Entraînement avant un aller sans retour !

Retrouvailles
Yashiro & Fusaaki !



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 Ce rp se déroule avant mon aller sans retour en mission de rang S.  

Une mission de rang S, je ne pouvais pas espérer mieux pour m'occuper. Ce n'était pas tout, cette mission consistait à enquêter sur l'Akatsuki, je devais donc quitter le village pour un long moment. Cela me permettrait d'approfondir mes recherches sur le clan Nagori et par la même occasion de découvrir un peu le monde. Je n'étais pas du genre à exprimer mes sentiments, d'ailleurs il était rare de me voir éprouver du sentiment, mais là ce fut plus fort moi. Je ressortis du bureau du Kazekage, sourire aux lèvres. Mais tout de même, pourquoi le Kazekage s'intéressait-il à l'Akatsuki que l'on entendait plus depuis un bon moment ? N'y avait-il pas mieux à faire que de se débarrasser d'un de ses shinobis hauts gradés pour une mission très dangereuse qui au final pourrait ne rien rapporter au village de Suna ? Peut-être qu'il cherchait simplement à se débarrasser de moi ? Enfin peu importe, l'essentiel était que cette mission m'arrangeait beaucoup.

Je disposais de deux jours pour me préparer. Au lieu de me reposer, je décidais de me rendre au terrain d'entraînement afin d'apprendre des nouvelles techniques. Certes, j'étais redoutable comme ninja, ce n'était pas pour rien que le Kazekage me promut Anbu, mais j'étais également persuadé que je rencontrerais des ninjas plus redoutable que moi. Ce monde était plein de surprises, je n'aimais pas les surprises, d'où ma décision de m'entraîner et essayé de perfectionner mes techniques. 18 heures passées ... Le soleil n'allait pas tarder à se coucher, la température redescendit légèrement et le vent se manifesta pour m'encourager. Je croyais que j'allais rencontrer d'autres ninjas du village au terrain, mais non ... Je fus seul. Tant mieux ! Quel genre de technique vais-je apprendre ou perfectionner ? D'après mon bloc-notes, j'avais écrit qu'au prochain entraînement, je devais perfectionner mon shôton. Léger sourire aux lèvres, je rangeais mon bloc-notes dans mon sac et je m'apprêtais à commencer mon entraînement.

– Tiens … tiens, Yashiro qui sourit ! C’est tellement rare. Tu t’es marié ou quoi ?

Il ne manquait plus que lui … Fusaaki, l’emmerdeur, le vieux schnoque ! Je tournai légèrement ma tête pour croiser son regard pendant quelques secondes. Le vent hurlait pendant que nous nous mitraillâmes de regard. J’esquissais un léger sourire aux lèvres avant d’adresser la parole à Fusaaki.

– Fusaaki Senseï, je vous manque au point que vous me suiviez jusqu’au terrain d’entraînement ? Ais-je vraiment la tête d’une personne qui s’est marié ?  Ce sourire qui s’affiche sur mon visage, qui se dessine au coin de mes lèvres est dû à la présence du vent. Vous et moi savions que la présence de celui-ci me comble de bonheur et que son absence me rend triste et mélancolique. Finalement votre présence n’est pas si mauvais que ça … Que diriez-vous de m’entraîner comme au bon vieux temps ?

« Il ne sait toujours pas mentir cet idiot ! En tout cas, il a beaucoup murît. J’ignore toujours ses projets, mais je dois tout faire pour le surveiller. »

– Tu ne sais pas mentir, je ne suis pas né de la dernière pluie, Yashiro. Enfin bref ! Si je suis venu ici, c’est bien pour pouvoir t’aider à progresser plus rapidement et surtout à parler de ta mission « secrète ». Mais chaque chose à son temps. Quel genre de technique veux-tu apprendre ?

– Décidément on ne peut rien vous cacher. Nous en parlerons après l’entraînement. En ce qui concerne la technique, je veux passer mon shôton au niveau supérieur. Le mieux c’est de faire comme autrefois, un petit combat pour que je puisse développer mes techniques dans des situations inconfortables et désavantageuses.  


Sacré Fusaaki, ça faisait un moment que je ne l’avais pas vu, j’espère qu’il n’avait pas perdu son endurance, sa vitalité et surtout sa rapidité à me surprendre. Je ne m’inquiétais pas pour lui, mais s’il y avait une personne dans ce village qui mériterait mon respect, c’était lui. Il avait tant fait pour moi, sans lui, je n’en serais certainement pas à là et le village ne m’aurait sans doute pas accepté aussi rapidement. Enfin bref ! Les sentiments étaient encore flou pour moi, plus le temps passait, plus je me faisais envahir par cette sensation si étrange, si forte, si destructrices soit-elle ! Pour la première fois de ma vie, je pouvais dire que j’éprouvais de la peur, non pas la peur de mourir, mais la peur de ressentir quelque chose.

