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 Journal d'un Artiste Martial...

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MessageSujet: Journal d'un Artiste Martial...   Journal d'un Artiste Martial... EmptySam 11 Jan - 21:21



Un rêve agité ~ Ue Ude Garami ~


Une nuit commune.
Je fit un drôle de rêve, celui qui m'opposait au pale reflet ombrageux de moi-même, lors d'un combat acharné. Les coups pleuvaient sans arrêts, les clés articulaires s'enchainaient. Le sang coulait, un combat sans pitié animait ma nuit. Mes nuits même ! A chaque fois que mes yeux se ferment, aidés par d'insoupçonnables moment, d'ordinaire inexistant, de profonde lassitude, je me retrouvai face à un 'moi' toujours plus entrainé, toujours plus extrémiste dans ses coups. Comme si cette représentation de ma personne, de mon inconscient, cherchait la mort dans chacun de ses coups...
J'avais appris a apprivoiser ces troubles du sommeil à bon escient, me servant des infinis moments pour y maîtriser quelques techniques banales. D'autres l'étaient moins, bien évidement mais quelles qu'elles soient, je les pratiquerais toutes, sans exception. Je ne fixe point de limite à ma vision de l'Art. Et pour moi l'homme ne peux commencer à assimiler que ce qu'il a vraiment envie. Puis, à force de persévérance, au prix de sueur et de sang, on peux tous finir par atteindre nos objectifs...

J'étais dans une période, depuis mon arrivée a Iwa et l'approfondissement de mes connaissances en Iroujutsu, passionnée par la connaissance du corps et ses mécanismes, J'aspire à n'en manquer aucun détail. Qu'il s'agisse de flux de chakra, kyûshô*, poisons. Ou d'autres techniques martial requérant ces connaissances, comme les kansetsu-waza** par exemple.
Et c'est justement ce point la que je voulais travailler absolument. Par chance, je pouvais puiser dans le savoir de mon clan, qui on aurait pu le croire, avaient été écris pour moi ! Les parchemins retrouvés récemment me permettaient de composer efficacement savoir et technique pour apprendre à maîtriser les Arcanes Kageryu.
Depuis plus d'une semaine je m'entrainais à réussir cette clé d'épaule, si bénine mais si efficace combinée avec mon Tai Sokushi. Le principe était premièrement de se positionner à mi hauteur, les jambes fléchies bien en appuis, guetter la moindre offensive adverse, pour entamer l' esquive. Et deuxièmement, au moment d’une attaque sur un coup de poing ou une saisie, l’esquive permet de déclencher le mouvement vers l’extérieur de l’attaque; on peut aussi faire diversion avec un coup de genou dans la cuisse pour initier le mouvement.

Journal d'un Artiste Martial... Glos_udegarami

La frappe du tranchant de la main, permet de plier le bras du shinobi à qui j'effectue cet Ue Ude Garami et de saisir son poignet. Afin de garder le contrôle sur le bras de mon clone, je dois tirer dans la ligne d’épaule pour enfin parvenir à créer un déséquilibre et éviter qu’il puisse contrer la technique. mon équilibre afin d’avoir un meilleur contrôle. Si je parviens enfin a réaliser cette clé en pleine action, la maîtrise de cet arcane pourrai changer le cour du combat. Cela paraissait fort simple, mais lorsque chaque frappe est faite pour mettre terme a la vie, la difficulté s'en ressent. Je visualisais encore et encore ces enchainements... Toutes les nuits.

Puis, pour la première fois depuis longtemps, sous le soleil couchant, épuisée par mon entrainement intensif et mes insomnies, je m'endormis paisiblement...


Dernière édition par Nadashin S.Kageryu le Sam 1 Mar - 23:37, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Journal d'un Artiste Martial...   Journal d'un Artiste Martial... EmptyLun 3 Fév - 20:10



Douloureux souvenirs ~ Reiten no Aishuu ~


Lors de ma récente escapade à Kusagakure no sato, dans une auberge de village à la frontière côté iwa, je fis un rêve, me rappelant une anecdote sur mon enfance. Le jour où je perdis cette sensation...


Le fameux après midi était enfin sur le point d'arriver, je venais de manger quelques lentilles cuites au feu de bois. Je consultais alors le parchemin sur la table, indiquant l'épreuve de cette après-midi. Je devrais lire et comprendre les notes le contenu d'un livre précis : Satoru no Kunou(1). Ce livre était rangé dans un coin de la deuxième plus haute étagère. La bibliothèque de mon père était grande et poussiéreuse. Pleins de livres non-lus, ou rarement ouverts. J'avais déjà lu  quelques uns, comme 'Comprendre le chakra', 'L'histoire d'un homme' de S.Nara, ou encore 'Stratégie, Art d'anticiper et Adapter' du même auteur. Ce dernier que j'adorais, un homme aux écrits détendus, sereins ou presque. Il était originaire d'un des plus célèbres villages ninjas de l'histoire, Konoha. Pays très beau, des illustrations que j'en avais vu. Je raffolais aussi des quelques livres de techniques et écrits personnels de mon père. Laissés étrangement à ma portée. Je savais que père souhaitais que je devienne un vrai shinobi, avec des principes et des rêves. Je devais donc trouver le livre indiqué et le boire.

