Paroles d'un nouveau départ : Investissons-nous pour ce monde!

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Toutes ces pensées infâmes se bousculaient dans l'esprit d'Isako. Un esprit qui, si il paraissait sain d'extérieur, n'était pas le moins du monde en paix en son intérieur. Des tonnes de questions se bousculaient dans la tête du jeune homme, mais certaines revenaient à chaque instant, en tout temps. Des questions sur l'avenir du jeune homme, mais également sur l'avenir du pays, et celui du monde en général. Des conflits s'y faisaient sentir de tous les côtés. Oh bien-sûr, on était tranquille, paisiblement installé dans ce renouveau de Kiri que le Mizukage voulait tant apaiser. Mais il oubliait le reste du monde Shinobi, qui ne laisserait bien-sûr pas le village de la brume tranquille, dans son idée faussée de paix.

Isako se leva de son fauteuil, décidé à se dégourdir les jambes. Cela l'aiderait sûrement à réfléchir. Il s'étira, s'habilla puis sorti en dehors de sa demeure. Ici, l'air était plutôt frais, ce qui enthousiasma le Shinobi : cela le changeait de la chaleur étouffante de l'intérieur de son logis. Le Juunin n'était pas fait pour rester enfermé... Comme n'importe quel être vivant d'ailleurs, il avait besoin de liberté. Mais également au sens plus général, une liberté grâce à laquelle il pourrait visiter d'autres pays, d'autres contrées, sans risquer pour autant de se faire tuer! Il rêvait de ce monde de paix, dans lequel le peuple ne s'entre-tuerait pas pour des différences d'origine ou de pouvoirs.

Le garçon marcha donc à l'intérieur de son village, les gens l'évitant car lui ne le pouvait pas, il fixait le vide en quête de solutions à ses idées. Seul, il ne pouvait rien faire. Il n'était d'ailleurs rien en ce monde, car si un Kage ne changeait pas grand chose, lui, simple Juunin, demi-Sensei et sans camarades d'idées, ne servirait à rien. Sans camarade d'idées... pas tant que ça finalement.

Isako se rappelait toutes les conversations qu'il avait eu avec Kagami Kuchiki, juunin du village, avec qui il avait été très proche durant de nombreuses années. Les deux compères avaient très souvent partagé leurs inquiétudes et leurs idées sur l'avenir de ce monde fou, et tous deux s'étaient promis qu'un jour, il tenteraient quelque chose. Un coup de sang prit Isako. Il était temps de tenter cette chose. Ce qui n'allait pas, ce qui faisait que rien ne changeait, c'était ça! Tout ça! Tout cet amas de réflexions qu'Isako se faisait un loisir de poser dans son esprit, et qui finalement ne servait aucunement. La chose qu'il fallait faire... C'était justement tenter quelque chose! Arrêter de se poser des questions et de tout mesurer jusqu'à l'obtention d'une idée.

Le moment était venu de se lancer dans quelque chose. Tant pis si cela n'arrangeait rien. Tant pis si il fallait même envisager des actions en désaccord avec le village et l'administration. Isako, au souvenir de cet ami perdu de vue, repris espoir en ses convictions. Il savait où trouver celui-là, et il savait également qu'il répondrait à l'appel. Avec lui, ils aboutieraient à quelque chose. De plus, le Kirien, à force de réflexions, finalement pas inutiles pour toutes, avait une forme de projet.

Il rentra chez lui calmement, décidé, prit un stylo, y grava un message puis ressorti de chez lui. Il se dirigea vers un messager de métier, lui confiant le mot et lui demandant de le délivrer à Kagami. Le changement était en marche.

Un soleil toujours rayonnant était là, présent, dans cette arène où je mettais battu pendant des minutes qui avaient paru interminables. Le combat d'entrainement contre mon adversaire de Kumo avait enfin pris fin et ce n'était pas plus mal, car j'étais vraiment fatigué, le fait de devoir me pousser à fond m'avait épuisé que je n'avais qu'une seule idée rentrée chez moi, retrouver ce confortable lit qui m'attendait. Je pris enfin la porte donnant sur l'extérieur pour me retrouver dans la rue que j'avais quittée quelques minutes auparavant. Cette chaleur était suffocante ce qui n'était pas normal dans ce village, mais ce n'était pas le plus important, la météo était irrégulière tout le monde le savaient. Je commençais donc à avancer et à peine avais-je tourné à l'angle de la rue, que je remarquais qu'un homme me suivait de loin. Marchant encore quelques temps afin de bien vérifier qu'il me suivait, ce qui était bien entendu le cas. Je me retourna pour lui faire face et je m'apercevais qu'il s'était rapproché étonnamment rapidement de moi, sans même que je m'en aperçoive.
L'homme se rapprocha et me regarda, un léger sourire au lèvres.

Je vois que vous n'êtes pas un juunin pour rien.

Il retira sa grande veste noir qui laissait dévoiler la tenue des messagers de Kiri.

