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| Sujet: Seishi Teika Sam 18 Jan - 21:04 | |
| Teika Seishi In Rp... • Âge : 22ans. • Nom : Teika • Prénom : Seishi • Nindo : Survivre, tuer, survivre, et de nouveau tuer. • Village : Aucun, originellement de Kiri, mais considéré comme déserteur. • Clan : Teika • Grade : Nuke-nin (Anbu/Juunin spé/Juunin spécialisé dans l’assassinat.) • Bingo Book On n'oublie pas un visage...
De longues mèches de cheveux, noires et raides, tombent de chaque côté du visage de Seishi, lui conférant une allure mystérieuse. Le reste de ses cheveux est attaché dans son dos en une longue queue de cheval, lui arrivant en milieu des omoplates. Ses yeux sont d’un noir profond et glacial. Effilés, de petites cernes se dessinent juste en dessous, qui se mêlent à ses paupières lourdes. Lorsqu’il utilise le Yokugan, ses pupilles deviennent rouge, un trait noir peu épais apparait en son centre, de façon verticale, encadré par deux pointes, noires de également. Son nez est camus, fin. Un tantinet pointu sur son extrémité. Sa bouche apparait enfin. Elle est lisse, tirée. Ses lèvres sont pâles, tout comme son teint en général, ce qui lui donne un air maladif. Si le vent soulève ses mèches, nous apercevons des joues creuses, et fermes, qui accentuent le côté triangulaire de son visage, se terminant par un menton pointu. Il n’est pas le plus grand des hommes, 1m76, tout au plus. Il n’a rien de remarquable en apparence, bien que sous ces vêtements se cachent des muscles saillants, une endurance relativement élevée. Seishi n’est pas un homme fort. Il sait fort bien que ses capacités physiques sont limitées. Malgré ça, il possède l’intelligence de les utiliser à bon escient.
Son visage et son corps dégagent une sévérité perverse.
Ses vêtements sont sobres, sombres. Il porte sur lui un haut noir, à manches courtes et au col rond. En son dos, il porte l’emblème de son clan, un corbeau simple, brodé, d’une couleur bordeaux. Il possède aussi un pantalon noir, en tissu de velours, se terminant au niveau des chevilles par un bandage blanc. Le tout, maintenue à l’aide d’une ceinture en cuir brun. Ensuite, des sandales de shinobis noires. Il porte, pour finir, un long manteau noir, orné de l’emblème de son clan, à nouveau, en son dos. Le long de sa jambe gauche, il a une petite sacoche ou il garde quelques shurikens, kunais et parchemins.
Si nous prenons du recul, Seishi n’a rien d’exceptionnel de visu. De lui, émane un froid glacial, une sobriété extrême. Il passerait inaperçu pour celui qui ne sait regarder. Pourtant, si nous approchons un peu, nous entendons le souffle léger, profond et régulier qui vient de lui. Nous sentons la confiance qu’il porte en lui-même. Nous sentons l’impulsivité. Nous sentons la haine. Tant de signes pour celui qui sait voir.
Et là est tout le danger de cet homme.
Dans les méandres de mes pensées... Plusieurs mots peuvent s’approcher de la mentalité perverse de Seishi.
Le narcissisme. Seishi est toujours très arrogant, bien qu’il parvienne à dissimuler ce trait de personnalité déplaisant sous une fausse modestie. Il a l’impression et surtout, l’intime conviction, d’être un homme à part, capable de tout. Ses démarches, toujours intéressées, seront souvent présentées comme des faveurs. Dans son esprit, tout lui est dû ; et par conséquent, il se sert.
L’absence d’empathie. Seishi est abominablement dépourvu d’empathie. Il ne possède aucun sentiment pour autrui. Il peut faire preuve de sadisme dans certaines situations. Par contre, lorsqu’il ressent le besoin de s’approcher de quelqu’un par intérêt, il n’hésite pas à jouer le rôle d’une personne sensible, au grand cœur.
Manipulateur. Seishi sait manier de multiples manières de manipuler les gens. Il ment avec un aplomb déconcertant ; Il adopte fréquemment une tonalité docte et se pose en dépositaire du savoir absolu. Il tient des propos ambigus qui visent à vous faire comprendre sa pensée sans avoir à la formuler explicitement, pour éviter de se mouiller.
