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| Aux portes de Suna... [Pv Sergerk] | |
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InvitéInvité
| Sujet: Aux portes de Suna... [Pv Sergerk] Ven 22 Nov - 18:57 | |
| N’ayant pas énormément à faire par les temps qui courrait, je comptais bien faire quelque chose aujourd’hui. En plus, le soleil était au beau fixe, c’était un temps idéal pour sortir. Alors première étape, direction les portes de Kumo, voir comment se passait la ronde des gardes, et savoir s’ils avaient reçu des informations de ce qu’il se passait autour de notre village, si nous n’étions toujours pas en alerte. Rien d’inquiétant à priori d’après leurs dires, à part peut être quelque chose, une petite bande d’inconnu. N’ayant pu les identifier, j’appris qu’ils étaient au nombre de cinq, et qu’ils étaient parti il y a déjà quelques jours. Qui était-ce ? En tout cas, ce que je savais c’est qu’ils voulaient rester discrets, donc qu’ils pouvaient représenter une menace. Prenant alors le compte rendu, je vis que d’après nos sources et espions, ils se dirigeaient vers Suna. Ils avaient déjà été repérés près d’un autre village, Konoha il me semble. Leur démarche, était de rester assez loin des villages pour ne pas être repéré, et y restaient quelques jours, puis partaient. Pas de pillage, pas d’attaques, bizarre. Peut être étaient-ils entrain de prendre des informations sur tous les pays pour une organisation secrète, ou encore pour eux-mêmes, peut être voulaient-ils profiter de la faiblesse d’un de ces pays pour l’attaquer, nous ne pouvions en être sûr. Et malgré le fait qu’ils n’aient représenté aucune menace directe, je devais rapidement les retrouver, car même si notre village possédait de très bons shinobis, une guerre pouvait être dangereuse. Je me mis alors en direction de Suna, immédiatement. Ils étaient parti il y a environ quatre jours, ils ne devaient plus se trouver très loin de l’endroit qu’ils recherchaient. Cependant, cela allait être beaucoup plus rapide, étant donné que je comptais bien invoquer Bouryoku et monter sur son dos. A la vitesse à laquelle il volait, je pouvais y être en quelques heures. Je fis signe aux gardes de la porte, que j’allais m’en occuper personnellement, et que je leur en ferais à mon tour un conte rendu. Acquiesçant avec le sourire, ils étaient étonnés que moi, Anbu et grade spécial de Kumo, j’allais leur rendre compte. Cependant, pour qu’un pays soit optimal à tout niveau, il faut une bonne communication, et ils étaient bien d’accord avec cela. Je pris alors mes affaires de shinobis, accrocha mon katana sur le dos, comme j’avais pour habitude de faire maintenant, et descendis devant les portes Et ce passage était marrant. Les gardes, tout en surveillant le lieu, regardaient et attendaient avec impatience que j’invoque, ils adoraient voir apparaître mes chimères, étaient à la fois impressionné, et sous le charme de ces monstres de magnificence. -Bien Bouryoku ! Débarque, on a du pain sur la planche. Tu va peut être même pouvoir arracher quelques membres, s’ils se montrent hostile.- Haha… Enfin tu me propose quelque chose d’intéressant, je commençais à me lasser de toi ! Hehe…-…Voilà que tu te mets à faire de l’humour maintenant ? Et bien, au final on va peut être avoir un lien un peu plus amical hein ?-Dans tes rêves petit humain fébrile haha !- Bon allez, trêve de conneries on y va.Montant alors sur son dos, il poussa un hurlement roque et puissant, puis se mit à décollé rapidement. Montant vers le ciel, il était si haut, qu’on ne pouvait nous voir du sol, et c’était d’ailleurs fait exprès, pour ne pas être repéré par qui que ce soit. Il allait vite, très vite. Et ceci m’arrangeait bien, car j’avais hâte de voir à qui j’avais à faire. Cependant, je ne pouvais pas tout faire d’une traite. Donc après une heure et demi de vol à pu près, il descendit en ayant bien regardé qu’il n’y avait personne, aucun chakra à l’horizon non plus. Je m’assieds au pied d’un arbre, il restait debout les bras croisé, attendant de redécoller. Je le regardais, et je dois avouer que même moi ayant l’habitude de le voir, je le trouvais magnifique. Immense, une prestance et un charisme à toute épreuve, Bouryoku était en plus de ça un combattant hors pair. Il avait de très puissants jutsus, mais frappait aussi d’énorme coup de griffes, qui pouvait être très dangereux pour ses ennemis. Après quelques minutes de pauses, ayant bu et mangé quelques petites denrées histoire de ne pas faire une mission le ventre