J'ai un message de la part d'un certain Isako Takki, il m'a demandé de vous transmettre ce message aussi rapidement que possible.

Il me tendit le rouleau, que je pris pour le ranger dans ma poche et parti aussitôt. Je ne voulais pas l'ouvrir de suite, je m'attendais à une mauvaise nouvelle. Certes, cela faisait pas mal de temps que je n'avais pas eu de nouvelle de cet homme avec qui, j'avais bavardé de longues heures autour d'un saké. Je repris donc ma route vers mon appartement et ce lit qui m'appelait. Le jour commençais à se coucher pour laisser place à une nuit surement froide dû à l'humidité qui redescendait et c'est à ce moment que je rentrais enfin chez moi après une journée bien mouvementé. Je décidai de lire le message que m'avait envoyé Isako-san. Je commençai à lire ce bout de papier qui avait été écrit dans la précipitation pour une raison qui m'échappais complètement. Cela ce voyait par la position de l'écriture penché et très fine.

Kuchiki-san,
Salut à toi mon ami, je sais que ça fait quelques hivers que l'on ne sait pas parlé, nos chemins se sont malheureusement séparé, mais je pensais à toi fréquemment surtout sur un sujet. Te rappels-tu le projet que nous voulions mettre en place il y a trois ans. Ce projet qui nous faisais rêver, écoute Kagami-chan, je ne vais pas y aller par quatre chemins, si toi aussi tu crois toujours en ce rêve, viens me rejoindre, demain au restaurant de maki en ville lorsque le soleil sera au plus haut. Nous pourrons en discuter plus sérieusement et te soumettre mon idée.
Dans l'espoir de te retrouver demain, Isako.

Un projet donc nous avions parlé ? Je fus pris d'un sursaut et me rappelais en l'espace d'un bref moment de quoi il voulait parler. Cela faisait longtemps que je n'y avais pas réfléchis à cause des missions que j'établissais. Ce projet qu'Isako projetait de lancer était audacieux, je le concevais mais fou, tout du moins si rien n'avait changé par rapport à nos premières esquisses. Je décidais donc de le rejoindre à ce rendez-vous qu'il m'avait proposé, cela ne coutait rien de voir ce que cet homme proposai et c'est avec cette idée que je m'endormis.

Le lendemain arriva doucement, le soleil de la veille avait disparu pour laisser place à un ciel couvert, gris et à la limite de pleuvoir. Je n'avais rien de prévu aujourd'hui ce qui était une aubaine pour l'homme que je devais revoir après trois ans sans nouvelle ou très peu. Il pourra ainsi m'expliquer correctement tous les détails qui ont surgît dans sa tête et prendre bien le temps de m'avertir des subtilités de son plan. Je commençais par ma ronde habituelle du village puis traînassant en ville, l'heure du rendez-vous était arrivé. J'arrivais après quelques minutes de marches supplémentaires à ce fameux restaurant ou l'on devait se rejoindre, en entrant la chaleur me fit un grand bien ainsi que l'odeur de nourriture qui émanait des cuisines, cela était très appétissant. Je le cherchais du regard et je crue l'apercevoir au fond de la pièce. Marchant vers lui en slalomant entre les tables, je m'apercevais bien vite que c'était Isako et qu'il avait à peine changer mise à part les quelques cicatrices surement dû au fait de ces missions. Je tournais les talons allant vers le gérant du comptoir et pris deux verres de saké et les payai. Je repris mon avancé vers cet homme qui m'attendait et une fois devant la table où il s'était installé, je saisie une chaise pour m'asseoir et me placer en face de lui, le regardant :

Salut Isako, cela faisait un moment. Comme tu peux le voir je suis présent à ton appel.

Je pris la peine de poussé un verre de son côté.

Si tu veux bien, commençons sans plus attendre à discuté de ce fameux projet. Je présume qu'il s'agit de celui que nous avions appelé '' Wahei ''. Je t'écoute mon ami.

Un sourire ce dessinais sur mon visage pour l'encourager à commencer ses explications, puis je m'installa plus confortablement sur ma chaise, mon verre à la main, tout ouïe à ses dires. Et conclu par :

Tu as toutes mon attention, Isako.

J'attendais avec une certaine appréhension ainsi qu'un vague sentiment de curiosité et d'excitation, ce qu'allait expliquer Isako sur son projet.

Invité

Après avoir donné le message écrit plus tôt au messager chargé de le remettre à son vieil ami Kagami (Il était étrange pour Isako de parler de vieil ami alors qu'il n'avait qu'une vingtaine d'années), Isako était rentré chez lui, puis s'était étendu dans son lit, pensant, cogitant sur la nouvelle aventure qui l'attendait, sur la façon dont il pourrait quitter le village pour un certain temps sans opposition de la part du Mizukage, sur les terres qu'il irait visiter en premier... Enfin, tout cela serait possible dans le cas où Kagami accepte son offre.