Journal d'un Artiste Martial... Grimbl10

Ce que je fis expressément, j'adorais lire, dévorer et m'imprimer de chaque ouvre chaque parchemin chaque poème. Surtout quand il s'agissait d'une nouveauté pour moi. En parlant de nouveauté, s'était bien la première fois qu'on me donnait à lire comme entrainement. Le première de couverture était manuscrite, titre en italique et ornée de plus belles et plus grandes inscriptions, abimée et à l'aspect fragile. Mais il n'en était rien. Je bougeais doucement la couverture, de la vieille poussière s'en échappa. La première page disait : Aux Kageryu, mes observations sur l'univers de la douleur. La deuxième entamait une petite présentation.

«  Tout d'abord, je vous adresse ces écrits comme gardiens de mes mémoires. Et je me dois de me présenter à vous. Vous qui êtes sûrement l'un des honorables descendants du clan Kageryu. Je me nomme Masutatsu Kageryu. J'espère que ces mots ne seront lus que dans bien des années, ou alors par mes enfants. Je vais décrire tout l'étendue de mon expérience dans l'univers de la douleur. La douleur physique, la douleur mentale, la douleur intense ou durable comme la douleur indomptable ! En combat, en pleine séance de torture, contre la maladie, ou contre la tristesse. Ne croyez pas un instant que ces recueillements de mes propres expériences, ne soient que lamentations inutiles. J'ai à vous livrer un secret, une arcane de mon cru, à transmettre aux plus téméraires de nos guerriers. La souffrance n'a plus de secret pour moi, et n'en aura plus pour vous non plus si vous le souhaitez vraiment. Mais attention, l'expérience donne une vision des chose d'une toute autre ampleur.
Abordons d'abord les origines de ce sentiment, comment il se créer en nous.
La douleur se transmet par la stimulation de nos terminaisons nerveuses cutanées, aussi présentes dans nos muscles, nos articulations, nos viscères. Après avoir était stimulées, ces terminaisons vont transmettre un message nerveux via les nocicepteurs, des sortes de nerfs spécialisés. L'information est ensuite transmise à la moelle épinière puis au cerveau.
Seuls certaines personnes atteinte d'une rare maladie ne fonctionnent pas de cette manière. Le syndrome d’insensibilité congénital à la douleur. Le syndrome d’insensibilité à la douleur se caractérise par une absence ou une diminution très forte de la sensation douloureuse depuis la naissance. Cette maladie d’origine génétique provoque la plupart du temps une atteinte des fibres nerveuses transmettant l’information douloureuse. Les rares shinobis ou civils  atteints de cette maladie permet aux chercheurs – en élucidant les mécanismes d’absence de douleur – d’améliorer la compréhension de la douleur normale... 
»

Je continuais à lire, mais j'avais du mal à rester concentré, mes poings douloureux me gênaient. J'essayais de passer outre, pour ne pas ralentir dans ma lecture, bien que je m'étais déjà arrêter à plusieurs reprises perdu dans la progression du livre mais j'insistais. Je commençais à concevoir toutes les facettes de la douleur, sa manière de raconter les tortures subies était triste.. Mais moins que celles qu'il a du infliger. Les heures défilaient à toute allure, les chapitres également. Est-ce que père voulait que je consulte ses mémoires juste pour comprendre ou devais-je comprendre, apprendre quelque chose ? Je m'essayais à provoquer de légères douleurs interne en modifiant mes flux de chakras. J'étais déjà endurant physiquement mais qu'en était-il intérieurement. Je ne voyais pas bien, finalement, où il voulait en venir...
Le soir était tombé, je finissait de lire le manuscrit. J'avais à peine six ans mais ne vous méprenez pas, j'étais déjà un petit garçon vaillant, qui allait toujours jusqu'au bout de ses idées. Je comprenais bien trop de choses. Et mon père m'épargnait les niaiseries de la naïveté et de la pureté enfantine. Je m'endormis gracieusement ce soir là, mon père rentrerait sûrement le lendemain, pensais-je, et je lui raconterai ce que j'ai appris...

