In Rp...
On n'oublie pas un visage...
Dans les méandres de mes pensées...
Jamais je n'oublierai...
Chapitre 1 : Un heureux blizzard !
On est le 5 janvier de l’an 84, Une grande vague de froid s’installe sur Kiri. Mosuke Tanigawa essayait tant bien que mal d’entretenir le feu dans la cheminée en granit. Dehors, le vent hurlait, la neige tombait abondamment. Le froid s’infiltrait insidieusement dans la petite masure en pierre. Inaga est allongée dans un vieux lit vermoulu. Elle gémit. Mosuke remet une bûche dans les petites flammes puis se précipite auprès de sa femme.
- Tu crois que c’est pour maintenant ?- Ça fait de plus en plus mal ! Va chercher la veille sage ! Vite !Mosuke s’exécute. Il prend son gros manteau en fourrure, s’emmitoufle dans une grande écharpe de laine, enfile ses gros gants de fourrure puis s’approche de la porte. Il regarde sa femme droit dans les yeux, lui demande de patienter encore un peu en attendant la vieille femme. Il ouvre la porte. Le vent fait claquer son écharpe. Il s’engouffre dans le blizzard puis il referme difficilement la porte. Il sait que le temps lui est compté…
Quelques minutes passent. La pauvre Inaga remuait et criait de douleur. La porte se rouvre. Une frêle silhouette apparaît, suivie par une autre plus imposante. Une douleur plus violente transie la femme. La veille constate alors que le travail a commencé. Elle ne prend pas la peine de retirer son manteau et, d’un pas décidé, se rend au chevet d’Inaga. Elle lui demande de bien respirer et de pousser lorsqu‘elle en sent le besoin. Après quelques minutes, quelques contractions et quelques gouttes de sang, un nouveau bruit se fait entendre… Les pleures d’un bébé. La sage prends le nourrisson dans ses bras et le ramène près de la cheminée, le pose sur un tabouret. Elle demande l’aide du nouveau papa pour tenir le nouveau-né. Une fois celui-ci bien calé entre les mains de son père, la vieille femme appose ses mains sur le petit. Une lumière verte jaillie de ses paumes marquées par le temps. Elle sourit.
- Le bébé va bien ! Et C’est un garçon ! La maman épuisée lâche des larmes de bonheur. La coutume d’ici voulait que tout les enfants nés avec l’aide de la vieille se voit attribuer leur prénom par elle-même :
- Toi tu es voué à un grand avenir mon petit bout ! Les parents se regardent dans les yeux en continuant d’écouté la vieille femme,
- Tu es né dans des circonstances bien particulières et tu as un énorme potentiel … Ta réserve de Chakra est abondante même pour un p’tit loup comme toi ! Elle sourit puis reprit
- Tu es né lors d’un fort blizzard, et tu es en excellente santé. Tu répondras à présent au nom de Fubuki soit tempête de neige. Tu seras aussi malléable que la neige et pourtant tranchant que la glace …Les parents interloqués par ces paroles plus ou moins tarabiscotées, essaient de questionner leur sauveur mais elle ne dit rien plus. Elle esquisse un petit sourire, tourne les talons et repart dans le froid et la neige. Les parents serrent leur petit Fubuki dans leurs bras, oubliant les spéculations de la vieille, heureux et conscients de leurs nouvelles responsabilités.
Chapitre 2 : Un déménagement surprenant …
Nous sommes le 15 février de l’an 92, le petit Fubuki a bien grandi. Il a 8 ans. C’est un enfant très curieux qui donne du bonheur chaque jour à ses parents. Sa mère Inaga Tanigawa est une femme très douce et très attentionnée qui prépare depuis déjà quelques minutes un ragout de lapin que son père a ramené de la chasse ce matin là. Fubuki joue tranquillement auprès de la cheminée, quand l’on frappe à la porte. Mosuke se lève de sa chaise, laissant en plan la pierre à aiguiser et son couteau, puis va ouvrir la porte. C’était un coursier qui leur apportait une lettre, plutôt épaisse. Mosuke remercie le porteur puis referme la porte. Il déchiquette soigneusement l’enveloppe puis récupère un parchemin avec un trousseau de clés. Mosuke, ne sachant pas lire, donne la lettre à sa femme. Elle commence la lecture à haute voix :
- M.Mosuke Tanigawa, j’ai le regret de vous informer du décès de votre père M. Hitake Tanigawa. Un testament a été retrouvé mentionnant votre nom. En accord avec le défunt propriétaire, l’auberge « La Brume Matinale » du village de Kiri vous revient de droit et est désormais en votre nom. Veuillez agréer monsieur mes sincères salutations. Signé : le préfet de Kiri.Inaga relève les yeux de la lettre. Elle marque une pause puis regarde Mosuke. L’homme ne bouge pas, comme s’il ne savait pas quoi faire. Quand après quelques secondes de latence il annonce tout bas avec un sourir :
- On déménage … ON DEMENAGE !!!Mosuke n’était pas très proche de son père car il a perdu contact avec lui lors de la Grande Guerre et son père était plutôt un homme violent et aigri par la vie. Cependant Hitake possédait un grand sens des responsabilités et respectait les traditions. De ce fait, Mosuke étant fils unique, il obtient l’héritage.
