[combat d'entraînement] Ayato Versus Soufuku !!!

Enfin j'étais arrivé, face à ce dojo au quel mon père m'avait demandé de combattre pour m'habituer au combat. J'étais à la frontière entre le pays du feu et le pays du vent. Vent qui fouettait mon visage.

Je pris mon invitation et pénétrai dans le bâtiment. Je fus reçu par un homme âgé qui se présenta comme le maître des lieu, je décidai de lui remettre mon invitation. Ce dernier m'invita à le suivre et me donna les règle du lieux. Seul les armes factices étaient autorisées et toutes les techniques entraînant la mort étaient prohibées. La règle d'or des lieux était le respect de l'adversaire. Le vieillard me demanda si j'avais compris. Après avoir écouté le propriétaire, je dis :

- Ma principale arme est ma capacité à tromper mon adversaire. Avez-vous un lieu où je pourrai déposer mes armes?

Il m'indiqua les vestiaire où je déposa mon armement de ninja. Puis je suivis le vieillard qui m'emmena dans une petite sale faiblement éclairé. Où un jeune homme aux cheveux blanc attendait une épée en bois à la main. Je vis l'arbitre se diriger vers le centre du mur sud et alluma la lumière. Je me déchaussai et m'avançai vers le coin droit puis faisant face a mon adversaire, je le salua.

-Bonjour, je m'appelle Ayato Kyoju. Je serai ton adversaire pour ce combat.

L'arbitre s'avança au centre de la salle et précisa qu'il s'autorisait le droit de stopper le combat s'il jugeait qu'un combattant n'est plus en état de se battre. Je remerciai l'arbitre et observai mon rival du jour. Vu son sabre de bois, il devait sûrement être un spécialiste du kenjutsu. Je devais donc garder mes distances si je voulais vaincre mon adversaire. Soudain, le signal du début du combat retentit. Suite à celui-ci, j'utilisai le bushin no jutsu puis envoyant mes clone j'utilisai le henge afin de prendre la forme de l'arbitre et me plaça à ses côté. Je restai la à observer mon adversaire pour pouvoir jauger sa puissance.

« Je ne dois pas l'attaquer de front, s'il est bel et bien un expert en kenjutsu, la moindre imprudence me positionnerai dans une mauvaise posture. Je dois récolter un maximum d'information sur ces aptitudes afin d'établir une stratégie. J'ai aussi un terrible inconvénient je n'ai pas d'objet pouvant entraîné des dégâts. Mon seul espoir est de le forcer à frapper le sol assez fort pour endommager le parquet. De cette façon j'aurai une arme improvisée. Mais encore faut il que le parquet se casse de façon optimal à moins que j'arrive à priver mon adversaire de son bakoto. Oui, c'est la meilleure chose que j'ai à faire mais je suppose que mon opposant se doute de mes objectifs. Il utilise des sabres et il a dû apprendre que s'il ne maîtrise pas d'autre arme, il ne doit pas lâcher son sabre sous peine de défaite probable.»

J'observai l'arbitre qui semblait impressionné, non pas par nos compétences martiales, mais par notre calme. Je l'entendis murmuré qu'il n'avait jamais vu d'aussi jeune guerrier faire preuve d'autant de sang froid et d'intelligence. Je compris qu'il était habitué à des combats en un contre un qui m'était uniquement la puissance des adversaires à l'épreuve ceci n'était pas mon style je connaissais les faiblesses des guerriers qui dépendent que de leur puissance. Une fois opposée à plus fort qu'eux ils sont dépassés et commettent des erreurs. Seul l'analyse de la puissance de son adversaire permettait de s'adapter et choisir la tactique appropriée à la situation.

Le jeune Soufuku serait bien plus redoutable que prévu. Je pus apercevoir qu'il avait lui aussi de bonne capacité d'analyse. Il s'était contenté de faire disparaître qu'un seul de mes deux clones d'un coup d'épées bien maitriser.

« Mince, il est bien plus malin que je ne le pensais. D'habitude mes adversaires s'empressent de détruire tous mes clones me donnant de nombreuses informations sur leur compétence. Il a été assez malin pour ne détruire qu'un de mes clone avec un coup de base. Je ne sais donc rien de son style à part qu'il se bat au sabre.»

J'observai son sabre analysant sa forme et sa taille pour voir si je pouvait me servir de l'effet levier pour le désarmer. Je sentis mon rythme cardiaque s'accélérer sous l'excitation du combat. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas affronté d'adversaire aussi brillant que soufuku.

J'envoyai mon dernier clones de manière à lui faire croire que je tentai une attaque en contre-pied pour détourner son attention et j'en profitai pour désactiver mon Henge en courant dans sa direction pour ensuite tenter de l'immobiliser à l'aide de mon genjutsu. J'ignorais ce qu'il voyait tout ce que je savais c'est qu'il voyait des illusions l'effrayant assez pour le tétaniser. J'attrapai son sabre de bois et tentai de le désarmer.

Par la suite, je m'éloignai du jeune sabreur et entama une conversation.

-Soufuku, pourquoi te bats-tu ? Quelles sont tes objectifs dans ce monde imparfait ? Vois-tu, je suis venu ici pour m'entraîner afin d'avoir la force nécessaire pour offrir la paix à ce monde. Que penses-tu de la guerre ? N'est elle pas la plus grande aberration de ce monde ? Je suis de ceux qui pensent que si l'homme apprend à écouter les autres on pourrait créer un monde sans guerre. Bien sûr je ne peux y arriver seul je le sais. Je dois donc trouver des alliés qui partagent mon idéal. Je perçois en toi un énorme  potentiel inexploité si tu t'entraînes sans relâche, il se pourrait que tu laisses ton empreinte dans ce monde.

« J'ignore sa vision des choses mais au moins ça me laisse le temps de réfléchir le temps de trouver une stratégie pour l'épuiser. J'ai bien vu qu'il ne fera pas l'erreur d'abîmer le parquet pour m'offrir une arme de secours. Avec le temps, il deviendra un épéiste des plus redoutables. Même si on ne se connaît pas plus que ça je sens que c'est un bon petit gars. Je suis heureux de l'affronter, c'est le genre de personnes que j'aime compter dans mes alliés. »

Je fixai mon adversaire dans les yeux le temps semblait ralentir. Ce moment ne dura qu'une fraction de seconde mais il me semblait duré des heures et des heures qu'allait-il décidez ? Voudrait-il continuer ou alors mettre un terme à cette petite joute amical. Personnes mis à part lui ne le savait et cela rendait la tension palpable. Nous étions l'un comme l'autre au début de notre découverte de ce monde. Ce monde qui était si complexe, si différents de ce qu'il semblait être. Cet alors que la lumière tressaillit un instant, comme si elle voulait marquer ce moment du combat. L'arbitre lui arborait un sourire contemplatif, apparemment, il était heureux d'arbitrer ce combat. Les cris des autres sales continuèrent à percer nos oreilles.

-Le combat dans la salle, juste au nord d'ici, va bientôt finir.

C'est alors qu'on entendit l'arbitre de la salle au nord interrompre le combat. L'arbitre me demanda comment je le savais. Je lui répondis :

-Les hurlements étaient devenu presque inaudible de la part d'un des deux combattants ce qui indiquait que soit il était grièvement blessé,  soit il était à bout de force. Le reste n'est qu'une déduction logique quant à la durée restante du combat.