Duel : Nami Yokka VS Takabi Hazu

Une brise légère fouettait le sol sec. Soulevant de petites trombes de poussière qui tentait de progresser sous le soleil pesant, avant de s’écrouler a nouveau sur le parterre dénué de verdure. Au dessus de ces terres arides s’érigeait les impressionnantes montagnes de Tsuchi. Série de hauts et de bas, ponctués par quelques vallées. Et parfois même, Par des touffes d’herbe. C’est la que se trouvaient les deux shinobis. Lors du jour d’ouverture du Tournoi Juunin. Les deux ennuyaient profondément. Et après une discussion plus qu’épicée aux portes du stade, ils décidèrent de mettre tout cela au clair par un Kumite.

Ces deux personnages, se prénommaient respectivement Takabi Hazu d’Iwa. Et Nami Yokka de Suna. Deux ninjas affirmés. Qui eurent longuement débattu sur lequel était le meilleur au corps a corps. Alors que Takabi vantait l’usage de ses armes, Nami répliquait en mettant en lumière l’art du Taijutsu.

Les voila donc face a face, une dizaine de mètres de distance. Sur une plateforme naturelle sensiblement vague. Au delà, derrière Takabi, se trouvait la vallée, derrière Nami, se trouvait une montagne. Le soleil était présent. Pas vraiment pesant a cette altitude. Mais il illuminait joyeusement le lieu de l’affrontement.

Takabi prit avec plaisir le droit d’attaquer le premier. Sachant parfaitement comment s’y prendre avec cette vantarde, il dégaina ses Hadès. Un sourire en coin lui découvrait quelques dents et une méchante canine. Sous l’effet de sa propre splendeur, il lança habillement sa première Hadès. Visant le foie de son adversaire. Puis prit l’autre en main et la faut tournoyer en l’air a pleine vitesse alors qu’il s’élançait en avant, prenant légèrement d’hauteur par la même occasion. Ainsi il devenait a portée de sa cible. Il attendait sa réaction dans un cet instant de suspension. S’attendant déjà a la contre attaque prévue.

Comme prévu, la jeune femme dévia sans grand égard la lame des enfers lancé par le corpulent énergumène. Celui ci se trouvait encore dans les airs quand la jeune femme lui lança une poignée de shurikens. Takabi n’eut aucun mal a les disperser grâce a sa seconde Hadès qui tournoyait plus vite que la queue d’un chien sous ectsasie. Mais un petit imprévu eut lieu, pas sérieusement gênant pour le Maitre Kenjutsu, qui avait usé de la force de déviation de sa première lame pour la ramener comme un boumerang sur la jambe de son adversaire. Enroulant la chaîne a cette dernière.

Ah oui ! l’imprévu, j’y venais. La dénommée Nami avait en faite occupé Takabi avec les shurikens pour l’avoir avec une techniques de Taijutsu des plus judicieuses. Un coup de pied tournoyant a pleine vitesse. Takabi encaissa le coup, se voyant s’envoler dans les cieux. Mais il fit contre mauvaise fortune bon cœur. Et tira sur la chaine de sa première Hadès toujours attachée à la jambe de son adversaire. La suna-jin rejoint alors Takabi dans son élan qui lui fit subir, a l’instant de leur rencontre dans les airs, le plus vicieux des coups de poings jamais administré à une femme. Tellement méchant qu’un personnage de bande dessinée, dans un monde parallèle, sentit un frémissement le dévorer en découvrant qu’il n’était plus le plus grand méchant du monde.

Spoiler:

Le rongeur essoufflé s’assit lourdement sur une pierre, et prit soin de décrire avec de détail ce dont ses yeux furent témoin. Il s’agissait en faite du dénommé Patrick qui cherchait un coin tranquille pour conclure l’affaire avec la belle Jessica. Après avoir désigne un buisson comme adéquat a ses projets, il vit ce dernier se faire repasser par une humaine drôlement pressée. Pas découragé pour autant il se résolut a se cacher derrière un rocher. Mais a peine s’était il trouvé a son aise avec sa compagne que leur cachette se mit à fondre. Découvrant le duo au grand jour dans une fort fâcheuse position.