vide, nous repartîmes alors à vitesse grand V. C’était tout de même magnifique de voir le pays ninja de si haut, un sentiment de puissance, et à la fois quelque chose que pas tout le monde ne pouvait connaître… Nous voici non loin de notre point de mission, je descendis alors avant d’arriver vers les portes de Suna. Ici, impossible de se cacher, je devais cependant rester discret. Il y avait un oasis non loin des portes, avec une sorte de mini forêt de palmier, assez luxuriante, suffisamment pour pouvoir se cacher… Bingo ! Ils étaient là, et bien au nombre de cinq. Assis en cercle, je les voyais se passer des papiers. Il fallait que je ruse, pour me rapprocher et comprendre. Je n’en eu pas besoin, ils n’étaient que des amateurs, mais je savais à présent pourquoi ils faisaient cela maintenant. Ils s’étaient fait un plan, ils voulaient recueillir des informations sur tous les pays, pour en faire partager à leur chef, qui lui voulait les vendre par la suite aux pays. Complètement idiot. Mais la situation était tellement fragile, que s’ils venaient à donner des informations véritables, cela pouvait être dangereux pour la faible stabilité de semblant de paix qu’il restait. Je devais les arrêter sans attendre, et d’après leur discussion, Suna était le dernier pays visité. Ayant un petit sourire, je me mis à avancer vers eux, une main sur le manche de mon katana qui était encore dans son fourreau. Ils me remarquèrent immédiatement, en voyant aussi le bandeau que je portais. Ils se mirent dégainer leurs armes, l’un d’entre fit des signes. -Putain, un ninja de Kumo ! Les gars, rappelez vous des ordres que nous avons, il ne faut aucun témoin ! Tuez le !!-Bouryoku, vas-y, amuses toi un peu.Dans un grondement de tonnerre, alors qu’il n’y avait absolument aucun nuage un sceau magnifique noir apparut dans les airs, qui vint se briser à la sortie de ma chimère. Atterrissant sur ses pattes, il fit trembler le sol, au point de les déstabiliser. Impressionné, et malgré le fait qu’ils étaient des shinobis, de bas niveau certes, ils ne savaient comment réagir devant ce monstre de puissance. Bouryoku se dirigea vers l’un d’entre eux à une vitesse folle, lui mettant un coup de griffe, ce qui le coupa en deux. Ricanant d’une voix grave, il en attrapa un autre par la tête, pour l’écraser comme un vulgaire insecte. Les mains dans les poches, je regardais ce magnifique spectacle, sans faire le moindre mouvement. Certains d’entre eux tentaient des jutsus, mais pas assez puissants face à lui. Il en fit voler un autre d’un coup un peu plus loin, le laissant vivant, mais juste ce coup l’avait déjà bien endommagé. Il en prit un autre dans un griffe me le montrant, tout en communiquant par la pensée avec moi, me disant de regarder ce qu’il allait lui faire. Finalement, j’avais trouvé un moyen de créer un lien plus fort avec lui, le laisser se déchaîner parfois. Il se mit à voler, toujours en le tenant dans les griffes, et une fois très haut, il le lâcha. Il revint alors à mes côtés, me faisant un signe de tête, me remerciant de l’avoir laissé faire cela. - Pas de problème Bouryoku, c’est un plaisir de te voir ainsi. De plus, ils étaient une menace pour l’équilibre de notre semblant de paix. Bien que pas dangereux, ils pouvaient l’être en divulguant trop d’informations. Il en reste deux, on en fait quoi… ?Il me regardait, et nous attendions de décider de leurs sorts…
Dernière édition par Kimaera no Kami le Sam 23 Nov - 14:37, édité 2 fois |
| | | Sergerk Rasack
Messages : 1088
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: ... Talents: | Sujet: Re: Aux portes de Suna... [Pv Sergerk] Sam 23 Nov - 13:51 | |
| Sergerk porta la main à sa bouche, se forçant à ne pas l'ouvrir pour ne pas faire paraître son bâillement. C'était pas vraiment le moment de montrer son ennui. Même si celui-ci atteignait des sommets durant ces longues minutes semblants formés des heures au lieu d'une seule. Franchement il n'en pouvait plus... Jouer au bon petit soldat, ça allait bien quelques minutes, mais quand il passait à l'heure, il n'en pouvait plus. C'était trop lui demander que de rester visser sur une chaise sans rien avoir le droit de faire pour respecter un quelconque protocole ennuyant. Il avait pensé que ce genre de réunion aurait peut-être un intérêt certain valant la peine d'y participer. Mais au fur et à mesure, il s'en était dissuadés. Mais bon, il devait tenir envers et contre tout son envie de se lever et de quitter cette grande salle. Franchement, il n'en pouvait plus.
