Sun-Aura Hitorigurashi

NOM

Prénom

In Rp...

• Âge : 17 ans
• Nom : Hitorigurashi
• Prénom : Sun Aura
• Sexe : Féminin
• Nindo :
<< Si tu ne peux pas courir, marche. Si tu ne peux pas marcher, rampe. Mais surtout, ne t'arrête jamais. >>
• Village : Konoha
• Clan : ///
• Grade : Chuunin
• Bingo-Book

On n'oublie pas un visage...

A quoi ressemble Sun ? Au commun des mortels, par dit... Mais, si nous devions détailler cela, disons que sa plus remarquable particularité est le fait qu'on ne puisse distinguer son sexe au premier coup d’œil, où encore qu'elle passe facilement pour un homme. En effet, Sun-Aura porte des vêtements amples de manière à cacher des formes à la féminité plutôt timide : Petite poitrine et hanches pas très marquées. Et pourtant, sa peau est d'une blancheur sans faille, ce qui fait au moins un charme féminin en elle. On ne peut pas dire, pourtant, qu'elle en prenne soin. En effet, à force de grimper aux arbres ses doigts, agiles et fins, se sont couverts de cornes. Le plus souvent, ses yeux sont à moitié cachés par son bandeau de ninja qui lui retombe sur les yeux. Le reste de ceux-ci étant cachés dans l'ombre du bandeau, par conséquence on ne distingue qu'à peine ses deux yeux gris clairs brillants. En dessous de ses vêtements, elle porte tout de même une tenue ninja beaucoup plus légère, lui permettant d'augmenter ses capacités et sa facilité à se déplacer en cas de soucis. Par ailleurs, elle porte souvent des poids aux pieds et aux mains. Ceci, pour entraîner constamment son agilité. Quand elle les retire, celle-ci se voit décuplée, et également sa rapidité et sa capacité à sauter haut et loin. Autour de son cou se dresse également une chaîne noire, portée courte, sur laquelle est suspendu un pendentif en forme de spirale. Souvent, ses courts cheveux blancs sont en batailles, malgré l'effort (certes, minime) qu'elle fait pour les mettre en place, chaque matins. Avouons que cela lui donne un petit côté rebelle. On peut apparenter sa façon de se déplacer silencieusement, de bouger, de bondir ou de grimper aux arbres à celle des chats. Une particularité notable chez la jeune ninja, qui par conséquence possède une bonne capacité pour l'espionnage ou la fuite. Par ailleurs, elle a d'elle-même limé ses canines pour les rendre acérées, ce qui la fait d'autant plus ressembler à un félin.

Dans les méandres de mes pensées...

Sun est une personne solitaire. Non pas qu'elle soit du genre à agir froidement, loin de là : c'est une jeune fille aimable, polie et souriante. Seulement, elle préfère largement la solitude à l'idée d'être accompagnée, et cela depuis son plus jeune âge. C'est ce qui explique qu'elle ait si peu d'amis autour d'elle. Ça, et sa franchise sans limite. Car, Sun est honnête et dira toujours ce qu'elle pense. Ceci, même si c'est pour déplaire à son interlocuteur. Et pourtant, Sun ne se charge d'aucune haine. Elle trouve que ce sentiment ne fait que ralentir les gens en leur rongeant le cœur. Vous l'aurez compris, elle est une jeune fille à l'esprit libre comme l'air. Une sorte de "je-m’en-foutiste", comme on pourrait la désigner.
Plutôt discrète, elle ne se fait jamais remarquer par autrui. Fort heureusement ! Si il y a bien une chose de Sun déteste, c'est que quelqu'un l'encombre. Elle peut aimer et être aimé, mais toujours à condition de garder sa liberté qui l'enveloppe comme un cocon, comme une bulle dont elle ne peut et ne veut se défaire. Malheureusement, c'est ce qui fait d'elle un bien piètre ninja... Elle devra donc changer cela à ses dépends.
Cependant, Sun-Aura adore la musique. Ainsi, dans ce domaine, elle est assez polyvalente : Violon, flûte, guitare... Autant d'instrument qu'elle a apprit en autodidacte. Elle n'en a peut-être pas l'air, mais la jeune androgyne est plutôt intelligente et possède une capacité à réfléchir rapidement. C'est ce qui lui permet, le plus souvent, de se tirer in-extremis de situations délicates, ou tout simplement de se débrouiller par elle-même. En effet, cela fait bien longtemps qu'elle a apprit à se débrouiller par elle-même dans la nature, tel un animal errant. Sun a apprit à chasser sa nourriture, à survivre des mois dans la nature, à reconnaître les plantes comestibles, à différencier les lieux sûrs des lieux dangereux. Au final, en plus d'être un bon espion, elle possède également des qualités indispensables de la survie du ninja. Bien malheureusement, elle n'est pas très téméraire et à tendance à fuir l'affrontement. C'est le double-tranchant d'un caractère solitaire...

