ailleurs de la couleur de celui-ci. C'est un symbole qui atteint les membres du clan Takki durant leur enfance, et le posséder est signe d'un gène génétique dans l'amygdale du cerveau. Le regard d'Isako, pour en revenir à celui-ci, en plus d'être de couleur qu'on pourrait croire changeante, est infiniment triste, et le regarder mène à une amertume profonde. Son visage tout entier est marqué par cette même amertume, due à des souffrances quotidiennes. Souffrances morales dues à un aspect physique, qui le mènent à une vie difficile, agrémentée de beaucoup de souffrance.

Dans les méandres de mes pensées...

L'esprit d'Isako est un esprit torturé que personne ne pourrait comprendre. Torturé. C'est le mot qu'il doit connaître le plus. En effet, dans ses 18 ans d'existence, Isako aura causé au moins autant de souffrance qu'il n'en aura reçu, car chaque souffrance qu'il cause lui en cause une également. Mais le fait est qu'il en est obligé, c'est donc un cercle vicieux, qui le brûle quotidiennement. Les pensées d'Isako sont obscures, à chaque instant marquées d'envie de faire souffrir. Il essaye pourtant de faire bonne figure auprès des personnes autour de lui. Il a réussi à s'y habituer, et à le cacher quelque peu, car il promène ce mal depuis bientôt 14 ans maintenant. Isako recherche avant tout la paix, la paix extérieure, un monde coupé de violence, ou alors un monde où celle-ci serait très réduite. Il recherche cette paix là, car il ne peux pas la trouver en lui même. Le mal qui ronge Isako lui vient de l'histoire de son clan, Les Takki (littéralement "soif de sang"), sont depuis plusieurs générations munis d'un gène déficient dans leur cerveau, qui les prend vers l'âge de 5 ans généralement. C'est ce gène qui oblige Isako à faire couler le sang, n'importe quel sang, mais en quantité suffisante pour calmer la partie de son cerveau correspondante. Hormis toute cette noirceur dans son âme, Isako aime la compagnie des gens. Très sociable. En tout cas, il l'est intérieurement, car une blague hilarante ne le ferait pas rire. Bien qu'en lui, il serait écroulé. Cette souffrance l'aura tellement blessé qu'il ne laissera plus libre cours à ses sentiments. Quelque chose qui, en combat, pourra être utile, mais pas forcément dans une relation d'amitié, car son entourage aura bien sûr tendance à le trouver froid, si il ne le connaît pas personnellement. Sinon, une chose qu'Isako aime par dessus tout, c'est voir la vie. La vie en général, regarder des animaux boire dans une rivière, ou encore une colonie de fourmis vaquer à ses affaires. Voilà pourquoi le gène d'Isako est le pire des maux pour lui, il doit bien souvent tuer des animaux pour survivre au gène. Car il aime également sa vie.

Jamais je n'oublierai...

 Isako avait 4 ans:
Isako, seul dans son lit, ressenti une étrange sensation. Cette tâche si particulière qu'il possédait sur son petit torse se transformait sous ses yeux. Une chaleur écrasante sortait maintenant de son corps, sur lequel on pouvait voir le signe se transformer en un symbole bien distinct : "血". Sang. Sous l'effet de la chaleur, le petit homme se mit à pleurer. Il avait mal à la tête, en plus de cela. À l'entente des pleurs, et après quelques bruits de pas, le père de l'enfant fit irruption dans la pièce. Il avait les mains pleines de sang, comme à peu près tous les soirs. Isako ne devait pas assister à cela, mais généralement il observait ses parents, qui le croyaient couché. Le petit Isako ne comprenait pas pourquoi ses parents faisaient du mal aux animaux. Il les aimait bien, lui, il ne voulait pas leur faire de mal. Le père prit son jeune enfant dans ses bras :

Ce n'est rien Isako, c'est normal. C'est normal.

Il répétait cela comme si c'était l'explication suprême, comme si le fait qu'Isako brûle de l'intérieur était tout à fait banal.
Comme si l'envie d'observer du sang grandissante dans le coeur du garçon était la chose la plus normale qui soit.

 C'est normal, Isako
Le petit homme ressentait de plus en plus cette envie de faire couler le liquide pourpre, il se mordait les doigts et observait l'étrange liquide. Son père et sa mère ne supportaient pas de le voir se faire du mal, ils apportaient au garçon des souris qu'il pourrait aisément blesser. Le pire avec cette "malédiction", c'était le dégoût de voir du sang provenant d'un être mort. Il fallait qu'il soit vivant. Le jeune enfant refusait catégoriquement de blesser, et encore plus de tuer un animal. Rien que le fait de marcher sur une fourmi le rendait triste. Mais se faire saigner les pouces ne suffirait pas éternellement, l'envie de plus de sang versé arriverait au fur et à mesure que le symbole s'installerait dans le corps de l'individu.

Tuer, vomir.
Les mois passèrent et le petit Isako n'en pouvait plus de se mordre les pouces, ses avant-bras était pleins de marque de morsure, il avait même commencé à s'attaquer à ses cuisses, qu'il griffait jusqu'au sang.

