Le jeune homme essaya de prendre le crayon mais n'y réussit pas. Il créa alors un genjutsu de son propre cru pour lui faire croire qu'il le prenait. Astucieux. Il avait de la suite dans les idées. Il lui remit dans les mains. Atsushi le prit et le fit tournoyer alors que le jeune homme, genin de Konoha, avait prit la parole. Selon lui, son clan était maître du genjutsu et était réputé pour être des grands senseis. Ils utilisaient le genjutsu pour comprendre les bases de chaque élément, et faciliter ainsi l'apprentissage de n'importe lequel de ceux-ci.
Le clan Kyoju hein. Atsushi en avait déjà entendu parler. Ce clan avait été fondé peu après la deuxième grande guerre ninja. Il savait que certains membres des Ishimaru avait eu des connaissances parmis ce clan. Évidemment, entre deux clans connaissant le genjutsu et le maîtrisant comme il le font, c'était normal qu'ils se côtoient et s'entraide.
Atsushi avait rapidement et subtilement regardé pour voir que le nom de cette personne était en fait Ayato. Cela devait être le plus jeune de ce clan, il n'en avait pas vu de plus jeune que lui, en tout cas. Celui-ci semblait prendre au sérieux ce petit entretien. Il rejoignit les mains et fit ce qui semblait être du mokuton. Encore du genjutsu? Quelle genre de technique était-ce? C'était pas mal, mais cela semblait lui coûter énormément de chakra. C'était donc la faiblesse de ce clan? Ou peut-être ce jeune genin avait tout simplement de la difficulté à contrôler ce genjutsu.
- Kai
L'illusion disparut et il n'avait devant lui que le jeune genin nommé Ayato qui lui faisait face. Il avait commencé à respirer fort, un peu essoufflé. Atsushi se leva, prit ses feuilles et ses papiers et fit quelques pas vers la sortie.
- Tu sais, Ayato. Le genjutsu est fort dans sa façon subtile de l'utiliser. Quand tu utilise le bon procédé et la bonne manière de l'effectuer, cela ne coûte presque pas de chakra. S'il t'en coûte autant, c'est que tu t'y prend mal. Reste fluide dans tes pensées, dans tes jutsus. Reste calme et pense à la manière la plus simple et la plus subtil de faire croire ce que tu veux à qui que ce soit.
Il lui sourit et lui envoya la main.
- Maintenant je dois partir, nous nous reverrons sûrement un jour, Ayato Kyoju.
Il leva une main dans les airs en signe de salut et franchit la porte de la classe. Il partit en direction du centre du village pour faire son rapport.