Jamais je n'oublierai...

La destiné. N'est-ce-pas un mot d'ordre que l'on entend toujours dans les plus grands clans de ninja ? Cet ordre qui nous dicte ce que nous sommes et ce que nous faisons et ferons en fonction de notre naissance. Oui, c'est elle... La destiné.
Je ne suis pas née dans un de ses grands clans, oh ça non. Mais, j'ai dû vivre toute mon enfance dans la servitude de ceux-ci. Je m'appelle Sun-Aura Hitorigurashi, et voici mon Histoire.

Toute ma vie, j'ai été seule. Ceci, prédestiné par un nom qui illustrait déjà ce que j'étais : Hitorigurashi, "Vie solitaire". Bien entendu, je n'ai jamais essayé d'aller à l'encontre de mon destin... Je suis le dernier descendant de ce minime clan que furent les Hitorigurashi, que l'on connu plus généralement sous le nom de Higurashi. Nous n'étions pas bien nombreux, mais nous avons survécu aux fils de ces siècles en nous faisant le plus petit possible. Nous avons survécu, jusqu'à la dernière guerre... Celle-ci décima l'intégralité de notre clan. Ce fut horrible, parait-il. Moi, à cette époque, je n'étais pas encore de ce monde. Car, je ne vis le jour que 3 ans plus tard. Ma mère était la dernière survivante du clan Higurashi, avant moi. Elle mourut en me faisant voir le jour, et ce fût mon égoïste de père qui me prit sous son aile. Mais, pouvons-nous réellement appeler "père" un homme qui n'eut que le rôle de géniteur ? Mon "père" n'en était pas un à mes yeux. Je l'appelai toujours pas son prénom, que j'ai même fini par oublier avec le temps. Jusqu'à mes cinq ans, il me faisait voyager de villes en villes en m'abandonnant de clans en clans où j'avais diverses utilités : servant, esclave, martyr. Tout à leur guise. Puis, un beau jour, il décida de me ramener dans la région d'origine de mon clan : La région du village caché de Konoha. Après cela, je ne le revis jamais. Et, je dois bien avouer que ça m'est complètement égal.
Tout d'abord, je vécu seul. Cet homme m'avait abandonné dans une cabane qui fut la sienne, dans la forêt de Konoha, avec pour promesse de revenir bientôt. Je crois bien que personne ne connu jamais mon existence, pendant cette période. Et, je restais seule. Malgré sa promesse de revenir, il ne revenait pas et ne revint jamais. Lorsque la nourriture vint à manquer, je fus obligé de trouver moi-même la solution pour me nourrir. C'est à partir de ce moment là que je développa mes connaissances de survie, je crois bien. Ce fus l'isolement et l’instinct de survie qui m'amenèrent à vivre, finalement. Il en fût ainsi pendant un an, peut-être même deux je crois bien. C'est alors qu'un soir, un homme vint frapper à ma porte. Bien entendu, ce n'était pas l'homme qui m'avait abandonné dans cette cabane. Lui disait venir du village caché de Kiri, et être envoyé par mon père pour m'escorter jusqu'à Konoha. En ce temps, je ne savais même pas ce que c'était que "Konoha" ou "Kiri". Je l'apprendrais seulement plus tard... Quoiqu'il en soit, je fus finalement ramené à la civilisation. Mon escorte expliqua la situation à l'Hokage de ce temps, et on finit par me placer dans une grande maison où ils "stockaient" tous les enfants sans famille. Dès ce jour, je commençai à étudier à l'académie des ninjas de Konoha.



Je ne pouvais pas me venter d'être au tableau d'honneur parmi les élèves de l'académie, et je ne figurais pas non plus parmi les plus mauvais, ce qui était en soi une bonne chose, selon moi. Bien sûr, j'avais quelques talents... Je me découvris rapidement un goût pour fuir et disparaître. J'étais insaisissable comme la brume ! Mais, en même temps, j'étais la plus douée, garçons et filles confondus, à la course à pieds, et surtout à la course dans les arbres. Je n'avais encore aucune idée sur ce à quoi ces talents allaient me servir, bien entendu, mais à vrai dire ça m'était égal, comme tout le reste. Je n'étais pas le genre de gamin à me soucier de mon entourage. Et, tandis que les autres jouaient, s'amusaient, riaient ensemble ou se chamaillaient, je préférais nettement la solitude, perché en haut d'un arbre ou d'un toit. Peut-être était-ce ce qu'on appelle la méditation, chez les grands ?
Des lunes et des lunes passèrent, et je grandis avec les élèves de l'académie et les enfants de l’orphelinat. Une vie paisible qu'aucune vague ne semblait entacher, tandis que tous se remettaient encore de la dernière guerre. La dernière guerre... Celle qui avait décimer les miens. Même si je ne les avais jamais connu, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une sorte de sympathie et un profond respect envers mes ancêtres. Cependant, je ne possédais en mon cœur aucune haine quelconque pour qui que ce soit. Même envers ceux qui avaient pu massacrer les miens. Même pour mon propre père, qui pourtant m'avait laissé égoïstement derrière-lui... Non, aucun sentiment de ce genre. Cette différence m'effrayait parfois : Était-ce normal pour un être humain de posséder une telle insensibilité ? Avec les années, je me persuaderais que ce sont les autres qui ne sont pas normaux, illogiques.