Le groupe d’amis rirent de bon cœur à l’écoute de cette mésaventure, et numéro 1 en profita pour sortir incognito un joker de sous sa patte. Takabi lui se contentais de sourire, la dénommé Nami avait une fière puissance, bien assez pour pouvoir s’en vanter.

Takabi : Le Shakûton, hein ? Soit, je vais te montrer le point faible de ton pouvoir, et par la même occasion t’expliquer ce qui a fait de moi le bras fort de mon village.

Sur ces mots, le shinobi ramena ses lames a lui, enroulant leurs chaines sur ses avant bras bestiaux, puis tint ses lames de sorte a longer ces derniers, tranchant vers l’extérieur. Il finalement sa technique Katon préféré :

Katon : Ondanka te no Jutsu

Subitement, les bras de l’Iwa-jin prirent feu, le dieu de guerre était désormais passé au second niveau de sa puissance et il se délecta de déclarer a son adversaire :

Takabi : Je te présente les griffes d’Hadès, un art mélangeant Kenjutsu, Ninjutsu et Taijutsu. Ton shakûton en sera amplifié, mais ma force de même. Prépare-toi !

A peine sa phrase terminée que le terrible démon d’iwa s’était élancé sur son adversaire, dansant fluidement alors qu’il faisait subir d’incessant assauts a celle qu’il nommeras désormais fièrement : Shakûton no Nami

Même si le dernier son a été introduit au montage. La symphonie des échanges physiques des deux shinobis était des plus délicieuses à entendre. L’on voyait les flammes danser dans l’air, la chaleur étouffant envelopper les deux guerriers dansants, leur donnant l’apparence de deux diablotins pris d’une crise d’épilepsie synchronisée alors qu’ils prenaient des vacances au Tartare. Nami méritait bien son titre de terreur du désert. La puissance qui se dégageait de son corps était plus que redoutable. Le moindre de ses poings pourrait marquer pour l’éternité la chair d’un humain normale. A moins que ce dernier ne décide sagement de capituler sous la douleur.

Mais il ne fallait pas oublier que face a elle se trouvait le démon d’Iwa, le redoutablement redouté Takabi Hazu. L’horreur passé et future de milliers d’âmes. Le seul Iwa-jin capable de se mettre en face du Légendaire Gin Inkan. Il n’allait pas se laisser dominer aussi facilement. Il se devait de faire honneur a son village. Il ne se laissait pas faire prendre le dessus, chaque coup qu’il recevait s’éteignait sèchement sur les chaines de ses avant bras. S’ils n’étaient pas tout simplement mis en fuite par le tranchant de ses lames. La symphonie continuait de plus belle, Le dieu de guerre se laissait prendre par la mélodie, il dansait bien plus qu’il ne frappait. Comme s’il tenait à apprécier a sa juste valeur l’instant.

C’est alors que cette petite malpolie Brisa le rythme magique de la musique.

Alors que le bête de chair tentait de défigurer la belle du désert, celle-ci fit un pas de coté, si rapide que notre ami n’eut pas le temps d’en être conscient qu’il se prenait une série folle de tatanes dans tous les sens. Une symphonie plus agressive, plus déplaisante en fut né, et la note de fin envoya le grand chauve à l’horizon, il partait a tout allure vers le bord du plateau, la ou la Vallée ouvrait grand sa gueule pour dévorer les amateurs de chutes libre et les lions victimes de trahisons.

Le Hazu dépassait le plancher des vaches (alpinistes bien sur). Le temps se figea. Comme pour mettre un point comique a la situation. Il était la, au dessus du vide, regardant d’un air fou la femme au Shakûton, avant de se faire aspirer par sa vielle amie, la gravité. L’on entendait le bruit de sa chute déchirer l’air et rebondir en écho dans la vallée. Rapidement rattrapé par un grand « Plaf » qui signifiait qu’il avait atteint sa destination finale. Mais est ce la fin pour autant ?