La petite famille a mit environ deux jours pour se préparer et pour bien réfléchir. Les parents ont longuement discutés pour savoir si ça en valait vraiment la peine, actuellement ils habitent en dehors du village de Kiri, ils ont une vie paisible, s’ils partent pour la ville leurs vies vont être bouleversés, sont-ils vraiment près ? La réponse résultant de cette réflexion était très simple, ils sont partis du principe que tant qu’ils n’avaient pas essayé, ils ne sauront pas. Alors la famille part pour la ville.
Fubuki et ses parents découvre une belle bâtisse en colombage, spacieuse et accueillante. La famille a pris le temps de s’installer avant de recommencer l’exploitation du bâtiment. Une l’annonce officielle faite, l’auberge se remplie rapidement. Mosuke comprend alors que ce legs est une affaire en or ! Maintenant Inaga et Mosuke doivent apprendre sur le tas à servir et à commercer. Six mois plus tard, l’affaire est remise à flot et la grande salle ne désemplie pas. Mosuke fait le service, il passe agilement entre les tables rectangulaires pour servir les clients, prend les commandes ingénieusement avec sa mémoire et récupère les pourboires souvent généreux des habitants très satisfaits de la cuisine. Inaga se plaît dans la cuisine, l’auberge a une nouvelle spécialité, le ragout de lapin. Au premier étage, il y a six chambres pour accueillir des voyageurs las de leur voyage. Au deuxième étage, ce sont les appartements privés, là où la famille habite. En sortant de l’escalier en bois, on trouve une veille porte en chêne. En la franchissant, on accède à une grande pièce centrale qui sert de salle à manger et de salon aussi grand que leur ancienne maison. Celle-ci communique par des portes coulissantes en papier opaque avec cinq autres pièces, une salle de bain, une cuisine et trois chambres plus ou moins égales. Fubuki a la plus petite des chambres, son lit est juste sous la fenêtre qui donne vue sur la rue commerçante de Kiri. Près de la porte une imposante commode dominait, dedans il stocke ses jouets, ses vêtements et ses livres.
Fubuki aime beaucoup l’ambiance dans la taverne, les gens qui rigolent, qui racontent des anecdotes débiles ou encore les gens qui font des compliments sur le service irréprochable de ses parents et du nouvel employé, Go Konata. Il est marrant Go, c’est un petit homme qui doit avoir la trentaine et qui a une calvitie déjà très prononcé. C’est quelqu’un qui est toujours souriant. Le jeune garçon rigole beaucoup avec lui. Fubuki entend sa mère appeler Go et lui demander d’aller au ruisseau lui puiser de l’eau. Go s’exécute et Fubuki le suit. Arrivé au ruisseau, le garçon se déshabille et plonge dans le cours d’eau. C’est une après-midi ensoleillée avec 22°C à l’ombre. Go amène le sceau dans l’eau puis entend Fubuki l’appelé et qui lui demande de regarder. Il retourne la tête et voit l’enfant prendre appuis sur l’eau puis se hisser dessus comme si c’était un sol ferme… Go laisse son sceau plein d’eau et court vers l’auberge. Fubuki ne comprend pas sa réaction. Il se dirige vers la rive pour se rhabiller. Une fois ses vêtements renfilés, il voit sa mère arrivée.
« Qu’est-ce que j’ai fait de mal, je le fais souvent pour m’amuser, je ne vois vraiment pas pourquoi tout le monde panique … » Inaga prend son fils dans ses bras et le sert très fort. Elle lui dit tendrement :
- Tu n’es pas tout à fait comme papa et moi Fubuki, tu as des dons depuis ta naissance, je pense donc que tu vas devoir suivre une école un peu plus spécialisée que les autres enfants du quartier… Tu deviendras un ninja ! - Mais c’est quoi un ninja ?
- C’est une personne très forte qui possède des dons comme toi, qui voue sa vie au bonheur des autres et qui protège les plus faibles. Tu fais partie de ces gens là mon p’tit loup. Je vais en parler avec ton père pour t’inscrire à l’académie des ninjas de Kiri.Fubuki et sa maman repartent vers l’auberge pour apprendre la nouvelle à Mosuke. Deux semaines plus tard, Fubuki est officiellement inscrit à l’académie des ninjas.