Il resta posé, allongé sur ses draps durant plusieurs heures avant que le sommeil ne vienne finalement le prendre de ses bras délicats. Le lendemain, Isako se leva de bonne heure. De bonne humeur aussi. Il prit un petit déjeuner frugal, et plutôt léger, puis se rendit dans sa salle de bain afin de se laver et de se purifier. Après quoi, il s'habilla d'une tunique, d'un pantalon, prit ses deux habituelles gourdes d'eau ainsi que quelques Kunais et Shurikens de routine. Après tout, il était Ninja.

Il sortit ensuite dans la rue, dans laquelle la brume quotidienne du village de Kiri était revenue en force, laissant sur le passage du jeune homme une atmosphère humide, et une vue très limitée. Le Juunin entama donc une promenade, afin de délier ses membres engourdis par le sommeil. Il marcha comme cela durant quelques heures, s'attardant sur les façades des boutiques ou discutant avec quelques connaissances. En gros, la routine. Et c'était d'ailleurs cette routine qui finalement lassait Isako de sa vie dans ce village.

Au bout d'un moment, le ciel s'éclaircit quelque peu, et le Kirien vit que le soleil serait bientôt à son zénith. Il était temps de rejoindre le lieu dans lequel il avait donné rendez-vous à son ancien camarade. Le rêveur marcha donc jusqu'au restaurant de Maki, établissement qui ne se trouvait pas très loin du foyer du garçon, et y entra. Une odeur alléchante attira les narines du jeune homme, et la chaleur le réconforta. Sans rien commander, il partit s'installer au bout du restaurant, à une place qui le connaissait bien. Le patron du bar ne dirait rien quant à son absence de commande, les deux hommes se connaissaient et s'appréciaient beaucoup.

Au bout de quelques minutes, un homme familier à Isako fit son entrée dans le restaurant. Il s'agissait bel et bien de Kagami. La joie que la vue de celui-ci apporta au Kiri-Jin était incommensurable, et bien que celui-ci avait été persuadé de la venue de son ami, un poids tomba dans son corps, le libérant d'une anxiété pesante.

Le nouveau venu finit par s'approcher de la table à laquelle se trouvait Isako, puis il se stoppa, s'arrêta et rebroussa chemin. Ne le reconnaissait-il pas? Reconsidérait-il son choix? Les doutes du garçon s'estompèrent quand il vit que son ami était tout simplement allé commander des verres. À cette pensée, il se sentit ridicule, et s'en voulut d'avoir douté de l'homme qui marchait maintenant une nouvelle fois dans sa direction.

Une fois à la hauteur d'Isako, Kagami saisit une chaise et s'installa en face d'Isako. Ce dernier trouvait que l'atmosphère était très étrange, très solennelle.

-Salut Isako, cela faisait un moment. Comme tu peux le voir je suis présent à ton appel.

Après cette phrase, la gène qui semblait s'être installé s'évapora, Kagami poussa un verre en direction de celui qui lui avait demandé de venir, tandis qu'un sourire éclairait son visage. C'était bon de le revoir!

-Si tu veux bien, commençons sans plus attendre à discuter de ce fameux projet. Je présume qu'il s'agit de celui que nous avions appelé '' Wahei ''. Je t'écoute mon ami.

Celui qui avait prononcé ces mots prit son verre tout en s'adossant au mieux sur son fauteuil. Isako était très heureux, son ami n'avait pas oublié toutes leurs heures de discussion, et il se souvenait même du nom qu'ils avaient, jeunes gens en quête d'idéal, donné à leur projet : "Wahei", "Paix"!

-Tu as toute mon attention Isako.

L'heure tant attendue était arrivée. L'homme qui serait le plus à même d'aider Isako était présent. De plus, il semblait tout aussi heureux que lui de le revoir, et avait toujours l'air intéressé par le projet. En plusieurs années, Kagami aurait pu changer, réfuter toutes ces idées d'adolescent, se dire que tous ces blablatages avec Isako n'étaient que des conneries, des pensées stupides qui ne mèneraient à rien. Mais non, il était là, et n'avait pas changé d'idée, sans quoi il ne serait même pas venu.

-Bonjour, Kagami. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux que tu sois venu. C'est su bête que l'on ai arrêté de parler! Mais le principal, c'est que nous nous retrouvion aujourd'hui.

Isako était lancé. Il fallait à présent passer à l'essentiel, raison de ce rendez-vous.

-Alors tu n'as pas oublié? C'est formidable. J'irais donc droit au but. Comme tu le sais, lorsque nous parlions, nous commentions cette aire qu'avait instauré notre Mizukage. Une aire de paix, dit-il. Cependant, as-tu vu un changement ces trois dernières années? Pas moi. Les jours passent, de drôles de choses se trament à l'étranger et tôt ou tard, nous, Kiri, ainsi que le reste du monde en souffriront.

