L'heure d'accomplir son destin, la quête des Kaguyas!!

Plus de temps à perdre. J’avais fais mon sac plus vite que d’habitude, nous pourrions ressentir au bout de mes doigts comme de léger frissons d’excitations. Je partais enfin, je ne croyais pas que ce jour allait arriver si vite. En plus, j’avais une belle équipe avec moi, des ninjas d’Iwa allaient m’accompagner, pour m’aider dans ma quête. Aujourd’hui était un grand jour. Aujourd’hui, je m’en allait vers une forêt de Kiri, où j’avais entendu parler de choses improbables. Une famille de Kaguya aurait été aperçue dans une forêt non loin de Kiri. Ils étaient d’ailleurs poursuivis par un nukenin de là bas, la raison pour laquelle j’avais sur le coup besoin d’aide. Vêtu à vitesse grand V, je fermai ma porte à double tour avant de marcher d’un pas pressé et décidé vers les portes.


J’avais rendez-vous à ce niveau là avec les autres membres, du moins avec mon senseï Ashiro de sûr. Il était évidemment au courant de cette mission, et voulait me voir avant que je parte. Je me dirigeais donc vers ce fameux lieu du centre où je trouvais Ashiro, qui me fit un signe de tête pour que je le rejoigne. Je me mis à lui parler, et il m’expliquait alors comment allaient se dérouler les choses, ils avaient en tant que hauts gradés du village prit quelques précautions et sages décisions afin que la quête se déroule du mieux possible. Il me dit alors, que lui et Ashiro me rejoindraient peut être dans la forêt, s’ils en jugent nécessaire.


Sinon, un jeune nouvel arrivant m’attendait juste devant les portes, je pouvais le voir de là où je me trouvais. Il se mit alors à me dire que je devais accompagner un anbu des portes qui était juste à côté de lui, pour qu’il fasse signe d’ouvrir ces dernières afin de commencer la quête. Mon cœur s’emballait, des palpitations de joies faisaient bourdonner mon pouls. Finissant son discours, il se mit à me dire de me mettre en route dès maintenant, me souhaitant bonne chance. Cela signifiait que lui-même savait que cette mission était difficile et risquée, mais j’adorais cela.

« Paraître auprès de mon Kage le héros de mon clan, simplement pour lui montrer que je suis digne d’un Iwajin… Quel bonheur ! Surtout que mon senseï m’a bien fait comprendre qu’il sera de la partie. Ce nukenin de Kiri n’a aucune chance ! »

Je partis en direction de la porte, où se trouvait mon allié Nadashin, jeune nouveau qui paraît-il est aussi assez talentueux. Tant mieux, j’allais avoir besoin de ninjas talentueux, de fiers guerrier Iwajin. Notre peuple,  mes yeux, était bien plus qu’un simple groupe de personnes. Ils étaient eux aussi mes frères, et méritaient d’avoir une protection de leur pays digne de ce nom. Ainsi, le fait que le clan Kaguya aura officiellement noué de fraternité avec Iwa en fera trembler plus d’un, et passera l’envie de certains. Je n’arrêtais pas de penser à cela, du baume au cœur. J’étais fin prêt à savoir si oui ou non, j’allais être un bon chef de clan, un véritable dirigeant.


J’allais me retrouver en face des miens, en espérant qu’ils acceptaient mon rang de chef, qui m’a été attribué par les anciens et ma lignée elle-même. Je me mis à marcher, le garde des portes me disant à son tour que c’était un acte courageux d’affronter cette situation de la sorte sans la moindre hésitation. Le remerciant d’un signe de tête, il ne pouvait cependant pas me comprendre, impossible… Mon clan était bien plus qu’un groupe de personnes, nous étions tellement liés, que la mort de chacun provoqua une atroce douleur à nous tous à un endroit qu’il était impossible de se protéger, le cœur. Notre sang, une loyauté inégalable, et j’allais encore le prouver à mon Kage.

« Gin kage… Je vais vous montrer que je suis digne d’un chuunin d’Iwa, que je suis digne de notre peuple, de notre pays, de vous Kage ! »

Marchant alors encore quelques mètres, je me retrouvais enfin devant les immenses portes. Je tentais de lever la tête, mais me trouvant très proche d’elles, je n’arrivais presque pas à en voir le haut, elles étaient aussi impressionnante que massives. Je tournais la tête, voyant Nadashin attendre calmement, son regard posé sur moi. Je me dirigeais alors vers lui, pour me retrouver face à face. Les portes se mirent à s’ouvrir lentement, dans un énorme grondement, remuant la poussière rocheuse.


