Rencontre aux Sommets des Grandes Montagnes de Hi.

Une feuille tomba, au loin. Le vent cognait contre les montagnes, provoquant un son assourdissant aux oreilles d'un homme qu'on ne soupçonnait pas. Tsuku Hakka, ex Anbu et ninja des forces secrètes de Kiri. Il s'y rendait après avoir reçut l'appel du chef de l'Akatsuki. Il ignorait toujours qui il était. Il fit quelques pas qui le sépara du haut d'une énième falaise. Il allait bientôt être rendu. Il aurait pu utiliser une invocation mais ils les avaient bien trop utilisés ces temps-ci. Ses yeux, sans aucune émotion, scrutait le lointain paysage des montagnes du pays du feu. Tant de montagnes inhabitées à l'abris de tout les regards. Il était le paradis terrestre pour les visites des membres de l'organisation la plus recherchée dans le monde, l'Akatsuki.


Ses nuages rouges virevoltait derrière lui mais son capuchon restait bel et bien en place. Les cheveux de Tsuku balayait tout de même au vent. Le soleil, tout au haut du ciel, fort mais inefficace, n'arrivait à rien en cette contrée mal aimée, abandonnée et oubliée par tous. Quelques bêtes et animaux courrait par ci par là très rarement. Même eux semblait chercher refuge à la stupidité humaine.


Quelques heures plus tôt il était assit dans une grotte, comme à son habitude, attendant les ordres qui lui venait de plus en plus fréquemment. Le leader de l'Akatsuki semblait apprécier de plus en plus les services du jeune Hakka. Cette fois, il était apparut pour lui mentionner une île bleue qui était invisible à tous. Dernièrement, elle était réapparût aux yeux de toutes les puissances du monde qui envoyait leurs plus braves guerriers afin de connaître la vérité sur ce miracle, sur cette source d'espoir du monde. Était-ce quelqu'un qui l'avait fait disparaître? Pourquoi était-elle revenue tout d'un coup? Ça n'avait pas échappé au leader de l'Akatsuki qui avait envoyé Tsuku et un nouveau membre de l'Akatsuki, Ikiria Kunichawa. Jeune, elle était un ancien membre ninja de Kiri. Jamais rien sans rien dans la vie, aucun hasard. Le leader ne les avaient pas mis ensemble sans but. Tsuku venait lui aussi de Kiri.

Garde un œil sur elle, je ne voudrais pas la perdre trop vite, elle a un bon potentiel.

Tsuku avait acquiesé sans démontrer ne serait-ce qu'un sourire et s'était équipé avant de sortir par l'entrée et de partir tout droit par delà les montagnes.

Le voilà rendu, loin de chez lui, loin des siens, loin de son organisation, se rapprochant de plus en plus de son but, la paix. Le jeune homme de l'Akatsuki remit sa cape en place pour le protéger du vent. Il était bientôt rendu, plus qu'une petite pente à monter.

Dernièrement, il avait subit les outrages des combats qu'il avait engendré par ci par là. Il semblait maintenant beaucoup plus vieux qu'il y a un an à peine. Le mode Hakka qu'il utilisait fréquemment le tuait à petit feu, le rendait malade. Il crachait souvent du sang et était blême comme le plus mort des morts. Il gardait toutefois toujours la tête levé et manifestait le désir profond de mettre un terme à la mission que lui et l'Akatsuki s'était donné. En fait, ils partageaient le même but. Tsuku espérait tout de même rencontrer une seule fois le leader avant sa mort, proche. Inévitable, elle venait à lui comme la misère sur le pauvre monde. Comment finirait-il? Qu'achèveras-t-il d'ici là? Dieu seul le sait, peut-être le fameux chef aussi.

Il fût prit de vertige avant d'arriver tout en haut de la falaise. Il avait désormais de la difficulté à faire des exercices physiques. À quoi ressemblerait son prochain combat?

Tout en haut, il vit une jeune silhouette. Il s'en approcha jusqu'à être tout près. Ses cheveux longs et soyeux volaient au vent. Encore une fille. Le leader semblait les apprécier puisqu'il ne prenait presque que des filles dernièrement. Tsuku soupira puis s'approcha. Elle portait un masque de l'Anbu, l'anbu de Kiri. Il n'y avait donc pas d'erreur dans ce que Tsuku avait déduit. Elle se tourna vers lui. Tsuku vit son bandeau et la regarda à travers les petits trous pour les yeux. Même si Tsuku n'avait pas de masque, il dégageait autant de sentiment et d'émotion qu'elle, qui était caché derrière, comme un fantôme.

- Ikiria Kunichawa. Nous devons partir pour l'Île bleue dès maintenant.

Il la fixa quelques secondes avant de se retourner et de se mettre à marcher. Il lui dit ces quelques dernières paroles :

- Nous devons être arrivé d'ici deux jours. Ne flânes pas.


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