Le Juunin s'arrêta pour chercher ses mots, puis reprit :

-Ce que je te propose, c'est que nous montions le projet, comme nous en avions parlé. Tu sais, on s'était dit que lorsqu'on aurait un niveau assez bon, nous rechercherions des équipiers du monde entier afin de nous prêter main forte dans cette quête de Paix? Peut-être que notre niveau n'est pas super élevé. Néanmoins, nous ne pouvons plus attendre, Kagami. Il nous faut partir, rechercher du monde dans les différents villages, afin d'avoir un appui sur tous les coins.

Il reprit sa respiration.

-Il nous faut absolument atteindre plus de puissance, convaincre des alliés de renom, afin d'avoir de quoi faire peur à ceux qui sèment la peur, la mort dans le monde. De cette façon, ils arrêteraient leurs méfaits et nous obtiendrions enfin cette Paix générale dont nous rêvons.

Puis, Isako jeta un coup d'oeil en direction du verre que son ami lui avait tendu. Il esquissa un sourire et, d'un petit air moqueur, dit à son interlocuteur :

-Au fait, je ne bois que de l'eau!

Une fois assis, je voyais qu'Isako avait un large sourire, il devait être content de me revoir après ces quelques années. Il attendit que je m'installe et me souhaita la bienvenue et qu'il était heureux que l'on puisse se retrouver puis-je vis son visage changé et prendre un air plus sérieux.

-Alors, tu n'as pas oublié? C'est formidable. J'irais donc droit au but. Comme tu le sais, lorsque nous parlions, nous commentions cette ère qu'avait instauré notre Mizukage. Une aire de paix, dit-il. Cependant, as-tu vu un changement ces trois dernières années? Pas moi. Les jours passent, de drôles de choses se trament à l'étranger et tôt ou tard, nous, Kiri, ainsi que le reste du monde en souffriront.

Il n'avait pas tort depuis que le nouveau Mizukage avait pris les rênes du village, peu de changement avait été effectué, mise à part que les missions de renseignement étaient plus nombreuses. De plus, le fait qu'un jour ou l'autre Kiri puisse faire l'objet d'une attaque n'était pas exclu, loin de là. Nous étions un village caché plutôt puissant où la maitrise du suiton était inégalable donc un danger potentiel. Mais il faut dire que créer des changements dans cette petite ville qui avait connu la décadence et les lois des bandits, ça ne devait pas être simple. Je laissais mon interlocuteur continuer son discours sur ''Wahei''.
Il devenait de plus en plus sérieux au fur et à mesure qu'il parlait. Le Juunin assit devant moi s'arrêta pour chercher ses mots, et arriva enfin à me proposer de monter ce projet dont nous avions parlé à l'époque. J'espérais seulement que certaines modifications seraient effectuées, mais je verrai cela par la suite. Par la suite, il sous-entendit que malgré nos niveaux de juunin, nous pouvions faire avancer les choses. Mais pour cela nous devront chercher d'autres shinobi près à nous suivre que ce soit dans notre terre natal, Kiri, mais aussi à Konoha, Kumo, Iwa ou Suna. N'importe quel shinobi voulant aspirer à un monde de paix serait le bienvenue dans notre groupe et quand bien même nous pourrions acquérir des shinobis très puissant et connu alors ce serait parfait. Pour l'instant nous n'étions que deux ,mais cela allait changer, je le savais au fond de moi.
Je vis que l'homme assit en face de moi, regardait son verre d'un air moqueur et me le tendre.

-Au fait, je ne bois que de l'eau!

Que de l'eau ? Comment un ninja peut-il boire que de l'eau et refuser un verre de saké ? Je ne m'attardais pas la-dessus, et pris une gorgée de mon verre. Puis en m'accoudaint légèrement à la table et réfléchis un peu sur les points qu'avait soulevés Isako et en effet cela était plus que viable, du moins sur la théorie, mais j'étais près à tenter le coup.

-Isako, tu soulèves des sujets important, qui sont dignes d'un Kage. Malheureusement ni toi, ni moi ne le sommes. Cependant, ce que tu proposes est intéressant pour moi, c'est faisable. Néanmoins, il y a un détail que j'aimerais éclaircir. Comment penses tu recruter des shinobis d'autres villages ? Même s'ils se disent tous ''amis'', on sait très bien que lorsqu'un village peut en attaquer un autre, il se fait un malin plaisir de le faire. Tout ça pour dire que ça ne sera pas simple pour deux juunins de Kiri d'entrer à Konoha par exemple, on se ferai attaquer dans la seconde. Mais j'aurai bien une idée pour recruter des shinobi d'autres villages, mais elle est risqué. Trouvons des tenues et des bandeaux contre-fait pour infiltrer les autres villages caché ou déguisons nous en marchant errant, ce qui nous permettrait de passer les murs d'enceintes plus aisément.

Je m'arrêtais un peu pour boire, puis en regardant ce même verre, je repris une nouvelle gorgée.