Mais il n'en fut pas ainsi, Masutatsu était passé par un bar avant de revenir, il était saoul et titubait grossièrement, j'entendis clairement le bruit d'une chaise cassée. Il grommelait quelques inaudibles paroles. Puis un silence se fit. Quelques froissements de papiers. Un claquement sec, suivis de pas de plus en plus approchants. Il ouvrit la porte de ma chambre, me saisis brusquement par un poignet pour me hurler dessus. Il sentait l'alcool et le mépris. Ces yeux n'étaient pas ceux de d'habitude. Il me dit que rêver était pour les perdants, les faibles. Je ne comprenais pas ce changement soudain d'avis. Que si je voulais, et je le devais, devenir quelqu'un un jour, il me fallait faire quelques sacrifices. Voyant mon regard surpris, d'incompréhension, il décidait de m'assommer...

Journal d'un Artiste Martial... 10-pay10

J'ouvris à nouveau les yeux au lever du soleil. Je me sentais bien. Mais... j'étais dehors. Allongé sous le ciel, à même la terre. Le sol ne me faisait pas mal au dos. J'apercevais le haut des montagnes voisines, qui reposaient sur ces éternels lits de nuages gris. Un sceau d'eau me provint soudainement au visage. Je levais la tête, pour discerner après m'être essuyer, la silhouette de mon père qui tenait un petit parchemin. Il me l'envoya et me dit :

- Trop jeune tu es pour comprendre par toi même, alors j'ai pris la terrible responsabilité de ce choix. Vois tu, nul ne peut combattre la douleur, hormis un Kageryu. A partir d'aujourd'hui, elle t'es insignifiante.
- Mais...

… Fut la seule réponse que je pu donner avant de le voir repartir, je lisait donc ce parchemin qui disait : Reiten no Aishuu, alors, après opération pointue des nerfs périphériques et des points voisins, utilisant la technique d'apoptose kageryu, la personne concerné, ne ressentira plus la douleur. Ce qui peux être dangereux, mais réservé uniquement aux plus volontaires d'entre nous.
Je devais réfléchir...


(1) Satoru no Kunou signifie La compréhension de la douleur*


Dernière édition par Nadashin S.Kageryu le Sam 1 Mar - 23:36, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Journal d'un Artiste Martial...   Journal d'un Artiste Martial... EmptyVen 21 Fév - 1:45



Premiers goûts pour l'acupuncture
~ Takamaru no kin'paku in'toku ~ Shouheki no Doumyaku ~


Je me rappellerai ce jour toute ma vie, je penses, ou alors le temps m'aura fait perdre la mémoire.Je m'étais depuis entrainé aux techniques médicinales avec mon 'père'. Il avait insister pour me les enseignés, bien que normalement transmises par le biais d'écoles, ou de senseïs officiels spécialisés Il savait que j'adorais lire et apprendre tout ce qui étais possible de retenir, des sujets les plus vastes, utiles ou non. Il avait donc rapidement entamer cette formation. On avait visiter l'histoire de la vie vue par nos ancêtres Kageryu, les secrets du corps humain et les remèdes, poisons et autre utilisations, pratiques du genre médicinales. La patte Kageryu consistait en une profonde connaissance de tout ceci. Ils avaient inventés diverses techniques destinées à tuer, aussi bien qu'a guérir. Le clan semblait avoir était redouté jadis pour cela. Mais leur service singulier pour Iwa, leur permis de perdurer, un temps au moins.

Ce que je préférais était l'acupuncture, viser les points intéressants était un exercice qui me passionnait, et que je pratiquais assidument en combat d'entrainement, ou sur mes mannequins de bois.Certains endroits, veines, nerfs sont redoutablement sensibles, sujettes à moultes vertus et faiblesses. Les utiliser en situation de réel danger, n'est pas donné à tout le monde. Les arcanes du clan demandent une condition physique  excellente et un contrôle de soi et de son chakra parfaits. Le taijutsu Sokushi, autre partie importante de mon apprentissage était idéal pour conditionner son corps à l'utilisation de ces compétences pointues.Si on y ajoutes quelques poisons artisanaux, ca devient très efficace.