Raisonnement changeant. Seishi a tendance à multiplier les erreurs de raisonnement. Il accorde trop d’importance à certains faits, en minimisent d’autres. Son esprit d’analyse, très sélectif, ne détecte que ce qui l’arrange. Sa mémoire fonctionne de la même manière. Il lui arrive de se contredire dans une même phrase. Il fait des promesses qu’il oublie bien vite. Tout cela pour vous manipuler. Après coup, il vous dira qu’il s’agissait d’un « malentendu ».
La témérité. Seishi a tendance à s’ennuyer et prend plus de risques que les autres. Il est irresponsable et a du mal à envisager toutes les conséquences de ses actes. Seishi vit dans une bulle de présent. Il préfère jouir de l’instant.
L’absence de remords. Seishi n’a jamais aucun remord. Il n’assume simplement pas ses actes. Il rejette systématiquement la faute sur des boucs-émissaires. Il essaie de culpabiliser les autres et de se faire passer pour une pauvre victime, si il doit se justifier. Il minimise les dommages qu’il a commis.
L’agressivité. Seishi est toujours très agressif et très combatif. Il a aisément recours à des menaces. Il conçoit la vie comme une succession de combats avec, à chaque fois, un vainqueur et un vaincu. Il est déterminé à faire ce qu’il faut pour sortir vainqueur.
La paranoïa. Seishi a l’impression folle que le monde entier lui veut du mal. D’où son désir permanent de faire du mal au monde entier.
Incompréhension du monde. Le spectre émotionnel de Seishi est très pauvre. Il a apprit tout au long de sa vie à simuler ces émotions qu’il ne ressent pas, notamment toutes celles qui relèvent de l’empathie et du sens moral : l’amour, l’attachement, la compassion, la honte, la tristesse, la dépression. Les émotions qu’il exprime sont souvent fausses. Il manque cruellement de sincérité.
Ainsi est né le monstre.
Jamais je n'oublierai...
Extrait du carnet de bord de Seishi Teika:
Jour 117: La journée prenait fin. Un ciel ocre envahissait ma vue. C’est le moment pour moi de prendre quelques minutes. Cela fait déjà deux semaines que je n’ai pas pu prendre le temps de coucher sur papier mes pensées. C’est une habitude que j’ai pris, aussi loin que me revient ma mémoire. Lorsque j’ai ouvert les yeux pour la première fois, je devais avoir 6ans. J’étais dans une cabane, allongé sur un lit. Seul. C’est ma malédiction : la solitude. J’ai découvert qu’en fait, je n’étais pas seul. Une femme, arborant un corbeau sur le dos de ses vêtements vivait avec moi. Enfin, « vivait ». C’est un grand mot. Elle m’éduquait, plutôt. Me formatait. Objectif réussit. Aujourd’hui, je n’arrive pas à aller à l’encontre de ce qu’elle m’a dicté. Je reviens vite, je vais profiter de cette chute d’eau pour faire ma toilette. Me revoilà. Ou en étais-je ? Ah oui. Cette femme. Je l’appelle ainsi, parce qu’il me semble ne jamais avoir su son prénom. Ou alors, je l’ai volontairement oublié. C’est possible. J’ai tendance à oublier les mauvaises choses. Que j’ai pu subir, ou que je fais subir. Un trait de caractère. Fort utile, en passant. Mais, ce n’est pas le sujet. C’est femme a été très utile dans mon enfance. J’ai apprit énormément à son contact. J’ai découvert la cruauté. La haine. Le sadisme. Elle disait que c’était un trait de caractère de notre famille. Notre famille… Je ne sais même pas ce que signifie le mot famille. J’ai l’impression de n’en avoir jamais eu. Mais quand bien même j’en aurai eu une, à quoi cela m’aurait-il servit ? Rien. Rien. Rien.
Jour 118: Excuse-moi. J’ai du m’arrêter d’écrire hier. J’ai pris un mauvais chemin. Cette femme, cette « famille ». Rien n’est réel. Je suis le pur produit d’une folle qui m’a demandé de devenir fou, alors que je n’avais que 6ans. Et, je la déteste pour ça. Si je la croise, je la tue. C’est ça, le lien qui uni ma famille. Le meurtre. La mort. Laisse moi donc tranquille, si tu ne veux pas mourir. J’étais pourtant un bon garçon. Je faisais tout comme elle me disait. Je ramenais toujours des animaux quand je partais chasser. Bon, je conçoit que je n’aurais pas du m’amuser avec leurs corps avant de lui ramener. Mais c’était les seuls moments ou je m’amusais. Et ça n’avait pas de prix. J’étais un bon garçon, un bon garçon, très gentil, même. Trop gentil. Jamais je n’aurais dû me servir d’une pierre pour éclater le crâne de ce paysan que nous avons croisé l’année de mes 11ans. Mais elle le voulait ! Ce n’est pas de ma faute ! C’est elle ! C’est elle qui m’a rendu fou ! Je la tuerai pour ça ! Comme j’ai tué ce paysan. J’ai creusé sa tombe moi-même. Très jolie, j’étais content du résultat. Même si bon. Il y avait un cadavre là-dessous. C’est d’ailleurs à cette époque il me semble que mon Yokugan est apparut. Des mois qu’elle me traitait de bon-à-rien. Que sans mes yeux je crêverai, comme un chien dans un fossé. Et pourtant, je suis toujours là. Et elle non. Parce que finalement, je l’ai crevé. Et quel bonheur !