Bien sur que non ! voila déjà que le démon d’Iwa apparaît, plus déterminé que jamais, jaillissant des profondeurs de la vallée, montant dans les airs, et stoppant son ascension devant la clarté du soleil. Ne laissant apparaître à la Kunoichi qu’une silhouette bien trop menaçante pour être vrai.

Orinposu no Kenjutsu : La Danse des Dragons d’Hadès !

Voici la technique de Kenjutsu Ultime du Dieu de guerre. Une technique a laquelle aucun être vivant n’ai survécu jusqu'à maintenant. Logique puisque ceux qui ont en été la cible n’étaient plus des êtres vivants.

Il retombait, descendait comme l’apocalypse sur la terre des hommes, menaçait la jeune femme et toute la zone autours d’elle d’une infinité de dragons enflammés, lesquels étaient si affamés qu’ils ne dédaignaient pas à dévorer même le sol a la consistance de clafoutis. Au noyau de ces interminables serpents, se trouvait le dieu de Guerre, dansant a un rythme dépassant l’entendement, faisant virevolter ses chaines avec tant de fluidité et de talent que l’on ne pouvait comprendre ni appréhender le mouvement de ses chaines. Même son corps, désormais recouvert de brûlures, devenait incertain tant il déchirait le vent de sa danse. Takabi était désormais au troisième niveau de sa puissance. Il n’avait que très rarement dépassé ce seuil, qui signifiait clairement a ses adversaires qu’ils étaient assez puissants pour en être fiers.

Un souffle lent, lourd et triomphant émanait des poumons de Takabi, il avait réussi, son art inimitable s’imposa comme supérieur. Il se retenait d’avouer que si la jeune femme était un peu plus expérimentée, elle n’aurait eu aucun mal à lui « démonter la gueule ». Elle était là, sonné, épuisé, torturé par toutes ces entailles qui lui avaient volé le peu de charme qui lui restait.  Le sang coulait a flot, profitant de cette occasion pour s’évader de ce corps en ébullition. Elle réussit tout de même a marmonner quelques mots. Ultime défi de celle qui ne voulait accepter la défaite.

Nami : C'est... tout ce... que tu peux faire!?

Dit-elle avant de capituler, s’effondrant sur le sol qui travaillait d’arrache-pied pour reprendre sa texture d’antan. Le dieu de guerre souriait. Il marchait lentement vers le corps ravagé de son adversaire, dans un autre cas, il se serait contenté de dépecer le corps et de laisser les charognards faire les finitions. Mais elle avait acquis son respect. Même Menoetius ne pouvait lui imposer sa volonté de meurtre sur  cette kunoïchi hors pair.  Il examina ses blessures, apparemment, les entailles sur son corps étaient rongées par des brûlures au premier et second degré, comme les siennes. Il grimaça légèrement. La douleur que cela devait engendrer était tout sauf agréable, même pour le plus forcené des masochistes.

Il la pris dans ses bras, posa sur son épaule avec tout de même un peu d’égards. Puis la ramena au village le plus proche, ou elle eut droit aux soins de quelques vielles momies aux connaissances médicinales aussi douteuses qu’ancestrales. Chose étonnante de la part du personnage, il resta à son chevet un jusqu’au lever du soleil. Comme pour s’assurer de son rétablissement. Ou sinon c’était peut-être par curiosité de voir le résultat  des potions et baumes magiques que les précédemment cités momies lui ont administré.
Une fois rassuré sur son rétablissement. Le shinobi la quitta sans même un au-revoir pour rejoindre son village. Mais il faut avouer que dire au revoir a une personne qui ronfle plus fort qu’un ours en hibernation faisait partie de ces choses que l’on évite de faire par simple logique.