La grande table en forme de cercle creux qui se trouvait dans la plus grande salle du bâtiment du Kazekage était depuis longtemps abandonné à la poussière. Shunsuke avait eu l'habitude de ne pas faire de longue réunion, le sabreur ne pouvait que le comprendre. Mais même si le village pensait encore être gouverné par le maître Kazekage, il n'en était finalement rien, et la pièce avait repris du service dans un secret d'état bien conservé. N'occupait les sièges que les personnes habilités à y être pour gouverner, et donc parmi eux surement le futur Kazekage. Pour l'instant c'était ce "conseil" qui gérait les affaires, au nom du Kinbara. Mais son absence serait forcément remarquée à un moment ou à un autre par la population, et le nombre des réunions devenaient de plus en plus importante. A la fin du mois, on aurait surement le droit de savoir le nom de celui qui se poserait sur le siège de dirigeant du village caché de Suna à côté du seigneur du pays du vent. Celui-là était d'ailleurs présent ) la réunion du jour.
Ils étaient finalement dix. Le seigneur, deux de ses conseillers, deux membres du clan Kinbara, deux anciens du village - dont un établissait une position ouvertement pro-Gaara -, le chef des forces ANBUs du villages, le chef de l'armurerie de Suna aussi chef tacticien et maître marionnettiste et Sergerk lui-même. Dernière personne à avoir vu Shunsuke, il était le seul à avoir été entraîné par ce dernier. Beaucoup de ceux au courants, pas plus de vingts, le considérait comme son successeur. Lui n'en pensait pas moins, mais il n'était dans le conseil qu'à titre indicatif, de ceux qui n'ont la parole quand on leur demande. Il ne put retenir plus longtemps son bâillement qui résonna sourdement dans la salle assez peu remplie, sous les regards fixés des portraits des Kages précédents les entourant. Ceux là avaient été disposé dans la salle selon l'arrangement du précédent Kage, Shunsuke se retrouvant donc au milieu à côté du quatrième Kazekage surveillant son fils relégué sur le côté. Puis de l'autre côté, à la droite du regard froid du dernier dirigeant, le troisième, le deuxième et le premier Kazekage.
Le regard de la salle elle, ne convergeait pas vers ces antiquités inutiles. Mais vers le blond impoli qui avait osé bâillé au milieu de la réunion. Celui-ci refermant la bouche constata sans réaction les yeux qui se posaient sur lui, sans rien dire ni faire pour s'excuser d'une quelconque manière. Trois des neufs autres le fusillaient du regard, c'est à dire un conseiller du seigneur du vent, le dirigeant des ANBUs et le conseiller opposé à la politique Shunsuke. Les deux Kinbara le regardaient gravement même si ils ne pouvaient un sourire en coin, le tacticien faisait de même, le deuxième ancien et le deuxième conseiller ne semblait pas en avoir grand chose à faire et le Seigneur le considérait avec une pointe d'amusement. Ce fut finalement lui qui reprit la parole, demandant directement au Rasack :
- Puisque vous semblez ne pas partager notre avis, pouvez-vous nous dire le votre ?
La question était portée au traitement infligé aux traîtres, aux prisonniers et aux déserteurs. Les deux cousins de Shunsuke soutenait de garder la même politique tandis que les deux anciens et les conseillers préconisaient d'alléger les peines. Les autres s'étaient tu pendant le débat, jusqu'à maintenant ou toute la table attendait sa réponse. Il repoussa une mèche blonde sur son front, qui retomba immédiatement, avant de se redresser.