Jour 119: J’ai du m’absenter hier. Mon ami du soir venait de poser son bivouac non loin du mien. Une belle erreur, si tu veux mon avis. Ce fut sale. Y avait du sang partout. Mais bon. Personnellement, tu le sais, j’aime bien cette odeur. Et donc pour finir de parler de ce que je te disais hier : oui, cette femme est morte. J’ai pu enfoncer mes mains dans sa poitrine, pour lui arracher le cœur. Quel bonheur. Bien qu’aujourd’hui, elle me tourmente dans mes rêves. Mais je réfléchis déjà à une solution pour la tuer de nouveau, dans l’irréel, c’est fois-ci. Elle est morte quand je devais avoir 13ans. Ce fut un soulagement. Comment une femme si cruelle pouvait avoir un forme d’autorité sur moi ? Je suis le seul à maitriser mon sort. Elle n’avait aucun droit de me transformer ainsi. Et j’en deviens fou. Je vois du sang partout. Après un meurtre, il me tarde déjà le suivant. La sensation de soulagement ne dure jamais plus de quelques heures. Quelle horreur. Il m’en faut plus, toujours plus, s’il te plait, aide-moi !
Jour 148: Je sais ce que tu vas dire. Oui, je ne t’ai rien dit depuis un mois. Mais j’ai été occupé. Je suis sûr que des gens me suivaient. T’imagines ? Me suivre, moi ? Ils ont cru que j’étais un shinobi de bas étage ? Pauvres tâche. Aujourd’hui, plus personne ne me suit. C’est l’objectif que je me suis fixé. Je suis le grand gagnant. Ils ont perdu. Comme d’habitude. Parfois, j’aimerai qu’on m’arrête. Mais mon corps tout entier me force à continuer. La voix de cette femme résonne dans ma tête. Me pousse à tuer, à survivre. Aujourd’hui, je me demande si ce n’était pas ce qu’on appelle une mère. Mais une mère ne m’aurait pas violenté ? Si ? Peut-être, après tout je m’en fiche. Je suis ce que je suis. Au diable, ceux qui ne l’acceptent pas.
Jour 157: Bonjour à toi. J’ai eu un contrat aujourd’hui. Un homme m’a demandé d’en tuer un autre. Cet homme a dit que mon clan était l’un des mieux placé pour réaliser ses sombres desseins. Comment a-t-il osé parler de mon clan d’une telle manière ? J’en suis le seul survivant. Enfin, je crois. Dans tout les cas. Cet homme est mort depuis. Ainsi que sa garde. Et l’homme qu’il m’avait demandé de tuer est mort aussi. Dans le doute, je ne voulais pas laisser de témoin. Témoin de quoi ? De l’horreur qu’il y a dans mon crâne. Quel crâne ? Je suis déjà mort. Rien ne vit en moi. Le sang est mon seul ami. La mort est ma maîtresse. Je suis d’humeur taquine aujourd’hui. Ayant tué sept hommes dans la même journée, ça détend. Je ne sais pas pourquoi je ressens ça. Tu penses que tout le monde ressens ça ? Après tout, je ne ressens pas grand-chose. Alors gardons ça pour nous. N’en parle à personne. Sinon, je te tue.
Jour 158: Pardon pour hier. Je me suis emporté. J’ai du mal à me maîtriser à ce moment. Je suis pressé. On en reparlera plus. D’accord ? Tu n’as pas le choix de toute façon.
Jour 164: Parfois, je me demande quelque chose. Quand je t'écris, ne serait-ce pas à moi que j'écris? Je ne sais pas trop quoi penser. Mais c'est pas grave. Pas important.