Masutatsu m'avait laisser un parchemin à étudier. Un dessin à la main, représentait l'une des veines à viser : la grande veine saphène en fait partie. Celle ci remonte la jambe et reste la plus facile d'accès. Je lisais l'inscription : «  Les veines saphènes sont des vaisseaux sanguins situés dans les membres inférieurs qui permettent au sang désoxygéné de remonter en direction du cœur pour s'y recharger en dioxygène. » Les études de mon clan sont précises, une mine de trésor que je dois encore explorer. La veine est juste sous la peau et parcourt du pied jusqu'à l'aine avant de rejoindre à rajouter dessus est un simple, banal coagulent. Ce qui provoques d'épuisantes douleurs, d'éventuels œdèmes et la tension artérielle en hausse. Cette technique peut sembler banale mais elle ne l'est pas. Elle provoque des dégâts internes chez l'adversaire. Pouvant allez jusqu’à causer des incidents cardio-vasculaires, continuais-je de lire dans ma tête. Je du sortir un dictionnaire spécifique pour comprendre mieux ce qu'il en était..
Cette technique,se composait de deux partie, la première Takamaru no kin'paku in'toku consistait à planter une aiguille avec du coagulent dessus dans une veine pour augmenter la tension artérielle. Et la deuxième Shouheki no Doumyaku, compléter le schéma en plantant deux autres aiguilles stérilisées sur une zone précise, déclenchant ainsi diverses conséquences.


Citation :
Nom japonais : Takamaru no kin'paku in'toku
Nom français : Montée de tension dissimulée
Pré-requis : Irou + Technique demande une grande agilité et description
Description : Au corps à corps, il plante discrètement une aiguille empoisonné dans la grande veine saphène qui remonte la jambe.
Aide le sang à coaguler, cause des douleurs fatigantes, un œdème, qui augmente la tension artérielle si pas traité.
A signaler : Pas de remède nécessaire car non mortelle, au mieux de sa réussite, ma tech augmente la tension de mon adversaire pendant cinq minutes seulement.


Je devais travailler le sujet pour mieux l'appliquait, je passait alors plusieurs nuits et journées à m'entrainer, augmenter mes connaissances et les utiliser contre mon senseï.


- Nadashin, même si tu ne ressens pas la douleur, et que ton corps est élastique, tu dois combattre intelligemment, au risque d'y laisser ta peau. Un bon shinobi est malin, et sur de lui ! Tu dois trouver un moyen.
- Osu !


Je réfléchissais comment réussir à feinter mon adversaire aussi grossièrement. Mon père me répétais, « dans la simplicité se trouve souvent la beauté de nos gestes. ». Je crois que je compris vite ce jour là, parce que j'aimais sincèrement ca. Je tentai de lancer un kunai, puis une aiguille, mais trop lent l'ennemi peux balayer les deux projectiles. Ensuite je tentai de camoufler l’aiguille dans l'ombre du kunai mais ce tour de passe passe ne fonctionnait pas sur un adversaire averti.
Il me fallait quelque chose de pas contrable vraiment. Je regardais les poches, et en toute simplicité, je vis les petites boules fumigènes qui m’appelaient. Je faisait mine de foncer vers mon père, à une dizaine de mères je balançais mes deux poings, Il reculait, je jetais à ses pied un de ces petits instruments tactiques, pour en profiter et envoyer mon aiguille, enfin mes aiguilles ce coup ci.


Citation :
Nom japonais : Shouheki no Doumyaku ;
Nom français : Barrages artériels ;
Pré-requis : Iroujutsu ; Taijutsu Technique inventée par Nadashin ;
Rang : A ;
Description : Consomme 10% si technique "Takamaru no kin'paku in'toku" réussi au préalable. 15% de chakra si rien ;
Balance un fumigène au moment où l'adversaire est en hypertension, profitant de sa difficulté à respirer,
pour lui enfonce deux aiguilles stérilisées à l'emplacement d'artères voisines du cœur et du coup.
Le chakra médical transmit avec celui-ci en développe en quelques instants une plaque d'athérome.

Les conséquences de cette technique dépendent de l'endroit où l’artère s'obstrue :

1. Artères au niveau des carotides : baisse l'irrigation sanguine du cerveau, peut provoquer d'un simple malaise ce qui est courant à une perte de connaissance. Si l'adversaire est propice a cela et déjà très mal en point, il peut subir un Accident Vasculaire Cérébrale ( voir rang et contexte ). Pas mortel mais peut être handicapant hors combat si pas traité.
2. Artères irriguant le cœur : baisse l'oxygénation des cellules cardiaques : provoque les trois quarts du temps de simple angine de poitrine faisant tousser très fortement et cracher du sang, si l'adversaire est déjà bien affaibli (voir aussi le grade) il peut allez jusqu'à faire un infarctus du myocarde, mettant fin au combat mais pas mortel.
3. Artères des membres inférieurs : provoque des douleurs fatigantes pour l'organisme la majorité du temps jusqu’à paralysie temporaire des ou d'une jambe, dans le pire des cas l'adversaire peut couver une gangrène, et nécessite une amputation si pas soigné ( voir possibilité de chantage, torture rp ect ).
4. Artères pénienne : difficile à atteindre ( dépend du grade et du contexte, utilisation rp intéressante ) peut provoquer l'impuissance si touché plusieurs fois.