"N'oublie pas de penser comme un Kazekage, pas comme le Kazekage."
"Je sais ce que je fais Washu, et je t'ai dit de ne pas intervenir durant ces réunions. Rentre dans le sabre et tais-toi."
"Je le ferais quand tu respecteras les ordres qui te sont propres..."
Il soupira sans répondre télépathiquement à son aigle. de toutes manières il avait raison, il était tout aussi indiscipliné que lui l'était. Il ne fit pas plus attendre les personnes présentes et répondit à la question d'une voix forte et claire :
- Les traîtres au pays sunien et les déserteurs doivent avoir le droit à la sanction capitale. Sur ce point rien est à changer. Mais considérer tout nos prisonniers de cette manière serait idiot.
- Et pour les pro-Gaaras restés dans le cadre des lois ? questionna prudemment le conseiller directement visé par la future réponse.
- Tu penses ce que tu veux. Tant que tu fait pas de propagande et que tu ne protège pas des criminels, je vois pas l'intérêt de te foutre dans un cachots. Surtout que maintenant la plupart des rebelles sont morts donc...
Personne ne parla durant quelques minutes sous les sourires des Kinbaras. Eux étaient d'accord avec lui, ou peut-être étaient plus radicales, mais dans l'esprit ça restait pareil. Ne restait qu'un cas particulier dont il n'avait eu vent que dans une des dernières réunion, celui de Temari No Sabaku. On avait toujours pas retrouver son frère alors que faire d'elle ? On en avait tiré tout ce dont on pouvait avec les tortures de Shunsuke. Que faire maintenant ? Sergerk avait convaincu le conseil de la laisser gagner une cellule isolée un peu plus acceptable que l'ancienne qui n'étaient qu'une vielle cave étroite...
Mais ils ne restèrent pas sur le sujet et tous sortirent de cette réunion peu de temps après l'intervention du sabreur. Ce-dernier sortit dans une bonne humeur, celle d'être libérée d'une réunion aussi longue et galère. Dispensé de mission à cause du rassemblement, il se demanda ce qu'il allait pouvoir faire de son après-midi. Et il se décida comme à son habitude d'aller s’entraîner dans le désert. Il avait délaissé son terrain d'entrainement pour être à l'abri des regards indiscret sur ses "nouvelles capacités". Il arriva ainsi aux portes du village des sables et sortit sans même un signes aux gardes qui en avaient l'habitude désormais. Mais avant qu'il puisse partir, on l'avertit de bruit étrange venant des oasis de l'entrée. Et après les avoir engueuler et insulter d'incapables, le blond se dépêcha à l’extérieur pour se retrouver devant le petit trou d'eau empoisonnée en guise de piège pour les arrivants.
Il se retrouva alors devant un monstre ailé de plus de deux mètre qu'il dut regarder de bas contrairement à son habitude de devoir se pencher pour voir les gens. A coté de lui, un jeune homme impassible qui regardait un autre gars cloué par la peur contre un palmier. Plus loin on apercevait des cadavres et du sang et peu partout, synonyme du massacre. Et le bandeau frontal de l'homme calme ne laissait aucun doute sur sa provenance.
- Que fais tu ici shinobi du village des nuages ? Pourquoi fais-tu couler le sang sur notre sable ? Tu as intérêt de répondre rapidement car les intrus n'ont pas une vie longue avec Suna. Et avec moi aussi d'ailleurs.