-Ton idée est vraiment folle, le projet en lui même est fou mais pour arriver à nos fin, il nous faudra une collaboration de quelques shinobis, de toutes contrée confondue, ça serai tout bonnement génial. Maintenant dit moi donc par quel village veux tu commencer ? Veux tu prévenir le Mizukage ou non ? Et est ce qu'un rapide combat t'intéresseraient pour voir nos justsu respectifs ?

J'étais enthousiasmé par cette nouvelle aventure si l'on puis dire. Mais surtout grâce à ce futur groupe que nous allions former. Qui me permettrais d'accomplir un rêve, celui de devenir jinchuruki. Cependant le groupe risquerait de manquer de puissance et donc il nous faudrait capturer un bijuu. Il faudrait que je mette Isako au courant mais pas pour le moment, je lui en parlerais lorsque le groupe sera former et plus puissant. De plus, ce n'était que secondaire mais je ne voyais pas d'autres moyens de gagné en puissance. Je repris mon verre, le porta à ma bouche et je m'aperçu qu'il était vide. Je pris donc l'autre verre et le descendit d'un seul coup puis en commandais un nouveau au barman et attendit la réaction de mon camarade.

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À ces mots, l'interlocuteur d'Isako s'accouda à la table après avoir bu une gorgée de son verre. tout en réfléchissant. Bien-sûr, il ne devait pas s'attarder sur le fait que le Juunin ne buvait que de l'eau, il pesait sûrement le pour et le contre de ce qu'avait avancé Isako jusque là.

-Isako, tu soulèves des sujets important, qui sont dignes d'un Kage. Malheureusement ni toi, ni moi ne le sommes. Cependant, ce que tu proposes est intéressant pour moi, c'est faisable. Néanmoins, il y a un détail que j'aimerais éclaircir. Comment penses tu recruter des shinobis d'autres villages ? Même s'ils se disent tous ''amis'', on sait très bien que lorsqu'un village peut en attaquer un autre, il se fait un malin plaisir de le faire. Tout ça pour dire que ça ne sera pas simple pour deux juunins de Kiri d'entrer à Konoha par exemple, on se ferai attaquer dans la seconde. Mais j'aurai bien une idée pour recruter des shinobi d'autres villages, mais elle est risqué. Trouvons des tenues et des bandeaux contre-fait pour infiltrer les autres villages caché ou déguisons nous en marchant errant, ce qui nous permettrait de passer les murs d'enceintes plus aisément.

L'idée n'était pas mauvaise du tout. Isako y avait déjà pensé, bien-sûr, mais avait hésité à en faire part à son ami/ Cependant, il n'y avait pas vraiment d'autre solution, à moins que les villages en les voyant arriver ne les laissent en paix. Il laissa Kagami continuer. Celui-ci but une nouvelle gorgée de Saké, et ajouta :

-Ton idée est vraiment folle, le projet en lui même est fou mais pour arriver à nos fin, il nous faudra une collaboration de quelques shinobis, de toutes contrée confondue, ça serai tout bonnement génial. Maintenant dit moi donc par quel village veux tu commencer ? Veux tu prévenir le Mizukage ou non ? Et est ce qu'un rapide combat t'intéresseraient pour voir nos justsu respectifs ?

Isako attendit après cette phrase de son camarade Kiri-Jin que ce dernier finisse les deux verres présents sur la table, puis en commande un autre en interpellant le serveur. Lui, au contraire, sortit une de ses gourdes, la déboucha et but à son tour, mais une gorgée d'eau bien fraîche. Il reboucha la gourde, s'essuya la bouche et se concentra afin de répondre à la question de Kagami.

-J'ai déjà pensé, bien-sûr, à tout ce que tu soulèves, tu as cependant raison de m'en faire part, et je me dois de t'informer de mes idées. J'aurais donc pensé à commencer les recrutements, tout du moins un, au sein même du village. Il nous faudrait recruter une personne d'un bon niveau, peut-être même supérieur au nôtre. Il ne nous sera pas compliqué de parler avec de telles personnes, nous avons des relations, cependant nous devrons absolument faire attention à ce qu'aucun n'aille raconter cela , sans quoi nous serions fichus.

Isako fut coupé dans sa parole par le serveur qui apportait le troisième verre de Saké. Après que Kagami eut remercié celui-ci, le Juunin continua.

Pour être logique, je pensais ensuite que l'on pourrait se diriger vers Kumo, ce sont nos alliés et c'est ici que les risques seront les moins grands. Nous aurions donc une montée en puissance et en nombre de l'équipe sans risquer pour autant notre vie dès le début, et ainsi nous aurions plus d'influence au sein des autres villages. Pour ce qui est de notre départ, j'espère de part mes progrès bientôt monter en grade et passer Anbu. Après cela, j'irais parler au Mizukage d'une pause que je voudrais faire. S'il accepte, nous pourrons partir sereins. Sinon, nous partiront dans l'anonymat, ou l'un de nous restera, afin de couvrir les arrières de l'autre. Une fois dans un autre village, tu as raison, il serait sûrement préférable d'obtenir des équipements étrangers.