Jour 179: Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! J'ai pris un vilain coup dans le ventre la nuit dernière. J'ai mal un peu. J'ai sentit mon sang couler le long de mon corps. Heureusement, j'ai demandé au médecin d'un village perdu de me soigner. Ça va mieux. J'ai dû le tuer, après, il posait plein de question sur moi, et sur le corbeau qu'il y a sur mon dos. C'est un fou, ce médecin. Il avait l'air de savoir des choses sur ce corbeau. Maintenant, il gardera ça pour lui à tout jamais.
Jour 180: Il est mort ! Il est mort ! Le misérable qui a fait couler mon sang ! Je l'ai pendu à un arbre après l'avoir maitrisé. Il touchait encore le sol. J'en ai profité pour le torturer un peu. Au bout de neuf heures de travail, il a levé ses jambes pour en finir. J'ai profité de ce moment pour lui trancher la tête. J'ai gardé une dent à lui dans une petite bourse. Il rejoins les autres. Maintenant, il m'appartient.
Jour 201: Ma vie est fade. Je n'ai que peu de souvenir d'une enfance gâchée. Mon quotidien rime avec l'odeur de cuivre qu'il s'écoule le long des plaies. Je supporte mal mon quotidien. Mais la femme me dit de continuer. Que c'est mon rôle. Je suis le héros de la comédie de vie que je joue au quotidien. Les gens ne me comprennent pas. Les choses vont dans mon sens. Dans mon sang. Heureusement que je suis là. Même si il faudrait que je ne le soit pas. J'aimerai mourir, mais je suis trop lâche pour me donner la mort. Alors, j'espère qu'on me tuera. Mais ça réveille en moi le démon qui veut te tuer. Je suis dans une impasse. Ma vie est fade. Ma vie est riche. Que dire? Que faire? Continuer. Je suis l'homme qui t'accompagne dans la mort. Je suis l'ange de l'apocalypse. Je suis le démon de l'humanité. Je n'ai que 22ans. Et je suis vivant. Mort. Meurtri.
Alors tout vas bien. Vous m’appartiendrez tous.
Mon clan, mon honneur La naissance de Kiri engendra la dispersion des Teika. Les Teika étaient un clan vivant sur les terres de l’actuel village caché de la Brume. Lorsque le village fut créé, le clan fut chassé de ses terres et, après des combats enragés, il fut réduit à néant, ou presque. Les quelques survivants furent séparés dans la bataille. Ce fut le début d’une longue traversée du désert pour les Teika. Seul, éparpillés dans le monde, ils n’étaient plus rien. Plus rien ou presque. Leur pugnacité les mena au pire des destins en soi : la survie. Peu d’informations remontent aux oreilles de nos contemporains, mais malgré ça, nous entendons encore aujourd’hui que la mort vient avec le corbeau, symbole Teika. Les survivants découvrirent, dans le froid et la haine, leur goût inné pour la mort. Et ainsi, il devinrent des tueurs. Ils ne vivent plus en groupe, préférant la solitude aux bras aimants. Parfois, certains se croisent au détours des chemins, mais se séparent bien vite pour retourner dans l’ombre, pour retrouver l’odeur cuivrée du sang, de l’agonisant. Ils sont devenus des mercenaires. Généralement, les Teika côtoient deux types de personnes : des commanditaires, et des victimes. Cette vie d’errance manque de lumière mais c’est dans les ténèbres, la rancœur, et la haine qu’ils ont pu trouver un sens à cette vie gâchée.
Depuis le massacre de leur clan, leur nom est devenu malédiction. Synonyme de meurtre, de fuite, de solitude.
Entre vie gâchée, ombre et lumière, les Teika sont là, en corbeaux annonciateurs de mort.
Vie Privée • Âge : 22ans. • Localisation : Toulouse. • Prénom : Jihel. • Nindo : Je suis chef de cuisine responsable des cocktails, banquets, et buffets pour des gens qui construisent des avions. • Passions : La cuisine, bien sûr. Ensuite, le théâtre, l’écriture, la littérature. Je suis aussi présent dans le milieu associatif. • Personnage du manga préféré : Itachi Uchiha. • Comment avez vous découvert le forum ? : Google. • Comment trouvez vous le forum ? : Sympa, j’ai l’impression qu’il y a une bonne ambiance. • Que faudrait il changer ? : Je ne sais pas, pour le moment. • Autre chose ? : J’ai commencé le RP à 13ans dans des mondes très différents. J’ai fait des études de littératures avant la cuisine, je pense que le RP a influencé mon choix vers la littérature. • Avez vous lu le règlement ? : Oui, et le contexte.
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Dernière édition par Seishi Teika le Dim 19 Jan - 13:59, édité 8 fois |
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