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Aux portes de Suna... [Pv Sergerk] Sam 23 Nov - 14:39 | |
| Attendant alors le verdict sur la vie insignifiante de ces brigands à deux francs, je senti une présence se rapprocher, un puissant chakra, une personne qui se différenciais bien de ces quelques guignols que j’ai pu croiser jusqu’à maintenant. Je voyais au loin une silhouette se rapprocher lentement, calme, serein. Un ennemi ? Non, il m’aurait déjà attaqué depuis fort longtemps. Et puis, de toute façon, je compris rapidement qu’il n’était pas forcément une menace, du moins pas dans l’immédiat, en voyant son bandeau frontal. Faisant alors signe à Bouryoku, je lui dis de rester calme, que cet individu était bien différents des victimes qu’il a pu faire ici même. Mais de toute façon il était un puissant dragon, mais intelligent, il avait bien comprit que l’attaquer sans raison serait complètement idiot, surtout que nous étions sur ses terres. Il fallait cette fois-ci que je fasse preuve de discernement, de diplomatie. Je pouvais imaginer ce que pensait l’individu en face de moi : moi, planté ici les mains dans les poches, avec mon immense dragon les bras croisé, ayant tué plusieurs personnes sur son sable, sur son terrain de jeu. J’avais déjà eu beaucoup de chance qu’il ne m’attaque pas directement. Mais ct homme avait quelque chose de différent. Déjà, en regardant son regard, j’avais l’impression qu’il était blazé comme on dit, qu’il avait marre de quelque chose. Nous ? Non, comme je l’ai pensé, il aurait attaqué sans perdre un instant, si nous étions la cause de ses soucis. Peut être aussi, qu’il y avait beaucoup de situations comme celle-ci dans ses terres, il en avait peut être marre. J’allais de toute façon le découvrir assez tôt, étant donné que cet individu se rapprochait de moi en marchant. Je n’avais aucune peur, aucune crainte mais j’étais tout de même de bonne lignée, poli et respectueux. Je devais lui expliquer ce qu’il s’était passé ici, et le pourquoi du comment. D’ailleurs, il ne se passa guère de temps avant qu’il vienne m’adresser la parole. - Que fais tu ici shinobi du village des nuages ? Pourquoi fais-tu couler le sang sur notre sable ? Tu as intérêt de répondre rapidement car les intrus n'ont pas une vie longue avec Suna. Et avec moi aussi d'ailleurs.- Bonjour, shinobi du pays du sable. Je suis Kimaera no Kami, anbu du pays de la foudre, comme tu as pu le constater à mon bandeau. J’ai certes fait couler le sang sur tes terres, et je m’en excuse. J’ai été averti un peu tard, qu’une bande de brigands et shinobi de faible rang, cherchaient à récolter des informations sur un peu tout pays, pour pouvoir s’en servir contre nous. Leur méthode de fonctionnement, était de nous observer d’assez loin pour ne pas être remarqué, et d’obtenir des informations réelles, sur tout point, politique, militaire, et même civils. Ils comptaient, d’après mes sources, divulguer ces informations aux différents pays.
Et en vue de la fragilité de la paix de notre monde, je ne pouvais faire autrement que de m’en débarrasser personnellement. Je te le redis en passant, excuse moi d’avoir fait couler le sang sur tes terres. Mais ces bandits avaient des informations qui ne devaient être communiqué, informations qui au passage, auraient pu être déformées. J’en ai gardé un en vie, enfin deux en réalité comme tu le vois. Je voulais trouver leur chef, et mettre un terme ce petit spectacle d’amateurs, et éviter d’envenimer la situation de notre monde.Sur ces paroles, je n’avais toujours pas bougé. Toujours les mains dans les poches, j’étais serein, Bouryoku aussi. Nous ne représentions pas une menace, et il avait du s’en apercevoir, de par le ton de ma voix, qui était posé, paisible. Cependant, je ne pouvais dialoguer pendant des heures avec lui. J’espérais qu’il réagisse correctement à ce que je venais de lui dire, qui évidemment était la stricte vérité. Je ne devais pas traîner, ma mission n’était pas terminée. Je n’avais jamais eu à faire auparavant à un shinobi de Suna, je ne pouvais donc savoir comment il allait réagir. De plus, sortant de mon coma qui avait duré fort longtemps, je ne connaissais pas la situation entre nos deux pays. Déjà, en vue de sa réaction, nous n’étions pas en guerre, sinon il aurait essayé de m’envoyer immédiatement six pieds sous terre. Je ne l’avais quitté des yeux tandis que je lui parlais, mais mon regard se détourna vers les deux survivants