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To Be Continued

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Yashiro & Fusaaki !



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 Ce rp se déroule avant mon aller sans retour en mission de rang S.  

– Yashiro, ce n’est pas le moment de rêvasser !  Certes, j’ai vieilli, mais ce n’est pas une raison pour me sous-estimer.

Ce n'était pas très sympa de ma part, je me fus absenté quelques secondes, plongé dans mes pensées essayant d'emprisonner les petits morceaux de sentiments qui traînaient. Je ne pouvais les accepter, jamais ! Il était hors de question de m'abaisser à ce point. Je me concentrai sur l'entraînement avec Fusaaki qui d'ailleurs avait soudainement disparu. Ça ne m'étonnait pas de lui, toujours les mêmes ruses, il allait apparaître devant moi et ensuite me frapper violemment. Malheureusement pour lui, cette fois-ci ça ne fonctionnerait pas. Me restant moins de trois secondes pour agir, une image s'afficha rapidement dans mon esprit, Kenjin. Oui Kenjin, le ninja déserteur du village de Suna, celui qui avait tué notre camarade de classe avant de prendre la fuite. L'utilisateur de Kinton, mon ancien rival et ami. L'image qui s'afficha dans mon esprit était le premier combat qui opposa le défunt Baggy et notre ex-senseï à Kenjin et moi. Lors de ce combat, alors que nous n'étions que des genins, Kenjin nous surprit en s'enfonçant dans le sol esquivant ainsi les techniques les plus redoutables de notre senseï. Maîtrisant le doton, je centralisai mon chakra sur tout mon chakra et je m'enfonçai dans le sol rapidement comme le fit mon coéquipier autrefois.

– Prend ça, Yashiro !

Malheureusement pour Fusaaki, il était trop tard. J'avais disparu, je me trouvais désormais sous ses pieds. Malgré son âge, il était assez malin pour parvenir à me faire sortir de ma cachette en donnant un coup de pied phénoménal au sol. J'avais oublié qu'il était aussi doué en Ninjutsu qu'en Taijutsu. Il avait reculé de quelques pas et déformé déjà un peu le terrain avec son coup de pied. Je n'avais rien de grave, je me trouvais face à lui, environ dix mètres nous séparaient.

– Toujours aussi en forme à ce que je vois, Fusaaki. Et si on passait à la vitesse supérieure ?

Doryuu Dango

Kesshou Yuushuu

Il me lançait une gigantesque pierre qui si je ne faisais rien m’écraserait comme une miette. L’heure de passer aux choses sérieuses,  je prononçais le nom de ma nouvelle technique (Kesshou Yuushuu) en tendant les mains vers sa gigantesque pierre. Ce n’était pas vraiment une nouvelle technique, mais plutôt une amélioration du niveau 1 de la maîtrise du shôton. Mes mains tendues vers la pierre, je dégageais une quantité assez importante de chakra pour pouvoir stopper sa technique. Dans un premier temps, je parvins à ralentir la vitesse de la pierre et dans un second temps, grâce à mon chakra shôton je créais une multitude de piques de shôton très solide qui avait pour but de détruire la pierre. Les deux techniques s’entrechoquaient et petit à petit sa gigantesque pierre se cassait en une multitude de cailloux inoffensifs.

Jûha Shô

Sachant déjà que sa technique n’allait pas m’arrêter, il sauta dans les airs et enchaîna en m’envoyant une lame de vent. Sa technique était rapide, mais la lame d’air restait néanmoins visible, je levais aussitôt mes mains en direction de la lame de vent, dépensant une quantité de chakra shôton assez importante, je créais un dôme de cristal, pas très imposante. Sa lame de vent percuta mon dôme le rendant inutile, puis il continuait son chemin fonçant droit sur moi. Je n’avais pas pensé une seule seconde à arrêter sa lame de vent avec ma technique, mais plutôt ralentir la lame. Rapidement je fis apparaître un sabre de cristal solide, une fois que sa technique était suffisamment proche de moi je changeais sa trajectoire avec ma lame de cristal entouré de mon chakra futon. C’était trop simple, malheureusement il retenait ses coups. On se fixait pendant quelques secondes, sourires aux lèvres. Et si on changeait les rôles de l’attaquant et du défenseur ?

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Yashiro & Fusaaki !