-J'ai tellement mal

Isako n'en pouvait plus. La douleur le lançait dans chaque membre mutilé. En train de pleurer, mais toujours pris de l'envie de voir du sang, il ne savait que faire. Le temps passait, lentement, il n'en pouvait plus, il résistait difficilement à ses pulsions.
Soudain, un mouvement derrière le pied de son lit. La fenêtre étant restée ouverte, un écureuil s'était introduit dans la chambre de l'enfant.

-Non, pas ça. Pas ça!

Le cri alerta l'animal, qui tenta de s'échapper. Il partit en direction de la porte menant au couloir de la maison.
Trop tard.
Une pulsion avait forcé Isako à lancer son bras en direction de l'animal. L'enfant le tenait par le cou. Il regarda l'animal se débattre. Il se mit à pleurer.

-Je suis désolé, si désolé...

Il serra. La force décuplée par cette marque sur son corps, cette marque qui allait à présent gâcher la vie du petit homme, cette force décuplée vit le coup de la bête se ramollir, et du sang ainsi que diverses substances de l'intérieur du corps de l'animal voir le jour.
Le besoin de sang était comblé, mais la vue de celui de cet animal, à présent mort, donna un haut le coeur si puissant à Isako, qu'il en vomit ses boyaux. Il régurgita l'intérieur de son estomac à plusieurs reprises, jusqu'à ce que celui-ci soit totalement vide.
Malgré la faim qui venait de l'envahir, le petit garçon ne pouvait pas manger sans être de nouveau écoeuré. Il ne manga donc pas pendant plus d'une semaine après son premier meurtre. Le "pire" d'après ses géniteurs. 

Toujours tuer, pour survivre

Cela faisait maintenant 6 ans que la marque sur le corps d'Isako étaient apparue. Le jour de l'examen pour devenir Genin était arrivé, et il l'avait passé sans trop de soucis. L'épreuve écrite avait été facile, il était beaucoup plus avancé que ses congénères sur le programme. Pour l'épreuve en équipe, il avait du se débrouiller seul, beaucoup de ses camarades l'ayant déjà vu tuer des animaux (même si bien souvent il vomissait après) prenaient peur de lui. Ils le surnommaient même "l'écorcheur", ce qui fit beaucoup pleurer le garçon. Pour les combats, ses ennemis abandonnaient, ayant peur de se faire tuer par Isako. Celui-ci n'avait pourtant jamais tué d'hommes. Mais le jeune homme était quand même forcé de faire du mal à des animaux, quand les entailles au Kunai sur ses avant-bras devenaient trop douloureuses. Cependant, il essayait de maintenir en vie les bêtes, leur coupant par exemple une patte pour les faire saigner, puis les aidant à reprendre leur vie malgré leur handicap, en leur bandant leur membre mutilé. Les tuer ou leur infliger ça, il hésitait toujours, ne sachant quel était le plus cruel. Mais maintenir la vie des animaux lui enlevaient cette phase de dégoût après acte, alors il favorisait cette option.

Des meurtriers tués

Une nuit, peu de temps après l'examen Chuunin, Isako avait 16 ans. Il entendit dans la nuit des cris, puis, de sa fenêtre, vit son père, se battant avec un voisin. Aux côtés de son père, le jeune homme pouvait apercevoir sa mère, ainsi que le corps d'un des chiens du voisin, vidé de son sang. Son père avait dut avoir une crise, et sous l'emprise de spasmes, avait sans doute tué le chien. Il essayait depuis quelques temps de se retenir de tuer, et n'avait donc pas tenu. Puis, l'air s'embrasa, et après avoir entendu prononcer vaguement une technique Katon, Isako vit son père et sa mère, qui ne s'y attendaient pas, s'évaporer devant ses yeux.

-Noooon!

La rage avait envahit d'un coup d'un seul tout le corps, l'âme ainsi que le coeur du jeune homme. Il sauta par la fenêtre, muni uniquement de sa rage, et s'approcha en marchant du voisin, qui regrettait maintenant son geste, et s'apitoyait à coté des corps calcinés. À sa vue, celui-ci se leva, et tenta de parler avec Isako :

-Ce n'est pas ce que je voulais... Mon chien... Je suis dé...

-Tu vas mourir, Chouzô

Celui-ci recula, puis tenta de se mettre à courir. Trop tard. Isako le tenait maintenant exactement comme sa première victime animale, comme l'écureuil. Ironie que sa première victime humaine meure exactement de la même façon qu'un animal. Puis avec la force qui était la sienne, ou du moins celle de sa marque, qui décuplait lz puissance du porteur, Isako serra. Les nerfs lâchèrent, la peau céda. Le corps sans vie de Chouzô demeurait maintenant, inerte, dans la main du jeune homme. Le sang du mort dégoulinant sur son bras, Isako fut pris de spasmes, et se mit à vomir tout ce qu'il avait dans le corps. Il regrettait son acte. Il ne verrait plus ses parents. Sa vie prenait une tournure dramatique.