Les conséquences furent que je me fis fâché, après avoir aider mon père à se soigner. J'étais content de mes rapides progrès, une semaine suffit à cet entrainement. Mon père est-il fier de moi ?



Dernière édition par Nadashin S.Kageryu le Sam 1 Mar - 23:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Journal d'un Artiste Martial...   Journal d'un Artiste Martial... EmptySam 1 Mar - 1:38



L'été de ma seizième année.
Partie 1 : Approfondissement de mes connaissances !


J'étais ce jour là dehors, cher journal, à obersver le ciel, le soleil était haut dans le ciel il était à peine midi passé et mon père était tout juste rentré du village, le mois de juin venait de finir. Il m'avait promis qu'on travaillerais ensemble mon iroujutsu après le repas. Je m'exécutais à l'aider à ranger les courses, à faire à manger et à mettre la table. Il semblait de bonne humeur. Et je ne m'en plaigniais pas. Ses jous de mauvaises humeur m'on parfois changés à jamais, songeais-je en tirant sur la peau élastique de mes avants bras... J'étais un peu plus frêle à cette époque masi déjà bien musclé. Mes connaissances étaient déjà variés, ma culture garnie et mes goùts écclectique... Je tenais un cahier avec notés tous mes entrainements, étirements, exercices de musculations, puis mes séries pratiques. Je m'étais très tôt passioné pour les arts médicaux, y travaillant de manière assidu depuis quelques années. Mon père m'y aidait... Enfin quand il était présent, ce qui était très réducteur. Il attendait pourtant des résultats de ma part. J'espérais être à la hauteur de ses espérances. Nous étions les deux derniers Kageryu encore en vie, et il espérait peux être que j'en hérite. A cet âge, j'en étais déjà conscient. Je savais également qu'il serait capable de ne pas le léguer si il me jugeait pas suffisant, et je le comprendrais.

Le repas se passait bien, nous avions pour habitude de ne pas parler à ce moment là. Prenant plaisir à se rassasier, profitant du calme et des chants des oiseaux. Mais pour la première fois depuis longtemps ce ne fut pas moi, mon mon père qui, de sa voix sobre, calme, brisa le silence...

- Aujourd'hui, je vais te faire travailler un autre aspect de nos études, les Arcanes Kageryu, comme tu le sais sont vastes, variés et complexe. Elles demandent un maximum de concentration et une habilité certaines. Tu devras t'entrainer à la prochaine leçon continuellement. Je te connais et je sais que tu as le caractère pour accepter d'en apprendre plus. L'acupuncture de notre clan use de précision, de poisons et substances chimiques psychothropes. Tu devras être soigneux dans son apprentissage, je te guiderais dans tes débuts, mais tes résultats ne dépendront que du coeur que tu y met.

J'acquiessait naturellement, attentif à chacun de ses mots, il était ma seule famille, mon seul ami, et mon mentor. Il m'avait élever sur ce mont, m'avait entrainer durant toutes ces années. Il n'avait certes pas donner l'attention qu'on aurait voulu d'un père, mais j'étais conscient de la chance que j'avais. Etre receuilli par un homme de son âge aux débuts de l'après guerre, était une aubène pour moi, qui devais à peine marcher, et encore... au moment où j'ai étais abandonné. Pourquoi il avait cru en moi ? Pourquoi il avait miser sur moi ? Ce sont encore des questions, journal, que je me pose aujourd'hui...

***

Après le repas, nous sortions dehors, devant la maison. Et il installa un établis sur lequel il déposa quelques projectils, il éparpilla plusieurs kunais, plusieurs shuriken, et quelques aiguilles. Toutes de bonnes qualités. Il les forgeait lui même, avec des matériaux premiers de premier qualité. Il aimait le répéter pour que je pense qu'il n'avait aucune faille. Mais je savais bien que tout être en avait une. Et je m'exerçais à la trouver. Il sortis quelques fioles de ses poches, avec écris différentes appelations sur chacunes. Leurs couleurs étaient différenes. Et je devrais travailler avec. Je devrais faire de chacune mes plus proches alliés, chaque possibilité est une arme, telle est ma vision des choses. Ma motivation. Il se retournait vers moi.

- Je sais que tu maitrise déja les aiguilles mais il est questio, là de manier également différens types de projectiles plus ou moins gros, avec un poids et une vitesse autre, un inpact tout aussi différent sur ton adversaire. Je t'ai vu t'entrainer avec les coagulants, j'ai même pu retrouvé des livres pas exactement à leurs places. Tu penses que je ne fais pas attention à toi, mais il n'en est pas ainsi. Je te présente des nouvelles armes, ces ustensiles te seront à de nombreuse reprise très utiles, il ne paraissent pas ainsi présenter mais si tu additionnes les connaissance de notre clan, alors là... Il en est tout autre.