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 Ce rp se déroule avant mon aller sans retour en mission de rang S.  


– Tu te débrouilles bien pour l’instant. Peux-tu créer une gigantesque prison de cristal pour que l’on puisse s’affronter à l’intérieur sans aucune inquiétude et surtout sans inquiéter les habitants du village ?

– Très bonne idée, je pense en être capable, mais ça va me demander beaucoup de chakra. Je ne suis pas sûr d’y arriver du premier coup, mais je vais essayer.

L’idée de Fusaaki était vraiment excellente, rien de mieux pour essayer de passer mon shôton au niveau supérieur. Il s’installa par terre, bras croisés, sourire aux lèvres, son regard sur moi et attendait patiemment cette technique. Je me concentrai et je composai quelques signes de mains pour centraliser mon chakra sur mes membres. Je tendis mes mains devant moi, laissant échapper mon chakra shôton tout autour de nous. Toujours concentré sur ma technique, je cristallisai mon chakra dans l’air le rendant ainsi solide et visible. Désormais un mur circulaire de cristal nous entoura, son diamètre était de trente mètres. Je trouvais ma méthode très lente, étant un Anbu, ce genre de technique ne devrait normalement pas me prendre autant de temps. Je restai tout de même calme, patient et confiant. Pour l’instant, on avait la base de la technique. Il fallait trouver un moyen pour rendre le mur circulaire plus solide, plus grand et surtout faire en sorte qu’il nous englobe pour empêcher nos techniques de sortir hors de la zone de l’entraînement.

– Je ne vais pas tarder à m’en dormir, Yashiro. Au pire, si tu n’y arrives pas, on peut trouver un autre moyen.

Je me disais bien que ce silence était anormal, je m’attendais à ce que Fusaaki ouvre sa bouche. Il n’y avait rien de méchant dans ses propos, il cherchait seulement à me mettre la pression. Je rappliquais aussitôt :

– Patience ! Le Shôton est un pouvoir spécial, rare et héréditaire, ce n’est pas en me mettant la pression que je vais y parvenir. Donnez-moi encore quelques minutes, si je n’y parviens pas, on fera comme vous le voudrez.  

Ayant dépensé beaucoup de chakra, je composai une dizaine de mudras pour cristalliser l’énergie shôton qui nous entouraient. J’enchaînai de nouveau avec trois mudras pour fusionner toutes les particules de shôton, ainsi une gigantesque prison circulaire se forma et nous deux, nous nous trouvâmes à l’intérieur. Je n’en revenais pas, c’était très simple comme technique, mais malheureusement ça demandait toute de même beaucoup d’énergie. Je me retournai vers Fusaaki, esquissant un léger sourire, ne lui laissant pas le temps de se relever, je lui envoyai une vingtaine de shurikens de cristal. Il parvint à esquivé toutes les shurikens et en plus avec une facilité incroyable. Il rappliqua à son tour en me lançant une attaque de tout autre niveau :

Gouryuuka no Jutsu

Un gigantesque dragon à base de feu se dirigea vers moi, il était énorme et mes chances de l’esquiver étaient très minces. Cet entraînement devenait de plus en plus intéressant, Fusaaki commençait à réveiller mon côté obscure, celui qui ne pensait qu’à faire du mal … Je créais une couche de cristal qui couvrait tout mon corps et je me laissai frappé de plein fouet par sa technique Katon. J’aurais sans doute pu l’esquiver difficilement, mais  je voulais voir si mon armure était résistant ou non. La technique de Fusaaki était bien trop forte, je fus projeté à une centaine de mètre, passant à travers la prison de cristal qui devait normalement empêcher toute technique de sortir de la zone. Je me trouvai par terre, avec quelques brûlures au bras, rien trop grave, heureusement que j’avais activé mon armure.

Je me relevais lentement, tournant mon regard vers Fusaaki qui se trouvait à une centaine de mètre, il semblait inquiet et surtout surpris par la tournure de l’entraînement. Les yeux fermés, je me mettais à réfléchir … Fusaaki traversa la distance qui nous séparait en quelques secondes, posant sa main sur mon épaule, il m’adressa la parole :

– Arrêtons cet entraînement, tu as réussi ta technique. Peut-être pas parfaitement, mais je pense que tu sais d’où vient ton erreur et je suis persuadé que tu sauras le corrigé à l’avenir. Rentre chez-toi et dans deux jours, on se trouvera aux portes du village pour discuter un peu de ta mission.

Sacré Fusaaki ! Il disparut comme un éclair, ne me laissant même pas le temps de lui répondre …    

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End ..