FLASH BACK :"Papa, j'aime l'eau
Retour dans les pensées d'Isako, le jeune garçon avait 7 ans. Il s'était quelque peu habitué à sa marque, mais elle le gênait toujours beaucoup. Ce n'était pourtant pas ce qui préoccupait l'enfant en cet instant. Ses yeux étaient captivés par l'eau qu'il regardait. Son père avait décidé de l'emmener à la plage, et le petit était assis, là, en bord de mer, à regarder cette étendue immense d'un bleu sacré.

-Papa, j'aime l'eau

Son père sourit. Il détailla alors à son jeune fils quelques anecdotes sur leur passé. Que son clan avait toujours été très affilié à l'eau en général, que l'existence du liquide transparent était aussi présent dans l'âme de ce clan que le besoin de sang de leur gène. Que ce n'était pas pour rien si lui et sa mère étaient tous deux d'affinité Suiton, la maîtrise de l'eau. Qu'Isako en hériterait sûrement. Que ce n'était pas pour rien si les parents du môme avaient choisi foyer dans le village le plus proche de l'eau, de par son histoire et des membres. Que les membres du clan avaient toujours eu une maîtrise exceptionnelle de l'élément eau, et qu'ils pouvaient faire de grandes choses avec, la contrôler de façon impressionnante. En repensant au meurtre de ses parents, Isako était révolté que ceux-ci aient décédé suite à une technique de feu.

FLASH BACK :La découverte du Crystal Takki
Isako avait 15 ans depuis quelques jours, et commençait à bien maîtriser son Chakra Suiton : il faisait voler les gouttes d'eau, les faisant tourbillonner devant lui à la manière d'une mini tornade liquide. Puis d'un coup, le gène le prit. Un spasme brutal, tellement brutal qu'Isako fut pris de nausées. Il n'avait aucun animal à sa disposition, il serait forcé de se faire du mal. Isako se mordit les doigts comme jamais. Tous les doigts, chacun leur tour. Le sang ruisselait, et la douleur était impressionnante. Puis, Isako observa un phénomène des plus étranges. Des sortes de grains de sable brillants, accompagnés de l'eau de son corps sortirent du bout de ses doigts mutilés, et bougeaient au rythme de l'eau qu'il n'avait pas relâché. Isako courut jusque chez lui pour montrer le phénomène à son père. Celui-ci, découvrant les micro-cristaux, ne parut même pas étonné, affichant à la place un air de fierté.


-Tu as découvert aujourd'hui l'atout le plus précieux de notre clan, Isako. Notre corps est composé, depuis la pause de notre marque, de cristaux, composés par notre Chakra. Nous possédons en fait une sorte de Chakra spécial, mélangeant Shôton et Suiton, ce qui nous permet de manipuler une eau des plus dangereuses, coupante comme de la roche aiguisée, car composée de minuscules cristaux, semblables à des micro bouts de verre. Le toucher de notre eau, en sensation, est donc semblable à une laine de verre, beaucoup plus piquante. Le bout de tes doigts ne se refermera jamais Isako, j'en suis navré, mais tu possèdes un atout digne des plus grands.


Aujourd'hui, Isako a 18 ans. Il est hanté par le souvenir de cette nuit, le village de Kiri a fait l'impasse sur le meurtre de Chouzô, qui avait au préalable tué ses parents. Isako se maudit d'être né dans un clan muni de cette marque.

Mon clan, mon honneur

Le clan Takki est un très vieux clan, qui a migré à Kiri il y a de cela 18 ans. La génération qui a suivit les fondateurs aurait, d'après la légende, provoqué une entité divine donc le nom a été oublié, et celle-ci les aurait maudit en leur incrustant la marque du sang à l'intérieur de la peau. Toutes les futures générations étant ensuite destinées à voir s'élargir la marque sur leur peau vers l'âge de 5 ans. Cette marque provoquait un trouble à l'intérieur des cerveaux des nouveaux marqués, qui étaient pris, à vie, d'une envie irrépressible de faire couler le sang d'êtres vivants. Cette malédiction possédait cependant un autre pouvoir, il décuplait la force des maudits, le gène agissant dans les actes des membres du clan, et leur donnait accès à une affinité bien particulière, le Shôton Takki, qui arrivait dans le corps des membres avec la marque. Celui-ci leur permettait, après un spasme les obligeant à s'arracher le bout des doigts, de contrôler une eau pleine de micro-cristaux tranchants comme le verre, ce qui facilitait leur obligation à faire saigner. Après plusieurs décennies à causer le mal, le clan aimant beaucoup trop la nature et le genre humain pour continuer à les détruire, décida de s'adonner à un suicide collectif, auquel ils procédèrent en se vidant intégralement de l'eau de leur corps, on retrouva après leur suicide plusieurs kg de micro-cristaux, qui finirent par s'envoler. Tous moururent pour le bien d'autrui, sauf une famille, d'une des branches les plus importantes. Celle-ci, après avoir longtemps persisté en tant que nomades, se sépara en deux. Deux membres ainsi que leur enfant restèrent à marcher de territoires en territoires, gardant cette vie de nomades, et l'autre alla s'installer à Kiri, l'arrivée de leur enfant étant proche. Ses deux derniers moururent 16 ans après leur arrivée, laissant leur enfant seul dans ce village.

Vie

Privée