Un retour sanglant

Je ne trouvais pas le sommeil par ce temps de pluie, trop de choses passaient dans ma tête,
en particulier mon passé, mon présent et mon futur. Je décidais de sortir dehors, habillé d'un simple
T-shirt et un short les pieds dénudés. Je marchais à pas lent dans les rues de Kiri, trempée jusqu'aux
os, vers la porte du village. Pendant ma marche j'admirais toutes les boutiques et bâtiments, la pluie
ne cessait de tomber, elle était froide, voir glaciale, peut-être comme mon âme ? Je marchais, encore,
encore et encore.

-Kiri de nuit par un temps de pluie, est-ce une merveille ?

Je continuais ma marche dans le noir et arrivais à la porte du village, marquée par une surprise
aussi grande qu'une école ninja, un jeune homme, vêtu d'un manteau de couleur noir totalement arraché,
aux cheveux d'un violet claire et d'un masque à moitié brisé. C'était horrible, il avait sa jambe en sang,
le dos complètement  déchiqueté, et les trous dans son buste étaient pas jolis à voir, je voyais un
corps inerte. Je courrais vers lui, plus que quelques pas, j'étais à coter de lui, me penchais et
m'exprimais:

-Qui est-ce ?

Je pouvais choisir entre deux choix, soit le laisser mourir, ou l'aider à survivre, ma réflexion
était brève, je me sentais mal à l'idée de le laisse mourir alors je n'avais d'autre choix que de l'amener
jusqu'à l'hôpital de Kiri, ce qui n'allait pas être un jeu d'enfant pour moi. Je voulais le mettre sur mon,
mais cela m'était impossible. Je n'avais pas la force nécessaire pour soulever cet homme, même un objet
peu lourd pour une personne normale.

-Ce n'est pas avec ma force de mouche de combat que je vais lui venir en aide...

Je le prenais à la taille, commençais à marcher à pas lourd et le traînais jusqu'à la porte du
village, mes forces m’abandonnaient d'un seul coup. Des larmes commençaient à couler sur les joues de
mon visage et je m’asseyais le coeur serré.

-Je n'en peux plus et si je m'arrête il va succomber à ces blessures. Pourquoi suis-je aussi faible ?

La pluie continuait fortement et j'essayais péniblement à le transporter jusqu'à la destination
prévue pour un corps blessé, inerte, voir même, presque mort. Mes forces me lassaient à nouveau, la
colère montait en moins, je me frappais le front.

-Si je continue à ce rythme il ne tiendra plus... j'ai fait à peine le quart du chemin, mais il en est
hors de question que je laisse tomber un être vivant !

Je réfléchissais pour trouver une solution aussi vite que possible. J'avais réfléchi pendant cinq
minutes avant de trouver la réponse à ma propre question. J'avais le sourire sur les lèvres et sautais de
joie.

-Stupide fille que je suis, pourquoi n'ai-je pas pensé à la technique du Clonage ?

Je mettais tout mon chakra pour pouvoir créer un Clone, afin de transporter notre blessé jusqu'à
l'hôpital de Kiri avec une plus grande facilité.

-Clonage !

Mon clone était créé et je lui ordonnais de m'aider à transporter le garçon coucher par terre dans
un état de mourant, on soulevait notre jeune homme, arrivait vingt minutes plus tard au bâtiment destiner
et on entrait avec le blessé. Je criais:

-Il a besoin de soins au plus vite ! Que quelqu'un apporte un lit ! puis je m'adressais au blessé même si
celui-ci était inconscient, vous savez, même si vous n'entendez rien, vous êtes lourd à porter...

Je voyais une équipe médicale ninja aux pas de course avec un lit sur lequel ils allongeaient
le jeune homme dont les soins devaient être fait le plus rapidement possible. Tout se déroulait autour de
moi, je ne pouvais réellement comprendre ce qui se passait. Mal grès que je ne connaissais pas cette
personne je lui suis venue en aide, mais dans quel but ? Alors je décidais de rester à son chevet, assise
sur une chaise et attendre qui est cette individu avec d'infâmes blessures. J'attendais des heures et
finissais par m'endormir, sans le vouloir, de fatigue.

Quand je me réveillais, la première personne que je voyais était le Mizukage, j'avais honte,
honte que celui-ci était là alors que je dormais. Je le saluait et lui posait, quelques questions,
même si cette personne m'intimidait.

-Bonjour Mizugake, je m'inclinais, qui est cette personne, ô grand Mizukage ? Qui sera mon sen-sei et dans quel équipe je serai ?

Je m'arrêtais dans mon discours et regardais le jeune homme avec une tonne de bandage et me disais
que peut-être un jour je serai dans le même état physique que lui, même voir pire. Cela m'effrayait, mais
mourir ne me fait pas peur pour autant. J'attendais son réveil, car il avait réussi à éveiller ma curiosité.
Mes sentiments étaient entre l'angoisse et l'excitation...