qui essayaient de se faire la malle tandis que je parlais avec ce nouvel arrivant. Mentalement, je dis à Bouryoku de les attraper, pour les balancer doucement devant le shinobi de Suna, en guise de respect. Nous étions chez lui, la moindre des choses, était qu’il s’occupe lui-même des menaces de son pays, je pensais qu’il apprécierait. De plus, profitant que j’étais dans le feu de l’action, je comptais bien retrouver leur chef et lui attribuer une fin digne de celle que je viens de donner à ses compagnons. Dailleurs, une idée complètement folle vint à me traverser l’esprit. Je sentais que cet homme en face de moi, n’était pas un mauvais gars au fond. Et je comptais lui proposer quelque chose. - Ecoutes, toi et moi nous nous ne connaissons pas, je l’admets. Cependant, dans cette situation actuelle, nous pouvons faire cause commune. Ils souhaitent faire le mal autour d’eux, et cela touche aussi bien ton pays que le mien. J’ai dis à Bouryoku, ma chimère que tu vois sous tes yeux, de te donner les deux rescapés, ce qui est normal, nous sommes chez toi. A toi de voir, si tu souhaite m’accompagner pour retrouver leur chef et l’éliminer, au faire prisonnier ces deux guignol. Un simple Henge no jutsu, et nous pourrions nous introduire chez eux sans souci. Je pense qu’il est nécessaire de faire cela, étant donné que je ne sais pas où je mets les pieds. Alors, es-tu de la partie ? Il peut avoir toute sorte de risque, à mon avis, s’ils se sont lancé dans une mission comme celle-ci, c’est qu’il y a peut être du lourd derrière. Alors ? |
| | | Sergerk Rasack
Messages : 1088
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: ... Talents: | Sujet: Re: Aux portes de Suna... [Pv Sergerk] Dim 1 Déc - 19:38 | |
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Sergerk avait déjà la main sur sa garde. Le mec en face de lui, bien que dans l'ombre de sa créature ne ressemblant à aucune que Suna avait répertorié, avait peut-être l'air plus relaxé que dangereux, mais il fallait particulièrement se méfier de ce genre de type. Surtout avec la bestiole à ses côté. Surtout venant d'un pays à priori neutre vis-à-vis du pays du vent. Surtout avec le sang et les cadavres qui recouvraient l'étendue de sable à l'ombre des quelques arbres qui représentaient malgré leur faible nombre une bonne partie de la flore sunienne. Donc oui, il se préparait déjà à la bataille. Et la première règle dans ce genre de situation était de se tenir près pour être sur de ne pas mordre la poussière. Si attaque il y avait, se serait son ennemi qui irait manger les pissenlits par la racine. Même si cette plante ne poussait pas vers le village caché du sable, il y en avait surement vers Kumo où il se ferais un plaisir de renvoyer le cadavre.
- Bonjour, shinobi du pays du sable. Je suis Kimaera no Kami, anbu du pays de la foudre, comme tu as pu le constater à mon bandeau. J’ai certes fait couler le sang sur tes terres, et je m’en excuse. J’ai été averti un peu tard, qu’une bande de brigands et shinobi de faible rang, cherchaient à récolter des informations sur un peu tout pays, pour pouvoir s’en servir contre nous. Leur méthode de fonctionnement, était de nous observer d’assez loin pour ne pas être remarqué, et d’obtenir des informations réelles, sur tout point, politique, militaire, et même civils. Ils comptaient, d’après mes sources, divulguer ces informations aux différents pays.
... Quel idiot... Il venait, sans rien savoir de Sergerk et de Suna, de révéler que ceux qu'il avait tué auraient put être des atout suna-jins. En tout cas, il n'avait vraisemblablement aucune intention belliciste en venant jusqu'ici. Et avec un peu de chance, il avait finit son boulot et l'affaire se conclurais sans incident diplomatique. Mais bon, il ne fallait pas trop y compter. Et plutôt que de se bercer d'illusion, se préparer à un quelconque piège. On était jamais sûr de rien avec les villages étrangers.
- Et en vue de la fragilité de la paix de notre monde, je ne pouvais faire autrement que de m’en débarrasser personnellement. Je te le redis en passant, excuse moi d’avoir fait couler le sang sur tes terres. Mais ces bandits avaient des informations qui ne devaient être communiqué, informations qui au passage, auraient pu être déformées. J’en ai gardé un en vie, enfin deux en réalité comme tu le vois. Je voulais trouver leur chef, et mettre un terme ce petit spectacle d’amateurs, et éviter d’envenimer la situation de notre monde.