- Oui père, je suis prêt, je m'exercerais comme vous me le conseillerez, avec acharnement, détermination !

Je me rapelle que mes yeux brillaient plus souvent à cette époque, j'étais rentré dans un âge interessant pour mon père, il pouvait réaliser ce qu'il voulait, me confiant ses rêves. J'étais plus que jamais motivé.

- Voici trois poisons différents que tu dois connaître à tout prix, le premier : L’Hysope ou hysope officinale est un arbrisseau vivace de la famille des Lamiacées. Ses fleurs, qui peuvent être violettes, bleues, blanches ou rouges, sont groupées en épis. Comme tu peux le voir sur l'étiquette, son nom scientifique est Hyssopus officinalis L mais je doute que ca te serve de le savoir, sauf par auto-perfectionnement. L'injection de concentré d'huile essentiel d'hysope est neurotoxique, il augmente fortement, à cause de ses effets stimulants, la tension artérielle. Et tu sais déja en quoi la tension artérielle est importante. La seconde, la Strychnos toxifera sont des plantes semblables à des lianes, son suc de couleur noir est un poison paralysant les muscles et qui peux même allez jusqu'à provoquer la mort par un arrêt respiratoire si non traité. Tu vois ces poisons peuvent être très dangereux. Mais n'oublies pas que donner la mort n'est pas la meilleur des solutions.

- Père, vous m'avez enseigner à faire ce qui est juste, et j y crois profondement...

- Et le dernier, et bien connu mais mal utilisé à mon goût, l'Ecstasy est un stimulant du système nerveux central qui possède des caractéristiques psychotropes. Il te permetrait selon le dosage de provoquer chez l'ennemi des anesthésies partielles, augmentation légère de la tension artérielle, hallucination. Mais il est aussi très utile sur toi même si besoin, enfin ceci est une autre leçon. Aujourd'hui tu vas t'entrainer à viser mes clones de terre avec.

***


Deux mois s'étaient écoulés, durant lesquelles le soleil avait arridement frapper sur nos hauteurs. Le vent frais venant camoufler ses coups de soleils. Je m'étais entrainer assiduement pendant tout ce temps. Et je voulais à présent montrer à mon père ce dont j'étais capable. Je prenais mon équipement sur moi, mon t-shirt préféré, et un cahier, dans lequel je noterai ce jour, où j'aurai réussi à maîtriser la combinaison de ces trois poisons... J'avais en parallèle étudier les effets de ceux-ci plus en profondeur et découverts quelques effets intéressants. Aujourd'hui, je réussirais.
Je m'étais fabriqué un parcours truffé de pièges divers, je connaissais leur emplacement mais la vitesse que je m'étais imposé pour le traverser m'emchait de les éviter, de plus lorsque mon père était là il faisait quelques clones doton pour me rendre la tache plus difficile. Malheureusement, je n'avais pas encore développer d'affinité particulière. Peux être que celà ne sera jamais le cas. Mais je travaillais très dur pour compenser à ce qui me manquait. Je truffais donc mes pièges de mes propres aiguilles empoisonnés. S'était un entrainement intense, certes, mais qui semblait amusait mon paternel. Je suais à pleines gouttes, évitant de peu les aiguilles. Par moment Masutatsu Kageryu m'envoyait quelques shuriken ou kunai pour tester mes réflexes.


A de trop nobreuses reprises je m'étais pris un ou deux de ces poisons, requérant que mon père vienne extraire le poison, car il s'agissait d'une technique d'extraction pointilleuse que je ne maîtrisais pas encore, mais je m'engageais chaque fois à l'apprendre, sans jamais trouver le temps. Je m'étais plusieurs fois retrouvés avec une jambes paralysé totalement, raidie comme pas possible, la douleur m'aurait surêment plier si je pouvais la ressentir. J'aurais rêver, étonnament pouvoir la sentir  parfois... Mais toutes ces expériences m'avait mener à manipuler ces armes avec grande précision. Je pouvais viser nimporte quel endroit du corps avec ces trois armes et ces trois poisons... Je crois qu'à la fin de cette journée je savais, en écrivants dans mon cahier, que j'avais réussi...

*San' Kyousei Magirawashii, je vous maîtrises enfin.


Spoiler:

***
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MessageSujet: Re: Journal d'un Artiste Martial...   Journal d'un Artiste Martial... EmptySam 8 Mar - 11:44



Jour et Nuit.


