Recrutement surprise

Je viens de finir une mission, rang D, afin de continuer à faire mes armes sur les animaux fugueurs. Il est donc maintenant temps de rentrer chez moi, tranquillement. Soudain, un shinobi se place devant moi et me tend une simple lettre. A peine l'ai-je prise qu'il s'en va, apparemment pressé. La lettre porte la mention "à ouvrir à l'abri des regards, seul". Je range la lettre et reprends la marche, passant devant les membres de mon clan surveillant la porte, puis allant jusqu'à la demeure familiale.

Une fois arrivé, je vais dans ma chambre afin d'en lire le contenu. Il s'agit d'une convocation, plus qu'étrange en réalité. Je suis convoqué à midi dans trois jours dans une bâtisse délabrée proche de la porte sud du village. Je décide d'y aller, cela peut toujours être utile.


C'est aujourd'hui. Je me lèves, effectue la gymnastique rituelle, puis commence à aller au village de Kiri. Vingt kilomètres se font toujours sentir dans les jambes, quoi que l'on fasse avant, et quelle que soit l'allure à laquelle on se déplace. Je remarque durant le voyage que une fois n'est pas coutume, il va faire extrèmement beau dans le village en lui même, les nuages et la brume semblant en effet se diriger vers une autre zone de ce beau pays. J'arrive à kiri vers 11 heures, ce qui me laisse un petit moment pour me préparer. Je sais que je ne suis pas un élément des plus importants à mon village, étant un simple genin, mais je préfère tout de même me préparer à toutes les possibilités par rapport à cette convocation. Je refait donc le plein de parchemins explosifs, kunais, senbons, et autres armes et outils de combats, avant de me rendre au lieu de rendez-vous. J'arrive devant le fameux bâtiment, et reste suspicieux face aux hommes patibulaires en gardant l'entrée. Cependant, ils z laissent passer sans que j'ai besoin de leur montrer le papier.

Une fois à l'intérieur, je reste sur mes gardes. La plupart des portes sont verrouillées, toutes sauf une en fait. La porte la plus éloignée de l'entrée, en suivant un corridor probablement orienté vers l'ouest, est la seule à pouvoir s'ouvrir facilement. Cet état de fait m'incite encore plus à la prudence, sentant que l'on désire absolument que je me rendes ici.

Comme je suis attendu et poli, je toque avant d'entrer, mais tombe encore une fois des nues en trouvant le bureau... vide. Cependant, le plus étrange n'est pas l'apparente vacuité du bureau, mais la personne "apparue" derrière moi, son chakra venant soudain de m'apparaître alors qu'il n'y avait personne la seconde précédente.

Je n'ai pas le temps de me demander comment cette personne est arrivée si proche sans que je ne la ressente, mais je saute par réflèxe et instinct, prenant dans le même temps un kunai dans le cas ou je devrais me battre.

♪♫♪:

Les pas caverneux parvenait jusqu'aux oreilles du jeune homme, qui, en silence, fixait un point invisible devant lui, perdu dans ses pensées. Il se massait machinalement le poignet, souffrant d'une douleur sans nom qui le tenaillait depuis si longtemps, depuis trop longtemps. Il ne pouvait rien y faire. Était-ce le prix qu'il avait à payer pour les crimes qu'il avait commit? Est-ce que le karma comprenait le but de ses agissements, la nature de ses gestes?

Probablement pas.

L'on toquait contre la porte du bureau. Un homme, portant un masque, entra dans la pièce puis la referma sans dire un mot. Cette pièce, noire, n'était éclairée que de deux bougies. Celles-ci éclairaient mal le mur de bois à moitié détruit par le temps. Ce qui était autrefois une peinture avait décollée par endroit, laissant la pourriture la remplacer. Celle-ci laissait planer dans la pièce une légère odeur nauséabonde auxquelles Tsuku s'était déjà habitué. Il leva les yeux.

L'homme faisait environ un mètre soixante-quinze de haut. Il était extrêmement musclé. Le plus impressionnant, chez lui, était sa rapidité. Quand l'on voyait un homme possédant une aussi grande masse musculaire, l'on ne peut qu'être étonné de mourir si rapidement. C'est pourquoi Tsuku l'avait choisit. Celui-ci leva un bras et fit quelques signes du doigt, l'invitant à approcher. L'homme ne broncha pas et franchit les quelques pas qui le séparaient de Tsuku avant de s'asseoir devant lui.