Isako, sans laisser à son acolyte le temps de répondre, se leva, se dirigea vers le comptoir et paya les trois verres de Saké. Puis, il revint vers son camarade resté là.

-Et, tu as raison, peut-être qu'une meilleure connaissance des capacités de chacun ne nous ferait pas de mal.

Javais commandé un nouveau verre de saké au serveur et je voyais Isako sortir une gourde de dessous la table, surement l'avait il attaché à sa ceinture. L'homme en face de moi commençait à réfléchir, ça se voyait à l'expression de son visage. Il devait sûrement penser à la façon dont il pourrait répondre aux quelques questions que je lui avais posé précédement. C'est vrai que certaines de mes interrogations étaient compliqué à répondre mais rien n'était fait pour le moment et cela restait encore qu'une grande hypothèse. Il me répondit que dans les premiers recrutement, nous pourrions mobiliser des ninja provenant de notre village et les incorporer à notre projet, mais qu'il fallait des gens de confiance car après tout il ne fallait pas que notre idée soit raconter au premier passant du coin sinon nous risquions d'avoir quelques soucies. Isako affirmait que si nous pouvions tenter de recruter des shinobi de plus haut grade, donc par définition plus puissant que lui et moi, le groupe serait encore meilleur pour toutes les pseudo missions que nous effectuerons dans le futur. Je le voyais s'arrêter, il regardait dérrière moi puis par la fenêtre. Le serveur arriva avec mon verre de saké, je supposais qu'il ne voulait pas que des oreilles indiscrètes entendent notre conversation. Une fois que le serveur eut déposé mon verre et que je l'avais remercié, Isako reprit son récit en s'attaquant cette fois-ci à mes autres questions.

Pour être logique, je pensais ensuite que l'on pourrait se diriger vers Kumo, ce sont nos alliés et c'est ici que les risques seront les moins grands. Nous aurions donc une montée en puissance et en nombre de l'équipe sans risquer pour autant notre vie dès le début, et ainsi nous aurions plus d'influence au sein des autres villages. Pour ce qui est de notre départ, j'espère de part mes progrès bientôt monter en grade et passer Anbu. Après cela, j'irais parler au Mizukage d'une pause que je voudrais faire. S'il accepte, nous pourrons partir sereins. Sinon, nous partiront dans l'anonymat, ou l'un de nous restera, afin de couvrir les arrières de l'autre. Une fois dans un autre village, tu as raison, il serait sûrement préférable d'obtenir des équipements étrangers.

Il n'avait pas tort, se diriger vers Kumo était finement pensé, l'idée mettait venu, mais je pensais que si un seul des ninja de kumo venaient à parler de notre projet à leur Kage, celui-là s'empresserait surement d'envoyer un messager à notre Mizukage, et ainsi nous causer d'autres problèmes. Il était vrai que Kumo était le seul village où nous étions en sécurité par notre alliance. Cependant, je ne disais rien et je continuais de l'écouter attentivement. Je m'aperçevais que, tout comme moi, mon camarade avait pensé aux équipements étrangers, le seul défaut étant de se les procurer.
Je le vis se lever , avait il vu quelqu'un qui nous épiait dans un coin de la salle ? Je n'en savais rien et je me retournais en scrutant la salle, mais il y avait uniquement des civils, pour la plupart des clients habituels et trois jeunes ninja de l'autre côté de la pièce qui riaient fortement, trop loin pour nous entendre. Isako commençait à partir vers le comptoir et je le vis payer mes trois verres de saké, ce qui naturellement me choqua. Avec ce geste, certes aimable, j'avais l'impression qu'Isako me prenait pour quelqu'un qui n'avait aucun moyen financier, mais pour éviter tout conflit, je préférais me taire, car cela ne servait à rien de créer un quiproquo qui n'en valait pas la peine. De plus, je savais pertinemment que je pourrai lui rendre la pareil plus tard. Il revenait sur ses pas et finit par me rejoindre. Mon camararde Kiri-jin me regardait et avec un sourire m'affirmant que j'avais raison sur un point.

Et, tu as raison, peut-être qu'une meilleure connaissance des capacités de chacun ne nous ferait pas de mal

Je me levais à mon tour, pris les verres que j'avais commandés et alla les déposer sur le comptoir. Je vis le gérant me remercier d'un signe de tête et retourna à ses occupations. Isako n'avait pas bougé de l'endroit où je l'avais laissé, il n'était qu'à deux mètres de moi.

