Une rencontre pas si inattendu

La maison Rasack... Tandis que je m'y approchais, je pouvais y sentir le feu de mes ancêtres. Leurs énergies, mêlées à ce morceau de terre, ancrées à jamais à travers les ages. Cette maison qui n’abritais que mon frère semblant morne... vide. J'entrai dans le sas d'entrée et me déchaussa pour ensuite me rendre dans la pièce principale. Froide, elle aussi... presque morbide. J'était apparemment seule pour le moment et décida d'en profiter. Sans aucune curiosité, je fis le tour du propriétaire, afin de m'habituer au lieux. J'était déjà venue, auparavant, mais j'était d'un autre age et mes souvenirs en sont toujours flou.

Je trouve une chambre : carrée, vide.

Dans une armoire intégrée au mur se trouve le futon que j'avais décidé miens. J'y déposa mes rares affaires, avant de prendre mon boken. Je déambulais dans les couloirs jusqu'à ce que le jardin me fasse face. Dans un pur style traditionnel. Très beau et calme, il ressemblait à ceux que l'on pouvait trouver au temple d'Inori. je commença à m’entraîner. Assouplissement, exercice de force, maîtrise de son arme, kata.

Discipline. Physique. Esprit.

Au début, mon entrainement n'était pas dans la souplesse. Je devais raffermir mes muscles, car je comptait bien retrouver un sensei digne de ce nom. Je ne devais pas perdre de mes capacités en chemin. Je mis alors à bout mes tendons, mes os, mes organes jusqu’à ce que la sueur perle de toute les pore de mon corps. La moitié de la journée était passée et la personne que j'attendais n'était toujours pas là. Sans doute était elle en mission ou autre.

Alors, je pris la décision de commencer mon entrainement spécial. Plus une danse qu'un réel kata, mais la précision des mouvements rivalisait avec n'importe quel maître d'arme. Ces mouvements pouvait sembler être des coup de taillades, coupes, estocs très précis, mais exécuté de manière très lente, afin de décomposer toute la gestuelle.
Mon corps ne faisait qu'un avec mon art et mes mouvements se perdirent dans ma contemplation. J'était dans un degré au dessus de la concentration, mais en dessous de la transe. Un bien être m'envahis. Je ne vivait que par mon corps. Mes épaules, mes bras, mes mains, mon sabre. Tout n'était qu'un.

Plusieurs heures passèrent tandis que je dérivait au sein de cet état que l'on appelait le "calme" au temple. Quand je rouvris les yeux, je vis un grand blond au yeux d'or me fixer, le visage impassible. Mon mouvement se stoppa net. je lui rendis son regard, dans l'impossibilité de le percer. Depuis combien de temps était-il ici. Je ne pouvais le deviner. J'engagea la conversation :

-Bonjour, Sergerk.

Quelle longue journée. Heureusement elle était terminée pour Sergerk. Le Kazekage se leva, se faisant craquer légèrement les doigt un peu fatigué par la journée passée enter lire et signer des papiers. Ce boulot lui demandais beaucoup de patience à tenir sans trop bougés autres parties de son corps que sa main. Heureusement, l'incident avec l'ignorant Nikobe pendant l'après-midi lui avait permis de libérer un peu de sa frustration d’immobilité... Franchement, c'était à se demander comment Shunsuke avait fait pour ne pas céder à la colère avec toutes cette paperasses, lui qui était infiniment plus impatient que le Rasack.

Il sortit de son bureau en continuant à s'étirer tranquillement, n'adressant qu'un petit signe aux deux shinobis à l'entrée charger de faire le tri entre les papiers nécessitant son intervention ou ceux assez secondaires. Il sortit du bâtiment central au village sans s'inquiéter de ceux qui le dévisageaient autour de lui et ceux qui s'écartaient de son passage lorsqu'il marchait dans la rue principale. Ça l'avait surpris le premier jours, et puis s'il s'y était fait. Après tout, ce n'était que son trajet habituel, rien de nouveau si ce n'est le fait qu'il ne ressorte du bâtiments sans ordre de mission. Il n'avait jamais voulut habiter dans les appartements réservés au chef du village. Il voulait rester chez lui, dans sa tranquillité habituelle. Mais l'habitude ne serait pas le signe de sa soirée.