Finalement, l'aube de mes 13 ans approchait, et avec celle-ci ma promotion au grade de Genin. Cela ne provoquait aucun sentiment de jubilation ou d'excitation en moi, contrairement à mes camarades. Peut-être un peu de curiosité, certes ? Et un peu d’effroi à l'idée de posséder de nouvelles responsabilités. Mais, ce fut inévitable pour un élève de l'académie... Quelques examens et combats plus tard, j'étais devenu Genin. Et, j'aurais aimé dire que je ne me souviens pas de l'équipe dans laquelle on m'avait affectée, mais c'est faux. Je me souviens parfaitement de mes deux compagnons. L'un était un garçon ambitieux, l'autre, une jeune fille d'aspect réservée, mais douce. Étrangement, je remarquai souvent que seul notre équipe était composée de deux femmes ninjas. Mais, peut-être l'équipe avait-elle été composée ainsi à cause du doute qui planait souvent sur mon sexe ? Peu importe.
Étrangement, j'arrive même à me souvenir de la première fois où je les ai aperçu. Je me souviens de l'aura qu'émanait ce garçon... Impertinent, énergique, beaucoup trop sûr de lui, et surtout, un peu trop ambitieux à mon goût... Tout le contraire de la fille : Réservée, simple, et un sérieux manque de confiance en elle. Ces deux là étaient parfaitement opposés... Cela nous menait souvent à des conflits au sain du groupe. Je ne sais pas si c'était volontaire de la part de l'Hokage dans sa composition de groupe, mais c'est vrai que cela avait un côté pratique : Deux points de vue foncièrement différent, et moi au milieu : entièrement neutre pour calmer le jeu. Ce fut durant cette période de ma vie que je commençais à apprendre à prendre des décisions, qui parfois se trouvaient être décisives pour nos missions.



Je me demande si j'avais déjà prévu le dénouement de l'histoire, dès la première fois où mon regard se posa sur lui ?

Mes deux coéquipiers se haïssaient cordialement, à cause de leurs désaccords à répétition. Malgré mes décisions pour le moins décisives, je restais toujours au second plan, derrière ces agités que voici. C'était à peine si ils remarquaient mon existence, en dehors des missions. A vrai dire, c'était mieux ainsi. Je pense que je m’excluais du groupe volontairement. Je pensais qu'en agissant de la sorte, je serais beaucoup plus libre de faire ce que bon me semblait.
Puis, mon coéquipier se vit rattraper par sa soif de pouvoir. En entendant parler de l'Akatsuki, il trahit Konoha, déserta pour rejoindre ces ninjas fous. Pour ma part, je ne le comprenais décidément pas... A quoi bon rechercher le pouvoir ? Il n'est que source d'ennuis, de responsabilités et de convoitise d'autrui. Le pouvoir est dangereux, il raccourcit les vies de chaque être vivant. Même de ceux qui ne le possède pas...
Ma coéquipière se trouvait étrangement attristée de son départ. Je n'aurais jamais cru qu'elle serait si triste... Malgré leurs haines communes, leurs disputes quotidiennes, elle se sentait seule, je le savais. Il est vrai que tout deux passaient le plus clair de leur temps ensemble. Je pensais que c'était par obligation, étant donné qu'ils faisaient équipe, mais il est vrai que moi-même je choisissais de rester seule. C'est alors que je compris pourquoi ils restaient ensemble malgré la mauvaise entente : Sans cela, ils étaient seuls. Et, celle qui était restée se sentait bel et bien plus seul que jamais. Je ne comprenais vraiment pas comment quelqu'un pouvait souffrir de cette solitude qui moi m'avait toujours comblé ? Pourtant, j'arrivais à ressentir pour elle de la compassion. Petit à petit, nous reprîmes les missions ensemble, rien que toutes les deux. Elle semblait désormais me voir sous un angle nouveau, me redécouvrir, ou peut-être simplement me découvrir ? Bref, nous commencions à passer de plus en plus de temps ensemble. Au début, cela m'ennuyais un peu et je tentais de fuir, bien que pieds et poings liés face à mon sentiment de compassion. Mais, petit à petit, l'obligation devint naturelle, pour finalement devenir une habitude. Pour la première fois, je n'étais plus seule. J'avais quelqu'un avec qui communiquer, quelqu'un avec qui partager. Je pense qu'elle était heureuse de me connaître, heureuse de s'ouvrir à moi. Plus les jours passaient, plus on se rapprochait. Finalement, un sentiment naquit en moi. Il était à la fois doux et amère... J'avais l'impression de ne plus pouvoir vivre pleinement sans elle à mes côtés. Je crois bien que, lorsqu'elle n'était pas là, elle me manquait, et réciproquement. Et je crois également que nous étions devenues bien plus que des amies. Était-ce cela l'Amour ?