Entre les deux hommes, un large bureau de bois contenant deux milles papiers désordonnés, comme s'ils étaient placés n'importe comment. Cependant, un dossier sortait du lot. Le chef du Shinrei le rapprocha de l'homme qui l'ouvrit et commença à regarder le dossier.

CONFIDENTIEL – TOP SECRET -

Prénom : Grey;
Nom : Takasu;
Âge : 15 ans.

Rang : Genin

Physique : Jeune homme d'environ un mètre soixante dix, il possède une corpulence quelconque. Il a les cheveux noirs reflétant un certain bleuté. Il a un physique sans signe particulier, parfait pour passer inaperçu.

Note : Il porte souvent des chandails sans manche, où le symbole de son clan est apposé. Le symbole est un Y inversé possédant trois points vert en triangle.

Psychologie : Adolescent de 15 ans particulièrement prévisible, il risque de faire un piètre shinobi. Exècre tuer, possède des valeurs en contradiction avec le futur qui pourrait lui être destiné. Semble hétérosexuel.

Pouvoir : Semble être destiné à posséder des pouvoirs sensoriels particulièrement puissants.

Situation : Genin, aucune équipe. Le chef du Shinrei, Tsuku Hakka, a demandé à lui faire passer un test afin de le faire entrer dans les rangs de l'organisation secrète de Kiri Shinrei.



L'homme releva la tête après quelques secondes. Tsuku se racla la gorge :

- Il pourrait être important dans nos plans futurs, mais je veux être sur qu'il soit à la hauteur. Dans soixante et onze seconde exactement, il ouvrira cette porte. Votre mission est de le tuer.

Sourcillant à peine, le musclé se leva sans dire un mot et alla se cacher dans un coin obscur de la pièce. Les soixante et onze secondes passèrent très lentement.

Tsuku se leva et fit quelques mudras. En quelques secondes, il était disparu. L'homme barraqué, lui, n'eût qu'à attendre une dizaine de secondes avant que l'on ne toque à la porte. Il esquissa un sourire. Ce jeune homme allait même jusqu'à se présenter?

Celui-ci tourna la poignée et entra, regardant le noir devant lui pour n'y voir qu'un bureau vide. C'était le moment d'attaquer. Celui qu'on appelait Shizu fit un saut extrêmement rapide avant de sauter sur le mur derrière le jeune genin fraîchement arrivé. Sans aucun son, il décocha sa technique la plus ravageuse; un taijutsu rapide et précis, envoyant un coup de pied dans les jambes et immobilisant l'adversaire à coup sur.

Il voyait déjà sa mission achevée, un sourire aux lèvres, qu'il perdit excessivement rapidement alors que le jeune genin ne fit que sauter pour esquiver le coup. Comment avait-il pu le voir? L'avait-il senti? Mais pourquoi était-il si rapide?

Surpris, Shizu fit un saut arrière tout en faisant des mudras :

- Suiton, Ibi Raikonu!

Un long pic d'eau sortit de la bouche de Shizu et partit rapidement vers le jeune genin. Celui-ci réussirait-il encore à l'esquiver?

Un monstre. Celui qui m'a attaqué est une montagne de muscles sur pattes, vive comme le serpent. Il n'y a pas d'autre mots qu'un monstre pour le décrire.

Durant l'infime laps de temps lui étant nécessaire pour se reprendre, j'aperçoit un masque blanc.

Qui... C'est un shinobi d'une organisation secrète? Quel village? Pourquoi moi? Plus tard..... Ma vie est en jeu, et il est hors de question que je meure ici.

Pendant que je penses, perdant ici le précieux temps qu'il m'offrait, l'homme masqué annonce une technique, je réagit avec un temps de retard, justement à cause de cette réflexion, et malgré mon bond vers le bureau, je me fait toucher légèrement au dessus du coude droit. Bien sûr, je me mets à saigner, mais réussit à ne pas gémir malgré la grimace de douleur que la technique me procure. Heureusement pour moi, il ne s'agit que de suiton, et le nom n'indique aucune forme de poison, ce qui me soulage à propos d'un risque d'empoisonnement.