Chapitre 3 : l’aboutissement d’un commencement
Le soleil se lève, Kubuki ouvre les yeux. Il s’étire et regarde rapidement la date ; on est le lundi 15 janvier de l’an 96. Il prend le temps de se laver et de s’habiller soigneusement. Fubuki est, depuis sa rentrée à l’académie, devenu très maniac sur son apparence. Il fait attention d’être bien habillé sans faux plis, d’être élégamment coiffé et d’avoir tout son matériel prêt et disponible sous la main.
« Un ninja moche est un ninja inefficace ». Après avoir mangé son petit-déjeuner, il part pour l’académie en récoltant au passage un bisou de sa maman et un bisou de son papa. Arrivé à l’académie il retrouve ses potes de classe. La cloche retentit, il est l’heure de rentrée en cours. Aujourd’hui, c’est la découverte de leur affinité. Pour cela, le professeur donne un petit bout de papier blanc tout lisse. Il explique :
- Ce papier n’est pas un simple bout de papier. Vous allez le saisir en main et malaxer votre chakra. Allez-y !Las apprentis ninjas tiennent fermement leur papier en main et malaxe leur chakra. Fubuki voit son papier se détremper. Il demande au professeur la signification et de ce fait il apprend qu’il possède l’affinité suiton.
« Suiton, c’est le maniement de l’eau, ce qui expliquerait peut-être pourquoi j’arrive à marcher et à m’appuyer sur l’eau … » résonne-t-il. Le professeur termine les diverses explications plus ou moins individualisées puis redonne de nouvelles consignes :
- Maintenant on va vous apprendre votre premier jutsu lié à votre affinité. Ceux qui en connaissent déjà de par leur clan, vous répertoriez vos techniques afin de les perfectionner. Les suiton vous viendrez avec moi, les futon avec Mme. Ogawryu et les raïton avec M. Gosudo. Normalement j’ai fait le tour de toutes les affinités présentes dans la salle.Fubuki se met en rang devant son professeur. Les élèves sortent tous et se retrouvent devant une grande mare. L’enseignant explique alors la première technique qu’ils font : Mizu Bunshin no Jutsu ou le clonage aqueux. Il explique aux enfants qu’il faut mieux, de par leur niveau relativement bas, exécuter cette technique avec de l’eau autour de soit car cela puise moins dans le chakra. Il effectue sa démonstration et incite les élèves à faire de même. Fubuki tente une première fois, une masse difforme apparaît puis explose instantanément. La seconde fois, sa création tien un peu plus longtemps mais est toujours aussi monstrueuse et laide ! Il comprend très vite qu’il va falloir s’entraîner souvent avant de réussir.
Quelques jours passent. Fubuki arrive désormais à créer un clone qui lui ressemble mais n’arrive pas encore à le stabiliser dans le temps. Mais le jeune homme n’avait plus le temps de se perfectionner. Le jour de l’examen final est arrivé. Chaque aspirant ninja tirait au sort les techniques à démontrer plus leur technique d’affinité. Fubuki tombe sur la technique qui permet de marcher sur l’eau, il va devoir créer un clone sans consistance et un clone aqueux. Fubuki retourne à l’étang où il a appris sa technique liée à l’eau. Le jury prend place. L’élève souffle un bon coup et court en direction de l’eau. Sans hésitation il passe sur la surface lisse de l’eau et ne s’arrête pas. Dans le mouvement il effectue un clone irréel puis se stop dans une glissade et s’écrit :
- Suiton : clonage aqueux !Une masse d’eau s’élève de l’étang puis prend la forme de Fubuki. Celle-ci attaque l’autre clone qui se dissipe dans un nuage de fumée blanche. Le clone aqueux s’effondre et retourne dans l’eau. Fubuki est fier de sa prestation. Il revient sur la rive. Le jury est impassible.
Deux jours plus tard, c’est la remise des bandeaux. C’est aujourd’hui qu’il va savoir s’il a réussi ou pas. Ses parents sont conviés à la cérémonie. Fubuki, remettant son col de chemise sans arrêt, attend avec impatience son résultat.
« J’ai fait aucune faute technique, mon clonage simple était maîtrisé, mon clone aqueux a duré ce qu’il fallait … Normalement c’est bon ! » Les noms commencent à résonner dans la coure de l’académie. Toujours pas Fubuki Tanigawa.
« Ai-je échoué ?! » Le jeune aspirant commence à se mordre les lèvres. La pression de cette attente se fait de plus en plus lourde. Quand soudain la délivrance… Son prénom résonne dans la coure… Fièrement Fubuki s’avance vers son professeur. Une fois à sa hauteur, il reçoit son bandeau frontal. Fubuki est content mais pense à petit point qui le tracasse :
« Ça va faire moche cette couleur avec ma tenue … je vais penser a une autre couleur de bandeau ! »La cérémonie terminée, la famille Tanigawa repartent vers leur auberge très fier de leur petit garçon devenu officiellement : GENIN.
Les informations qui suivent sont facultatives sauf celle marquée d'un astérisque :