J'ai appris à mes dépends que la plénitude n'est pas fait pour durer. Après un long moment sans qu'aucune mission ne nous soit confié, l'Hokage nous réserva finalement une mission qui était une affaire tout à fait personnelle : Retrouver notre coéquipier fugitif. En effet, celui-ci avait été aperçu non-loin du village, et nous avions pour mission de le ramener mort ou vivant. Personnellement, je ne ressentais rien à l'égard du traître. Mais, je crois bien que ma collègue ressentait en elle un mélange de colère, de haine, de tristesse, d'angoisse, ainsi que les traces de son ancienne amitié.

Il ne fut pas bien dur de le retrouver... En l'espace de deux ans d'exil, le bougre n'avait pas beaucoup progressé en matière de discrétion. Sûrement avait-il été rejeté par l'Akatsuki, ou encore ne l'avait-il jamais trouvé. Peu importe, car il nous incombait de le capturer. Seulement, le piège tourna mal... Il l'avait retourné contre nous. Furieuse, ma coéquipière se jeta à corps perdu à sa poursuite, malgré mes cris suppliant pour la retenir. Je les cherchai partout, mais lorsque je les retrouvai finalement, il était trop tard : elle avait été vaincu. Et, il était là, m'attendant pour porter le coup de grâce juste sous mes yeux et me lancer son corps inerte entre les bras.

A ce moment précis, quelque chose de brûlant monta en moi. Un sentiment incroyablement douloureux, qui me donnait l'impression que mon cœur se brisait en milles morceaux. Un sentiment qui me tordait les tripes, me donnait la nausée, tout en me retournant l'intégralité de mes neurones. Mes cordes vocales semblaient sectionnées. Je ne pouvais hurler, je ne pouvais pleurer. Tout était flou autour de moi... Et tout s'assombrissait. J'avais chaud. Puis froid. Je ne voyais nettement que lui, riant, un sourire machiavéliquement satisfait aux lèvres. J'implosais avec un désir d'exploser sans pouvoir le faire.

Douloureusement, j'affrontais la paralysie de mes membres pour me relever. Je lui adressa alors d'une voix calme, inexpressive, semblable à une machine :

- Ils nous ont dit de te ramener mort ou vif... Je te ramènerais donc mort.

Je ne sais pas si le timbre de ma voix l'inquiéta, ou encore fusse le regard brumeux que je lui lançais ? Dans tout les cas, sous arrogant sourire s'effaça de son visage, et son visage devint soudainement livide. Mais, comment différencier la pâleur d'un visage effrayée à celle d'un cadavre ? Car entre le laps de temps de mes paroles, et celui où son cadavre gisant à mes pieds, je ne me souviens de rien. Ce ne fut pas un, mais deux cadavres que je ramenais sur mon dos jusqu'à Konoha... Et avec ces deux personnes disparaissait notre équipe.



Vous vous demandez peut-être pourquoi aucun nom n'est cité ? Pas même celui de mon aimée, ou de mon déchu coéquipier ? Tout simplement car je ne m'en souviens pas. Mes souvenirs sont portés loin aussi facilement que le vent souffle sur Konoha. Ainsi, ce genre de "détails" m'importe peu.

Après cela, j'ai décidé d'oublier les sentiments ressenties et de refermer mon cœur à ce genre d'excès. Oui, je suis et je serais à jamais Sun-Aura Hitorigurashi... "Celui qui vit en solitaire".



Aujourd'hui, on ne peut pas dire que grand chose a changé. J'ai oublié toutes ces histoires et change de coéquipiers selon la mission. Par ailleurs, j'ai passé il y a quelques mois l’examen pour devenir Chuunin. Certes, je ne suis pas le plus fort ou le plus courageux des ninjas, mais il m'arrive de savoir me battre pour mon village, alors pourquoi m'en priver ? C'est toujours un meilleur salaire de gagné.
Je n'ai pas fondé de famille, je n'ai aucun ami proche. Mais, au moins, j'ai un toit au-dessus de la tête et je dispose de la liberté dont je souhaites. Je suis heureuse ainsi.

Vie

Privée