Une fois derrière le bureau, j'analyse rapidement la situation. Un ennemi plus puissant que moi se trouve sur le pas de la porte, à environ trois mètres de moi, si j'en juge par son chakra. Je m'aperçois ensuite que la taille du bureau (la pièce) est plus importante que je ne l'ai cru au premier abord, ce qui lui permettait donc d'échapper à ma capacité "passive" de ressenti du chakra. D'ailleurs, je me rends comptes que nous ne sommes pas deux ici, mais en réalité trois.

Ne prenant pas le temps de réfléchir, estimant que mon ennemi sait où se trouve son complice invisible, je bondis encore une fois, afin de me trouver entre les deux. Pendant le saut, j'effectue les deux mudras me permettant de lancer ma technique. Les pieds au sol, je la termine.

- Dissimulation multiple

Lors de cette technique, je ne vise que moi même, afin d'économiser mes réserves de chakra. Ensuite, je lance un kunai sur les bougeoirs, même si cela laisse largement le temps à mes attaquants de me foncer dessus. Le but du kunai est de soussler les bougies afin que la pièce se retrouve dans le noir total.

Je me baisse juste après le lancer de kunai, conscient toutefois que cela ne me sera pas d'une grande utilité face à deux adversaires plus puissants que moi, malgré le fait que le second n'ait pas l'air de vouloir s'impliquer outre mesure dans ce combat. Je passe un des, selon moi, derniers instants de ma vie à penser et à me poser des questions.

Shizu :

Un grommellement de rage me traverse déjà la gorge. Toute mon enfance, toute mon adolescence et maintenant dans ma vie adulte, on m'a toujours dis de reste calme et d'analyser la situation. C'est ma faiblesse. Je perds parfois le contrôle de mon propre corps et pis : de mon propre esprit. Ce genin, je suis sensé le démolir. Je suis sensé le battre facilement en un seul coup, mais pourtant il a réussit à esquiver mes deux attaques facilement. Certes il avait été touché, mais il n'était pas blessé. Tsuku-sensei, en plus, est dans la pièce, il me regarde, il me juge. Qu'est-ce qui me dit qu'il ne me tuera pas à la fin? Rien.

Voilà, je me perds encore dans mon esprit. Je n'ai encore eu le temps d'envoyer une autre attaque que mon ennemi, ce dénommé Grey, essai d'affecter mes sens. Je me rappelle le dossier que j'ai lu, c'est un ninja sensoriel. Il est intelligent, pas particulièrement prévisible, contrairement à ce qu'ils disent dans son dossier. Il n'a pas lancé ses kunais vers moi, mais vers les bougies qui éclairent la pièce. Il n'y en a que deux, on ne voit déjà pas grand chose. Je dois absolument en finir avant que la pièce ne soit plongé dans le noir.

De mon pied gauche, je prend un grand élan. Si le coup de pieds dans les jambes n'ont pas fonctionnés, je le viserais à la tête cette fois. Je l'aurais sur le coup, ma mission serait achevé et je pourrais rentrer chez moi. Je fis un grand bond, et à une vitesse particulièrement vertigineuse, je lui décochai mon plus grand coup de pied tout en m'écriant :

Taijutsu : Oneki!

Cette technique était l'une de mes préférés. Je me servais de mon chakra afin de me propulser plus rapidement et de donner une puissance particulièrement grande à mon coup de pied. Je le tuerais sur le coup. Un sourire se dessinait déjà sur mon visage. Ce môme n'aura pas durer tant de temps que ça finalement.

Soudainement, j’eus la même impression qu'une personne manquant une marche et tombant dans le vide. Mon pied n'as pas atteint sa tête, non, il n'a atteint que de l'air, que du vide. Il n'y était plus? Comment avait-il pu bouger si rapidement?

Mon pieds s'enfonça dans le mur tout au fond du bureau. Celui-ci était plus grand que je le pensais, je me suis fais mal à la jambe droite. Je lance un juron. Les murs, de mauvaises qualités, laisse mon pied emprisonné. Je lance la tête derrière moi : que du noir. Il a réussit à atteindre les bougies sans que je ne le touche, maintenant je ne le vois plus. Je dois agir rapidement, je suis à sa merci!