Je m'employais à améliorer mes capacités d'eisen-nin. J'avais acquis tout au long des années passées une certaine maîtrise de mon chakra et de l'Art Kageryu. User de mes connaissances en Iroujutsu et en Taïjutsu pour créer de nouvelles techniques, expérimenter. Tout autant je ne pouvais entraîner mes positions, la précision de mes coups, leur puissance, leur vitesse. Tout autant, il ne fallait jamais négliger l'utilisation de notre tête au combat. L'exercer et le nourrir était important. Il nous permet de mettre en place des méthodes, des solutions et des stratégies face à son adversaire. Savoir discerner chez l'ennemi une faiblesse m'était possible grâce à mes savoirs médicaux. J'avais appris de mon père que le visage d'un homme pouvait se teindre de cinq couleurs, pour cinq viscères. Chacune trahissait le porteur de cette couleur et permettait de détecter une faille à exploiter. La diversité des différents aspect de l'Iroujutsu que j'avais pu approfondir était un important renfort à mon apprentissage. Je maîtrisais l'acupuncture de mon clan et souhaitais en apprendre toujours plus...

Mes dix-huit ans approchaient à grands pas et je rêvais parfois de partir découvrir le reste du monde, mais je ne pouvais quitter ni la maison ni mon père. Lui, terminait sa sixième décennie sur cette terre et non au meilleur de sa forme; le mal qui le rongeait le transformait en une sorte de coquille vide. Il avait développé une maladie depuis le début de l'année. Mais il refusait de demander un peu d'aide aux médecins les plus compétents d'Iwa. Sa phrase préférée était « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », il ajoutait un « ta vie est un combat, fais lui face avec plus d'ambition, plus de coeur et d'honnêteté que j'ai moi-même eu fait jadis... » Cette phrase qu'il répétait systématiquement sans se rappeler l'avoir déjà dite. Elle avait résonné dans ma tête pendant nombre d'années qui suivirent, encore maintenant. J'eus beau chercher à ne plus pouvoir dormir une solution, toujours en vain.

Ses yeux avaient petit à petit la lumière de leurs expressions, mais il m'avait fallu plusieurs mois pour m'en rendre compte, cause à son lourd silence à ce sujet. Vers la fin il me demandait tous les jours de lui lires des recueils de la première et seconde grande guerre ninja. Et de toutes celles qui ont précédé et suivis. Il me parlait si souvent du légendaire Sannin Jiraya, ermite et écrivain célèbre de Konoha et de la grande kunoichi médecin, la Godaime Hokage. Il aimait également parler de plus sombres personnalités, qui pour exploiter leur génie ne résignaient devant rien, comme le célèbre et machiavélique Orochimaru et son élève-assistant Kabuto. Trois caractères différents, trois anciens élèves du vénéré Hiruzen Sarutobi, Sandaime Hokage. Mon malheureux père, qui ne vit plus qu'au travers de rares souvenirs aimait inconditionnellement Iwa et comme ses ancêtres, l'avais loyalement servi et ce depuis toujours. Mais il aimait aussi les contrées de l'Herbe et celles du Feu. L'histoire de ces villages, notamment celui de la feuille le passionnait, voir l'obsédait. Bien que sa réaction puisse paraître poussée, quelque part, je la comprenais plus que bien, il m'aurait également plus d'y allez un jour.

Ces derniers jours, mon souhait fut d'offrir à mon père, mon senseï, mon ami, mon rival le plaisir d'une ultime fois contempler le soleil rouge. Le temps jouait contre moi et je m'en voudrais de ne pas avoir réussi. Je me mettais expressément au travail. Je commençais par dévaliser les encyclopédies, les lettres, les dictionnaires et arcanes du clan, tout manuscrit susceptible de m'en apprendre davantage sur le fonctionnement de la vue, la perte de celle-ci et les éventuelles manières de la guérir. Mais je trouvais que des informations sur l’œil et son rapport à l'organisme. Rien à propos de guérir la cécité, ce qui m'étonnait fortement.. Cependant, cela ne m'arrêtait pas, je comptais bien combler ce manque. Aucun traitement médicamenteux était viable, une opération était de rigueur. Je fonçais dans notre laboratoire au sous-sol, après avoir rassemblé quelques ingrédients indispensables à mes études et expériences, comme un groupe de lapins atteints de myxomatose, de petits animaux aveugles. Je souhaitais user du contrôle cellulaire Kageryu pour essayer de régénérer ce qui fut perdu par l’œil, voir déclencher la vision de certaines personnes non-voyantes. Pour cela, je m'exerçais à reproduire avec mon chakra la forme et la fonction de cellules souches appelées 'limbiques'. Ils, ces médecins des régions civils, avaient développé ce même savoir grâce à leurs réserves régulières et abondamment ravitaillés. Mais ma motivation et l'usage précis de mon chakra palliera à ces réserves.