Alors Isako, on y va où tu t'enracines ? On se rejoins sur le rivage d'ici cinq minutes ? j ai besoin d'eau, si tu vois ce que je veux dire ?

je tournais les talons sortant de ce petit restaurant, le temps était inchangé, toujours aussi maussade et brumeux, une légère brise venait se frotter à mon visage. Je me précipitais chez moi pour m'équiper pour ce petit combat amical, je n'avais pas prévue qu'Isako accepterait ce combat, en tout cas pas aujourd'hui. Une fois dans mon appartement, je saisie rapidement mes kunai et cherchais un autre atout. Je regardais partout, je ne savais pas ou j'avais bien pu les ranger puis ouvris un tiroir et vu enfin ce que je cherchais. Des parchemins explosifs factice, en effet ces parchemins n'étaient pas dangereux, car au lieu d'explosé, il projetait uniquement de la farine, ceci était une confection personnelle. En revanche, je ne prenais pas mon katana en bois, je savais que ce serais un combat où le ninjutsu serait de rigueur. Je fis volte-face pour sortir de mon salon et je quittais mon appartement en fermant la porte à clé. Je partis à toute allure en sautais de toit en toit pour arriver plus rapidement au lieu de rendez-vous que j'avais préalablement annoncé à Isako. J'arrivais sur le lieu ou le combat devait se déroulé, on pouvait voir la mer qui nous séparait du continent, mais qui était aussi un moyen de nous protéger.

L'eau bougeait à peine sauf quelques vagues qui venaient se frotter contre la roche et qui donnait un son plus ou moins important. C'était toujours plaisant de passé dans ce coin de Kiri surtout lorsque cette mer était aussi calme. La brume était étonnemment moins dense que dans le village, ce qui serait pratique pour se battre. Isako ainsi que moi-même n'aurons pas à nous chercher dans la brume. J'attendais mon ami avec impatience mais je commençais à préparer un petit piège à la lisière de la forêt. Je camouflais un fil relié à deux autres parchemins explosifs factice dans la brume ce qui rendait le procédé quasiment invisible. C'était cela aussi d'être ninja, préparé son terrain lorsque l'on attend son adversaire, mais ici en l'occurrence ce n'était pas un ennemi d'où l'utilité des faux parchemins, il ne s'agissait pas de tuer mon compagnon d'arme tout de même. Au bout d'un moment, je vis Isako émergé de la brume, je lui adressa un sourire et attendais que le nous entamions ce petit combat amical.

Invité

Après la dernière phrase d'Isako, l'ami de ce dernier se leva, prit les verres et tourna les talons. Il les posa sur le comptoir, ce qui lui valut un bref remerciement du chef, puis revint vers la table à laquelle était accoudé Isako.

Alors Isako, on y va où tu t'enracines ? On se rejoins sur le rivage d'ici cinq minutes ? j ai besoin d'eau, si tu vois ce que je veux dire ?

Puis, sans même attendre la réponse de la part de son interlocuteur, Kagami tourna à nouveau les talons, mais cette fois-ci afin de sortir du restaurant, laissant Isako seul avec sa gourde. Celui-ci affichait un air amusé : décidément, il n'avait pas changé.

Isako resta ici quelques minutes encore, à réfléchir à ses plans d'avenir, mais également à Kagami. Il fallait qu'il lui en mette plein la vue afin de s'assurer son soutien dans ce projet.

Finalement, le Shinobi se leva, salua le directeur du restaurant, ainsi que le serveur au bar, puis se dirigea lentement vers la sortie. Il n'était pas pressé d'arriver, et bien qu'il n'eut pas refusé l'offre de se battre de Kagami, il n'avait pas prévu un duel dans la journée. Kagami était un manipulateur de Suiton, tout comme Isako. Cependant, celui-ci possédait l'avantage de son clan, et n'avait, d'après ses souvenirs, jamais montré son savoir faire à son ami. Le pouvoir de son clan disparu lui serait donc certainement d'un grand secours dans la confrontation qui allait suivre. De plus, son voyage dans les forêts du riz lui avait également procuré un grand avantage... Mais il valait peut-être mieux ne pas dévoiler de suite tous ses talents.

Quelques minutes supplémentaires, et Isako arriva aux bords du rivage, lieu du rendez-vous. En cet endroit, la brume semblait quelque peu moins dense, ce qui changeait beaucoup de l'intérieur du village. Kagami, quant à lui, était déjà présent, attendant son adversaire et futur partenaire.

Tout en avançant dans la direction de celui-ci, du coin de l'oeil, Isako put voir un autre homme, qui les observait tout en gardant ses distances. Le Kiri-Jin se rappela alors l'avoir également aperçu dans le restaurant tout à l'heure, solitaire. Bah, peut-être avait-il eut vent du combat, et était-il un amateur des confrontations entre Shinobis.

Sans s'en accommoder plus, Isako continua son chemin jusqu'à arriver auprès de Kagami.

Alors, tu est prêt?