Devant sa maison, il se pencha vers son paillasson en examinant la légère emprunte de pied qui s'y trouvait. Apparemment il avait eu de la visite. Une seule personne. En tout cas, cette personne devait encore être à l'intérieur... Il replaça le tapis d'entrée et ouvrit la porte en lançant un regard derrière lui en empoignant son sabre. Son faucon apparut silencieusement et, sans avoir besoin de demander, se mit à voler dans la maison à la recherche d'un potentiel intrus. Et il revint très vite. Sergerk se dirigea alors vers la pièce indiqué par son animal-esprit... Une chambre, normalement vide. L'ancienne de son petit frère Keit lorsque toutes la famille vivait aussi. Celle de Sara aussi d'ailleurs, quand elle était là. Et aujourd'hui, elle semblait l'être. C'était vraisemblablement ses affaires. On ne pouvait s'y tromper avec son armure ridicule qu'elle voulait porter pour se battre. Il soupira, blasé. Qu'est ce que la gamine lui voulait encore ? S'installer apparemment. Et la perspective de s'installer dans le bâtiments du Kazekage semblait beaucoup plus accueillante pour Sergerk du coup.

Il marcha dans la maison en essayant de la trouver, pour finalement la voir en train de s’entraîner yeux fermer dans son jardin. Elle du s'apercevoir de sa présence, car elle ouvrit les yeux et les plongeas dans ceux de son frère pendant que Washû se posait sur le seul arbre de la petite cour. Elle essayait quoi ? De lui lancer un regard perçant ? Elle avait pas fait de progrès sur le côté intimidant la gamine.

- Bonjour Sergerk.

- Tu te crois où Sara ? Rentrer chez les gens, chez le Kazekage sans rien dire ? Être ma sœur ne t'apporte pas de traitement de faveur normalement

Il soupira en baissant la tête, résigné. En ces temps assez difficiles, il n'avait pas envie de se coltiner un problème personnel. Sans prévenir le Rasack sortit son sabre et porta une attaque frontale sur Sara qui ne put parer que de peu. Trop peu de réaction. Et il y allait molo...

- On va voir ça rapidement alors... Tu fais quoi ici et pourquoi y a tes affaires dans une de mes chambres ?

- Tu te crois où Sara ? Rentrer chez les gens, chez le Kazekage sans rien dire ? Être ma sœur ne t'apporte pas de traitement de faveur normalement.

J'inspirai bien fort. Il ne l'avait donc pas lue. Ou alors, la personne qui devais la lui remettre ne l'avais pas fait. Dans tout les cas, j'était déçu. Sa réaction était comme si nous étions des inconnus. Enfin, bien qu'il aurait déjà tuer des inconnus, sa froideur me blessait. J'allais pour lancer une réplique cinglante au moment ou un éclair de lumière fusa sur moi à une vitesse prodigieuse. Ne voulant pas détruite mon bokken, je reculais pour esquiver la lame mais il s’avança, transformant sa taille en estoc pour l'embrochée. Résignée, je dû lever mon arme pour parer. A ma grande surprise, le bois ne se fendit pas. Il n'avait donner aucune force dans son coup, preuve qu'il jouait. Il savait que je ne m'étais pas encore éveillée à la première évolution du koganegan. Le maudissant intérieurement, je jura de ne pas me faire avoir une nouvelle fois... Plus jamais.

- On va voir ça rapidement alors... Tu fais quoi ici et pourquoi y a tes affaires dans une de mes chambres ?

- Je t'ai envoyer une lettre il y a déjà plusieurs jours. Tu dois être occupé avec tes nouvelles fonctions, donc j'ai décidée de t'en renvoyer une sur ton lieux de travail, mais je suppose qu'elle ne t'est pas parvenue.

Il détestait qu'on ne lui réponde pas clairement tout de suite, je le savais. L'idée de le faire languir me vint à l'esprit, mais je ne voulais pas jouer avec le feu. Je répondis en toute franchise.

- Cette maison est peut-être la tienne, mais c'est aussi celle des guerriers du clan. Je veux me battre et devenir meilleure. Et tout ce que je cherche est ici.

Ça passait ou ça cassait, mais c'était -de mémoire- le seul fonctionnement que j'avais trouvée à adopter quand il daignait me parler, ces dernières années. Mais sa présence me rendait plus sure de moi. Il était mon frère, mon sang. Je pouvais lui faire confiance, là ou je ne la donnerais à personne d'autre, bon sang. Je levais mon arme et commençais par une attaque horizontale. Mon attaque était plus là pour faire passer le temps tandis qu'il répondrait, mais sérieuse tout de même. Bien que l'entraînement m'ais vidée, je me sentais honteuse d'avoir été surprise et voulait remettre cela, même si cet impitoyable bourreau brisait mon ego.