Je le regardais dans les yeux, il comprit immédiatement du moins je le pensais, que je n’étais pas la pour rien. Mon regard était à la fois froid, mais aussi remplit d’ambitions, pétillants, tout en gardant un air sérieux, presque effrayant. Aucune sourire n’était gravé sur mon visage, aucune émotion. Cependant, j’avais apprécié le fait qu’il se joigne à moi, m’aider dans un combat qui à la base n’est pas le sien… J’aimais cet honneur et ce service envers les siens, ceci allait être un beau signe de fraternité, et je ne l’oublierais sûrement jamais…

- Salut Nadashin, je suis Ketsueki Kaguya. Avant tout, merci de te présence, je ne l’oublierai jamais. Voilà le topo, Ashiro senseï doit nous rejoindre près de la forêt de Kiri, les autres nous y attendent. La route risque d’être longue, mais nous avons à faire. Content en tout cas de voir un autre Iwajin, bienvenue à toi ! Maintenant, allons-y.

Me trouvant face à ce shinobi, il m’écoutait attentivement. A première vue, ses bandes sur les mains, sa posture ainsi que le chakra que je ressentais en lui, il devait être un taijutseur. Il se mit à me lancer quelques phrases qui firent chaud au cœur, montrant encore une fois l’état d’esprit de chez nous. Sans dire un mot, je le remerciai en hochant la tête, avant de voir les portes grandes ouvertes. Me retournant une dernière fois, je fis un signe de tête à Ashiro, puis franchi les portes avec Nadashin, mon compagnon de quête et mon frère d’arme. Il avait juré sur son héritage ,son intégrité. J’avais hâte de faire connaissance de cet homme là. Il me faisait penser un peu à moi, je ne connaissais absolument rien de sa vie, de son passé, mais son comportement était fort agréable.


De plus, j’aimais ceux qui juraient au nom de leur vie pour notre village, c’est ainsi que nous resterions intouchables. Voilà, la quête débuta. Il était tôt, le soleil était à peine entrain de se lever, mais nous étions obligé de partir maintenant, pour arriver au plus vite, car je savais de quoi était capable ce genre de bougre qu’est ce nukenin de Kiri. En plus, j’avais appris qu’il était un des tueurs de mon clan, une vengeance à prendre, à moi à présent de donner la mort, et de me libérer du poids de la rancune. Le trajet allait être long, nous devions passer par le pays de Taki, puis une marche dans le pays de la neige s’imposait.


Ensuite, il nous faudra prendre un bateau, pour nous trouver sur l’île de Kirgakure, et ainsi commencer réellement la recherche. Cependant, malgré le fait que nous avions une marche longue, sûrement de quelques jours, il fallait se dépêcher. D’ailleurs, cela pouvait se ressentir par la vitesse de mes pas. Je ne voulais pas traîner, nous n’en avions pas le temps. D’ailleurs, on pouvait déjà apercevoir, après quelques minutes de marche, l’herbe bien verte de Taki.

- Regarde Nadashin, là bas se trouve Taki, le pays de la Cascade. Cette herbe verte est le signe que nous sommes à la frontière de ce pays et du nôtre… Nous allons passer à la frontière du pays de la neige, va falloir pas traîner là bas, on risque de se geler. Ensuite, nous prendrons un bateau, pour rejoindre Kiri…

Pendant que je lui parlais, je regardais au loin, plein de questions en tête. Mon pas était toujours aussi rapide, Nadashin suivait sans problème, il avait vraiment l’air enthousiaste aussi. Ainsi, l’alliance allait s’officialiser d’ici peu de temps, j’en avais hâte. Ce que je me languissais par-dessus tout, était de me retrouver devant ma famille, ces Kaguyas dignes et braves, qui eux aussi avaient survécu à l’assaut. Je me demandais comment ils avaient pu faire une chose pareille, apprendre cela du jour au lendemain m’avait étonné, car je ne pensais pas à les retrouver si vite…


Une heure s’était écoulée, et nous voilà sur l’herbe verte de Taki. La vie continuait son cours pour certains, nous pouvions apercevoir des marchands ambulant ici et là, d’autres s’entraînant près de cette fameuse cascade qui était aussi immense que magnifique. Le soleil était haut, éclairant mon visage et réchauffant le corps, agréable. Mais je ne profitais que peu de cela. J’avais la tête ailleurs, évidemment.