Journal d'un Artiste Martial... Sans_t10

Une semaine, puis deux s'étaient écoulées depuis le début de mes recherches intensives, l'état de mon père se dégradait jour après jours. Et je parvenais enfin à des résultats concrets. Un soir, il se mit à tousser, encore et encore, il crachait du sang, ses appuis n'étaient plus, la force de ses jambes ne lui permettait plus de se mouvoir comme d'antan, voir ne lui permettait plus vraiment de se déplacer... Je l'aidais à rejoindre son lit pour abréger ses peines, tout au moins jusqu'au lendemain. La nuit fut longue pour moi... Mais dès que la lune commençait à se faire plus discrète et que les premiers rayons du soleil s'apprêtaient à jaillir de la terre, avant que le ciel ne se teinte d'un orange chaleureux, je sortais prendre l'air, faire le point, j'étais fatigué, mais rassuré. Mon père reverrait une dernière fois l'astre solaire avant de rejoindre sommeiller éternellement sur son lit de mort. La journée fut chaude, les brise légères, les quelques animaux de nos hauteurs chantaient, comme tout droit sorti d'une légende pour enfants. J'apportais le déjeuner dans sa chambre, il avait le regard vide, encore et peinait à se nourrir. Je l'aidais...

Puis sonna l'heure. Mon cœur palpitait, mes pensées étaient attristées et moi, je devais tenir le coup, comme si cela ne m'affectait que très peu. J'allai voir mon père qui dormait encore. Je lui assainis une aiguille délicatement, destiné à prolonger sommeil temporairement mais profondément. J'effectuais quelques mudras, pris une grande inspiration et d'une voix claire, dur et déterminé.

- Chuukan' Ka Makkura !

Spoiler:

Je frappais mes mains l'une contre l'autre puis les appliquais doucement sur ses paupières fermées, meurtries et fatigués. Je contrôlais le chakra que je souhaitais user et je commençais ainsi à régénérer les cellules qui lui permettaient de voir, ces cellules détruites en grande partie par sa maladie. L'opération dura trois longues heures, durant lesquelles je restais concentré, inébranlable, inaltérable ! Une tempête écrasante aurait pu souffler et la foudre aurait pu me tomber sur coin de la gueule, que je n'aurais pas sourciller... J'étais fatigué, épuisé, apaisé. Je portais mon vieux père endormi jusqu'à l'extérieur, après l'avoir convenablement entouré de chaudes couvertures. Bien qu'il faisait bon, sa température était basse, trop basse. Je l'installais face à la plus belle vue possible, celle qui surplombe le monde de toute sa splendeur, qui n'est entaché par aucun obstacle. Puis délicatement, massant délicatement quelques nerfs de son corps, je le réveillais.

[…]

Journal d'un Artiste Martial... 8d45cd10

Mais de ce moment rien qu'à nous, journal, je n'en raconterai rien, car il est l'une de ces rares choses que j'affirme avoir l'égoïsme de ne pas vouloir partager. Ce que je peux te dire, c'est que ce qu'il me dit ce jour-là, les larmes qui gorgeaient ses yeux et la tristesse de la réalité dans sa voix.

- Mon fils... Tu es différent. Tu n'es pas comme les autres de ce monde... Tu es bon, altruiste et pas intéressé par les futilités de ce monde. Je... Je te confie mon rêve de devenir un grand. Et... crois moi, tu en as bien plus les capacités et qualités que nombre de ceux qui l'ont été.
- Mais père...
- J'ai été dur avec toi, parfois injuste. J'ai fait des erreurs ir... irréparables, mais tu m'as appris une chose que je n'avais jamais connue, ni imaginer pouvoir connaître. L'amour. Je t'aime mon fils... et je, je suis fier de toi ! Aucun homme de ce monde n'égale ta sincérité. Aucun père... de sang ou non, ne peux être aussi rempli de fierté que je le suis...


Je me taisais...

- D'ici quelques années, tu auras grandi, progresser, et alors ton destin s'ouvrira enfin à toi. Mais sois prêt ! Quand il sera à ta porte, je prévois qu'il défile à une vitesse folle.

Il me fit faiblement signe de m'approchait près de lui et une fois à ses côtés, il m'enserra dans ses bras, mes larmes coulèrent... Et il me chuchota à l'oreille : « Brille dans la lumière, petit singe... ». Ses yeux se fermaient, apaisés. Et moi je ne comprenais pas.


Journal d'un Artiste Martial... Intact10

La foudre m'était en quelque sorte tombé sur le coin de la gueule, ne foudroyant que mon cœur !

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