Le blond s'autorisa sur les cadavres pour en voir un dont le torse bougeait encore, irrégulièrement mais tout de même. Donc, deux personnes en vie avec l'autre trouillard. Ca en faisait toujours trois de trop. Et en plus, le dénommé Kimarea ne semblait pas devoir s'en aller de suite. Il énonçais et affirmait son massacre sans broncher, toujours les mains dans les poches. Il ne paraissait pas sérieux en disant tout cela, pas crédible une seule seconde. Bon sang, d'où il sortait ce mec ? Pourchassé des criminels jusqu'ici était une chose, parlé de cette manière à un représentant de la capitale du pays en était une autre... Il se croyait où ? Sergerk fronça les sourcils. Tout le monde devait pourtant savoir la situation politique de Suna. Ignorer à ce point la géopolitique du monde shinobi ne lui donnait qu'une image de piètre ninja. Surtout pour un ANBU, sensé être les services secret les mieux informés. Kumo était-il à ce point ignorant de la situation ? Impossible. Ce gars bluffait très mal, ou était incroyablement con.
Les regards toujours fixé l'un dans l'autres, ce fut la grande créature qui brisa l'immobilité en première. Elle se dirigea vers les deux idiots qui, pensant s'être fait oublier, tentaient de s'échapper, celui en bon état traînant tant bien que mal son coéquipier mal en point. A première vue il avait quelques côtes cassées et sa respiration était trop irrégulière pour qu'il soit encore bon à survivre un mois. Sans être médecin, il lui donnait même pas une semaine dans le climat du pays du vent. La créature massive attrpa donc les deux abrutis déserteurs et les lança juste devant Sergerk, qui recula d'un pas rapide au cas où.
- Écoutes, toi et moi nous nous ne connaissons pas, je l’admets. Cependant, dans cette situation actuelle, nous pouvons faire cause commune. Ils souhaitent faire le mal autour d’eux, et cela touche aussi bien ton pays que le mien. J’ai dis à Bouryoku, ma chimère que tu vois sous tes yeux, de te donner les deux rescapés, ce qui est normal, nous sommes chez toi. A toi de voir, si tu souhaite m’accompagner pour retrouver leur chef et l’éliminer, au faire prisonnier ces deux guignol. Un simple Henge no jutsu, et nous pourrions nous introduire chez eux sans souci. Je pense qu’il est nécessaire de faire cela, étant donné que je ne sais pas où je mets les pieds. Alors, es-tu de la partie ? Il peut avoir toute sorte de risque, à mon avis, s’ils se sont lancé dans une mission comme celle-ci, c’est qu’il y a peut être du lourd derrière. Alors ?
Plus l'étranger parlait, plus Sergerk confirmait à demi-mot la théorie du "complètement abruti". Premièrement il lui donnait en pâture deux prisonnier conservant des informations sur Kumo plus ou moins importante. Deuxièmement il comptait s'allier avec un sunajin pour la suite de sa mission. Dernièrement il lui proposait ouvertement de découvrir quels informations le groupe pouvait avoir sachant que ces informations devaient concernées Kumo ou le pays du la foudre. Prenait-il le temps de réfléchir des fois, où ignorait-il complètement le sens des mots géopolitique et diplomatie ? A moins que tout cela soit un piège rondement mené. Finalement c'était presque l'hypothèse la plus probable si on mettait à part le fait que ce Kimarea ne pouvait deviner que c'était le Rasack qui allait l'intercepter. Bon il allait parier sur la face "ignorant". Et si il mettait tout cela à l'œuvre, il pouvait non seulement prendre des infos précieuses, mais aussi améliorer les relation avec le village caché des nuages. Il sortit donc son sabre pour frapper du pommeau le crâne des deux prisonniers avant de se concentrer.
"Washu ? T'as entendu ? Vas chercher les gardes de Suna et dit leur de mettre ces prisonniers en prison jusqu'à mon retour puis rejoint moi, je vais garder un œil sur ce gars."
"Fait gaffe, j'aurais plus mes yeux pour toi..."
Le sabreur soupira pendant que son aigle apparaissait depuis sa lame encore sortit,avant que ce-dernier pousse un cri aigu et s'envole pour l'entrée du village. Sergerk rengaina et refit face au kumojin :
- Ok, je viens avec toi. Mais je préfère te prévenir, c'est surtout pour te tenir à l'œil. Un mouvement suspect et je t'exécute, c'est imprimé ?