- Alors Nadashin, nous avons le temps, pour le moment tout est calme. Dis moi, d’où viens-tu, et pourquoi as-tu choisit Iwa ? Je vois ton enthousiasme qui est fort agréable à mes yeux. Ils m’ont sauvé d’une mort certaine en ce qui me concerne. Et toi, quelle est ton histoire ?

Ecoutant attentivement le shinobi qui m’accompagnais, je voulais aussi le tester un peu, savoir quelles étaient ses directives, son nindô. Il venait d’arriver, et malgré ce geste mémorable de m’accompagner dans ma quête, je voulais voir s’il allait bien dans le sens de notre cher Kage. Il se mit à me raconter qu’il avait été entraîné par un Iwajin, et qu’il avait vécu dans les alentours depuis quelques temps. Cependant, quelque chose me dérangea dans ses paroles, sans pour autant que je la prenne aussitôt par la suite. Il disait, vouloir tuer tout ceux qui oseront troubler la paix dans le monde, un beau nindô, certes. Mais si un jour, Iwa vient à affronter un autre pays, pour protéger sa paix en mettant en péril celle du monde, que se passerait-il ? Irait-il contre nous ? L’affront que nous allons mener à Suna, était-t-il au courant ? Que ferait-il alors ?

Notre vengeance, comment l’interprètera-t-il ? Nous accusera-t-il de troubler la paix du monde, pour se retourner contre nous ? Non, je n’étais pas convaincu, mais je ne disais rien, je le gardais pour moi. Je ne voulais pas porter de faux soupçons sur les membres d’Iwa, mais ayant déjà vu lors d’un discours de notre Kage au sujet de cette guerre un qui doutait de nous, je me méfiais à présent de tous ceux que je ne connaissais pas. Peut être que j’étais entrain de me tromper, mais je n’en avais rien à faire. J’avais juré loyauté à mon Kage, rien ne devait passer entre les filets, surtout que j’avais tendance à être froid et méfiant avec les nouveaux. Cependant, j’avais quelque chose de bien plus important à m’occuper, mon clan. Tout cela, pour concrétiser une paix et alliance éternelle avec Iwa.


J’avais de grands projets pour nous. Former une alliance, puis prendre du poids dans le pays, allié au Kage pour éradiquer toutes menaces envers notre pays. De grands projets, qui allaient pouvoir se réaliser d’ici peu. Ayant le Kage de mon côté, je voulais aussi lui montrer que j’étais capable de régner sur mon clan, et me souvenais toujours de la phrase qu’il m’avait dit lorsque je fus convoqué dans son bureau après qu’ils m’aient sauvés, « tu verras quel dirigeant tu es lorsque tu seras en face de tes frères », en situation évidemment. Je pensais à cela constamment, car j’allais devoir affronter cette situation ici même.


Marchant depuis maintenant deux heures, je n’avais adressé la parole à mon compagnon de tout le trajet, je n’étais pas du tout un bavard. J’eu essayé de lancer une conversation, ce qui était très rare de moi, mais sa réponse m’avait contrariée, je ne préférais donc plus lui parler, au cas où. J’avais un autre problème, une impulsivité difficile à contrôler. Bien que ses paroles fussent sages, elles n’étaient pas celles que je voulais entendre. Et pour cela, j’étais prêt à « déraper », si quelconque idées venaient à l’encontre des choix et désirs de mon Kage.

« Je suis peut être un peu dur avec les autres parfois… Non, c’est mieux comme ça. Il ne faudrait pas que je m’emballe au cours d’une conversation. Allez on continu, en appréciant sa présence hein… »

Continuant alors les mains dans les poches, nous nous étions éloignés pas mal de Taki, le pays de la Cascade. Pas de pause, une marche rapide et constante, il n’était pas l’heure au repos. Je devais me dépêcher, en espérant que mon partenaire allait suivre. De toute façon, j’étais lancé. Donc rien ne pouvait plus m’arrêter, s’il n’en était pas capable il allait rester là. Mais il avait l’air de suivre, et tant mieux. Il avait été dit dans le village que ce jeune avait lui aussi l’air prometteur, et voilà encore quelque chose que je contrôlais au fond de moi-même. Pourquoi ? et bien, j’avais aussi ce défaut, je n’aimais pas la concurrence disons, quand je ne les sentais parfaitement bien. Par exemple, on homme m’avait marqué au village, sûrement le seul ayant fait ses preuves avec évidemment mon Kage, c’était Rimy Saghiri.