J'étais prêt, mon terrain de jeu aussi, tout était en place pour montrer à mon ancien camarade avec qui j'avais fait les quatre cents coups, les progrès que j'avais accomplis et le surprendre. Je me rappelais qu'à l'académie de Kiri, Isako et moi étions les semeurs de trouble, quoique j'étais plutôt celui qui l'embarquait dans les embrouilles, mais malgré ça, nous étions très bons en ninjutsu. Tous les deux utilisant l'art du Suiton, mais j'avais un avantage sur beaucoup de shinobi du village. Ma capacité héréditaire de mon clan ayant disparue depuis longtemps et que très peu connaissaient. Je savais qu'Isako faisait partis d'un clan éteint et que lui aussi avait un pouvoir en plus, mais contrairement à lui, je ne savais ce que ça pouvait bien être. La mer était calme et seul quelques bruits de vague ébranlaient le silence environnent, la brume se déplaçant lentement au-dessus de l'eau et qui se dirigeait vers le rivage où je me trouvais. En observant un peu la surface de combat, je voyais que la mer se situais à ma gauche et la forêt à ma droite.
J'avais attendue approximativement cinq bonnes minutes et au travers la brume, je voyais une silhouette se dessiner petit à petit au fur et à mesure, qu'elle avançait vers ma position. Isako sortait de la brume et me regardait directement avec un sourire assez large, apparemment il était content de me faire face et peut-être aussi que l'on fasse ce petit combat ou était-ce nos retrouvailles.

-Alors, tu es prêt ?

Depuis tout ce temps, son physique avait quelque peu changé, mais son caractère en revanche n'avait en rien changé, bien au contraire. Il était toujours aussi direct dans ses propos et avait l'art d'aller à l'essentiel, ce qui me fit rire brièvement.
Sans même ouvrir la bouche pour le prévenir que le combat pouvait commencer, je me mis à courir rapidement sur le côté droit en direction de l'eau pour être au plus proche de l'élément dont j'avais besoin impérativement pour me battre. Cependant, dans un futur proche, il faudrait que je résolve ce problème. J'arrivais à quelques centimètres du liquide, j'étais en position de combat. Je regardais l'homme qui se trouvait à cinq mètres devant moi avec un air de défis.

-Allez, Isako montre moi donc les progrès que tu as fais depuis que nous avons obtenue notre diplôme. J'espère que tu as de quoi me contrer. Je te préviens, je ne me retiendrais pas.

La provocation était monnaie-courante chez moi, plus un homme s'énervait, plus son aptitude à réfléchir s'en trouvait altérer ainsi que le jugement de ses actions. Je ne me battais pas seulement physiquement, mais je jouais aussi sur la psychologie. Je sortais un kunai de ma pochette arrière et me posta en défense, prêt à riposter à toutes les tentatives de sa part. Je lui lançais le projectile que je tenais dans ma main et je me mis à courir rapidement pour arriver à la lisière de la forêt. Je m’arrêtais net pour changer de direction et aller vers Isako, fonçant droit sur lui. Cependant, je lançais sur ma cible deux shuriken que je suivais en me plaçant deux mètres derrières eux et ainsi arriver juste après l'impact des deux étoiles de métal. Grâce à ma célérité, je pouvais très légèrement suivre ces deux lancés. Quelques seconde s'étaient écoulé, un kunai avait été lancer puis deux shuriken et j'arrivais rapidement sur la cible à atteindre. Il y avait moins d'un mètre qui me séparais de lui, et je fis un brusque changement de direction sur sa gauche afin de le contourner et par ce procédé me retrouvé derrière lui, les pieds dans l'eau. Ma position avait changer, la mer à droite, forêt à gauche. Je reculais lentement et peu à peu je me dissimulais dans la brume afin qu'il ne s'aperçoive pas de ce que je m’apprêtais à faire. Évidemment, s'il ne me voyais pas par logique je ne pouvais pas le voir.

Bunshin no jutsu

Un clone de ma propre personne apparût devant moi et je l'envoyais en direction d'Isako pendant que je restait discrètement plongé dans la brume, m'attelant à faire le tour pour me retrouver caché dans la forêt.. Cela ne mis pas longtemps pour que je me retrouve camoufler par les arbres et grâce à cette planque, je pouvais observer la scène sans être vu.

"Voir sans être vu, la meilleur des tactiques d'observations" pensai-je

Je voyais mon clone se diriger droit vers l'homme qui était pendant ce combat, mon adversaire. Il utilisait la même procédure que j'avais employé précédemment, mon double se retrouvait près du rivage, puis un instant après en face de lui pour ensuite s’arrêter une fraction de seconde. Il faisait en sorte de l'occuper et faire croire qu'il était le vrai moi. Je savais que si ma copie recevait ne serait-ce qu'un seul impact, il disparaîtrait sur-le-champ et je me devais d'être réactif, car ça serait à ce moment précis que je devrais attaquer physiquement. Il ne fallait donc pas que je rate le bon moment pour pouvoir atteindre cet homme. Le double continuait son balai, mais cette fois-ci, il se mis à courir en cercle autour de lui avec une vitesse remarquable et qui était presque équivalente à la mienne. Rien ne laissais penser que tout ceci n'était qu'un vaste piège. D'un coup, je vis mon autre moi se rué sur Isako et sauter en l'air suffisamment haut pour asséner un coup de pied plongeant. Il était perdu à ce jeter entièrement dans la gueule du loup et ça serait bientôt à mon tour d'entrer en scène.

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