Je commence à faire des mudras et entend des bruits. Attaque-t-il de front?

Je suis.... encore en vie?

Juste après m'être baissé en effet, je me suis rendu compte que le moment d'impact n'arrivait pas, mais que le chakra de mon adversaire me passait simplement au dessus. Je remercie mentalement ma bonne étoile, à qui je donnes beaucoup de travail aujourd'hui, puis revient à moi en entendant le bruit sourd d'un pied dans un mur.

Le second adversaire s'est déplacé, mais n'attaque toujours pas, malgré le fait que mon plan ait été clairement hostile à son égard. Peut-être croit-il que je ne l'ai pas fait exprès, ne connaissant pas mes capacités. Cette hypothèse, je la refoule vite, le premier portait le masque blanc. Cela signifie qu'ils ont des renseignements sur moi dont je ne connais pas exactement la teneur.

Il est très improbable, voir impossible, que ces hommes soient des services secret de kiri, vu que je ne suis pas un nukenin, mais je ne vois alors pas ce qui pousse ces étrangers à m'attaquer, à vouloir ma mort. Ce n'est pourtant pas le moment de penser à ça. Le duel est inégal, je le sais, mais si jamais je ressort, je suis certain de me retrouver avec deux adversaire supplémentaire. Je suis contraint de vaincre ici, avant de tenter quoi que ce soit, il faut que j'immobilise le monstre.

Les bougies!

Je viens en effet de me souvenir que les bougies, en cire, ne sont éteintes que depuis très peu de temps, ce qui signifie qu'elles sont encore extrêmement chaudes, et si je ne me trompes pas, le tissu agrémenté de graisse de bougie prend facilement feu.... Cela ne serait pas suffisant pour le blesser gravement, cependant, ne s'attendant pas à avoir tout d'un coup un regain de luminosité, il risque d'être encore inactif quelques secondes de plus, ce qui me serait très utile.

Je passe donc à l'action, faisant malheureusement du bruit, je réussit tout de même à récupérer les bougies, me brûlant les doigts au passage, et lance la première sur l'inconnu coincé (je le repère grâce à son chakra) avant de me cacher sous le bureau, espérant qu'il ne me croira pas assez bête pour ne pas bouger après avoir été repéré auditivement. Je sens qu'il est en train de faire quelque chose avec son chakra, alors je me prostre, préparant tout de même la seconde bougie, et ferant les yeux au cas ou il s'agirait de katon.

Ce n'est qu'après coup que je me rends compte que j'ai oublié la seconde partie de mon plan dans l'action. Heureusement, l'invisible ne semble toujours pas bouger.

Soudainement, une lueur de triomphe éclaira les yeux de l'anbu. Ayant perdu son masque, son sourire fier pouvait se faire voir partout dans la pièce. Il avait trouvé la solution pour en finir avec cet avorton. Si sa fiche disait qu'il était prévisible, ce n'était pas dans le combat. Rapidement, le jeune garçon avait monté sur pieds une stratégie digne d'un anbu. Il l'avait repéré, attaqué, puis lui avait ôté ses points de repères ainsi que ses sens. Son sourire grandit encore plus, il l'entendait marcher dans la pièce. Faisant tomber des livres et brisant de la vitre. Shizu savait exactement où il était. Il se retourna à nouveau vers le mur et prit sa jambe à deux mains. Pendant qu'il tirait de toutes ses forces pour la sortir du bâtiment, il sentait qu'on lui lançait quelque chose dans le dos. Ce n'était pas des kunais explosifs, ils avaient un son significatif, différent.

Sa jambe sortie en un coup sec, craquant encore plus le mur derrière lui, qui menaçait de s'effondrer à tout moment. Quelle idée de se battre dans un lieu pareil aussi. Ses yeux perçait le noir. Il ne voyait pas le jeune homme, il n'était pas resté au centre de la pièce. Rejoignant ses mains, il commença à faire des mudras à une vitesse inimaginable. Après une vingtaine de ceux-ci, il maintint la position du lion avant de s'écrier avec le sourire :

- Katon, Houryouku neyshou!