J’avais même suivit un entraînement avec ce dernier, il était aussi doué que dévoué pour son pays, et je trouvais cela remarquable. Si je me trompais alors sur lui, je pense que j’en serais déçu, mais je ne pensais pas, je sentais en lui une loyauté comparable à la mienne. De plus, il n’avait pas hésité une seconde pour m’aider dans mon entraînement, une entraide fraternelle, comme je les aime. Il fallait d’ailleurs que je rencontre cette personne encore une fois, pourquoi pas un bol de thé à la maison… Avec évidemment, mes frères et sœurs Kaguyas, ceux que je comptais bien retrouver en vie d’ici peu de temps… Nous étions d’ailleurs à la frontière de Yuki, le célèbre pays des neiges. Il paraît, qu’ici résidaient des ninjas capable de contrôler la glace, un bel exploit tout de même, et sûrement un art efficace. Ce pays avait aussi une histoire, j’en avais entendu parlé de plusieurs bouches différentes, toutes ayant des mots différents.

Un passé rempli et un présent assez « mouvementé ». D’ailleurs, nous l’allions pas tarder à être confronté à une bande de loup, assez énorme. Ils étaient trois, et grognaient à notre passage. Un magnifique pelage blanc, des yeux bleu perçant comme la glace, l’un d’entre eux se rapprocha de moi, les crocs dehors. Les autres ne bougeaient pas, je mis alors la main devant mon partenaire pour le stopper, lui faisant signe d’attendre là. Il grognait tout ce qu’il savait, tout en se rapprochant, le poil hérissé. Je me rapprochais aussi, d’un pas lent. Je ne savais pas pourquoi j’avais fais cela, mais je me devais de le faire. Une fois ma tête juste en face de la sienne, il comprit immédiatement que je ne lui voulais aucun mal, ni une menace, ni apeuré, je ne craignais rien de lui.


Il se mit à me sentir, fortement, je pouvais sentir l’inspiration de son museau sur la peau de mon avant bras droit. J’attendais sa réaction, je ne savais pas pourquoi j’avais l’impression que ce loup avait senti des gens comme moi… Il se mit à partir en courant, puis revint avec un bout de vêtement déchiré. Sûrement celui d’un de mes congénères, le loup se mit à avancer comme s’il voulait que je le suive, comme pour me montrer une destination. Ces bêtes étaient de vils défenseurs de leurs groupes, très protecteurs. Ils avaient du ressentir que je cherchais les miens, dans mon regard, ou par les toxines que j’extériorisais par tous les pores de ma peau. Il me montrait effectivement la direction de Kiri, j’avais peut être encore un espoir qu’ils soient en vie. Passant ma main dans son immense crinière blanche et sublime, je me mis à partir d’un pas plus rapide, nous devions nous dépêcher…

« Merde… J’espère qu’ils sont encore en vie ! Faut qu’on se bouge, le payz du riz à traverser, puis nous serons au bateau… »

Faisant un signe de tête à mon compagnon, nous nous remîmes en route alors, pour se dépêcher. Cela faisait bien une demi journée que nous marchions, mangeons en marchant, buvant en marchant, ne pas s’arrêter. D’ailleurs, au bout d’une journée entière, nous avions passé le pays du riz, anciennement village du Son. Et nous voilà donc, au bord de la mer. Il y avait encore plusieurs bateaux à quai, il nous fallait en trouver un rapidement. Je n’avais aucune patience, surtout que ma famille était en danger. Me dirigeant vers l’un d’entre eux, je lui demandai poliment s’il pouvait nous mener à Kiri et… Il accepta gentiment, étonnant, ceci allait nous faciliter la vie et surtout, nous éviter tout combat inutile. Montant dans le bateau, je fis signe à mon compagnon Nadashin de me rejoindre. Nous voilà à présent dans le vif du sujet, la dernière ligne droite avant la rencontre, avant le verdict.

- Dernière ligne droite Nadashin, nous y sommes presque.