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Aux portes de Suna... [Pv Sergerk] Dim 1 Déc - 20:35 | |
| Je regardais alors cet étranger qui était là, ne bougeant toujours pas le petit doigt. Il me regardait d’un air étrange, comme si j’étais un phénomène de foire. Il devait sûrement me prendre pour un fou, vu la manière dont il fronça ses sourcils. Cependant, je n’en avais plus que rien à foutre de son avis, tout ce qui m’intéressait, c’était de mettre un terme à cette éventuelle menace. Il y avait cependant quelque chose que je remarquai immédiatement et qui me déplu, son arrogance. Il avait l’air sûr de lui, donnait même l’impression de se croire au dessus des autres. Je ne réagissais pas, restais calme. Inutile d’en rajouter, j’avais osé lui proposer cela, j’assumais entièrement ma décision.
Je ne savais pas dans quoi je me jetais en voulant chercher ces ravisseurs voulant troubler la paix de nos pays, j’avais donc besoin d’aide. Et s’il était assez arrogant pour refuser voir inconscient, c’était son problème, car avec ou sans lui, je comptais bien y aller. Je le vis frapper les deux rescapés sans pour autant demander la moindre information avant. Il n’était guère plus intelligent qu’eux à priori. J’allais présent prendre les devant, étant donné qu’il n’avait pas l’air très futé. Rappelant ma chimère pour qu’elle se place derrière moi, je me rapprochai des deux hommes qui étaient inconscient. Tentant de les réveiller avec plusieurs claques, je fini enfin par faire ouvrir les yeux de l’un d’entre eux, puis de l’autre.
- Ok, je viens avec toi. Mais je préfère te prévenir, c'est surtout pour te tenir à l'œil. Un mouvement suspect et je t'exécute, c'est imprimé ?
- Oula, on commence mal. Si tu n’as pas envie de venir, je ne te force pas. Deuxièmement, avant d’assommer ces deux bougres, ai au moins l’intelligence, d’essayer du moins de récolter des informations. Et troisièmement, ils ne resteront pas en vie. Tu m’as mal compris. Je t’ai dis viens avec moi OU fait prisonnier ces deux guignols. Tu a choisi de venir, leur sort en sera différent. Nous allons les tuer après avoir récoltés les informations nécessaires, et nous devons faire un henge de ces cons, pour essayer de ne pas trop se faire repérer. Je le fais parler, fait donc un henge de celui la, je prends l’autre. Fait vite, leur mort approche.
Sur ces mots, je leur fis alors cracher quelques informations, surtout la plus importante, où se trouver leur camp, et donc ce fameux chef dont nous devons régler son compte. Une fois parlé, je pris deux kunais, et les envoyais rapidement dans la tête de chacun d’entre eux, par précaution. Je n’étais pas bête, je savais qu’ils pouvaient parler. Lui proposer de me suivre en échange des deux hommes, c’était un appât, qui réussit très bien à priori. Il avait donc donné sa parole de ninja, et il allait venir avec moi. Je fis un rapide henge, puis lui fis signe d’en faire un à son tour. Nous étions pressé, pas de temps à perdre. Sur ces mots, j’avais récupérer toutes les notes de ces ninjas, que j’avais dans les mains. Il y avait aussi et bien sûr, des informations sur le village de Suna, ainsi que sur tous les autres. Je les sorti de ma poche, puis le regardais droit dans les yeux. Je lui balançai quelques mots avant de faire demi tour et partir en direction des alentours de Suna, où se trouvait leurs camps de base, et ils n’étaient même pas au courant, une honte.
- Ici, se trouvent des informations sur tout village. Je les fais disparaître, pour te montrer ma bonne foi, un compromis, un échange disons, pour éviter de faire parler ceux que je viens de tuer. On est quitte, maintenant suis moi, ou reste là, mais nous n’avons pas de temps à perdre.
Marchant alors, Bouryoku me suivait, jetant un regard froid aux shinobis de Suna, il était comme ça, méfiant. Marchant sous un lourd soleil et d’un pas difficile dans ce sable, je pensais à ce que j’allais rencontrer là bas. Je n’en savais absolument rien, mais n’allais pas tarder à le savoir, car nous n’étions en plus pas très loin. Il y avait une sorte de petite forêt, délimitant le pays du sable avec les autres, ils se trouvaient là, à environ une heure de marche. Je n’avais pas envie de l’attendre, je venais de lui proposer de se rendre utile pour son pays, pour le maintient de la paix, après libre à lui de faire ce qu’il veut. Je ne comptais lui faire de long discours et encore moins de le supplier.
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