Quatre flammes sortit de sa bouche et allèrent se poser aux quatre coins de la pièce. Il avait rêvé longtemps de pouvoir utiliser cette technique pour débusquer un petit rigolo du genre qui profiterait du noir pour s'échapper ou l'attaquer sournoisement.

- C'est finit, je t'ai trouvé!

Il pointa machinalement le doigt devant lui, visant le dessous du bureau où se cachait le jeune genin. Dans une grosse pièce, se cacher aurait pu être une bonne idée, mais dans une si petite salle, les cachettes étaient si rares et si prévisibles qu'il ne pouvait y rester bien longtemps sans se faire voir.

Maintenant, les flammes s'étendait, dans les quatre coins de la salle, du plancher jusqu'au plafond, éclairant parfaitement le petit bureau. Une aura émanait d'un des coins de la salle, mais elle ne bougeait pas, pour le moment. Shiru, lui, d'un air moqueur, se frotta le nez, comme pour désamorçer la situation – et sa propre rage – dans laquelle les deux hommes étaient. Il allait en finir avec ce coup, il le savait. Le prochain était aussi bon qu'il était imprésivible, ce genin ne s'en sortirait pas!

- Mugen Piyomho!

Il ne fit qu'un mudra, et le genjutsu était lancé. Le seul son de sa voix suffisait à le lancer sur son adversaire, qui l'avait inévitablement entendu. Il y eût une seconde de silence, comme si le monde changeait soudainement, comme si la réalité n'en était plus une, et il y eût un bruit particulièrement rapide et fort. « TOC! »

Le bureau volait en éclat, s'écrasant puis explosant sur le plafond en haut de leur tête. Tsuku, debout, la jambe toujours dans les airs, regardait Grey d'un regard mauvais et d'un sourire particulièrement terrifiant. Il regarda Grey pendant quelques secondes avant de lâcher ces paroles :

- Je vais te tuer, petit, je vais … TE TUER!

Sans crier gare, il prit un élan et lança un coup de pied rapide sur son ennemi. Celui-ci serait-il assez rapide pour s'échapper des attaques de Tsuku?

Pendant qu'il se prépare et annonce sa technique, aucunement gêné par la bougie que je lui ai lancé, je prend la seconde, prêt à la lui lancer dessus dès que je le verrais. Ceci arrive rapidement par du katon, qu'il lance sans pour autant s'enflammer. Dans ce cas, je vise le visage en le lançant cette fois. Il y a peu de chances que ça le touches, mais au moins cela aura le mérite de le distraire un moment.

Cependant, pendant mon lancer il a le temps de lancer une autre technique, que je n'ai malheureusement pas pris le temps d'écouter. Soudain, un bruit retentissant me surprend, juste avant que mon abri improvisé ne s'envole peu après m'avoir d'abord presque assommé en s'écrasant sur moi. Je suis encore sonné lorsque je vois un homme que je ne connais pas la jambe levée devant moi, me menaçant.

Suite aux menaces, malgré mon hébétude, je sait qu'il me faut éviter ça. Sinon, je mourrais, c'est plus que certain. Je ne suis cependant pas en position de sauter, assis par terre comme je le suis, mais seulement de tenter une roulade. L'instinct me pousse à m'éloigner de l'agresseur, mais la décharge d'adrénaline arrivée au moment où le bureau s'envolait me permet de reprendre mes esprits. Je tente donc une roulade, en effet, mais dans la direction de l'apparition afin de le déstabiliser, en prenant le moins de dégâts possibles.

Je suis au milieu de cette roulade lorsque le coup m'atteint, dans les tibias principalement, mais aussi légèrement à la tête. Je me retrouves donc propulsé sur un mur, dans les flammes que le premier adversaire à allumé. C'est alors que je me souviens que es parchemins explosifs se trouvent dans la sacoche a mon dos, qui prend elle aussi feu... Je la lance précipitamment sur le moins doué des deux, sans oublier de récupérer deux kunais auparavant, puis me place entre les trois hommes, au centre du triangle dont les pointes sont l'idiot, l'invisible et celui dissimulant son chakra.

[hrp] L'illusion n'est pas repérée, grey pense que l'autre dissimule juste son chakra, et ses habits sont toujours enflammés.[/hrp]