Je voulais devenir plus forte et c'était la raison de ma visite, c'était simple. Mon ego importait peu. Rester à la maison avec ma mère et Keit ne m'aidais pas à progresser. J'espérais qu'il en serait autrement avec Sergerk.

- Je ne te demande pas de m'entraîner, je ne suis pas sotte. Tu es un Kage et tu as sans doute d'autre chose à faire de ton temps. Mais je n'ai personne pour m'apprendre les techniques de nôtre clan. [...En construction...] .Laisse moi juste rester dans la maison que je n'aurais jamais du quitter.

J’arrêtais mes parades et attaques, reculant respectueusement d'un pas, attendant sa réponse.

- Je t'ai envoyer une lettre il y a déjà plusieurs jours. Tu dois être occupé avec tes nouvelles fonctions, donc j'ai décidée de t'en renvoyer une sur ton lieux de travail, mais je suppose qu'elle ne t'est pas parvenue.

Une lettre ? Voyez-vous cela... Et pour lui annoncer quoi ? Qu'elle revenait vivre ici ? Tss... Mauvaise idée. Surtout pour lui. Après tout c'était sa maison depuis qu'il était passé chef de clan en même temps que Kazekage. Alors coltiner une morveuse ne lui faisait vraiment pas plaisir. Fronçant les sourcils et appuyant toujours sur sa lame, il ne dit cependant rien de son mécontentement, laissant sa sœur annoncer d'elle-même ses intentions et par ce fait, répondre à la question qu'il avait posé.

- Cette maison est peut-être la tienne, mais c'est aussi celle des guerriers du clan. Je veux me battre et devenir meilleure. Et tout ce que je cherche est ici.

S’entraîner hein ? En quoi diable avait-elle besoin de s'installer pour cela ? Il n'avait pas le temps de lui apprendre quoi que cela, elle devait le savoir. Si c'était juste pour le rouleau ou pour rentrer dans le temps, s’installer aurait été inutile et la seule visite rapide aurait suffise. Qu'elle aille voir son grand-père, il lui enseignerait comme il l'avait fait sur lui précédemment. Enfin bon... Au moins était-ce de bonne intentions. Un minimum utile de surcroît. Pff... Elle n'était qu'une Genin après tout, une courbe de progression ne lui ferait pas de mal surtout avec la faiblesse qu'il avait constater lors de son attaque. Elle lui rendit son coup, qu'il para sans difficultés, avant d’enchaîner une petite séance d'escrime malgré sa fatigue contre son adversaire qui ne regardais même pas son arme. La différence de niveau était maintenant trop grande... La demeure des guerriers du clan... Pas un depuis la création de la branche suna-jin n'avait réussi à atteindre un tel niveau de maîtrise de l'épée. Y en avait-il seulement dans son pays d'origine ? Surement pas.

- Je ne te demande pas de m'entraîner, je ne suis pas sotte. Tu es un Kage et tu as sans doute d'autre chose à faire de ton temps. Mais je n'ai personne pour m'apprendre les techniques de nôtre clan. Laisse moi juste rester dans la maison que je n'aurais jamais du quitter.

- Ultra-débile... Si notre oncle est bien trop occupé en tant que Junnin, ton grand-père pourra t'aider. A maîtriser les techniques de base du clan en tout cas. Pour le reste... Voir par toi-même sera ton seul point de repaire.

Il se recula en parant une attaque frontale et fit signe à son aigle d'approcher de lui. Washû s'envola alors de sa branche et disparu sur signal mental dans la lame de son sabre qui brilla légèrement sur le coup. Puis il remit son pied dans le sens de la passe d'arme avec une fente rapide, enfin pour sa sœur, au niveau de la cuisse.

- En parlant de cela, je suppose que tu n'a pas l'œil complet, je me trompe ? Et au vu de tes affaires tu te bats encore dans tes armures plus encombrantes qu'autres choses ? tu parles des guerriers du clan sans en accepter l'essentiel...

Il envoya son bras pour trancher dans l'air que sa sœur du quitter précipitamment par manque de réactivité pour parer avant de lui asséner un coup de pied latéral en sesn inverse dans les tibias, la mettant à terre, pointe du sabre à quelques centimètres de sa tête.